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Cirques : les animaux sauvages interdits en Belgique

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Les cirques ambulants belges ne pourront bientôt plus présenter des animaux sauvages tels que des lions ou des éléphants. Bruxelles a en effet approuvé un projet de loi visant à renforcer le bien-être animal. Après la Grèce, c'est au tour de la Belgique de prendre une décision de taille pour le bien-être des animaux.

 Dessin Charlie Hebdo

Vendredi, le gouvernement belge a approuvé une loi qui prévoit notamment d'interdire la présence d'animaux sauvages dans les cirques du pays. Si le texte doit encore être approuvé par le Parlement, il pourrait donc signer la fin des numéros mettant en scène des lions ou encore des tigres.

Une décision qui n'a, sans surprise, pas été du goût des professionnels du secteur. "Ces animaux sont la base du cirque traditionnel", a déclaré Maurice Agnessen, responsable d'un festival de cirque organisé à Liège. "Ils sont régulièrement en mouvement, s'amusent et se reproduisent même mieux que dans les zoos", a t-il souligné.

Pourtant, ce n'est pas conclusion à laquelle était parvenue une enquête diligentée par le gouvernement belge en 2011, point de départ de cette nouvelle loi. Cette enquête avait révélé la difficulté pour les cirques de garantir le bien-être des animaux. Le rapport soulignait que ces derniers manquaient d’espace, ne pouvaient pas tous se baigner et que certaines espèces qui vivent habituellement en groupe ne disposaient pas de compagnon. De plus, le non-respect des exigences de température, notamment dans les camions, avait été pointé du doigt par le Conseil du bien-être des animaux.

Pour les organisations de défense des animaux, dont Gaïa, cette loi constitue donc une "importante avancée pour le bien-être animal" en Belgique, sachant que d’autres pays avaient déjà mis en place cette interdiction : Allemagne, Hongrie, Danemark, Suède et plus récemment la Grèce.

Si la loi est approuvée par le Parlement, elle entrera en vigueur un an après sa publication au Moniteur belge, le journal officiel local, a indiqué le cabinet de la ministre de la Santé Laurette Onkelinx, en charge du dossier.

A partir de là, seuls les bovins, buffles, porcs, lamas, dromadaires, chameaux, furets, lapins, chiens, chats, pigeons, oies, gallinacés, perroquets, perruches, canards, chevaux, ânes, poneys, moutons et chèvres seront alors autorisés dans les cirques, a précisé le gouvernement.


MAXISCIENCES 15/7/2013

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Le royaume de Belgique est en passe d’interdire les animaux sauvages dans les cirques. La Fondation 30 Millions d’Amis se félicite de cette décision et espère que la France prendra bientôt exemple sur son voisin.

C’est fini ! A partir de 2014, les Belges ne verront plus ni tigre ni éléphant dans les cirques. Le 4 décembre, la Commission Santé publique de la Chambre des représentants belge a adopté l’interdiction des animaux sauvages dans ces structures. La mesure doit encore être approuvée en séance plénière, mais il y a peu de chance qu’elle soit retoquée. L’acte fait partie d’une série de dispositions prévues dans un projet de loi sur le bien-être animal.

 Télé Bruxelles 4/12/2013


La ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, Laurette Onkelinx, a porté cette question devant le Parlement suite aux recommandations présentées par le Conseil du bien-être animal. En 2011, cette dernière mettait en avant des difficultés d’application des normes légales d’hébergement des animaux dans les cirques tel que le manque d’espace, l’absence de possibilité de baignade, le non-respect des exigences de température, l’absence de congénères pour certaines espèces grégaires.

«Le problème du mal-être animal dans les cirques est inhérent au système. Les conditions de vie dans ces établissements vont dans le sens inverse du bien-être animal. Aucun cirque ne peut apporter aux animaux ce dont ils ont besoin», commente Ann de Greef, présidente de l’association de protection animale belge Gaia. Des espèces comme l’éléphant ou le lion évoluent sur des territoires de plusieurs km². Dès lors, comment peuvent-elles s’épanouir dans des enclos de seulement quelques dizaines de m² ? «Il ne s’agit pas de faire des enclos plus grands ou de donner des jouets pour tromper l’ennui de ces bêtes sauvages. Pour le conseil du bien-être animal, c’est clair, la seule solution, c’est l’interdiction», poursuit Ann de Greef.

L’association travaille sur cette question depuis une dizaine d’années. Et cette décision est pour elle un grand succès. «C’est quasi révolutionnaire, peu de pays ont déjà adopté ce genre de loi. C’est une très grande victoire dans la lutte pour le droit des animaux», conclut la directrice de Gaia. Reste à préciser que cette décision fait suite à des années de travail sur le terrain pour sensibiliser le grand public, les élus communaux et les parlementaires. La Fondation 30 Millions d’Amis, qui se mobilise depuis plusieurs années pour des cirques sans animaux, vous invite à signer sa pétition pour qu’en France aussi les animaux sauvages ne fassent plus jamais d’apparition dans les cirques.

30 millions d'amis 11/12/2013

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Bruxelles (AFP) - Les animaux sauvages comme les lions, les tigres et les éléphants seront interdits dès la fin de l'hiver dans les cirques en Belgique, a décidé mercredi le Parlement belge.

Seuls seront encore autorisés dans les "cirques et expositions itinérantes" les animaux "domestiques", précise la loi adoptée à une très large majorité par les députés, malgré l'opposition des professionnels du secteur.


 Les animaux sauvages comme les lions, les tigres et les éléphants seront interdits dès la fin de l'hiver dans les cirques en Belgique, a décidé mercredi le Parlement belge. (c) Afp

La Belgique rejoint ainsi l'Autriche, qui interdit déjà les animaux sauvages, et d'autres pays européens où une interdiction partielle existe (Allemagne, Hongrie, Danemark, Suède), avait expliqué le gouvernement belge lors de la présentation du texte.

Proposée par le gouvernement d'Elio Di Rupo dans le cadre de sa politique visant à renforcer le bien-être des animaux, la loi entrera en vigueur "en février ou mars", après l'adoption de l'arrêté fixant la liste définitive des animaux autorisés, a précisé le cabinet de la ministre de la Santé, Laurette Onkelinx.

 Télé Bruxelles 3/12/2013

Le gouvernement avait indiqué en juillet que les animaux encore autorisés seraient les "bovins, buffles, porcs, lamas, dromadaires, chameaux, furets, lapins, chiens, chats, pigeons, oies, gallinacés, perroquets, perruches, canards, chevaux, ânes, poneys, moutons et chèvres".

La mesure, qui concerne également les cirques étrangers souhaitant se produire en Belgique, a été prise à la suite d'une enquête réalisée en 2011 qui avait révélé la difficulté de garantir le bien-être des animaux.

"Le manque d'espace, l'absence de possibilité de baignade pour certaines espèces ou de congénères pour les espèces grégaires, ainsi que le non-respect des exigences de température, notamment dans les camions", avaient été critiqués par le Conseil du bien-être des animaux, un organe consultatif créé en 2009.

"Ces animaux sont la base du cirque traditionnel", s'était défendu Maurice Agnessen, responsable d'un festival de cirque, arguant que dans les cirques, "ils sont régulièrement en mouvement, s'amusent et se reproduisent même mieux que dans les zoos".

L'organisation de défense des animaux Gaïa avait en revanche salué une "importante avancée pour le bien-être animal" en Belgique.

La proposition d'un député de l'opposition de remplacer l'interdiction des animaux sauvages par un renforcement de la répression des cirques ne respectant pas le bien-être animal a été rejetée par une majorité d'élus.


Sciences et avenir 18/12/2013

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Bruxelles, 19 mai 2014 (AFP) - Quatre lions adultes ont été saisis lundi dans un cirque français installé en Belgique, une première depuis l'entrée en vigueur il y a deux mois d'une loi interdisant la présence d'animaux sauvages dans les "cirques et expositions itinérantes", ont indiqué les autorités compétentes.

Le propriétaire du Festival Circus Show, anciennement Cirque Franco Canadien, ne respectait non seulement pas la nouvelle législation, mais les félins étaient "logés dans des conditions ne respectant pas leur bien-être", a expliqué dans un communiqué le Service d'inspection pour le bien être animal du ministère de la Santé. 

Le cirque avait été averti "il y a deux mois" de ses manquements par les autorités, qui avaient à l'époque laissé les animaux sur place "à la seule condition que leur bien-être soit amélioré", selon le ministère, qui avait posé comme date butoir le 16 mai. Mais, "aucune solution" n'ayant été trouvée, le service d'inspection a procédé lundi matin à l'enlèvement des animaux, avec l'appui de la police. 

L'opération s'est déroulée à Fléron, près de Liège (est), où le cirque était en représentation. Les quatre lions ont été transférés vers un refuge spécialisé situé dans la province du Limbourg (nord-est de la Belgique)."Une solution est activement recherchée pour ensuite placer les animaux dans un parc ou un sanctuaire africain où ils pourront finir paisiblement leurs jours", ajoute le ministère.

Depuis le 10 mars, les cirques, belges ou de passage en Belgique, ne peuvent plus détenir que des "animaux domestiques": bovins, buffles, porcs, lamas, dromadaires, chameaux, furets, lapins, chiens, chats, pigeons, oies, gallinacés, perroquets, perruches, canards, chevaux, ânes, poneys, moutons et chèvres. 

Les responsables de cirques avaient, lors de l'adoption de la loi par le parlement en décembre, dénoncé l'interdiction des lions, tigres et autres éléphants, qui constituent "la base du cirque traditionnel". Mais un rapport officiel avait pointé le "manque d'espace, l'absence de possibilité de baignade pour certaines espèces ou de congénères pour les espèces grégaires, ainsi que le non-respect des exigences de température, notamment dans les camions".

Les animaux sauvages sont également interdits en Autriche, tandis que d'autres pays européens ont mis en place une interdiction partielle (Allemagne, Hongrie, Danemark, Suède).


30 millions d'amis 19/5/2014

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