BelleMuezza 0 Posté(e) le 22 janvier 2014 Infirmière de métier, Eva Karrer a fondé, à Bülach (ZH), un service de soins d’urgence unique destiné aux petits rongeurs grimpeurs abandonnés par leur maman.Le déclic, Eva Karrer l’a eu en 1998, quand elle a sauvé «son» premier bébé écureuil. «Je l’ai trouvé sur un chemin de forêt près de Bülach (ZH). Sa mère l’avait abandonné, il n’avait aucune chance de survie», se souvient-elle. Infirmière aux urgences d’un hôpital de la région, elle va justement s’inspirer de sa formation pour créer, à Bülach, un centre de soins destiné aux petits rongeurs grimpeurs. Cliquez ICI pour plus d'infos. (lien en allemand) Un centre dont la notoriété a rapidement franchi les frontières du canton: «Aujourd’hui, je reçois des animaux de toute la Suisse, Romandie comprise. J’ai même soigné une fois un bébé en provenance du sud de la France», relève-t-elle. Elle ajoute: «Depuis 1998, j’ai sauvé plus de 1000 écureuils.»Avec quelques bénévoles, Eva Karrer assure une permanence. Comme le révèle le site en ligne du Tages-Anzeiger, un numéro d’urgence fonctionne 24 h/24 et si des bébés malades ou blessés sont amenés à Bülach, elle peut compter sur l’aide d’une vétérinaire qui accepte de travailler gracieusement. Souvent, elle se déplace elle-même pour ramasser les petits malheureux. «Nous devons être sûrs que la mère les a réellement abandonnés. Si c’est le cas, nous allons les transporter en leur mettant un petit pull car ils souffrent d’hypothermie.»Les bébés tètent le lait donné à la seringue. Un travail pas toujours facile car les nourrissons doivent impérativement recevoir leur ration toutes les 3 heures. Puis, pendant les dernières semaines passées dans la volière du centre, les jeunes ados ont le moins de contact possible avec les soigneurs: «Au bout de trois à quatre mois, ils sont de nouveau sauvages et je les lâche alors dans des bois appropriés», poursuit la maman de substitution.Son souvenir le plus marquant? L’histoire d’une mère écureuil qui avait l’habitude de traverser une rue animée de Zurich, à proximité d’un chantier. Un jour, elle a été tuée par une voiture. «Les ouvriers nous ont appelés. Les pompiers professionnels de Zurich ont accepté de parrainer les trois bébés restés sur l’arbre. Ils les ont descendus et conduits au centre. Nous avons pu les sauver.»«L’écureuil n’est pas un animal en voie de disparition. Mais son habitat rétrécit d’année en année. Il faut donc faire particulièrement attention.»Le service d’urgence pour écureuils fonctionne grâce à des dons. Mais l’argent manque. Selon les calculs d’Eva Karrer, chaque rongeur grimpeur qu’elle prend en charge lui coûte 300 francs. Une somme rondelette si l’on songe qu’elle accueille une centaine de pensionnaires par année.Sur le site vous trouverez également de précieux conseils pour venir en aide à un petit écureuil orphelin... (en allemand. Un problème de traduction, utilisez Google traduction).Le Matin mai 2013 (texte et photos) Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites