BelleMuezza 0 Posté(e) le 27 octobre 2013 Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan inaugure mardi à Istanbul un tunnel ferroviaire sous le Bosphore. C'est l'un de ses méga-projets urbains souvent contestés, qui ont nourri la fronde antigouvernementale de juin.Après neuf ans de travaux, ce boyau de 1,4 km de long enfoui sous le lit du détroit va permettre au métro de relier en quelques minutes les deux rives de la mégapole turque et soulager, un peu, ses problèmes cauchemardesques de transport.Ancien maire d'Istanbul, M. Erdogan n'a laissé à personne d'autre que lui le soin de couper le ruban du tunnel. Il sera accompagné mardi, jour anniversaire de la fondation de la république turque en 1923, du chef du gouvernement japonais Shinzo Abe, principal pourvoyeur de fonds du projet.Précisément, l'idée de percer un tunnel sous le Bosphore a été évoquée pour la première fois en 1860 par un sultan ottoman, Abdoul Medjid. Mais faute de technique et de fonds suffisants, elle n'avait jamais passé le cap de la planche à dessin.Le projet a été remis au goût du jour dans les années 1990 avec l'explosion démographique d'Istanbul, dont la population a doublé depuis 1998 pour dépasser 15 millions d'habitants.Grâce à l'appui financier de la Banque du Japon pour la coopération internationale, puis de la Banque européenne d'investissement (BEI), le premier coup de pioche a été donné en mai 2004 par un consortium d'entreprises turques et japonaises. Le coût total du projet est évalué aujourd'hui à 3 milliards d'euros.Les travaux devaient initialement être achevés en quatre ans, mais ont été longtemps suspendus par la découverte d'une série de trésors archéologiques.Le tunnel, un double tube immergé à plus de 50 m sous le lit du Bosphore, est aujourd'hui enfin achevé. Dans cette région à forte activité sismique, il est censé pouvoir résister à des séismes d'une magnitude de 9 sur l'échelle ouverte de Richter.Avec cet ouvrage, à terme relié à 75 km de voies nouvelles, les autorités veulent mettre un terme au calvaire quotidien de deux millions de Stambouliotes qui, chaque jour, traversent le Bosphore sur ses deux ponts, toujours saturés.romandie 27/10/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 30 octobre 2013 La Turquie a inauguré mardi le premier tunnel ferroviaire sous le Bosphore. Reliant les rives asiatique et européenne d'Istanbul, ce méga-projet urbain contesté a été lancé le jour du 90ème anniversaire de la République turque.Baptisé le "chantier du siècle", le Marmaray relie désormais en quatre minutes seulement les deux continents séparés par le détroit du Bosphore dans la mer de Marmara. Le coût total de ce projet de tunnel formé d'un double tube de 14 kilomètres et immergé à 62 mètres sous le lit du Bosphore, est évalué à trois milliards d'euros (3,71 milliards de francs suisses).Avec cet ouvrage, relié à terme à 75 kilomètres de voies ferrées, les autorités turques veulent réduire les inconvénients auxquels doivent faire face chaque jour deux millions de Stambouliotes qui traversent le Bosphore sur ses deux ponts toujours saturés.Il a fallu attendre neuf ans depuis le premier coup de pioche pour que le projet voit le jour. Les travaux devaient initialement être achevés en quatre ans, mais ont été longtemps suspendus par la découverte d'une série de trésors archéologiques. Et Marmaray ne sera pas opérationnel à 100% immédiatement: il faudra attendre 2016 pour que le chantier soit entièrement terminé.L'idée de percer un tunnel sous le Bosphore a été évoquée pour la première fois en 1860 par un sultan ottoman, Abdulmedjid. Mais faute de technique et de fonds suffisants, elle ne s'était jamais concrétisée. Le projet a été relancé dans les années 1990 avec l'explosion démographique d'Istanbul, dont la population a doublé depuis 1998 pour dépasser aujourd'hui 15 millions d'habitants.Grâce à l'appui financier de la Banque du Japon pour la coopération internationale puis de la Banque européenne d'investissement (BEI), le premier coup de pioche a été donné en mai 2004 par un consortium d'entreprises turques et japonaises."Marmaray qui était un rêve pendant 150 ans est finalement devenu une réalité", a déclaré le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan.romandie 29/10/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 30 octobre 2013 Au lendemain de son inauguration en grande pompe, le premier tunnel ferroviaire intercontinental sous le Bosphore, à Istanbul, a subi une première panne. Les passagers ont été contraints d'achever le trajet à pied, a-t-on indiqué de source officielle."Une coupure d'électricité de deux minutes, survenue à 06h12 GMT (08h12 en Suisse), a forcé les usagers à descendre d'un train" et marcher dix minutes sur les rails pour atteindre les sorties d'urgence, a précisé Burcu Öztürk, chargée de presse au ministère turc des Transports. La panne est due au fait que mardi, jour de la mise en service, "beaucoup de personnes ont appuyé sur les boutons d'arrêt d'urgence".Le trafic a repris 10 minutes après, a souligné la responsable, affirmant que "le fait de marcher dans le tunnel est prévu dans le protocole de sécurité". "Le train était bondé avec au moins 1400 personnes, ce qui est sa capacité maximale", a-t-elle jouté.La Turquie a inauguré mardi, jour du 90e anniversaire de la République, ce premier tunnel reliant les rives asiatique et européenne d'Istanbul. Il fait partie des projets pharaoniques contestés du régime islamo-conservateur turc dont le coût est estimé à trois milliards d'euros.Le Marmaray, un tunnel de 14 km dont une portion immergée de 1400 mètres, relie en quatre minutes les deux continents séparés par le détroit du Bosphore dans la mer de Marmara. Les détracteurs de ce projet avaient accusé le Premier ministre islamo-conservateur turc, Recep Tayyip Erdogan, d'avoir précipité son inauguration dans la perspective des élections municipales de mars 2014.ROMANDIE 30/10/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites