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Nouvelle Calédonie : reprise de la production d'oxyde de nickel en janvier ?

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Nouméa (awp/afp) - Le géant minier Vale espère reprendre sa production d'oxyde de nickel en Nouvelle-Calédonie début janvier, après la rupture en novembre de l'émissaire marin de son usine, a indiqué la direction de Vale NC.

"60% des 21 kilomètres du tuyau ont été explorés et on peut définir les modalités de réparations", a déclaré Syvain David, directeur de cette unité entrée en service cette année et qui connaît des incidents à répétition.


 
Max 4/6/2008

Il a précisé que "350 plots en béton étaient en cours de fabrication afin de renforcer le lestage sur la zone terminale du tuyau" et a annoncé l'arrivée "d'un navire à positionnement dynamique", mi -décembre.

M. David n'a en revanche pas communiqué le coût de ces réparations alors que 6 milliards USD ont déjà été investis dans cette usine chimique de traitement de nickel, dont le prix s'est envolé. L'usine a produit 15'000 tonnes de nickel en 2013 au lieu des 24'000 prévues.


 
Les Nouvelles Calédoniennes 6/12/2012

Le 11 novembre dernier, un tronçon de l'émissaire, qui rejette en mer les effluents industriels de l'usine, s'est détaché du fond sous-marin et a été évité de justesse par un bateau de transport de passagers.

Une trop grande accumulation d'air dans l'émissaire, couplée à une défaillance du dispositif de détection d'avaries, sont à l'origine de cette rupture, selon les résultats de l'enquête de Vale.

Alors que l'usine se situe dans le Grand sud Calédonien, zone à la biodiversité marine et terrestre exceptionnelles, l'industriel a affirmé qu'il n'y avait "aucun impact environnemental".

Des experts mandatés par la province sud ont toutefois recommandé une meilleure analyse des données scientifiques et préconisé un suivi plus rigoureux de 41 substances rejetées dont le mercure.

Collectif d'associations écologiques, Ensemble pour la Planète (EPLP), a condamné le laxisme des collectivités locales et de Vale.

"Il n'y a pas de contre-pouvoirs pour montrer le chemin vertueux à l'industriel. Comment est-il possible que la direction des mines ait validé cet équipement? On est effaré", a déclaré Martine Cornaille, présidente d'EPLP.

romandie 6/12/2013

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Nouméa (awp/afp) - Le groupe brésilien Vale envisage de produire 20'000 tonnes de nickel en 2014 en Nouvelle-Calédonie, bien en deçà de ses objectifs initiaux en raison d'incidents intervenus à son usine, a déclaré mardi le président de Vale-Nouvelle-Calédonie.


 ©️Egis / France


"Nous allons produire 20'000 tonnes en 2014 avec une répartition à peu près à parts égales entre le produit intermédiaire (ndlr: Nickel Hydroxide Cake, NHC) et le produit final, l'oxyde de nickel", a déclaré à l'AFP Antonin Beurrier, nommé président début novembre.

"C'est un chiffre inférieur aux 35 à 40'000 tonnes initialement prévues mais il montre que le procédé et la technologie fonctionnent", a-t-il déclaré, précisant qu'à cette production de nickel s'ajoutent 1500 tonnes de cobalt.

En phase de montée en production, l'usine de Vale-NC, qui exploite [url=http://www.gitpa.org/web/KANAKY-NC Mine de Goro doc.pdf]la mine de Goro[/url], dans le sud de l'archipel, a connu une longue série d'incidents techniques et de conflits, parfois violents, avec les populations kanakes de la région et les associations écologiques.

Le dernier incident en date remonte au 7 mai lorsque, suite à une erreur humaine, 100'000 litres d'une solution contenant de l'acide se sont déversés dans une rivière, alors que l'unité se situe dans une zone à la biodiversité marine et terrestre exceptionnelle. M. Beurrier a indiqué qu'après cette fuite, à l'origine de plusieurs semaines de tensions aux abords de l'usine, "une nouvelle direction générale avait été mise en place", "l'opération et la maintenance avaient été réorganisées" et "un département inspection avait été créé".

Le coût de l'usine de Vale-NC, où sont employées quelque 1400 personnes, a explosé à plus de 7 mrd USD. "Ce projet continue à coûter de l'argent mais le succès est à portée de main", a cependant déclaré Antonin Beurrier, réaffirmant l'intérêt de Vale pour l'immense gisement de Prony-Pernod qui jouxte celui de Goro.

En partenariat avec le français Eramet, Vale avait obtenu des autorités locales un permis d'exploration sur Prony-Pernod mais l'accord a été annulé en août, suite à un changement de majorité politique, en raison "d'illégalités manifestes".

Romandie 9/12/2014

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Une fuite de métal à l'usine de traitement de nickel Koniambo, en Nouvelle Calédonie, a nécessité l'évacuation de 300 employés. Personne n'aurait été blessé.

Une fuite de métal s'est produite vendredi 26 décembre 2014 au matin à l'usine métallurgique de nickel Koniambo du géant suisse des matières premières Glencore en Nouvelle-Calédonie, nécessitant une évacuation des employés dont aucun n'a été blessé, a indiqué la direction du site.

 L'usine de nickel de Koniambo à Koné en Nouvelle-Calédonie, le 27 juillet 2013 (c) Afp

"Nous avons une fuite sur l'un des deux fours, qui libère du métal sur une dalle prévue à cet effet. Les 300 employés de l'usine ont été évacués mais il n'y a aucun blessé et aucun impact sur l'environnement", a affirmé à l'AFP, Laurent Fogliani, responsable de la communication de Koniambo Nickel. Le métal en fusion chauffé à 1.500 degrés se serait échappé du four, en raison d'un problème "au niveau des réfractaires". "La gestion du plan opérationnel avec les autorités a fonctionné et le risque est maîtrisé", a également assuré M. Fiogliani.

En retard sur son calendrier initial, l'usine Koniambo, confrontée à des problèmes techniques notamment au niveau de sa centrale thermique au charbon, devrait produire 14.000 tonnes de nickel en 2014. La production pour 2015 avait été fixée à 30.000 tonnes mais cet accident pourrait remettre en question cet objectif. La pleine capacité de production de 60.000 tonnes annuelles doit être atteinte mi-2016.

L'usine Koniambo, dans le nord de la Nouvelle-Calédonie, est détenue à 49% par le géant de la mine et du négoce Glencore et à 51% par les indépendantistes kanaks de la Province nord. Cette unité, qui exploite l'un des plus beaux gisements au monde de minerai de nickel, indispensable à la fabrication d'acier inoxydable, a connu une importante inflation de son coût d'investissement. Glencore, firme basée à Zoug (Suisse), l'a récemment estimé à 7 milliards de dollars (5,7 milliards euros).


Sciences et avenir 26/12/2014

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