BelleMuezza 0 Posté(e) le 28 décembre 2013 Après l'avoir fait, entre autres sur des chats, et pour démontrer qu’il est possible d'implanter un gène actif et utile dans des organismes vivants, des chercheurs chinois ont donné naissance à une dizaine de porcelets fluorescents.En avril dernier, des chercheurs uruguayens ont annoncé avoir donné naissance à des moutons transgéniques fluorescents. Aujourd'hui, c'est à des scientifiques chinois de révéler une prouesse semblable. Mais eux ont choisi un autre animal : le cochon. Grâce à une technique développée par l'une université d’Hawaï, ils ont ainsi donné naissance à dix porcelets fluorescents de couleur verte. Shaun Daysh 12/9/2011Pour y parvenir, l'équipe de la South China Agricultural University a incorporé de l’ADN de méduse dans des embryons de porcelets. Elle a ensuite laissé les animaux se développer normalement dans le ventre de leur mère. A leur naissance, les cochons ont été exposés à de la lumière noire, ce qui a permis de confirmer qu'ils sont bel et bien devenus fluorescents. C'est la même technique qui a été utilisée pour les moutons uruguayens et pour les premiers lapins fluorescents créés en Turquie l'an passé. GeoBeats News 30/4/2013Dans la vidéo ci-dessous, les chercheurs montrent les cochons et éteignent la lumière pour prouver leur fluorescence. Selon eux, ceci n'affecte en rien leur santé et ils vivront une vie tout à fait normale. "Le vert est juste un marqueur montrant que cela fonctionne facilement", a expliqué le Dr Stefan Moisyadi de l'Université d'Hawaï. Mais ces animaux ont été conçus dans un but bien précis. FlashNews 27/12/2013Cette expérience vise à prouver qu'il est possible d'introduire un gène étranger dans l'ADN d'animaux. En effet, ici la couleur verte des cochons indique que le gène de méduse a bien été incorporé dans leur ADN, conduisant ce dernier à produire la protéine nécessaire à la fluorescence. Une protéine qui est normalement absente chez ces animaux. The Telegraph 19/7/2013Selon les chercheurs, il serait peut-être possible de faire produire à des animaux d'autres protéines qui leur sont étrangères. Une perspective qui pourrait permettre de traiter certaines pathologies humaines. Il serait alors possible par exemple de produire de l'insuline utile aux diabétiques ou des enzymes spécifiques chez les hémophiles. Une fois produite, la protéine serait isolée et servirait à fabriquer des médicaments. Leur production serait ainsi plus facile et moins coûteuse qu'avec les méthodes actuelles. "Nous pouvons rendre les protéines bien plus abordables chez les animaux que dans une usine qui coutera des millions de dollars à construire", a conclu dans un communiqué le Dr Moisyadi. Newsy Valentino 14/8/2013Maxisciences 27/12/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites