Marseille : L'homme arrêté après des vidéos de "lancers de chat" un AN ferme !

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L'homme interpellé et placé en garde à vue vendredi à Marseille après la publication de vidéos sur internet le montrant jetant un chat en l'air à plusieurs reprises, a été écroué samedi et sera jugé en comparution immédiate lundi, a-t-on appris de source judiciaire.

Déféré samedi après-midi, cet homme né en 1989 comparaîtra pour "actes de cruauté envers un animal domestique ou apprivoisé". Il risque jusqu'à deux ans d'emprisonnement et 30.000 euros d'amende.

Sur des vidéos circulant sur internet, on le voit jetant le plus haut et le plus loin possible un petit chat blanc et roux, qui retombe lourdement sur le sol en béton. Selon une source proche de l'enquête, l'homme mis en cause a reconnu les faits devant les policiers et affirmé que le chat Oscar était vivant. L'animal n'a cependant pas été retrouvé par les policiers. Ceux-ci recherchent également celui qui a filmé les scènes, vraisemblablement avec un téléphone portable.

La Fondation Brigitte Bardot a annoncé vendredi un dépôt de plainte pour "acte de cruauté et sévices graves" contre un animal.

"Nous aimerions que ces faits ne soient pas considérés comme de la simple maltraitance", a dit à l'AFP un porte-parole, selon lequel "la vidéo est suffisamment explicite".

La fondation s'inquiète également plus généralement de "la tribune offerte par les réseaux sociaux" à ce type de comportement. "Jusqu'à présent, nous avions surtout vu des vidéos" de ce genre réalisées "à l'étranger", ce qui rend difficile la localisation et les poursuites, a-t-elle dit.

L'association parisienne Stéphane Lamart de défense des animaux a également annoncé samedi soir qu'elle se constituait partie civile à l'audience de lundi. Dans un communiqué, sa porte-parole, la chanteuse Stone a réclamé "un jugement exemplaire afin de faire prendre conscience à la population que les animaux sont aussi des êtres vivants et sensibles".

Une pétition en ligne (cliquez ICI), demandant que "ce jeune homme soit puni", avait recueilli 111.000 signatures samedi en fin d'après-midi.

Une seconde pétition ICI. N'hésitez pas à signer les deux... Merci pour ces pauvres chats victimes de jeunes idiots (pour ne pas être grossière)... A moins qu'ils ne soient désoeuvrés !

Le point 1/2/2014

[BelleMuezza 0]

La violence des images a révolté des dizaines de milliers d'internautes.

 Capture d'écran d'une vidéo montrant un jeune homme torturer un chat à Marseille (Bouches-du-Rhône), le 30 janvier 2014. (EXPRESSION DIRECT / YOUTUBE)


Sur la vidéo, dupliquée par différentes personnes sur le web (compte tenu de la violece des images, je ne compte pas l'exporter ici...), on voit "Farid de la Maurelette" jetant le plus haut et le plus loin possible un petit chat blanc et roux, qui retombe lourdement sur le sol en béton, parfois après avoir heurté le mur d'un immeuble.

"Le chat a été depuis retrouvé vivant par un passant, affirme  La Provence. L'animal appartient à un habitant du 15e arrondissement qui l'avait offert à ses enfants et qui était à sa recherche depuis une dizaine de jours." Un habitant de la cité La Maurelette avait attendu que les auteurs des violences quittent les lieux pour tenter de le récupérer et lui venir en aide. Il est ensuite entré en contact avec le "maître" d’Oscar pour le lui remettre. Le chaton de 5 mois est actuellement soigné dans une clinique vétérinaire pour une fracture à la patte. Il serait pour l’instant en état de choc, refusant de s’alimenter, mais son état devrait rapidement s’améliorer. Nous l'espérons tous !


  Un groupe Facebook, créé jeudi et qui demande que "ce jeune homme soit puni", avait recueilli près de 48 000 "likes" vendredi 31 janvier, à 18 heures.

France tv Info 31/1/2014

[BelleMuezza 0]

Plus de peur que de mal : Oscar s'en sort seulement avec quelques fractures. Le chaton de cinq mois, dont le sort a ému les internautes, a survécu après avoir été projeté en l'air à plusieurs reprises par un homme. Le tortionnaire, visible dans plusieurs vidéos publiées sur internet, a été écroué et sera jugé pour "actes de cruauté" lundi 3 février.

 La SPA Marseille Provence donne des nouvelles d'Oscar, un chat torturé qui a ému les internautes, sur son compte Facebook. (SPA MARSEILLE PROVENCE / FACEBOOK)


"Honnêtement, on ne pensait pas retrouver ce chat vivant, reconnaît la SPA sur BFM TV. On était assez pessimiste et on s'était dit que ce n'était pas possible qu'il ait survécu à une telle violence, à une telle barbarie."

 

skoreal 1/2/2014

Le propriétaire du félin a pu le retrouver samedi, rapporte La Provence. Témoin des faits, un habitant de la cité où ont été filmés les vidéos a porté secours à Oscar et est ensuite entré en contact avec son maître.

 

BFMTV  2/2/2014

Celui-ci a reçu de nombreux témoignages de soutien, car les internautes se sont rapidement mobilisés pour réclamer une sanction exemplaire contre son tortionnaire. Une page Facebook en ce sens a déjà récolté plus de 182 000 soutiens.

"On m'a appelé du Québec, d'Allemagne, de Russie, de tous les pays du monde", confie le propriétaire d'Oscar à BFM TV. Selon La Provence, le chat reste tout de même en état de choc, refusant de s'alimenter, mais son état de santé devrait rapidement s'améliorer.

fRANCETV iNFO 2/2/2014

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Après «Farid de la Morlette», l'auteur d'un «lancer de chat» filmé, qui a été interpellé vendredi par la police, les internautes s'attaquent à l'auteur de la vidéo, qui a rapidement été identifié. Sur le groupe Facebook dédié à l'affaire, les initiateurs de la mobilisation interpellent le gouvernement et relaient une pétition pour «punir» le caméraman, photo à l'appui.

La SPA de Marseille (Bouches-du-Rhône) a annoncé qu'elle se porterait partie civile dans le procès de l'auteur des sévices, prévu lundi dans la cité phocéenne. Une manifestation est prévue devant le tribunal lundi à 16 heures mais la présidente de la Société protectrice des animaux appelle à la prudence. Si elle «compte tout faire pour que ce bourreau soit condamné», elle regrette le déchainement violent de certains internautes et les menaces de morts à l'encontre des deux hommes, dont les adresses ont été communiquées sur Internet. Le Parisien.fr/A.R. - Marseille (Bouches-du-Rhône), dans les locaux de la SPA. Alors qu'Oscar le chat se remet doucement de ses deux fractures, les internautes ont débusqué l'auteur de la vidéo où on le voit se faire lancer contre des murs ... 

 Page Facebook

«Nous ce qui nous importe, c'est le chat», explique Andy Salviano, présidente de la SPA marseillaise. Oscar, le félin de 5 mois miraculeusement retrouvé après une dizaine de jours après sa mésaventure, se remet doucement de ses deux fractures. Majid, son propriétaire, l'a confié à la SPA le temps des soins. Il doit notamment passer des radiographies lundi. «Après, il ne faut pas tout mélanger, certains internautes ont des réactions de lynchage», s'inquiète la responsable de l'association. «Bien sûr qu'il faut que les auteurs soient punis par la justice mais il ne faut pas tomber dans la violence», prévient-elle. «Demain, nous manifesterons car il faut marquer le coup», maintient-elle. «Mais au moindre débordement, nous partirons.»

«C'est inutile d'agresser ces hommes directement, nous ne voulons pas que les internautes s'abaissent à leur niveau», acquiescent les créateurs de la page Facebook où ont été publiés les noms, adresses et liens vers les profils Facebook des des auteurs. Joint par le parisien.fr,  ceux qui se font appeler Shyheim et Cem assurent que la mobilisation sur Internet a permis, comme pour Farid, d'identifier son complice cameraman. Ce dernier se serait en effet vanté de son acte sur son profil avant d'effacer son message, «comme un lâche».

Le Marseillais inscrit sur le réseau social sous le pseudo de «Tany Zampa» a depuis partagé un nouveau message où il assure qu'il n'y est pour rien. Il n'a par ailleurs pas répondu à nos sollicitations via sa messagerie.

«Nous essayons de remplir un rôle de citoyen exemplaire», justifient eux Shyheim et Cem. Sur son tout récent compte Twitter, la gendarmerie nationale avait remercié vendredi les internautes pour leur mobilisation. Un signalement avait été fait sur le site officiel du gouvernement qui permet de dénoncer des contenus ou des comportements illicites sur la Toile.

La SPA marseillaise fait savoir qu'elle est également très «reconnaissante» pour cette action spontanée et très efficace qui a permis l'interpellation du premier suspect. «Mais on ne veut pas de débordements», insiste Andy Salviano. Des manifestations sont annoncées dans plusieurs villes de France et une grand rassemblement pour la cause animale est prévu samedi prochain à Paris.


Le Parisien 2/2/2014

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Suite à l'action des internautes, le photographe a été identifié après que celui-ci se soit vanté de l'action sur son compte Facebook. Action qu'il a par la suite démentie après avoir effacé son message...

Il n'empêche que dans l'état actuel de l'affaire il est tenu pour responsable d'avoir filmé l'acte de torture dont a été victime le pauvre Oscar. En conséquence, une pétition à son encontre a été ouverte : CLIQUEZ ICI pour la signer.


Merci de partager et de faire circuler cette pétition au maximum, comme celles concernant le principal auteur des faits. 


Les choses doivent changer, les actes de cruauté envers les animaux doivent être punis avec davantage de sévérité. Dans l'espoir de faire évoluer les mentalités, le statut des animaux doit aussi être modifié. Soutenez la pétition de 30 millions d'amis pour faire évoluer le statut juridique des animaux afin qu'ils ne soient plus considérés comme des "meubles".


J'ai vu la vidéo qui montre ce qu'a subi Oscar. Et un doute très fort s'est insinué en moi... Oscar ne tente pas de fuir son agresseur, comme s'il le connaissait... Cet acte est répugnant et lâche !

PS : Oscar a deux fractures : une à la patte et une autre à l'épaule... On peut dire que ce pauvre chatounet s'en tire à bien, compte tenu de la violence avec laquelle il a été projeté.

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Comme annoncé précédemment, Il comparaissait à Marseille pour "actes de cruauté envers un animal domestique ou apprivoisé". Il risquait jusqu'à deux ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende.

"Je ne sais pas ce qui m'a pris, j'ai fait le con, je regrette", a déclaré à l'audience Farid Ghilas. Le jeune homme qui a été filmé en train de torturer un chaton à Marseille a été condamné à un an de prison ferme par le tribunal correctionnel, lundi 3 février. Il reste maintenu en détention.


 Le chat Oscar a été pris en charge par les équipes de la SPA de Marseille (Bouches-du-Rhône), le 2 février 2014. ( MAXPPP)



Le président a justifié la peine de prison ferme par la cruauté du geste, mais aussi par le "casier judiciaire" du prévenu, déjà condamné huit fois et incarcéré dans le passé pour des faits de violences notamment.

L'homme de 24 ans était jugé en comparution immédiate pour "actes de cruauté envers un animal domestique ou apprivoisé". "Je me promenais dans le quartier avec un jeune, on marchait dans la rue. J'ai vu le chat, il venait vers moi, ça m'est venu comme ça, j'ai pas réfléchi, je ne sais pas qui a eu l'idée de filmer", a tenté d'expliquer le prévenu à la barre. Et de promettre qu'il ne recommencerait plus.

"Il a agi avec une perversité particulière et un sadisme marqué qui a révulsé la planète entière", a rétorqué le procureur Emmanuel Merlin, qui a souligné dans son réquisitoire une "absence de toute barrière morale" et "un sadisme froid". Le magistrat, qui a demandé une peine d'un an de prison ferme, a également rappelé que "les animaux n'étaient pas de vulgaires objets", mais des "êtres vivants dotés de sensibilité", rapporte La Provence. Le jeune homme risquait jusqu'à deux ans d'emprisonnement et 30 000 euros d'amende.

Farid Ghilas avait été interpellé et placé en garde à vue vendredi 31 janvier, après la publication de vidéos sur internet le montrant jetant un chat en l'air à plusieurs reprises. Sur les images, on le voyait lancer le plus haut et le plus loin possible un petit chat blanc et roux, qui retombait lourdement sur le sol en béton. Le félin de cinq mois, baptisé Oscar, s'en est sorti avec quelques fractures. Son sort a ému les internautes. Près de 200 défenseurs des animaux, accompagnés d'une dizaine de chiens, s'étaient rassemblés devant le tribunal, et plusieurs associations, dont les fondations Brigitte Bardot et 30 millions d'amis, ainsi que la SPA, étaient parties civiles. Ils réclamaient la "justice pour Oscar".


France tv info 3/2/2014