Admin-lane 0 Posté(e) le 24 novembre 2013 Les crocodiles et alligators diffèrent par quelques détails anatomiques. Pour les distinguer, il faut regarder leur tête. Celle des crocodiles est plutôt fine et pointue. De plus, lorsque la gueule se ferme, on remarque (en observant bien) que, vers l’avant, deux dents du bas restent à l’extérieur, au niveau d’une sorte d’échancrure sur la lèvre supérieure. tête de crocodile - Tomás Castelazo / CC-BY-SA-2.5L’alligator a, lui, le museau large et plutôt arrondi. tête d'alligator - CC-BY-2.0 - FlickrLickr imagesCrocodile du Nil. Les crocodiles vivent dans les régions chaudes. Toutes les espèces - sauf le crocodile marin - fréquentent les eaux douces. Ils vivent immergés dans des cours d'eau stagnante où ils passent leurs journées à guetter leurs proies. Le crocodile appartient à la famille des Crocodylidae. Dewet / CC-BY-SA-2.0Distribution et répartition des différentes espèces de crocodiles : Auteur : Sagqs / CC-BY-SA-3.0-migratedCliquez sur le nom des espèces pour obtenir davantage d'informations : Crocodylus acutus, Crocodylus rhombifer, Crocodylus moreletii, Crocodylus intermedius, Crocodylus niloticus, Crocodylus cataphractus = Mecistops cataphractus, Osteolaemus tetraspis, Crocodylus palustris, Crocodylus porosus, Crocodylus siamensis, Crocodylus mindorensis, Crocodylus novaeguineae, Crocodylus johnsoni, Tomistoma schlegelii.Ces deux familles (crocodile et alligator) diffèrent aussi par leur répartition. On compte 14 espèces de crocodiles, vivant dans de nombreuses régions chaudes : en Afrique, en Asie, aux Amériques et en Australie. La famille des alligators appartient aux Alligatoridae. Elle comprend deux genres : les alligators proprement dits et les caïmans. On dénombre seulement deux espèces dans le genre alligator : l'alligator d’Amérique (qui vit au sud de l’Amérique du nord) et l’alligator de Chine, dont le nom indique effectivement le pays où on le trouve. Un alligator d'Amérique (Alligator mississippiensis). Son museau est large et arrondi, en comparaison de celui d'un crocodile. On remarque aussi sur la mâchoire du bas une dent (ici au niveau de coulées noires) qui reste à l'extérieur quand l'animal referme gueule. Domaine publicLes caïmans, très proches des alligators, vivent en Amérique du Sud et centrale.Caïman à lunettes (Caiman crocodilus) - Luna04 / CC-BY-SA-3.0-migratedLe terme caïman (/kaimɑ/) est un nom vernaculaire ambigu désignant en français plusieurs espèces de crocodiliens mais aussi un genre qui compte deux caïmans et un Jacara. Proches des alligators, mais ne présentant pas de septum osseux entre les narines, les caïmans sont tous originaires d'Amérique centrale et d'Amérique du Sud. Cliquez sur le nom des espèces pour obtenir davantage d'informations : Caïman à lunettes, Caïman à nez large, Caïman à museau large, Caïman noir, Caïman nain ou Caïman nain de Cuvier, Caïman à front lisse, Caïman hérissé, Caïman de Schneider.Il existe une troisième famille de crocodiliens, les gavialidés, qui ne compterait plus qu’une espèce, le gavial du Gange (Gavialis gangeticus), reconnaissable à sa gueule fine, presque tubulaire. Gavial du Gange - Greverod / domaine publicAutre espèce figurant dans la famille des crocodiliens : le Gavial de Schlegel ou Faux-gavial de Malaisie ou Tomistoma schlegelii. La position familiale de cette espèce est discutée, traditionnellement placé dans les Crocodylidae, des analyses génétiques la rapproche des Gavialidae.Futura Sciences 2011 - Wikipedia Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 19 décembre 2013 On a longtemps considéré les crocodiles africains comme formant trois espèces connues parmi les créatures les plus emblématiques de ce continent. Mais, récemment, une étude menée par l'Université de Floride (UF), distingue non plus trois mais au moins sept espèces distinctes de crocodiles africains.Cette découverte a été faite par l'équipe de l'Université de Floride (UF) dirigée par le doctorant Matthew H. Shirley, qui avait des soupçons à propos d'une espèce de crocodile faux glavial. En fait ce sont deux espèces différentes. Les résultats de cette recherche, décrits dans les Actes de la Royal Society B, vont avoir d'importantes implications pour les décideurs politiques et les défenseurs de l'environnement. Un crocodile faux-gavial du Gabon. (Crédit: Photo Matt Shirley, UF / IFAS)Les résultats soulignent combien on en sait peu sur la biogéographie du crocodile, ou comment les espèces sont réparties géographiquement dans l'Ouest et en Afrique centrale, a déclaré Jim Austin, co-auteur sur le papier et directeur de thèse de Shirley à l'UF.Dans le document, Shirley et son équipe décrivent que les populations ouest-africaines du crocodile faux-gavial ne partagent pas les mêmes caractéristiques physiques ou génétiques spécifiques que les populations d'Afrique centrale - et ils estiment que les deux populations ont été séparés les uns des autres géographiquement pendant au moins 7 millions d'années.Les biologistes et les organismes de conservation ont besoin de savoir la taxonomie précise des animaux et des plantes pour éviter l'affectation de fonds de conservation et de préceiux efforts de travail pour protéger des espèces qui peuvent être plus nombreuses qu'on ne le croit, ou - comme dans ce cas - veiller à ce que ces ressources puissent être destinées aux espèces dont les effectifs sont au plus faibles.Maintenant les chercheurs savent que le crocodile faux-gavial de l'Afrique de l'Ouest n'est pas de la même espèce que son cousin d'Afrique centrale, dit Shirley dit. Cela change sa position. "Le crocodile faux-gavial de Afrique de l'Ouest est en fait parmi les trois ou quatre crocodiles les plus menacés dans le monde", a écrit Shirley dans un courriel la semaine dernière. "Parce qu'on reconnaît enfin qu'il est une espèce unique, nous sommes dans une bien meilleure position pour faire avancer sa conservation et assurer son avenir."Shirley a comparé la situation des faux-gavial d'Afrique de l'Ouest à l'alligator américain, qui était au bord de l'extinction dans les années 1960. Mais, parce qu'il a été protégé, peut maintenant être facilement observé dans la nature et contribue à l'économie touristique de la Floride.En Afrique, les crocodiles sont échangés et consommés comme viande de brousse, et représentent une source de protéines importantes pour les gens. Ils jouent également un rôle majeur dans le haut de la pyramide alimentaire, avec une influence notable sur les poissons et crustracés, autant que les lions contrôlent les populations d'antilopes. «S'ils disparaissaient de l'écosystème, il pourrait y avoir des effets profonds sur les ressources halieutiques dans l'avenir", écrit-il.Les espèces de crocodiles sont souvent difficiles à identifier par des caractéristiques physiques seules. En fait, la plupart des non-scientifiques peuvent à peine faire la différence entre un alligator et un crocodile. Donc, pour renforcer leur étude génétique, l'équipe de l'UF a également examiné les caractéristiques de crânes de crocodiles faux-gavial dans des collections de musées et ont relevé des différences constantes entre les espèces dit Austin.Austin est un membre du corps professoral dans le département de Ecologie de la faune et de la conservation de l'UF. Les autres membres de l'équipe étaient Kent Vliet, coordinateur avec le département de biologie de l'UF, et Amanda Carr, diplômée en écologie de la faune et de la conservation.Austin a déclaré que le travail de l'équipe fournit une information utile pour les zoos et les aquariums américains en identifiant correctement la taxonomie des crocodiles africains logés dans ces installations. Sans une identification correcte des espèces, les soigneurs pourraient croiser ces espèces difficiles à distinguer, les rendant inefficaces comme animaux reproducteurs à des fins de conservation. Et les efforts d'élevage en captivité peuvent être vains lorsque les individus de différentes espèces ne peuvent tout simplement pas se reproduire. Documentaire (en français) adil2b 3/9/2013Sciences Daily 18/12/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 20 mars 2014 Un crocodile femelle d'une espèce en danger d'extinction, le faux-gavial de Malaisie, est décédée sous les coups de son partenaire lors d'une tentative de reproduction au parc animalier Artis à Amsterdam, annonce un communiqué de l'établissement. Faux-gavial de Malaisie (Tomistoma schlegelii,) Achim Raschka CC-BY-SA-3.0-migré"Elle n'a finalement pas pu supporter le comportement d'accouplement dominant du mâle gavial", indique le communiqué, soulignant que cette femelle était arrivée à Amsterdam fin octobre dans le cadre d'un programme de reproduction.Les mâles de cette espèce maintiennent les femelles en place avec leur gueule afin "de montrer leur supériorité et de s'accoupler", explique le parc tout en assurant que la femelle avait accepté de se soumettre à son partenaire. Elevage de crocodile rare d'Asie du Sud au zoo Králové - DvurKraloveZoo 26/9/2012Elle présentait de nombreuses blessures sur tout le corps, notamment dans la région de la gorge, précise encore le communiqué, soulignant que l'animal était "finalement mort par suffocation".Le parc disposait depuis plusieurs années d'un mâle et d'une femelle mais ils n'avaient jamais tenté de se reproduire. En liberté, un mâle se reproduit souvent avec plusieurs femelles.Il ne reste qu'environ 2.500 spécimens adultes dans la nature. Le faux-gavial est originaire de Malaisie, du Sud du Myanmar et des îles indonésiennes de Bornéo, Java et Sumatra.Le faux-gavial est également une espèce rare dans les parcs animaliers européens: seuls dix parcs en possèdent.Le Zoo Royal Artis est le premier zoo établi aux Pays-Bas et se trouve au centre-ville d'Amsterdam.LE POINT 19/3/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites