BelleMuezza 0 Posté(e) le 9 janvier 2014 Les oiseaux d'eau du nord ne viennent plus en Suisse pour l'hiverAvec des hivers de plus en plus doux, les oiseaux d'eau du nord et de l'est n'ont plus besoin de venir en Suisse pour passer l'hiver. L'an dernier, 120'000 fuligules morillons et 6000 garrots à oeil d'or ont été dénombrés sur les lacs et cours d'eau helvétique. Des chiffres aussi bas remontent aux années 1970.Les effectifs les plus bas ont été enregistrés il y a deux ans, l'hiver ayant été particulièrement clément, a indiqué jeudi à l'ats Verena Keller de la Station ornithologique suisse. La tendance s'est engagée dans le milieu des années 1990.Les recensements effectués en Europe du Nord confirment: le nombre d'oiseaux d'eau a considérablement augmenté dans cette région en hiver. Les lacs ne gèlent plus et les volatiles trouvent suffisamment de nourriture.En revanche, on observe davantage d'oiseaux d'eau venus du sud pour un séjour hivernal en Suisse, précise Mme Keller. Il y a par exemple de plus en plus de nettes rousses d'Espagne sur les plans d'eau helvétiques. Brun Adrien 6/2/2013. [i]Organbidexka est l'un des sites de migration d'oiseaux les plus importants en Europe. Chaque année un suivi scientifique, la formation de bénévoles et l'accueil du public sont organisés du 15 Juillet au 15 Novembre. Pour plus d'information sur Organbidexka, les autres sites de migration en France et la migration des oiseaux en général : www.migraction.net.[/i]Cet important décalage des quartiers d'hiver est lié au climat. Il va de pair avec la hausse des températures de presque 4 degrés en début d'hiver, observée ces dernières années. Les zones de protection devront être réévaluées au niveau européen, estime la Station ornithologique suisse.Le prochain recensement a lieu ce week-end en Suisse et dans le reste de l'Europe. L'opération a lieu tous les ans depuis les années 1950. En Suisse, plus de 500 bénévolent y participent. TVvendee 5/10/2012romandie 9/1/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 11 janvier 2014 Cet hiver a apporté un nombre sans précédent de harfangs des neiges au sud de leur habitat normal. La migration inhabituelle, connue comme une irruption, a été un plaisir pour les observateurs d'oiseaux dans l'Est des États-Unis.Les Harfang des neiges vivent généralement près du cercle arctique, mais cet hiver ils ont été repérés à New York, à Rhode Island et même plus loin, au sud que la Caroline du Sud. "Une irruption comme celle-ci n'est probablement pas arrivée depuis 30 ans ou plus", a déclaré Peter Paton ornithologue au Journal Providence. CC BY 2.0 Erin Kohlenberg. Le harfang des neiges (Bubo scandiacus) est une espèce d'oiseau de la famille des strigidés. Il est aussi appelée ookpik par les Inuits. Il est l'emblème aviaire duQuébec. En Europe, on l'appelait Chouette Harfang, mais en Amérique du Nord on le considère comme un hibou, car il possède des petites plumes sur sa tête, appelées aigrettes. Elles ne sont pas visibles car elles sont très petites et repliées sur sa tête. Sa vue perçante de nuit comme de jour fait de lui un excellent chasseur, mais contrairement à la plupart des autres chouettes et hiboux, le harfang chasse plutôt de jour.Certains pensent que les hiboux sont venus au sud à la recherche de nourriture, comme des lemmings et autres rongeurs. Mark Martell de la Société Audubon a dit à CBS Minnesota que les pénuries alimentaires se produisent environ tous les six à dix ans. «Alors, quand la population (de Lemmings) se déplace, vous avez tous ces hiboux qui se retrouvent sans rien à manger, ils déplacent donc vers le sud en quête de nourriture,» dit-il.Cette carte à partir du site eBird de Cornell montre les observations rapportées de harfangs des neiges dans l'est et le sud des États-Unis depuis le début de Décembre (au 8 janvier).Kevin McGowan du laboratoire d'ornithologie de l'Université Cornell, propose deux explications possibles:"- La première, c'est qu'ils ont eu (les harfangs) un taux de succès très élevé dans la reproduction de l'an dernier, alors les parents ont peut-être eu tendance à bousculer les jeunes hors du nid», dit McGowan". "- La possibilité opposée est que les sources alimentaires normales sont perturbées et qu'ils doivent se rendre plus au sud pour trouver leur nourriture."Kenn Kaufman de la société Audubon, explique qu'il y a encore beaucoup d'incertitudes :Citation :"L'invasion de cette saison a, jusqu'ici, été concentrée plus à l'est que la dernière, le long de la côte atlantique et à l'est des Grands Lacs, avec de plus petits nombres plus à l'ouest. Nous n'avons pas une réponse complète pour expliquer pourquoi cela se passe ainsi. Mais nous ne savons que les lemmings (proie favorite des hiboux en été) ont été abondants dans le nord du Québec l'été dernier, et les hiboux ont apparemment eu un très bon succès de reproduction. Ailleurs dans l'Arctique, y compris les plus à l'ouest, ce n'était pas une saison très productive. Alors le nord Québec pourrait être la source de beaucoup d'irruptions de cette saison. De cette région, si les oiseaux se dirigent vers le sud, ils finissent concentrés exactement où ils sont vus cette année ". Un harfang des neiges a repéré à Jones Beach dans l'État de New York cet hiver. Photo de Michael Mulqueen. / CC BY 2.0Les Harfangs des neiges peuvent souvent être repérés pendant la journée, parce qu'ils sont adaptés pour survivre dans les régions où il ya la lumière du soleil en continu pendant une partie de l'année. Planimaux 25/12/2011A noter : Il faut à chaque petit 5 repas par jour pour passer de 45 grammes à 1,4 kg. Neuf petits consomment en un mois jusqu'à 1 300 petits rongeurs, des lemmings : autant que chaque parent en un an ! Dans la chaîne alimentaire de la toundra, le harfang occupe avec le renard la place la plus élevée : celle du prédateur. Cependant, dans ce système vivant très simplifié, ces carnivores spécialisés sont aussi très vulnérables ; très efficaces lorsque les lemmings sont abondants, ils sont voués à la famine ou à l'exil quand se raréfie ce gibier qui constitue l'essentiel de leur menu. Si le père harfang disparaît pendant la période de croissance des jeunes, jamais la mère ne pourra les alimenter seule. Jean-Marc Lacoste 12/12/2013La longévité d'un harfang est d'environ neuf ans en milieu naturel et peut aller jusqu'à 32 ans en captivité. Il peut maintenir la température de son corps entre 38 et 40 °C, même lorsque la température de l’air atteint -50 °C.Le Harfang des neiges bénéficie d'une protection totale sur le territoire français depuis l'arrêté ministériel du 17 avril 1981 relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire. Il est inscrite à l'annexe I de la directive Oiseaux de l'Union européenne. Il est donc interdit de le détruire, lea mutiler, le capturer ou l'enlever, de le perturber intentionnellement ou de le naturaliser, ainsi que de détruire ou enlever les œufs et les nids, et de détruire, altérer ou dégrader son milieu. Qu'il soit vivant ou mort, il est aussi interdit de le transporter, colporter, de l'utiliser, de le détenir, de le vendre ou de l'acheter.Tree Hugger 9/1/2014 - Wikipedia Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 31 janvier 2014 D'ordinaire, un demi-million d'oiseaux d'eau venus du nord de l'Europe passent l'hiver sur les lacs et rivières suisses. Cette année toutefois, compte tenu des températures clémentes, bon nombre d'entre eux n'ont pas fait le déplacement.De même, certaines espèces indigènes qui migrent normalement vers l'Espagne ou plus au sud sont restées en Suisse, selon les constatations provisoires du recensement de la Station ornithologique suisse."On peut presque parler d'un déplacement des oiseaux d'eau vers le nord", a indiqué à l'ats Michael Schaad, de la station ornithologique. Le froid n'est pas un problème pour eux, ce n'est que lorsque le gel et la neige les privent de leurs sources de nourriture qu'ils se déplacent.Le petit nombre de garrots à oeil d'or est particulièrement frappant, a ajouté le spécialiste. D'ordinaire, 10'000 de ces canards arctiques hivernent en Suisse. Cette année, ils n'étaient pas plus de 1000. Avec un millier d'individus, les goélands cendrés sont également cinq fois moins nombreux que la moyenne des cinquante dernières années.Quelque 100'000 fuligules morillons ont été recensés, soit environ un tiers de moins que d'ordinaire. D'autres espèces de canards plongeurs, comme la macreuse brune, l'eider à duvet, l'harelde kakawi ou le harle piette font entièrement défaut.A l'inverse, avec 30'000 individus, la nette rousse, un canard asiatique, est plus nombreuse que ces cinquante dernières années et bat le record de 2010 (28'803). Le grèbe huppé est également un tiers au-dessus de la moyenne avec 40'000 individus.Selon M. Schaad, ce décalage vers le nord des oiseaux d'eau est une tendance observée depuis une trentaine d'années qui va de pair avec une hausse des températures de près de quatre degrés au début de l'hiver. Cela pose de nouveaux problèmes et pourrait notamment imposer une redéfinition des zones protégées au niveau européen.Romandie 31/1/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites