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Elus, écologistes et acteurs s'unissent contre la prospection de pétrole aux Canaries

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MADRID (ESP) - Associations écologistes, élus régionaux, partis politiques, acteurs et simples citoyens ont lancé en Espagne une plateforme contre un projet de prospection de pétrole au large de l'archipel des Canaries, une opération autorisée par Madrid et qui sera réalisée par la compagnie Repsol.

Réunis à Madrid, les opposants au projet ont présenté lundi un manifeste intitulé Pour un archipel des Canaries sans pétrole, signé par plus de 40 organisations, dont les associations écologistes Greenpeace et WWF, des élus régionaux et plusieurs partis politiques comme le parti socialiste, principale force d'opposition en Espagne.

Les sondages représentent une menace sérieuse pour les richesses naturelles de l'archipel, pour son économie, pour sa capacité à s'approvisionner en eau potable, pour son tourisme et donc pour ses habitants, actuels et futurs, dit le manifeste, lu à Madrid par la comédienne Pilar Bardem, mère de l'acteur oscarisé Javier Bardem.

Lancée sur internet sur le site Savecanarias.org, une pétition contre ce projet avait recueilli mardi plus de 33.000 signatures.

Le président de la région des Canaries, Paulino Rivero, qui appartient à la Coalition des Canaries, un parti nationaliste revendiquant une plus grande autonomie pour ces îles, était présent lors de la présentation du manifeste.

Dès l'annonce du projet, son gouvernement s'était dit prêt à prendre toutes les mesures légales possibles pour empêcher qu'il se réalise, craignant qu'il ne nuise à l'activité touristique de la région.

En 2012, l'archipel des Canaries est arrivé au troisième rang des régions les plus touristiques d'Espagne, avec 10 millions de touristes. Mais l'archipel est frappé par un taux de chômage très élevé, de 35%. Un argument brandi par le gouvernement espagnol pour justifier la campagne de prospection, qui permettrait selon le ministre de l'Industrie José Manuel Soria, d'introduire une nouvelle activité économique.

Du côté de Repsol, on insiste sur le fait qu'il s'agit d'un projet de prospection et non pas d'extraction de brut ou de gaz, expliquait mardi à l'AFP un porte-parole, Marcos Fraga.

Quel pays voudrait renoncer à connaître l'ampleur de ses ressources naturelles?, a-t-il ajouté, soulignant que l'Espagne importe plus de 99% du pétrole qu'elle consomme, soit l'équivalent de 4% du produit intérieur brut.

romandie 3/12/2013

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MADRID - Un archipel prisé des touristes, dont les eaux cristallines pourraient abriter la plus grande réserve de pétrole en Espagne: aux îles Canaries, pendant que le groupe Repsol veut commencer à prospecter au printemps, écologistes et autorités locales s'y refusent.

L'entreprise, qui n'attend plus qu'un dernier feu vert du ministère de l'Environnement, prévoit d'y installer dès janvier sa base logistique, pour commencer à sonder en mai, en deux points situés à quelque 60 kilomètres des côtes.

Pour le contrer, les opposants au projet ont lancé lundi une campagne doublée d'une pétition en ligne appelant à sauver les îles Canaries, avec plus de 35.000 signatures. En 2012, des manifestations avaient déjà rassemblé des milliers d'habitants.


 
themadcatlady 16/9/2013 - Pour signer la pétition : www.savecanarias.org

L'objectif est d'essayer d'internationaliser le conflit et de rassembler dans une même campagne tous les secteurs qui sont contre les prospections, explique Fernando Rios Rull, qui suit le dossier pour le gouvernement régional, à la tête de cette fronde.

Leur manifeste, Pour un archipel des Canaries sans pétrole, a été signé par plus de 40 organisations, dont les associations écologistes Greenpeace et WWF, des organismes scientifiques et le parti socialiste, principale force d'opposition en Espagne.

Ces prospections représentent une menace sérieuse pour les richesses naturelles de l'archipel, pour son économie, pour sa capacité à s'approvisionner en eau potable, pour son tourisme et donc pour ses habitants, actuels et futurs, dit ce manifeste, lu à Madrid par la comédienne Pilar Bardem, mère de l'acteur oscarisé Javier Bardem.

Marcos Fraga, porte-parole de Repsol, s'étonne: quel pays voudrait renoncer à connaître l'ampleur de ses ressources naturelles?. Surtout quand son économie, la quatrième en zone euro, a été assommée par deux récessions en cinq ans. L'Espagne est le pays de l'OCDE avec la plus forte dépendance en importations d'hydrocarbures, rappelle-t-il, faisant venir de l'étranger plus de 99% du pétrole qu'elle consomme.

Les eaux profondes des Canaries, selon Repsol, pourraient abriter une véritable pépite: l'équivalent de 900 millions de barils de pétrole (2,3 milliards dans le scénario le plus optimiste), de quoi couvrir 10% de la demande espagnole en produisant, pendant vingt ans, 100.000 à 150.000 barils par jour.

Le groupe, associé dans ce projet à l'australien Woodside et l'allemand RWE, entrevoit la possibilité de créer 3.000 à 5.000 postes de travail sur la même période, une bonne nouvelle dans une région avec un taux de chômage de 35%.

Son atout? Le soutien clairement affiché du ministre de l'Industrie José Manuel Soria, originaire des Canaries et possible candidat aux élections régionales en 2015. Il voit dans la recherche de pétrole l'opportunité d'introduire une nouvelle activité économique. Car cet archipel ensoleillé de sept îles, au large de l'Afrique de l'ouest, dépend majoritairement du tourisme, avec 10 millions de visiteurs en 2012.

Les plages de sable blanc du sud de l'île de Fuerteventura sont très appréciées et les touristes viennent en masse pour chercher du soleil, une eau propre et du vent pour faire par exemple du surf, raconte Miguel Angel Soto, porte-parole de Greenpeace España sur ce thème.

Et l'île voisine de Lanzarote est une réserve de la biosphère qui fonde son économie sur le tourisme de qualité: le pétrole viendrait tacher toute cette image, et en cas de fuite cela compromettrait pour des années le tourisme de ces îles, prévient-il, évoquant aussi les effets désastreux pour cette zone peuplée de cétacés.

Mais ces millions de touristes arrivent aux Canaries grâce au pétrole qui fait fonctionner les avions ou bateaux qu'ils prennent, rétorque Marcos Fraga, rappelant que, dans les eaux voisines du Maroc, les prospections ont déjà commencé, et assurant que rien ne sera visible des plages.

Repsol, qui compte investir 9 milliards d'euros au total dans ce projet, prévoit de sonder la zone pendant un an, puis s'il demande et obtient l'autorisation du gouvernement de passer à la phase d'extraction, vers 2019-2020 nous pourrions obtenir la première goutte.

Ce scénario implique qu'il y ait effectivement du pétrole à cet endroit-là, en quantité et qualité suffisantes. Sur ce point le groupe évalue ses chances à 20%.


romandie 6/12/2013

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Madrid - Le ministère de l'Industrie espagnol a donné son feu vert au géant pétrolier Repsol pour procéder à des prospections pétrolières au large des Canaries, selon une résolution publiée au Bulletin officiel.

Cette autorisation, valable trois ans, permettra à groupe espagnol de chercher du pétrole à une cinquantaine de kilomètres au large des côtes, à l'aide de trois sondes, selon cette résolution. Une des conditions posées est que Repsol constitue une garantie de 20 millions d'euros pour couvrir ses responsabilités environnementales.

Repsol a fait savoir fin juillet qu'il espère commencer la prospection sous-marine au dernier trimestre de cette année.

Le ministère de l'Environnement espagnol avait déjà donné fin mai son blanc-seing à Repsol et le gouvernement conservateur met en avant les avantages économiques que pourraient procurer au pays l'exploitation de pétrole.

Cet avis n'est pas partagé par les autorités locales et les écologistes, qui craignent les conséquences des vibrations causées par les forages, ainsi que celles d'une éventuelle fuite pour la faune et la flore de cet archipel de l'Atlantique, paradis du tourisme et d'une nature encore sauvage.

Plusieurs associations ont fait savoir dans la foulée qu'elles vont dénoncer cette décision devant la justice. Pour Greenpeace, WWF, Amigos de la Tierra, Ecologistas en Accion, SEO/Birdlife et WWF, le processus qui a conduit le gouvernement a donné son accord a été entaché d'irrégularités. Par conséquent, elles comptent faire appel de la décision administrative devant les tribunaux espagnols et européens.

Romandie 14/8/2014

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Madrid - Le président de la région des Canaries, Paulino Rivero, a menacé jeudi d'une rupture des relations avec Madrid, après le feu vert donné par le gouvernement à Repsol pour procéder à des prospections pétrolières au large de l'archipel touristique.

Selon un avis publié mercredi au Bulletin officiel, le ministère de l'Industrie a accordé au géant pétrolier une autorisation, valable trois ans, pour rechercher du pétrole à une cinquantaine de kilomètres au large des côtes des îles de Lanzarote et de Fuerteventura, avec trois sondes et à une profondeur de 3 à 7 kilomètres.

surfertelevision 6/6/2014


14/8/2014

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Madrid - Quatre plaintes ont déjà été déposées à Bruxelles pour tenter d'empêcher des prospections pétrolières du groupe espagnol Repsol au large de l'archipel des Canaries prévues fin novembre, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.

Une plainte émane du Fonds mondial pour la nature (WWF), une de Greenpeace et les deux autres des conseils municipaux des îles de Lanzarote et de Fuerteventura, concernés au premier chef par les projets de Repsol.

Le gouvernement a accordé à ce dernier à la mi-août un permis de prospection pétrolière à une cinquantaine de kilomètres au large des côtes des îles de ces deux îles. Valable pour trois ans, il autorise des forages exploratoires en pleine mer à une profondeur allant de 3 à 7 kilomètres.

L'organisation de défense de l'environnement Greenpeace reproche à Madrid d'avoir d'avoir pris intentionnellement du retard pour classer Lanzarote et Fuerteventura parmi les zones naturelles protégées au niveau européen afin de pouvoir accorder son feu vert à Repsol.

Cette démarche s'inscrit dans une campagne plus large menée par l'ONG qui a dépêché sur place l'Artic Sunrise et installé mardi une réplique de puits pétrolier de 6 mètres de haut.

Pour sa part WWF estime dans un communiqué que ce projet viole plusieurs directives européennes portant sur la conservation de la faune et de la flore, alors que la zone concernée est connue pour la richesse de sa faune, notamment des cétacés.

Les conseils municipaux de Lanzarote et de Fuerteventura dénoncent pour leur part une série d'irrégularités dans le permis accordé à Repsol et le fait que la recherche de pétrole puisse porter atteinte au tourisme, première source de revenus de l'archipel.

La Commission européenne a confirmé avoir reçu quatre plaintes en rapport avec les projets d'exploration pétrolière aux Canaries, sans en préciser la teneur ni l'identité des plaignants. Toutes sont en cours d'enquête, a-t-on indiqué de même source.

Le gouvernement des Canaries est aussi opposé à l'idée de prospections pétrolières. Il avait prévu un référendum sur la question le 23 novembre mais l'a suspendu en attendant que le Tribunal constitutionnel, saisi par Madrid, se prononce sur sa légalité.

Repsol assure de son côté prendre toutes les mesures nécessaires pour protéger l'environnement et met en avant les emplois que va générer la recherche d'or noir pour les Canaries, qui souffrent d'un taux de chômage supérieur à 30%.

Romandie 31/10/2014

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Madrid - Le tribunal constitutionnel espagnol a bloqué mardi à la demande de Madrid la tenue d'un référendum dans les îles des Canaries sur les prospections pétrolières en mer.

Les juges ne se prononcent pas pour l'instant sur le fond, mais suspendent les décrets adoptés par le gouvernement de l'archipel en vue de ce référendum.

Le gouvernement espagnol avait annoncé le 24 octobre son intention de déposer un recours devant le tribunal constitutionnel contre cette consultation prévue par le gouvernement des Canaries pour le 23 novembre. Ce dernier avait alors préféré en suspendre l'organisation dans l'attente de la décision de la justice.

A la tête de la coalition nationaliste de centre droit Coalicion Canaria, le président des Canaries, Paulino Rivero, comptait demander aux habitants de l'archipel: "pensez-vous que les Canaries doivent changer leur modèle environnemental et touristique pour privilégier les prospections de gaz ou pétrolières".

Elus locaux et associations écologistes s'élèvent contre le projet du groupe pétrolier espagnol Repsol de chercher du pétrole au large de l'archipel vivant essentiellement du tourisme, qui a reçu le feu vert des autorités cet été.

Quatre plaintes ont été déposées à Bruxelles par le Fonds mondial pour la nature (WWF), Greenpeace et les conseils municipaux des îles de Lanzarote et de Fuerteventura, concernés au premier chef par les projets de Repsol, pour tenter d'empêcher les prospections pétrolières qui doivent débuter fin novembre.


----->Pourquoi l'interdiction du référendum ? Par peur d'une réponse massive REJETANT la prospection et donc contraire aux intérêts politico-économiques ? 

Romandie 4/11/2014

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Une militante italienne de l'ONG écologiste Greenpeace a été hospitalisée dans la matinée après un incident ayant opposé plusieurs bateaux de la marine espagnole et de l'ONG. Ces derniers ont tenté d'approcher un navire du géant pétrolier espagnol Repsol au large des Canaries.

L'incident s'est produit à l'aube alors qu'au moins trois embarcations de Greenpeace tentaient de s'approcher du Rowan Renaissance "pour protester pacifiquement" contre des prospections pétrolières, a confirmé le ministère espagnol de la Défense.

 Meridiana Notizie 15/11/2014


De son côté, Greenpeace dénonce les "charges" de bateaux de l'armée espagnole contre ses zodiacs. Sur des images vidéo diffusées par l'ONG, on aperçoit, à au moins trois reprises, des embarcations de la marine espagnole venant heurter les bateaux pneumatiques de Greenpeace, effectivement très proches du navire de Repsol.

La militante italienne, blessée au tibia et âgée de 23 ans, selon l'ONG, a été évacuée par la marine en hélicoptère. Victime de plusieurs coupures et d'une fracture, elle a été admise à l'hôpital de Las Palmas (Canaries), où elle devait être opérée. Un autre militant a été légèrement blessé et des embarcations endommagées, selon Greenpeace.

D'après un dirigeant local, Mario Cabrera, le chef du gouvernement espagnol Mariano "Rajoy a dépassé les limites du raisonnable en envoyant une frégate militaire". "Les canons contre le dialogue semblent être le slogan de Madrid concernant Repsol", a-t-il dénoncé.

Romandie 15/11/2014

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Madrid - Repsol a commencé mardi matin son opération contestée de sondage des fonds marins au large de l'archipel espagnol des Canaries, dans l'espoir d'y trouver des hydrocarbures, a annoncé un porte-parole de la compagnie pétrolière espagnole.

Les opérations ont commencé à 06h30 locale (06H30 GMT) et vont durer une soixante de jours, a-t-il précisé. Ce premier sondage pétrolier est effectué à une cinquantaine de kilomètres à l'est des îles touristiques Lanzarote et Fuerteventura, au large des côtes africaines. Il est réalisé à l'aide du bâteau Rowan Renaissance, arrivé sur place dans la nuit de vendredi à samedi, à une profondeur pouvant aller jusqu'à 3 kilomètres.

GatTV 17/11/2014


Si les résultats de cette première recherche sont concluants, Repsol a reçu le feu vert du gouvernement espagnol pour procéder à deux autres sondages dans la même zone, à des profondeurs pouvant aller jusqu'à 6,9 km.

Repsol estime entre 17 et 19% la probabilité de trouver du pétrole, selon son site internet. Le groupe a prévu d'investir plus de 350 millions de dollars (280 millions d'euros) pour procéder à deux premiers sondages, et promet des créations d'emplois, alors que le taux de chômage frôle les 34% dans cette région, contre 24% pour l'ensemble du pays.

Mais les projets de la compagnie pétrolière se heurtent à une vive résistance de la part des associations écologistes et du gouvernement régional des Canaries, qui craignent les conséquences de ces prospections pour la faune et la flore, très riche autour de l'archipel, et en termes d'image alors que les îles vivent principalement du tourisme.

L'ONG écologiste Greenpeace a tenté de s'approcher du Rowan Renaissance ce week-end à l'aide de l'un de ses navires et une de ses militantes a été blessée lors d'un incident avec des bateaux de la Marine espagnole.

Plusieurs organisations, réunies dans le collectif Save Canarias, ont aussi lancé un appel pour réunir à partir du 30 novembre une flotte d'au moins 20 embarcations dans la zone des prospections.


Romandie 18/11/2014

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Madrid - Repsol a donné mardi le coup d'envoi à la recherche d'hydrocarbures au large des îles espagnoles des Canaries, que la compagnie pétrolière présente comme une chance pour le pays, mais qui suscite une forte opposition sur place.

Les opérations, menées depuis le bateau Rowan Renaissance que loue Repsol pour l'occasion, ont débuté à 06H30, heure locale (et GMT) et vont durer une soixantaine de jours, a fait savoir un porte-parole. Ce premier point de sondage se situe en pleine mer, à une cinquantaine de kilomètres à l'est des îles Lanzarote et Fuerteventura, connues des touristes pour leurs paysages volcaniques et leurs plages, au large des côtes africaines. Repsol a prévu de chercher des hydrocarbures à des profondeurs pouvant aller jusqu'à 3.000 mètres.

En cas de résultats concluants, le groupe pétrolier a déjà reçu le feu vert du gouvernement espagnol pour procéder à deux autres sondages dans la même zone, jusqu'à 6.900 mètres de profondeur.

Repsol estime entre 17 et 19% les chances de découvrir des gisements d'hydrocarbures au large de l'archipel. Des premières explorations, menées au début des années 2000, avaient révélé plusieurs gisements à environ 70 kilomètres des côtes, près de la frontière maritime avec le Maroc. Mais elles avaient été interrompues par la justice en 2004.

Aujourd'hui, ce sont les associations écologistes et le gouvernement régional des Canaries qui s'opposent à ce projet soutenu par Madrid.

Ils protègent une entreprise privée, Repsol, pour s'attaquer aux ressources qui sont les nôtres, a accusé le président des Canaries, Paulino Rivero, à la tête de la coalition nationaliste de centre droit Coalicion Canaria.

Le gouvernement espagnol a déjà fait bloquer par le tribunal constitutionnel la tenue d'un référendum, prévu par le Paulino Rivero le 23 novembre, pour demander aux habitants: Pensez-vous que les Canaries doivent changer leur modèle environnemental et touristique pour privilégier les prospections de gaz ou pétrolières ?

Le tourisme est en effet la première ressource des sept îles de l'archipel, qui, outre Lanzarote et Fuerteventura, comprend El Hierro, La Palma, La Gomera, Tenerife, Grande Canarie, qui ont accueilli 10,6 millions de voyageurs l'an dernier.

Un porte-parole du gouvernement régional a indiqué espérer que le Tribunal supérieur de justice des Canaries, saisi d'un recours contre les prospections, se prononcerait cette semaine ou la suivante.

Pour Repsol, ces inquiétudes n'ont pas lieu d'être car son bateau n'est pas visible des côtes. De plus, la présence d'hydrocarbures dans cette zone permettrait à l'Espagne, qui importe près de 80% ses besoins énergétiques, de réduire sérieusement la facture, assure le groupe. 10% de la demande en pétrole du pays pourrait être couverte, selon son site internet.

Le groupe pétrolier met aussi en avant le montant des investissements prévus, plus de 350 millions de dollars (280 millions d'euros) pour procéder à deux premiers sondages, les retombées économiques et les créations d'emplois attendues aux Canaries, alors que le taux de chômage frôle les 34% dans cette région, contre 24% pour l'ensemble du pays.

Les écologistes, eux, craignent les conséquences des prospections pour la faune et la flore, très riche dans cette zone et les risques sismiques. Le Fonds mondial pour la nature (WWF), Greenpeace, mais aussi les conseils municipaux des îles de Lanzarote et de Fuerteventura ont déposé plainte à Bruxelles pour tenter de stopper Repsol.

Greenpeace a tenté de s'approcher du Rowan Renaissance ce week-end, ce qui a donné lieu à un incident avec un navire de la Marine, chargée de faire respecter une zone d'exclusion maritime, au cours duquel l'une de ses militantes a été blessée.

La prochaine action est prévue pour le 30 novembre. Plusieurs organisations, réunies dans le collectif Rave Canaries, ont lancé un appel pour réunir une flotte dans la zone des prospections.

Romandie 18/11/2014

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Madrid - Repsol a donné mardi le coup d'envoi à la recherche d'hydrocarbures au large des îles espagnoles des Canaries, que la compagnie pétrolière présente comme une chance pour le pays, mais qui suscite une forte opposition sur place, notamment de Greenpeace, dont un navire a été saisi.

Les opérations, menées depuis le bateau Rowan Renaissance, vont durer une soixantaine de jours, a déclaré un porte-parole de la compagnie espagnole.

[...] Aujourd'hui, ce sont les associations écologistes et le gouvernement régional des Canaries qui s'opposent à ce projet soutenu par Madrid.

Ils protègent une entreprise privée, Repsol, pour s'attaquer aux ressources qui sont les nôtres, a accusé le président des Canaries, Paulino Rivero, à la tête de la coalition nationaliste de centre droit Coalicion Canaria.

Greenpeace avait de son côté dépêché son navire Arctic Sunrise sur place, mais le bateau a été mis sous séquestre mardi par l'Espagne pour s'être approché du Rowan Renaissance dans une zone d'exclusion maritime.

Il y un an, ce bateau de plus de 49 mètres avait été arraisonné par les autorités russes après une opération contre le géant gazier Gazprom dans l'Arctique pour dénoncer les risques d'exploitation d'hydrocarbures dans cette zone aux écosystèmes fragiles.

Une caution de 50.000 euros a été demandée pour permettre au bateau, bloqué à Arrecife, de reprendre la mer, selon un porte-parole de Greenpeace. Le ministère de l'Equipement espagnol n'a pas confirmé cette information mais a admis qu'une procédure avait été engagée contre l'ONG.

On ne nous fera pas taire, ni avec des amendes, ni par des charges violentes (contre les bateaux ndlr), ni avec des menaces, a déclaré dans un communiqué le directeur de Greenpeace Espagne, Mario Rodriguez.

Le gouvernement espagnol a aussi fait bloquer par le tribunal constitutionnel la tenue d'un référendum, prévu par le gouvernement des Canaries le 23 novembre, pour demander aux habitants si les Canaries doivent changer leur modèle environnemental et touristique pour privilégier les prospections de gaz ou pétrolières.

Le tourisme est la première ressource des sept îles de l'archipel, qui, outre Lanzarote et Fuerteventura, comprend El Hierro, La Palma, La Gomera, Tenerife, Grande Canarie, qui ont accueilli 10,6 millions de voyageurs l'an dernier.

[...] La prochaine action contre la prospection est prévue pour le 30 novembre et plusieurs organisations, réunies dans le collectif Rave Canaries, ont lancé un appel pour réunir une flotte dans la zone prospectée.


Romandie 18/11/2014

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Madrid - Les trois-quarts des habitants des îles Canaries sont opposés aux prospections pétrolières dans la région, selon une étude présentée lundi par le gouvernement de l'archipel espagnol, opposé à ce projet.

Quelque 75,4% des 2.772 personnes interrogées se déclarent contre la recherche d'hydrocarbures au large de l'archipel situé dans l'Atlantique, face au Maroc, selon cette enquête finançée par les autorités locales et réalisée entre les 7 et 19 novembre. A l'inverse, 15,4% y sont favorables, le reste ne se prononçant pas.

L'opposition la plus forte s'est manifestée dans les îles de Lanzarote (83,8% ) et Fuerteventura (72,9%), les plus proches de l'endroit où l'entreprise pétrolière espagnole Repsol procède actuellement à des prospections en haute mer dans l'espoir de trouver des hydrocarbures, ainsi qu'à Grande Canarie (80,5%).

Les raisons les plus souvent évoquées sont le risque de pollution des eaux et des plages, ainsi que de rejets dangereux pour la faune et la flore.

A l'inverse, les partisans des prospections pensent en grande majorité qu'elles pourraient soutenir l'emploi aux Canaries, où le taux de chômage frôle les 34%, contre 24% pour l'ensemble du pays.

Repsol cherche depuis le 18 novembre des hydrocarbures à une cinquantaine de kilomètres au large des côtes de Fuerteventura et Lanzarote, à 3.000 mètres de profondeur. En cas de résultats concluants, la société a le feu vert du gouvernement pour procéder à deux autres sondages dans la région.

Le gouvernement régional avait d'abord prévu de consulter les habitants de l'archipel par référendum le 23 novembre mais Madrid a fait bloquer cette consultation par le Tribunal constitutionnel.

L'opposition vient aussi des associations écologistes, dont Greenpeace, qui a dépêché son navire Arctic Sunrise sur place. Ce dernier a été immobilisé par les autorités espagnoles le 19 au port d'Arrecife (Lanzarote), pour s'être approché quelques jours auparavant du bâteau utilisé par Repsol, en dépit d'une zone d''exclusion maritime mise en place dans la zone de prospection.

L'ONG doit verser une caution de 50.000 euros pour pouvoir quitter le port, ce qu'elle refuse, avançant que cette garantie n'est pas nécessaire, puisqu'il s'agit d'un navire européen, battant pavillon des Pays Bas.




Romandie 24/11/2014

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Madrid - Greenpeace a annoncé mercredi que son navire Arctic Sunrise avait quitté les Canaries où il avait été placé sous séquestre par les autorités espagnoles, après avoir versé une caution de 50.000 euros.

Le bateau est parti à 17H00 locales (idem en GMT) et fait route vers Valence, à l'est de l'Espagne, où il sera posté pendant la durée du procès de 16 militants de l'ONG et d'un photographe indépendant, poursuivis pour une intrusion dans une centrale nucléaire en 2011, a annoncé un porte-parole de l'ONG écologiste.

Le procès est prévu du 4 au 11 décembre. L'Arctic Sunrise avait été bloqué le 18 novembre dans le port d'Arrecife, à Lanzarote, par les autorités espagnoles après le déclenchement d'une procédure administrative le visant. Cette procédure était liée à la violation par le navire d'une zone d'exclusion maritime mise en place autour d'un bateau de Repsol chargé d'effectuer des prospections pétrolières au large de l'archipel des Canaries. Une caution de 50.000 euros avait été exigée pour le laisser partir. Greenpeace, qui avait dans un premier temps refusé de payer, a finalement versé cette caution.

L'organisation a déposé un recours contre la mesure et affirme par ailleurs que ses avocats vont lancer des procédures en justice contre la réaction disproportionnée de la Marine le 15 novembre contre des militants de l'ONG, selon un communiqué.

Ce jour-là, des militants s'étaient approchés du Rowan Renaissance, le navire de Repsol. Des zodiacs de la Marine avaient alors heurté des canots à moteur de l'ONG qui l'approchaient. Une militante italienne a été blessée lors de ces manoeuvres.

Il y un an, l'Arctic Sunrise, un navire de 50 mètres de long, avait été arraisonné par les autorités russes après une opération contre le géant gazier Gazprom dans l'Arctique pour dénoncer les risques d'exploitation d'hydrocarbures dans cette zone aux écosystèmes fragiles.

Romandie 26/11/2014

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Madrid - Le Tribunal supérieur de justice des Canaries a rejeté mardi un recours en référé déposé par le gouvernement régional de l'archipel espagnol contre les prospections pétrolières en haute mer menées par le groupe Repsol.

Dans leur décision, les juges expliquent que les autorisations données par le gouvernement pour chercher des hydrocarbures au large des îles Fuerteventura et Lanzarote respectent la législation en vigueur, notamment en termes de protection de l'environnement.

Les magistrats doutent aussi de l'impact négatif que pourraient avoir ces prospections sur le tourisme, principale ressource pour les habitants des sept îles de l'archipel des Canaries. Ce risque est complètement hypothétique et conséquence d'une situation d'urgence ou d'une catastrophe.

Le gouvernement des Canaries et les écologistes sont vent debout contre les projets du groupe pétrolier espagnol Repsol et ont déposé plusieurs recours devant la justice espagnole et européenne pour y mettre fin. Ils font valoir que l'archipel, situé au large des côtes africaines, se trouve dans une zone riche en flore et en faune qui pourraient être perturbées par les prospections pétrolières.

L'association Greenpeace avait envoyé son navire Arctic Sunrise dans cette zone, située à environ 70 kilomètres des côtes de l'archipel. Ayant violé une zone d'exclusion maritime, il avait été placé sous séquestre par les autorités espagnoles et a dû s'acquitter d'une caution de 50.000 euros avant de repartir.

Repsol de son côté insiste sur les retombées économiques pour les Canaries, mais aussi pour tout le pays, s'il trouve des hydrocarbures. L'Espagne importe près de 80% de son énergie.


----->Le gouvernement et les sociétés pétrolières devraient, selon moi, revoir leurs politiques.... D'une, compte tenu de la zone géographique de l'Espagne, ce sont des investissements en matière d'énergie renouvelabe (soleil (surtout)) qui devraient prévaloir. D'autre part, pour contenir le réchauffement climatique, les experts recommandent que les 2/3 des énergies fossiles (gaz et pétrole) restent où ils sont ! Cela dit, je ne suis pas étonnée que le tribunal ait rejeté le recours introduit pour faire cesser les forages exploratoires... Dans de telles situations on peut supposer beaucoup de choses !


Romandie 9/12/2014

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LANZAROTE (Espagne) - Les opposants à la prospection pétrolière au large de l'archipel espagnol des Canaries ont de nouveau manifesté samedi en haute mer, avec le soutien du gouvernement local, contre les forages de la compagnie Repsol, a constaté une correspondante de l'AFP.

Une dizaine d'embarcations se sont retrouvées à la mi-journée à 22 miles marins de l'île de Lanzarote dans l'océan Atlantique (à la latitude du sud du Maroc) pour protester contre les activités du leader pétrolier espagnol Repsol, autorisés par le gouvernement central à rechercher du pétrole dans la zone.

Les bateaux, dont celui du gouvernement local des Canaries, se sont approchés de la zone de prospection, après avoir quitté les îles de Lanzarote et Fuerteventura. Des manifestants ont déployé des drapeaux proclamant No Repsol. D'autres ont plongé dans l'eau glacée.

Le Rowan Rennaissance, le bateau procèdant aux recherche pour Repsol, se trouve dans une zone d'exclusion maritime décrétée par les autorités. La compagnie, qui a démarré les recherches le 18 novembre, a déjà perforé jusqu'à une profondeur de 2,3 km, selon Francisco Cedres, un des représentants de la coalition d'associations Save Canarias, opposée à ces prospections.

Selon les opposants, ces prospections sont dangereuses pour la flore et la faune, en particulier pour les cétacés. Selon eux, la recherche d'hydrocarbures pourrait aussi être dangereuse en termes sismiques et menacer la principale activité des îles, le tourisme, notamment parce qu'elle pose le risque d'une marée noire similaire à celle entraînée par BP dans le Golfe du Mexique en 2010.

En 2013, les Canaries ont attiré 10,6 millions de touristes, soit 17% du total en Espagne. "Je suis patron pêcheur depuis dix ans et ce qui se passe me fait mal, a témoigné l'un des manifestants, Samuel Garcia, 32 ans: J'en ai assez de voir la mer sale et détruite. Ce pétrole doit rester sous terre. Il y a d'autres modèles énergétiques".

De son côté le gouvernement espagnol avance des arguments économiques, estimant que la découverte d'or noir pourrait créér des milliers d'emplois alors que le taux de chômage atteint sur place 30%, et réduire la dépendance énergétique du pays qui importe 80% de son énergie.

Romandie 14/12/2014

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Le groupe pétrolier espagnol Repsol a décidé d’abandonner la recherche d’hydrocarbures au large des îles Canaries, après avoir jugé insuffisante la qualité du pétrole et du gaz découverts. 

 Greenpeace avait envoyé, en novembre, son navire "Arctic-Sunrise" au large des Canaries pour dénoncer les prospections mais il avait été mis sous séquestre par les autorités. | ARTURO RODRIGUEZ / AFP

« Les prospections ont confirmé que du gaz et du pétrole ont bien été produits dans ce bassin mais les dépôts sont saturés d’eau et les hydrocarbures présents sont disposés en couches très fines non-exploitables », a annoncé le groupe dans un communiqué vendredi 16 janvier. « Il y a du gaz (depuis le méthane jusqu’à l’hexane) mais pas en volume ni en qualité suffisants pour envisager un forage », a ajouté Repsol.

La nouvelle a été applaudie par les groupes écologistes et par le gouvernement régional – présidé par Paulino Rivero, à la tête de la coalition nationaliste de centre-droit – qui avaient tout tenté pour stopper les prospections, sans succès. « Repsol, le ministère de l’industrie et le gouvernement du PP [Parti Populaire au pouvoir] ont perdu la partie et les Canaries ont gagné », s’est félicité M. Rivero peu après l’annonce.


Le Monde 17/1/2015

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