Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
BelleMuezza

Arctique : Gazprom commence à extraire du pétrole de la plateforme ciblée par Greenpeace

Messages recommandés

Moscou (AFP) - Le géant de l'énergie russe Gazprom a annoncé vendredi avoir commencé à extraire du pétrole depuis la plateforme en Arctique ciblée par l'équipage du navire de Greenpeace arraisonné en septembre par les autorités russes.

"Gazprom a commencé à extraire du pétrole du gisement Prirazlomnoye. C'est le premier projet de l'histoire en Russie d'exploitation de ressources offshore dans l'Arctique", a déclaré le groupe public dans un communiqué.

Les réserves de pétrole de ce gisement situé à 60 km des côtes de la mer de Petchora (dépendance de la mer de Barents) sont estimées à 71,96 millions de tonnes.

L'approvisionnement du premier pétrolier est prévu au premier trimestre 2014, et Gazprom prévoit d'extraire du gisement Prirazlomnoye au moins 300.000 tonnes d'or noir par an. Après 2020, l'extraction devrait monter à environ six millions de tonnes de pétrole par an.

Greenpeace a estimé vendredi dans un communiqué qu'il s'agissait d'un "triste jour pour l'Arctique", critiquant les risques liés à l'extraction de pétrole dans "l'une des régions les plus belles et plus fragiles au monde".

Le 18 septembre, l'ONG avait dépêché le navire Arctic Sunrise à cet endroit pour protester contre les projets de Gazprom, afin de dénoncer les risques de l'exploitation d'hydrocarbures dans cette zone aux écosystèmes particulièrement fragiles.

Le bateau de l'ONG avait été arraisonné par un commando héliporté russe, et les 30 membres d'équipage -- quatre Russes et 26 étrangers -- avaient été arrêtés.
itter la Russie et se trouvent toujours à Saint-Pétersbourg en attendant d'obtenir le feu vert des autorités russes.

Le tribunal international du droit de la mer, saisi par les Pays-Bas (l'Arctic Sunrise battant pavillon néerlandais), avait demandé fin novembre à la Russie de permettre aux membres étrangers de l'équipage de Greenpeace remis en liberté de pouvoir rentrer dans leur pays.

"Ils attendent maintenant les procédures" liée à la loi d'amnistie, a indiqué vendredi un avocat russe de l'ONG, Anton Beneslavski, à l'agence Interfax.

Sciences et avenir 20/12/2013

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...