BelleMuezza 0 Posté(e) le 3 janvier 2014 Selon une étude récente, la consommation de canneberges améliorerait la longévité, du moins chez la mouche. Reste maintenant à vérifier que ce qui est vrai chez l’insecte l’est également chez l’Homme !Des chercheurs du National Institute on Aging à Baltimore (Maryland, États-Unis) ont montré que les canneberges (plus connues sous le terme anglophone de cranberries) allongeaient considérablement la durée de vie chez la mouche. Leurs résultats paraîtront en février 2014 dans la revue Experimental Gerontology. Des canneberges fraîches. Au premier plan quelques fruits coupés permettent de voir les alvéoles du fruit et les petites graines. Les canneberges sont souvent consommées sous forme de jus. Ces petites baies possèdent des vertus bien connues dans le traitement des infections urinaires et pourraient aussi améliorer la longévité. Photo Mariluna GFDLCC-BY-SA-3.0Pour parvenir à cette conclusion, les scientifiques ont nourri des drosophiles, ou mouches du vinaigre, avec une solution sucrée enrichie en extraits de canneberges. Ils ont réalisé cette opération au cours de trois étapes biologiques de leur cycle de vie, correspondant à l'arrivée à l'âge adulte, au milieu de vie et à la vieillesse. Récolte de canneberge. Francis Nappert 25/4/2012Leurs résultats montrent que les mouches les plus jeunes ayant suivi ce régime alimentaire particulier vivaient en moyenne 25 % plus longtemps que les autres. Celles qui en consommaient en milieu de vie et après gagnaient 30 % de durée de vie supplémentaire. En étudiant les insectes en détail après leur décès, les chercheurs ont remarqué que la consommation de ces baies, riches en composés phytochimiques (comme les antioxydants), réduisait les dommages cellulaires causés par l’environnement ou le stress. vanhouttecoffee 19/10/2011 [i]La culture des canneberges a Chiasson Office sur l'ile Lamèque au Nouveau Brunswick. Jean England 23/1/2010[/i]Futura sciences 1/1/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 3 janvier 2014 La canneberge, la grande airelle rouge d’Amérique du Nord, l’atoca ou l’ataca (au Québec) ou encore souvent appelée par son nom anglais dans les produits industriels en Europe, cranberry, est un arbrisseau qui croît dans les tourbières des régions froides. Sa présence caractérise les sols à sphaignes, imbibés d'eau. Fleur de canneberge dans une tourbière des Vosges bouba CC-BY-SA-2.5La canneberge est une plante vivace qui pousse à l'état sauvage dans les tourbières acides. L'arbrisseau à feuilles persistantes ne dépasse pas 30 cm de haut. Bien cultivé, ce végétal peut vivre plus de cent ans.Ses rameaux minces et rampants peuvent atteindre une taille de 80 cm. Ses fleurs sont petites, ovales et roses. Contrairement à la majorité des espèces de Vaccinium, les corolles ne sont pas en forme de clochettes mais ouvertes. Quelques très rares bourdons ont été observés comme pollinisateurs. Ses baies sont rouges. Vaccinium oxycoccos, - Eersde Deel 1813 publié par Kurt Stüber, http://www.biolib.de / domaine publicLe jus de canneberge, peu consommé en France avant 2000, mais courant en Angleterre, en Amérique du Nord et en Russie, entre dans la composition de nombreux cocktails (dont le Cosmopolitan ou le Cointreaupolitan). Son goût acidulé, astringent et âpre le différencie des autres jus et nectars de fruits. Comme le vin rouge, il comporte une certaine densité de tanins qui renferment des composés antioxydants. Hormis les droséras à feuilles rondes, la tourbière humide du Missheimle (Vosges / France) est très riche en baies de canneberge (comestibles et délicieuses, celles-ci ! ). Elles poussent principalement au milieu des bruyères, sur un sol très pauvre en éléments nutritifs, car très acide. ikerikidu67 10/11/2013Au Québec, on emploie principalement le terme canneberge, bien que l'on utilise parfois également « atoca » ou « ataca », noms empruntés aux langues iroquoises. En abénaki (une langue algonquienne), on disait popokwa pour désigner cette plante. En Acadie, on l'appelle souvent canneberge, parfois « pomme de pré ».En France, on nomme cette plante également grande airelle rouge d’Amérique du Nord. Cependant le terme anglais «cranberry» tend à s'imposer en France, parce que l'industrie agroalimentaire (principalement une société américaine) et l'industrie cosmétique privilégient pour leurs produits ce terme anglophone.Le nom anglais «Cranberry» vient du mot crane-berry ancien nom américain de la plante qui veut dire « baie de grue » parce que ses fleurs, au début de la floraison, poussent vers le sol et ressemblent à une tête de grue. Il se peut aussi qu'une plante européenne (Vaccinium oxycoccos) ait eu ce nom, et que la canneberge d'Amérique (Vaccinium macrocarpon) se soit vu donner ce nom par sa ressemblance avec elle. Les Britanniques appelleraient Vaccinium oxycoccos plutôt «marshwhort» ou «fenberries». L'appellation « canneberge » viendrait de la ressemblance de la tige terminale supportant la fleur à une canne de berger...WIKIPEDIA janvier 2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 3 janvier 2014 La culture de la canneberge est assez complexe. Elle nécessite d'énormes quantités d'eau pour protéger les bourgeons contre le gel au printemps et à l'automne, ainsi que les plants pendant l'hiver. En effet, la création d'une couche de gel autour des plants permet de les maintenir à 0 °C et donc de les protéger du grand froid et des vents asséchants. Au printemps, 4 cm de sable sont déposés sur la glace si bien que lorsque la glace fond, le sable tombe sur les plants, détruisant les insectes. La canneberge est cultivée dans des bassins sablonneux appelés cannebergières ou atocatières (au Québec). Elle donne ses premiers fruits à partir de la quatrième année. Une vidéo éducative sur la production de canneberge. Ici dans le Lower Mainland (Colombie-Britannique Canada) Cranwest produit des canneberges pour Ocean Spray pour Juice Co. Les canneberges sont en fait l'un des fruits les plus uniques au monde. En fait, c'est seulement l'un des trois fruits indigènes de l'Amérique du Nord. michelle herlihy 21/10/2010.Historiquement, les cannebergières étaient implantées dans les marais et tourbières. Actuellement les canneberges sont cultivées dans des bassins sablonneux peu profonds construits sur les terres hautes. La couche de terre superficielle est arasée pour former des digues autour des bassins. Du sable est apporté sur une couche de 10 à 20 cm. La surface est nivelée au laser avec une légère bosse au centre pour faciliter le drainage. En plus de maintenir l’eau, les digues permettent de supporter le matériel de culture pour éviter de rouler sur les plants. Le matériel d’irrigation sert à l’arrosage d’été et à la protection contre le gel à l’automne et au printemps. Petite vidéo de la tailleuse qui se trouve à être la même machine qui sert à récolter les canneberges. Betsy Lamontagne 22/4/2012Pour cultiver la canneberge, plusieurs éléments clés sont essentiels à la croissance. Ces conditions nécessaires se retrouvent dans les tourbières (mais elles disparaissent de plus en plus dans la nature au profit d'autres cultures ou d'assèchement lié à l'activité humaine). La plante exige un pH acide de 4 à 5 et une grande quantité d’eau à cause de la morphologie de ses racines. Au mois d’octobre, la plantation devient flamboyante et les bassins sont inondés pour faire flotter le fruit, ce qui facilite la récolte. Bien entretenus, les plants de canneberge peuvent produire pendant plus de cent ans.La récolte : Jadis cueillies à l'état sauvage par les Indiens d'Amérique du Nord, les canneberges sont cultivées de façon de plus en plus intensive. La récolte, souvent mécanisée, se déroule la plupart du temps de fin septembre à début octobre. Surnommées «batteurs à œufs», d'énormes machines servent à les ramasser selon une technique industrielle dite «wet» (humide). Les engins brassent l'eau qui recouvre les arbustes plantés dans les marais. Détachés, les fruits mûrs remontent à la surface. Il faut alors les amener vers un bord de la tourbière. Les agriculteurs, dans l'eau jusqu'aux genoux, emprisonnent les fruits dans un boudin flottant. La récolte terminée, les baies seront séchées et nettoyées puis, par un système de tapis roulants, chargées à bord des camions. La récolte doit rejoindre le plus rapidement possible les entrepôts de stockage où elle sera calibrée et congelée. 16 octobre 2009, un des derniers jours de la récolte, entre Montréal et Québec...il faisait -1 degré, pas chaud!! alain balavoine 17/10/2013Créée en 1930, la coopérative Ocean Spray est aujourd'hui la principale société productrice de canneberges aux États-Unis. Elle regroupe 650 producteurs, dont une centaine au Canada, et assure le transport des récoltes, le conditionnement des fruits et la vente sur les marchés américains, canadiens et dans le monde entier. On estime qu'environ 75 % des ventes mondiales de produits de canneberges sont faites sous la marque « Ocean Spray ».La canneberge est commercialisée fraîche depuis la période de récolte (septembre) jusqu'à la fin de l'année, le fruit se conservant bien naturellement. Elle est aussi vendue sous forme de jus pur ou en mélange, et de fruit séché, dans les magasins de produits diététiques et bio, ainsi que sous forme de complément alimentaire (gélules, comprimés, sachets, etc.) en pharmacie.WIKIPEDIA janvier 2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 3 janvier 2014 La canneberge est une importante culture commerciale dans les États américains du Maine, Massachusetts, Michigan, Minnesota, New Jersey, Oregon, Washington, et Wisconsin, et également dans les provinces canadiennes de Colombie-Britannique, Nouveau-Brunswick, Ontario, Nouvelle-Écosse, Terre-Neuve et Québec. Selon le Economic Research Service du Ministère de l'Agriculture des États-Unis, le Wisconsin est le principal producteur de canneberge, avec plus de la moitié de la production des États-Unis. Le Massachusetts est le second producteur, avec 28 % de la production américaine. Celle-ci s'élève à 307 000 tonnes provenant de 15 600 hectares. Carte d'implantation de la canneberge dans le monde. Rouge: Common canneberge - Orange: Petite canneberge - Vert: canneberge d'Amérique MPF CC-BY-SA-3.0-migratedLe Canada produit 79 000 tonnes sur 3 950 hectares. Le Québec et la Colombie-Britannique produisent chacun environ la moitié du total canadien. Actuellement, environ 70 % de la production du Québec est achetée et transformée par trois entreprises de la région du Centre-du-Québec dont une qui porte un des noms de la canneberge Atoka. Le reste de la production est livré directement à des acheteurs américains lors de la récolte. Les fruits transformés au Québec sont commercialisés sous la forme de fruits frais, fruits entiers congelés, concentrés de jus, fruits déshydratés, coulis et fruits confits.On trouve une faible production en Argentine et au Chili, dans les Pays baltes et en Europe de l'Est.Wikipedia janvier 2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 3 janvier 2014 Le fruit de la canneberge (cranberry) (Vaccinium macrocarpon) est reconnu pour ses qualités thérapeutiques, en premier lieu en tant qu'antioxydant, qualité mesurée par exemple par la valeur ORAC (Oxygen radical absorbance capacity). La méthode ORAC (pour Oxygen Radical Absorbance Capacity) a été utilisée par l'USDA (United States Department of Agriculture) pour évaluer les aliments ayant un fort pouvoir antioxydant. La méthode était complexe dans le détail et donnait plutôt une fourchette de valeurs. L'USDA ne considère plus les valeurs ORAC comme ayant une valeur scientifique.ANTIOXYDANTS : La canneberge est riche en vitamine C et en antioxydants, en particulier des flavonoïdes. Bien que cela ne soit pas démontré scientifiquement, certains courants de médecine alternative affirment que les antioxydants permettent de neutraliser les radicaux libres du corps et, ainsi, de prévenir l'apparition de certains cancers, de maladies cardiovasculaires, et de diverses maladies liées au vieillissement.Infection urinaire (cystite) : Ce fruit contient un élément particulier, la proanthocyanidine de type A (PAC A). Ce composé empêcherait certaines bactéries Escherichia coli responsables des cystites d'adhérer à la vessie et de causer l'infection. Ne bénéficiant pas de point d'ancrage, ces bactéries sont alors naturellement éliminées par les voies naturelles.Prévention des infections urinaires : boire de 250 ml à 500 ml par jour de cocktail de canneberge (ce qui équivaut à 80 ml à 160 ml de jus pur), ou prendre, deux fois par jour, l'équivalent de 300 mg à 400 mg d'extrait solide sous la forme de capsules ou de comprimés. On peut également consommer les fruits frais ou congelés à raison de 125 ml à 250 ml par jour. La canneberge d’Europe (Vaccinium oxycoccos) n'est pas validée pour l'usage dans la prévention des infections urinaires.Débat sur les qualités thérapeutiques de la canneberge : Des études divergentes concernent l'effet du jus de canneberge sur les infections urinaires. Selon certaines études, il n'y a pas d'effet sur les infections urinaires, même sur certaines sous-populations. Une étude retient l'intérêt de la canneberge en comparaison au traitement aux antibiotiques, à cause des effets secondaires moindres et de l'inconvénient de la sélection des souches résistantes avec les antibiotiques. Selon d'autres auteurs, la canneberge contient une substance particulière, la proanthocyanidine de type A (PAC A), un polyphénol qui contribue à diminuer la fixation, sur les parois des voies urinaires, de certaines bactéries coliformes (Escherichia coli) souvent responsables d'infections urinaires. Ces études qui mettent en avant un effet protecteur et non curatif ont été validées par plusieurs avis de l'administration française.Toutefois, L'EFSA, dans le cadre de la révision de toutes les allégations de santé (Règlement 1924/2006), a jugé que les études fournies n'étaient pas suffisantes pour étayer les allégations de santé concernant les infections urinaires. L'actualisation des revues systématiques des publications scientifiques par la Collaboration Cochrane ne permet pas de recommander le jus de canneberge pour la prévention des infections urinaires à répétition.Soins dentaires : La canneberge pourrait aussi être efficace pour soigner ou prévenir la gingivite et la parodontite (inflammation des gencives). La proanthocyanidine, dont les effets antiadhésifs sur certaines bactéries responsables des infections urinaires sont probables (voir plus haut), permettrait également d'éliminer certaines bactéries dentaires en créant une sorte de film protecteur. Il est important de noter que les jus commerciaux offerts sur le marché ont une teneur élevée en sucre et une forte acidité. Ils ne sont donc pas bienfaisants en ce qui concerne l’hygiène buccale.Autres : D'autres effets ont été mis en évidence, comme l'amélioration de l'état général de la prostate...Bioaccumulation, radioactivité : Depuis la catastrophe de Tchernobyl, en Ukraine notamment, des baies telles que canneberges, airelles et myrtilles se sont montrées capables d'accumuler certains radionucléides ; avec toutefois de fortes variations intraspécifiques, comme, de 2-3 à 555 Bq/kg pour l'activité du Sr-90 (strontium) dans les myrtilles récoltées dans certaines pinèdes. Dans les zones contaminées, des mesures effectuées en juillet ont montré que 31 % de l'activité radioactive due au Cs-137 (césium) était concentrée dans les feuilles, 26 % dans le fruit, 25 % dans les pétioles, et 18 % dans les racines.Des contaminations plus élevées, atteignant 1 028 Bq/kg de Cs-137 ont été signalées chez les canneberges, avec des taux plus élevés dans les racines. C'est un motif de préoccupation pour les toxicologues, car les canneberges, airelles et myrtilles sont une source traditionnelle et importante dans l'alimentation des pays de l'Est et d'Europe centrale ou du nord, dans des régions fortement touchées par les retombées de Tchernobyl. Ceci préoccupe aussi les écotoxicologues et écologues car de nombreux animaux sauvages ou d'élevage (comme les rennes) s'en nourrissent, pouvant contribuer à une contamination de la chaîne alimentaire (réseau trophique) et du gibier de ces régions, avec des conséquences encore mal cernées. L'Acide Ellagique est un polyphénol que l'on retrouve naturellement dans les grenades, framboises, fraises, canneberges ou dans les noix. Cette molécule est utilisée pour son puissant pouvoir détoxifiant. Au niveau de la peau, ses propriétés anti-oxydantes protectrices et son action spécifique sur la pigmentation retiennent actuellement l'intérêt des chercheurs en dermatologie. Depuis 2006, des études ont mis en évidence les mécanismes d'action de l'Acide Ellagique et son efficacité pour estomper les signes visibles sur la peau des fumeurs. Etat Pur 12/5/2011. Wikipedia janvier 2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites