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Une journée mondiale pour préserver les zones humides

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La "valeur" des zones humides


Intérêt de la conservation



L’objectif de définir la « valeur » des zones humides, et de manière générale de la biodiversité, est de faire prendre conscience aux décideurs politiques mais aussi au public, l’intérêt de conserver ces milieux et ces espèces.

Ainsi, il est pris en compte pour déterminer cette estimation les différentes utilisations que l’homme est susceptible de faire d’une zone humide. Il s’agit notamment de prendre en compte l’utilisation pour la consommation, la production de biens, la production de services, les loisirs, la conservation d’usages futurs…

On sépare généralement les valeurs d’usage et les valeurs de non usage.

Les valeurs d’usage direct Cela correspond aux bénéfices tirés des biens prélevés dans les zones humides tels que la production de denrées alimentaires, les bois pour le feu ou le papier, les produits de la pêche et de la chasse, les produits miniers et l’eau. Ces produits sont soit renouvelables si ils sont issus d’un processus naturel (à condition que les conditions nécessaires soient toujours présentes) soit non renouvelables (exemple de l’extraction de matériaux dans le lit majeur d’un cours d’eau).

Il faut ajouter à cela l’usage récréatif qu’il est fait des zones humides.

Les valeurs d’usage indirect Cette valeur désigne les services indirects rendus par les milieux humides et dérivent essentiellement des fonctions écologiques tels que l’épuration des eaux, le contrôle des crues, le maintien des écosystèmes, régulation de la quantité d’eau fournie par les écosystèmes.…

Les valeurs de non usage Cela correspond à une propriété ou à un milieu proprement dit auquel l’homme est attaché sans pour autant en faire un usage.

Valeur d’option Cela correspond à la volonté de conserver les biens et les services actuels ou potentiels en gardant la possibilité de choisir l’usage qu’il sera fait dans le futur. Par exemple, la préservation d’une plante pour son intérêt médical. Cette valeur d’option correspond à une potentielle valeur d’usage direct ou indirecte dans le futur.

Valeur d’existence On reconnait dans ce cas la valeur d’existence d’un milieu humide sans pour autant avoir l’objectif de l’exploiter un jour.

Valeur de leg C’est la valeur qu’on attribue au fait de pouvoir laisser un environnement naturel en bon état aux générations futures. Il s’agit par conséquent de la volonté de conserver le patrimoine naturel par une protection règlementaire ou la mise en place de mesures de conservation.


Source : Protection des animaux.org (Conservation Nature)

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Le 2 février a été célébrée la "Journée Mondiale des ZONES HUMIDES. Le thème de cette célébration : «les zones humides et la gestion de l’eau», il est plus que jamais nécessaire de prendre conscience des services que nous rendent ces infrastructures naturelles !

Les zones humides rendent, partout dans le monde, d’innombrables services à nos sociétés. En raison de la diversité des espèces qu’elles abritent, les zones humides sont parmi les écosystèmes les plus productifs de la Terre, constituant ainsi une source d’alimentation pour de nombreuses populations. L’abondance des formes de vie y est étonnante : plantes, insectes, crustacés, mollusques, amphibiens, poissons, oiseaux, mammifères s’y alimentent et s’y reproduisent en nombre. Les 2/3 des poissons consommés s’y reproduisent et s’y développent.… et qui, en particulier, protègent notre eau !

Outre les services rendus comme réservoirs biologiques, les zones humides remplissent aussi des fonctions essentielles dans le cycle de l’eau. Le long des fleuves et des rivières, les forêts riveraines et les plaines alluviales régulent les inondations. Elles retiennent les excédents d’eau et amortissent l’écoulement en aval. Les eaux ainsi retenues peuvent alors s’infiltrer et recharger les nappes souterraines. L’ensemble des zones humides d’un bassin agit comme une éponge, absorbe les écoulements et les pluies pour les restituer en période de sécheresse.

Il est donc nécessaire de prendre conscience de l’interdépendance entre l’eau et les zones humides et de comprendre que les zones humides sont indispensables si l’on veut une ressource en eau de qualité et en quantité suffisante pour les activités humaines !

La préservation des zones humides et de la ressource en eau nécessitent notamment une baisse de la pression sur cette ressource. Mesurer l’empreinte en eau de nos activités est un moyen d’y parvenir.

En effet, l’empreinte en eau est un indicateur de l’usage direct et indirect de l’eau par le consommateur ou le producteur. L’empreinte en eau d’un individu ou d’une population se détermine comme le volume total d’eau douce nécessaire pour la production et la distribution de marchandises ou de services. Le développement de cet outil permet à chacun d’agir. En conséquence, mettons les entreprises au défi en exigeant d’elles la garantie de la transparence. Lorsque l’information sur l’impact des produits sur le cycle de l’eau sera disponible, alors les consommateurs pourront faire des choix éclairés.

Si les services rendus par les zones humides sont de mieux en mieux perçus, la menace pesant sur ces milieux naturels n’a pas disparue pour autant. La France a perdu 50 % de ses zones humides entre 1960 et 1990 et les agressions restent constantes envers ces écosystèmes. Il reste beaucoup à faire pour préserver nos zones humides.

Pour répondre aux objectifs de Ramsar et mettre en œuvre une politique nationale pour les zones humides, un plan d’actions a été lancé en février 2010 par Chantal Jouanno, alors Secrétaire d’Etat à l’Ecologie. Le WWF France avait salué cette initiative, en déplorant toutefois le manque d’ambition dans ses objectifs et ses moyens. Prévu pour 3 ans, ce plan est maintenant arrivé à terme. Le WWF France souhaite son renouvellement, avec la mise en place de moyens à la hauteur des enjeux de sauvegarde et de restauration de ces milieux exceptionnels et indispensables.

A propos de La convention de Ramsar et la journée mondiale des zones humides :

- La convention de Ramsar : Adoptée le 2 février 1971 dans la ville de Ramsar, en Iran, la Convention sur les zones humides est un des premiers traités internationaux de protection de l’environnement. Cette convention a permis la création d’un réseau mondial de sites voués à la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides et des ressources qu’elles procurent (nourriture, eau, bois, etc.). La France a ratifié la Convention de Ramsar en 1986, ce qui l’engage notamment à préserver ses zones humides. Notre pays a ainsi inscrit des sites prestigieux (baie du Mont Saint-Michel, Camargue, la Brenne, etc.) dans la liste de Ramsar, mais il n’en demeure pas moins que plusieurs sites peuvent encore faire l’objet de cette reconnaissance internationale.

- Journée mondiale des zones humides : Depuis 1997, dans le cadre de la convention de Ramsar, la date du 2 février est celle de l’organisation de la journée mondiale des zones humides. Cet événement permet de faire découvrir la richesse écologique des zones humides, de sensibiliser sur leur fragilité et de convaincre de l’importance et de l’utilité de les protéger. Pour l’année 2013, la journée mondiale des zones humides aura pour thème «les zones humides et la gestion de l’eau».

Pour en savoir plus : http://www.ramsar.org - http://www.empreinte-de-l-eau.org/?page=files/home


WWF 1/2/2013

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En France durant le week-end dernier, plus de 500 manifestations ont célébré l’importance économique, écologique et sociologique des marais et lagunes. Des espaces menacés par l’activité humaine.


 

U.S. Mission Geneva 31/1/2014


La journée mondiale des zones humides s'est déroulée le 2 février pour commémorer la signature officielle de la "Convention de Ramsar" sur la préservation des zones humides.

 
Journée mondiale des zones humides 2014 : déclaration de Christropher Briggs. RamsarConvention 14/1/2014



C’est en effet en 1971 dans la ville iranienne de Ramsar qu’a été signé le texte de protection de ces espaces définis comme "étendues de marais, de fagnes, de tourbières ou d’eaux naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où l’eau est stagnante ou courante, douce, saumâtre ou salée, y compris des étendues d’eau marine dont la profondeur à marée basse n’excède pas six mètres".


 

Kaza Communication 30/1/2014


La mobilisation des États provient du constat effectué à cette époque d’une disparition de plus de la moitié de ces espaces depuis 1900. Et le phénomène se poursuit puisque, selon une étude de l’IRD et du CNRS publiée en 2009 dans Geophyscal research letters, 6% de surfaces supplémentaires ont disparu entre 1993 et 2007.


 RamsarConvention 12/3/2010


Selon la convention de Ramsar, les zones humides couvrent environ 5,7 millions de km2, soit 6% de la surface émergée de la planète. Les mangroves couvrent 240 000 km2 et il reste environ 600 000 km2 de récifs coralliens.

Ces habitats remarquables sont menacés par les mises en culture, l’urbanisation, les pollutions diverses. Pourtant, les zones humides sont d’une importance écologique primordiale. Ce sont des lieux de nourrissage et de reproduction d’espèces commerciales de poissons, des réservoirs de biodiversité pour de nombreuses plantes comme le riz et ce sont des filtres efficaces d’épuration des eaux.

 

developpementdurable 19/8/2011


De nombreuses villes dans le monde dépendent notamment de ces espaces pour leur alimentation en eau potable. La convention de Ramsar a donc pour premier objectif de protéger les sites les plus remarquables. À ce jour, 2177 zones humides d’importance internationale bénéficient de la protection de la Convention, ce qui représente plus de 208 millions d’hectares sanctuarisés.



La France compte 42 sites classés Ramsar (ci-dessus). Un 43e sera officiellement inscrit ce 2 février: les lacs du grand sud en Nouvelle-Calédonie. Selon l’inventaire non exhaustif mené par les services de l’État, les zones humides représentent au total 2,2 millions d’hectares.


  

RFI 6/10/2011


Comme partout dans le monde, ces zones sont menacées et grignotées tous les ans par des aménagements, des drainages, des mises en culture. Entre 1960 et 1990, plus de la moitié des marais et étangs ont disparu. Depuis, les destructions ont ralenti mais le dernier rapport émis en 2009 par les services statistiques du Ministère du développement durable sur 152 sites de métropole et d’outremer révèle que 48% ont subi des dégradations.

 

cg CG 1/3/2012


Pour participer aux visites de terrain, conférences, soirées de contes, dégustations de produits qui ont marqué cette journée, on pouvait accéder aux programmes régionaux ICI.


Sciences et avenir 1/2/2014

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La dénomination de zone humide est utilisée depuis la fin des années soixante en France. Elle dérive du terme anglais "wetland" apparu sous cette forme pour la première fois aux Etats Unis au début du XVIIème siècle.

C'est une désignation générale qui englobe des milieux où l'eau est le principal facteur qui contrôle le milieu naturel, ainsi que la vie animale et végétale qui y est associée.

Les zones humides représenteraient à l'heure actuelle, en France, une surface de 1,5 millions d'hectares, soit 3% du territoire métropolitain. Il en existe plusieurs grandes catégories à l'échelle de l'ensemble du territoire national :

 - Les zones humides continentales : Souvent difficiles à délimiter en raison de leur imbrication et de leur interdépendance, il en existe plusieurs types : les étangs, les mares, marais, les bordures de lacs, et les prairies humides sont les plus connus mais s'y ajoutent les tourbières, les zones humides artificielles (aménagement de certains réservoirs, réhabilitation des gravières), les zones humides alluviales (fonds de vallée des fleuves et des rivières), ainsi que les zones humides de bas-fond en tête de bassin comme les ripisylves (boisement bordant les cours d'eau). Photo : Gaëlle Naze - Lac de Thonon-les-Bains


 - Les zones humides marines et côtières : Elles comprennent les principaux types suivants : Les prés salés ou schorres (partie haute des estuaires recouverte lors des grandes marées), les slikkes (partie basse des estuaires inondées à chaque marée), les mangroves (forêts tropicales dans la zone de balancement des marées au sein des baies et des estuaires), les marais, les lagunes côtières, les "marais agricoles aménagés" (Marais du Cotentin, Breton, Poitevin...), les marais saumâtres (marais d'Olonne, de Guérande, salins de Giraud et d'Aigues-Mortes, d'Hyères...) et le delta du Rhône qui constitue la plus vaste zone humide d'Europe de l'ouest avec ses 145 000 ha. Photo : Gaëlle Naze - Exemple de slikke sur la côte atlantique.

Les zones humides, des lieux inquiétants ? A partir du XVIIème siècle, les zones humides sont considérées par tous comme des repères à maladies, des lieux insalubres, peu fréquentables... Ainsi, sur les berges des marais, la population se signait (faire le signe de la croix) quand elle apercevait des feux follets, assimilés à des mauvais esprits par l'église. [i]L'existence d'eaux stagnantes et de sols instables en faisait des lieux dangereux du moins inquiétants et qui pouvaient contaminer, selon les médecins, le climat, l'air ambiant, et la santé de ses habitants, hommes et bestiaux.[/i] A cette époque, les fièvres paludéennes étaient alors très répandues. Elles étaient endémiques dans les régions humides et marécageuses comme la Sologne. Le caractère peu rentable de ces terres contribuait également à leur mauvaise presse auprès des économistes et des paysans. Et c'est ainsi que commença la mise en place d'une politique d'assèchement des étangs et marais...

Notre Planète Info mars 2014

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Il est généralement admis que les deux tiers de la superficie des zones humides originelles françaises ont été détruits. Les actions humaines influençant la destruction et la dégradation des zones humides sont diverses.

- L'agriculture :  L'état a encouragé pendant des années les agriculteurs à intensifier leurs pratiques culturales, à utiliser des produits phytosanitaires (engrais, pesticides,...) et à mettre en culture des zones humides (par l'intermédiaire du remembrement, des subventions au drainage, ...) Pourquoi ? Tout simplement car il fallait nourrir la France d'après guerre. La course au rendement était lancée ! Mais les agriculteurs si souvent critiqués ne sont pas les seuls, loin s'en faut malheureusement.


Serge Deboffle 25/12/2012


- L'aquaculture : Il faut savoir que sous le terme aquaculture sont regroupées, d'une part, la conchyliculture et d'autre part, les piscicultures. Actuellement, l'aquaculture assure une part croissante du ravitaillement en produits de la mer pour pallier la disparition des populations de poissons, action louable au demeurant. La question se pose toutefois quand on sait qu'une bonne partie de la production aquacole est basée sur des poissons et crustacés carnivores. Espèces qui nécessitent une alimentation à base de farine de poisson issus de la pêche... Et dans le cas des zones humides, ces bassins aquacoles remplacent peu à peu les marais salants dont l'exploitation avait été abandonnée. Cela se traduit bien souvent par une dégradation de la qualité environnementale et paysagère de ces milieux par des faucardages (coupe avec une faux à long manche ou avec un système de faux articulées, montés sur une barque, des herbes/algues dans les cours d'eau afin de permettre un bon écoulement) et des rectifications de berges intempestifs.

- Les aménagements de cours d'eau : L'aménagement des cours d'eau, que ce soit pour lutter contre les crues, favoriser la navigation, soutenir les débits d'étiage (...), se traduit généralement par des interventions dans le lit des cours d'eau et par la création de canaux voir de barrages. Ces modifications engendrent une disparition de zones humides comme les ripisylves ou les zones de frayères (lieu où se regroupent certaines espèces de poissons ou grenouilles pour se reproduire) et donc une disparition de la faune. Les modifications hydrauliques induisent une altération de la qualité de l'eau qui n'est plus filtrée par la végétation, le fait de curer les fonds ou de construire des barrages ou des seuils pour permettre la navigation ou obtenir de l'électricité entraîne un assèchement des zones humides riveraines par abaissement de la nappe phréatique, la construction de canaux-chenaux implique une perturbation du régime des eaux et du fonctionnement biologique des fleuves et des rivières sur de longues distances... Autant d'aménagements que l'on côtoie tous les jours !

- L'extraction de matière : Les zones humides alluviales sont les premières concernées notamment avec l'extraction de granulats. Ces extractions peuvent se faire aux dépens de zones humides en modifiant l'écoulement de la nappe phréatique et ainsi provoquer un risque d'assèchement des zones humides situées aux alentours. De même, l'extraction de tourbe, destinée à la production de supports de cultures, constitue un processus de destruction important pour les tourbières puisque le temps de reconstitution est de l'ordre de plusieurs siècles.


Ministere du Développement durable 19/08/2011/


- Les pollutions : Les produits phytosanitaires (engrais, pesticides) dont la consommation a doublé entre 1970 et 1990 sont à l'origine des phénomènes dits d'eutrophisation. En effet, les sols lessivés par les eaux de pluie peuvent véhiculer des produits phytosanitaires qui viennent soient directement détruire la flore et donc la faune des milieux humides s'il s'agit de pesticides, soient au contraire les enrichir excessivement en éléments nutritifs. Hors cet "enrichissement" du milieu se traduit alors par la prolifération anarchique des végétaux d'eau douce, ou de mer. Ces végétaux provoquent au fil du temps une diminution de l'oxygène qui engendre l'asphyxie des poissons et donc une dégradation du milieu.

Mais il existe également d'autres pollutions d'origine industrielle cette fois-ci. Ces pollutions sont liées aux rejets accidentels ou chroniques d'hydrocarbures, de produits dangereux, de matières en suspension... A cela s'ajoute la pollution thermique due pour une bonne part aux rejets d'eau de refroidissement des centrales nucléaires. Tous ces rejets induisent inévitablement des disparitions de zones humides ou des changements dans les communautés végétales et animales.

- Les prélèvements d'eau Les prélèvements d'eau ne cessent d'augmenter dans le monde en raison des besoins croissants de l'agriculture, des industries (centrales nucléaires, papeteries...), et ne l'oublions pas de la population. Compte tenu du rôle central joué par l'eau dans les zones humides, ces prélèvements importants ont un impact sur le fonctionnement hydrologique : remontée de sels près du littoral, changement de la végétation et de la faune, disparition de nombreuses zones humides... Mais la question se pose de savoir que faire ? Simplement : améliorer le choix des cultures en fonction des climats et des natures de sols, limiter les fuites d'eau, favoriser les douches aux bains, installer des toilettes à chasse d'eau double commande... Autant de petits gestes qui permettent des économies.

- Les boisements : Les prairies-landes humides et les tourbières de fond de vallée subissent bien souvent des boisements par leurs propriétaires afin de rentabiliser ces terres impropres à la culture car généralement en eau, surtout en Automne. Cependant ces boisements que l'on pourrait estimer préférable à des drainages entraînent des modifications écologiques : diminution de la biodiversité, épuisement des sols, abaissement de la nappe d'eau, modification paysagère... A l'heure actuelle, les plantations de peupliers couvrent en France approximativement 250 000 ha. Populicultures auxquelles il faut ajouter les boisements de résineux qui s'accompagnent souvent quant à eux d'un drainage préalable.


Notre Planète Info mars 2014

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Les zones humides ne présentent pas un mais une multitude de facettes plus intéressantes les unes que les autres. En effet ces milieux remplissent diverses fonctions leur conférant des valeurs biologiques, hydrologiques, économiques, patrimoniales, éducatives, sociologiques... Malheureusement le rôle multifonctionnel et l'interdépendance des zones humides ont souvent été constatés et compris après leur destruction !


RamsarConvention 12/3/2010


- Les fonctions économiques : Commençons par le plus étonnant : les fonctions économiques. Des zones humides dépendent de nombreuses activités économiques comme l'aquaculture, la pêche, la production d'osier, de sel, de tourbe, le tourisme... Autant d'activités qui, si elles sont bien pratiquées, ne nuisent absolument pas aux zones humides mais au contraire les mettent en valeur... et les rentabilisent !

- Les fonctions hydrologiques : Les zones humides participent au stockage et à la restitution progressive de grandes quantités d'eau en jouant le rôle d'une éponge. Elles contribuent donc au maintien des débits des cours d'eau en période d'étiage (basses eaux) en permettent l'alimentation des nappes d'eau lors des périodes de sécheresse, à diminuer l'intensité des inondations en retardant le ruissellement des eaux, et à l'amélioration de la qualité de l'eau. Comment ? En agissant comme un filtre épurateur en favorisant les dépôts de sédiments, le piégeage de substances dangereuses par les végétaux comme les nitrates et les phosphates à l'origine de l'eutrophisation des milieux aquatiques... Elles jouent également un rôle de maintien et de protection des sols. Ainsi, la végétation des zones humides fixe les berges, les rivages, et participe ainsi à la protection des terres-dunes contre l'érosion.


tv8montblanc 3/2/2010


- Les fonctions biologiques : Bien qu'elles ne couvrent que 3 % du territoire, les zones humides recèlent des trésors floristiques et faunistiques puisqu'elles hébergent environ un tiers des espèces végétales remarquables, et la moitié des espèces d'oiseaux français. Elles peuvent servir à la fois d'étapes migratoires, de lieux de reproduction, d'hivernage ou remplir une fonction d'alimentation pour de nombreuses espèces d'oiseaux aquatiques et de poissons. Ces fonctions biologiques confèrent ainsi aux zones humides une productivité biologique nettement plus élevée que les autres milieux.

- Les fonctions climatiques : Les zones humides influencent localement le climat de par les phénomènes d'évaporation d'eau au travers les terrains et la végétation (on parle d'évapotranspiration) qui les caractérisent. En contrepartie, nous l'avons vu, elles peuvent aussi modérer les effets des sécheresses en restituant de l'eau aux nappes phréatiques.


Laura Zornitta 8/11/2013


- Les valeurs culturelles : Les zones humides font partie intégrante du patrimoine national. Que deviendraient le Mont-Saint-Michel sans sa baie ourlées de prés salés, la Sologne sans ses étangs, la Brière sans ses roselières enserrées par le labyrinthe des canaux, le Marais Poitevin sans sa Venise verte, Guérande sans sa mosaïque de marais salants... ? Autant de lieux reconnus pour leurs zones humides et dont toute l'économie (ou presque) dépend !


SMVVA 15/11/2012


- Les valeurs scientifiques : Les zones humides constituent un excellent support pédagogique pour faire prendre conscience de la diversité, de la dynamique et du fonctionnement des écosystèmes. Et il reste encore bien des aspects fonctionnels à élucider. Mais elles servent aussi dans l'étude des pollens et spores (palynologie) qui se sont accumulés dans ces milieux. En effet, ces terrains pauvres en oxygène et acides n'ont pas permis aux microorganismes de se décomposer, offrant ainsi aux scientifiques des "archives" à décrypter concernant la flore et le climat des temps passés.

AFP 25/4/2012



Notre Planète Info mars 2014

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Réglementations nationale et européenne :

Différents textes comme le Code de l'environnement :

- la loi sur l'eau,
- la loi littoral,
- la LOADT (Loi d'orientation pour l'aménagement et le développement durable du territoire),
- les directives Habitats, Oiseaux et Eau ont permis la mise en place de protections réglementaires des zones humides françaises :


EPTBDordogne 22/10/2013


- - Réserves Naturelles,
- - Arrêtés de Protection de Biotopes,
- - Zones de Protection Spéciale (directive Oiseaux - 1979),
- - Zones Spéciales de Conservation (directive Habitats - 1992),
- - Natura 2000 (ensemble des 2 directives),
- - Réserve biologique domaniale,
- - Réserves de chasse et de faune sauvage,
- - Réserves de pêche,
- - Sites classés ou inscrits (au titre de la loi de 1930), etc.


FDC76REPORTAGE 18/6/2013


58% des superficies des zones humides "d'importance majeure" françaises seraient protégées selon le Ministère de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement durables (MEDAD). Parmi les mesures réglementaires les plus utilisées, on retrouve les zones de protections spéciales (ZPS) et les propositions de sites d'intérêt communautaire, qui couvrent en effet 40% de nos zones humides. Cependant la répartition de ces protections entre les différents types de zones humides est inégale. Contrairement à ce que nous pourrions penser, ce sont les zones situées sur les littoraux atlantique et méditerranéen qui sont les mieux protégées réglementairement parlant, au détriment des zones de vallées alluviales ou de plaines intérieures.


CanadianWildlifeFed 4/5/2010


Réglementation internationale :

Trois conventions internationales traitent des zones humides :

- La Convention de Berne (1979),
- La Convention de Rio (1992),
- et tout particulièrement la Convention de Ramsar.


AlgeriaSon 7/4/2013


En effet, la Convention de Ramsar (Iran), du 2 février 1971, est un traité pour la conservation et l'utilisation durable des zones humides. Il vise à enrayer la dégradation et la perte de zones humides, en reconnaissant les fonctions écologiques fondamentales de celles-ci ainsi que leur valeur économique, culturelle, scientifique et récréative. Ce "label international" est le garant d'une gestion attentive de ces milieux puisque les Etats doivent élaborer et appliquer des plans d'aménagement de façon à favoriser la conservation de leurs zones humides et, autant que possible, permettre l'utilisation rationnelle de ces territoires.

rainbowgaiawarrior 5/2/2011 - Protéger la biodiversité, c'est aussi protéger les milieux naturels. Le Pantanal est la plus vaste zone humide de la planète, grande comme les deux tiers de la France. Elle s'étend sur trois pays : le Paraguay, la Bolivie et le Brésil. C'est le sanctuaire d'un très grand nombre d'espèces végétales et animales. Les zones humides jouent un rôle de filtre écologique.


Notre Planète Info mars 2014

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La France a, pour sa part, répertorié les 23 sites suivants (Cliquez sur le nom des sites figurant dans le tableau ci-dessous, pour des informations détaillées) :

 Embouche de la Toute dans la Baie des Veys - Crochet.david CC-BY-SA-3.0-migrated CC-BY-SA-3.0,2.5,2.0,1.0


 Lac de Grand lieu site de Pierre aiguë - Saint-Aignan-de-Grand-Lieu (Loire-Atlantique) - Selbymay  CC-BY-SA-3.0


Le marais de la Grande Brière - Nono vlf CC-BY-SA-3.0,2.5,2.0,1.0


 Vue sur le grand cul-de-sac marin depuis Baie-Mahault - Mikegwadadri CC-BY-SA-3.0,2.5,2.0,1.0


 Vue sur le lac du Bourget DEPUIS le massif du Grand Colombier (Ain, France) - G. Savart CC-BY-SA-3.0, 2.5,2.0,1.0


SitesSurface en Ha
La Brenne140.000
Marais de Kaw137.000
Etangs de la Champagne humide 135.000
Camargue85.000
Baie du Mont Saint Michel62.000
Bassa Mana59.000
La petite Camargue37.000
Marais du Cotentin et du Bessin, Baie des Veys32.500
Golfe du Morbihan23.000
Grand Cul-de-Sac Marin de la Guadeloupe20.000
Marais de Grande Brière19.000
Baie de Somme17.000
Les étangs de la Narbonnaise12.334
Basses vallées angevines6.450
Lac de Grand Lieu6.300
Bassin du Drugeon5.906
Lac du Bourget - Marais de Chautagne5.500
Étangs de Lindre, Forêt Romersberg et zones voisines5.308
Étangs de la Petite Woëvree5.300
Marais salants de Guérande  et du Mès5.200
Marais du Fier d'Ars4.452
Rives du lac Léman3.335
Etang de Biguglia2.000

Source : Convention de Ramsar



 Étang de Biguglia (Stagnu di Chjurlinu -en Corse) Pierre Bona CC-BY-SA-3.0, 2.5,2.0,1.0


 Lac Léman Depuis Puidoux (canton de Vaud -Suisse), vue en direction de l'OuestTschubby En tant  CC-BY-SA-3.0-migrated


 Marais de la réserve naturelle régionale du Scamandre (Gard, France) Serdaigle CC-BY-SA-3.0, 2.5,2.0,1.0


 Baie du Mont Saint Michel Uwe Küchler CC-BY-SA-3.0-migrated, CC-BY-SA-2.5, 2.0,1.0


 Etang Mer Rouge, Parc Naturel regional Brenne - Bert76 CC-BY-SA-3.0,2.5,2.0,1.0




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La France est riche de nombreuses zones humides d'intérêt paneuropéen, notamment pour les oiseaux. La baie du Mont Saint Michel, la forêt alluviale rhénane ou la Camargue sont même de renommées internationales. Le Val de Loire, qui s'étend sur 5 départements, a été inscrit au patrimoine mondial des paysages culturels de l'Unesco en 2000.

Pourtant, en dépit de leur valeur inestimable, au regard des services qu'elles rendent, les zones humides continuent à disparaître et cela en grande partie à cause des politiques publiques. Alors que les catastrophes climatiques récurrentes de ces dernières années ne peuvent qu'inciter à les préserver ou les restaurer.
C'est un devoir civique qui est de l'intérêt de tous et, surtout des générations futures.

Vouloir restaurer et préserver des zones humides, c'est donc vouloir pérenniser l'utilisation des ressources et des services qui s'y rapportent, dans le cadre d'un développement durable. Prenons l'exemple de la remise en état du bassin versant (superficie des terres qui alimentent une rivière en eau) de la Viosne, dans le Val d'Oise (200 km2), dans le cadre d'un contrat de rivière.

 A la suite de la seconde guerre mondiale, le lit et les berges ont commencé à être entretenus avec des engins motorisés, la végétation des berges a été coupée, l'eau polluée par des rejets industriels, de parking... Il en a résulté des effondrements de berges (auparavant tenues par la végétation), une diminution voire disparition des populations de poissons, des élargissements du lit de la rivière et des inondations provoquées, entre autres, par le colmatage des zones humides jouxtant la rivière par les boues de curage et la linéarisation du cours d'eau. Triste histoire qui peut s'appliquer à pléthore de sites... (Photo La Viosne à Pontoise, au début du xxe siècle. Carte postale ancienne éditée par Rigault / domaine public)

 Le problème d'inondation devenant récurrent pour la Viosne, un bassin d'orage fut construit en amont du Moulin de la Couleuvre - sans résoudre le problème ! (Non je suis mauvaise langue, car le bassin a été végétalisé, donc une nouvelle zone humide, artificielle, a été créée.) Puis les associations de pêche locales soutenue par le Conseil Général, la DDE et la Fédération pour la Pêche et la Protection du Milieu Aquatique ont lancés une série d'aménagements destinés à redonner à la rivière un meilleur profil grâce, entre autres, à des techniques de "génie végétal". Il s'agit de la consolidation des berges avec des plantations comme les fascines en saule, c'est à dire la disposition d'un fagot de branches, fraîchement coupées, de saule destiné à la restauration des pieds berges de cours d'eau. (Photo  La Viosne, dans le parc de Grouchy à Osny avril 2008 (Val d'Oise). Jerem95520 CC-BY-SA-3.0,2.5,2.0,1.0)

 En effet, les fagots ou fascines, fixés par des pieux, ont la faculté d'émettre des rejets (jeunes branches) et de développer un système racinaire qui permettra de consolider et retenir la berge. Et ces aménagements ont tellement plu que de nombreux particuliers, riverains de la Viosne, les ont copiés ! Il faut cependant se rappeler qu'il est toujours plus coûteux de restaurer une zone humide après sa destruction que d'en assurer la préservation à long terme et que pour une expérience réussie, de nombreuses sont abandonnées suite à des problèmes de fonds, d'autorisations de travaux... (Photo Végétalisation adaptée : Roseau commun (Phragmites australis), Laîche (Carex nigra), Aulne glutineux (Alnus glutinosa), et Saule blanc (Salix alba) pour stabiliser les berges. Gaëlle Naze)


Si vous avez envie d'en savoir plus :


[i]- DONADIEU P, 1996, Paysages des marais, Editions Jean-Pierre de Monza DEREX JM, 2001, La gestion de l'eau et des zones humides en Brie (fin de l'ancien régime-fin du XIXème siècle), des éditions L'Harmattan


-  FUSTEC E & FROCHOT B, 1996, Les fonctions et valeurs des zones humides, Laboratoire de géologie appl. Paris VI, Lab. Ecologie de Dijon, Agence de l'eau Seine- Normandie 


- MANNEVILLE O, Le monde des tourbières et marais, 2ème édition, 2006, des éditions Delachaux et Niestlé 


- SKINNER J & ZALEWSKI S, 1995, Fonctions et valeurs des zones humides méditerranéenne, et Conservation des zones humides méditerranéenne J. Skinner et A J. (eds).J Crivelli. MedWet-tour du Valat n° 2.


- LAURANS Y, CATTAN A & DUBIEN I, 1996, Les services rendus par les zones humides à la gestion des eaux sur le bassin Seine-Normandie, Evaluation économique, Agence de l'eau Seine-Normandie, AScA.


Auteur de l'article : Gaëlle Naze


Notre Planète Info mars 2014

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Chaque année, le 2 février, le Secrétariat de la Convention de Ramsar, evian et la LPO se mobilisent dans le cadre de la Journée Mondiale des Zones Humides (JMZH) pour vous faire découvrir ces espaces exceptionnels indispensables à notre planète.

Cette 19e édition aura pour thème « Des zones humides pour notre avenir » et sera l'occasion de réaffirmer l'impérieuse nécessité d'adopter des pratiques de gestion rationnelle des zones humides, afin d'assurer la pérennité de ces riches écosystèmes tout en garantissant les besoins humains pour l'avenir.



Diverses animations organisées par le réseau LPO, avec le soutien du secrétariat de Ramsar et du groupe Danone - evian, vous seront proposées du 31 janvier au 8 février partout en France pour vous faire découvrir ces richesses biologiques exceptionnelles. Au programme de ces journées : sorties nature, projections de films, expositions, observation des oiseaux, conférences, ateliers, etc.

Cliquez sur l'image pour aller directement sur le site proposant les diverses manifestations en France. Ensuite cliquez sur le(s) département(s) de votre choix. Attention : certaines activités nécessitent une réservation préalable avec une date butoir. N'attendez pas !

Qu'est-ce qu'un site Ramsar ?

Depuis 1971, la Convention de Ramsar entend préserver les zones humides et promouvoir l'utilisation rationnelle de leurs ressources. Elle travaille à élaborer et maintenir un réseau international de zones humides importantes pour la conservation de la biodiversité mondiale et les services écosystémiques rendus.

Aujourd'hui plus de 2 100 zones humides d'importance mondiale sont inscrites sur la liste Ramsar dont 43 sites en France.

L'association Ramsar-France, dans laquelle est investie la LPO, entend faire connaître le label Ramsar en France, favoriser les échanges entre les gestionnaires des sites Ramsar inscrits et encourager la création de nouveaux sites.



LPO 14/1/2015

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Dans le cadre de son cycle de conférences mensuelles, et à quelques jours de la Journée mondiale des zones humides qui aura lieu le 2 février 2015, Natureparif a le plaisir de vous inviter à sa première conférence de l'année intitulée : "Les zones humides franciliennes sont-elles menacées ?"

 Mare de la Forêt Domaniale de Barbeau - E. Seguin/SNPN

Les zones humides ont un rôle important dans la préservation de la ressource en eau. Elles constituent un patrimoine naturel caractérisé par une grande diversité biologique qui contribue à une gestion équilibrée de la ressource en eau. De par ces fonctions, elles contribuent à l’atteinte du bon état des masses d’eau. Cependant, mal connues, mal identifiées, elles sont fortement menacées.


 Tourbière et étang dans les Pyrénées ariégeoises. Photo Jean-Louis VENET CC BY-SA 3.0


Leur superficie, et leur qualité ont fortement diminué dans les 30 dernières années. Elles nécessitent à ce titre la mise en place d’une politique de protection et de restauration ambitieuse. A cet égard, un plan d’action national pour la sauvegarde des zones humides a été lancé par le MEEDDM le 1er février 2010.

En commençant par une présentation de la convention de Ramsar sur les zones humides d’importance mondiale, célébrée lors de la Journée mondiale des zones humides (JMZH), le premier intervenant exposera le thème et le rôle de cette JMZH ainsi que la façon dont la Société nationale de protection de la nature œuvre pour protéger les zones humides.

 L'élan, présent jusqu'en Espagne et Italie à la Préhistoire, et encore dans une bonne moitié de l'Europe à la fin du Moyen Âge, capable de brouter (faucarder) sous l'eau et (comme le castor) considéré par certains comme des auxiliaires nécessaires à la « gestion restauratoire » de zones humides (en zone froide et tempérée de l'hémisphère nord). Photo Ronald L. de Bell US Fish & Wildlife Service / domaine public

Dans la seconde partie de la conférence, une définition des zones humides vous sera présentée ainsi que les intérêts et les menaces qui pèsent sur ces milieux fragiles. Des chiffres concernant la région Île-de-France seront donnés afin d’illustrer les propos.

Enfin, les actions concrètes entreprises par la SNPN et ses partenaires sur cette thématique vous seront exposées et nous nous poserons la question de savoir quel pourrait être le rôle du grand public dans la préservation des zones humides.

Pour clôre cette conférence, un film sur les zones humides et les sites Ramsar pourra être projeté.


Conférence animée par Grégoire MACQUERON, Benjamin BRICAULT et Marie MELIN de la Société Nationale de la Protection de la Nature (SNPN) le jeudi 22 janvier 2015, de 18h à 20h, à l’auditorium de la Société Nationale d’Horticulture de France (SNHF), au 84 rue de Grenelle – 75007 Paris (Métro Rue du Bac)Entrée libre et gratuite, dans la limite des places disponibles.

Pour plus d’informations : Alexandra BLIN, Chargée de Communication Natureparif -  alexandra.blin@natureparif.fr Téléphone : 01-83-65-40-31

AirParif 14/1/2015

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Sivens, Notre-Dame-des-Landes, Roybon… Tous ces dossiers ont un point en commun : ils impactent des zones humides. Menacées au nom de la rentabilité et du profit économique, ces terres, véritables réservoirs naturels, risquent d’être les victimes de ces politiques d’urbanisation. Ce ne sera pas la première fois. 

 France Écologie Énergie 19/8/2011


Pour ces raisons, des animations [3] proposées par diverses associations environnementalistes, plus de cinq cents pour la plupart gratuites, sont organisées sur tout le territoire, durant tout le mois. Cette année, le thème « Des zones humides pour notre avenir », sera plus que jamais d’actualité.


Notes
[1] Document en ligne
[2] Carte des milieux potentiellement humides en France
[3] Le programme en ligne

Bastamag 2/2/2015

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Sivens, Notre-Dame-des-Landes, Roybon… Tous ces dossiers ont un point en commun : ils impactent des zones humides. Menacées au nom de la rentabilité et du profit économique, ces terres, véritables réservoirs naturels, risquent d’être les victimes de ces politiques d’urbanisation. Ce ne sera pas la première fois. 

 France Écologie Énergie 19/8/2011


Pour ces raisons, des animations [3] proposées par diverses associations environnementalistes, plus de cinq cents pour la plupart gratuites, sont organisées sur tout le territoire, durant tout le mois. Cette année, le thème « Des zones humides pour notre avenir », sera plus que jamais d’actualité.


Notes
[1] Document en ligne
[2] Carte des milieux potentiellement humides en France
[3] Le programme en ligne

Bastamag 2/2/2015

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Marais, mangroves, étangs, lagunes, tourbières: c’est aujourd’hui la célébration de ces endroits riches en biodiversité et pourtant en voie de disparition.

Le 2 février 1971, les Etats membres de l’ONU signaient la convention de Ramsar pour la protection des zones humides. Celle-ci est entrée en vigueur en 1975 et la France l’a ratifiée en 1986. C’est cet anniversaire qui est célébré aujourd’hui. Il donne l’occasion d’aller visiter ces lieux et de faire le point sur la santé de ces espaces où se rencontrent et se marient la terre et l’eau.

  Une vue du parc Naturel de Camargue, dans les Bouches du Rhone. L’hexagone compte 43 sites Ramsar, dont le plus ancien est la Camargue, classé en 1986. ©️photononstop / AFP

Des lieux souvent asséchés par l’homme car considérés comme insalubres et peu productifs. Les scientifiques estiment que de 64 à 71% de ces zones ont disparu depuis 1900. La convention de Ramsar a permis de protéger définitivement 2200 sites pour un total de 2 millions d’hectares, soit 15% des surfaces mondiales des zones humides. En France, la moitié de ces milieux ont continué de se dégrader entre 2000 et 2010. Leur destruction efface les services écosystémiques qu’ils rendent notamment comme zones tampons des crues, filtration et épuration des eaux, lieux de nourrissage de poissons et d’oiseaux. L’hexagone compte 43 sites Ramsar, dont le plus ancien est la Camargue, classé en 1986.

Les gestionnaires de ces lieux se tiennent aujourd’hui à la disposition des visiteurs et proposent des animations, visites de terrain, expositions, débats. Ces manifestations sont compilées sur le portail «zones humides ». L’office national de l’eau et des milieux aquatiques sort par ailleurs une application qui permet de géolocaliser rapidement une zone humide, ainsi que les moyens de la visiter. BaladOmarais est téléchargeable ici.


Sciences et avenir 2/2/2015

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Tous les ans, les zones humides d'Alsace centrale, dans les régions de Muttersholtz et de Sélestat, se couvrent d'eau, même par temps sec. C'est le résultat de la fonte des neiges ou des fortes pluies en montagne, qui gonflent l'Ill et ses affluents.

Et dans ces zones formant goulet d'étranglement, rivière et ruisseaux sortent de leur lit, et viennent s'étaler sur les prés alentour. Ce phénomène très ancien, n'a rien d'une catastrophe, bien au contraire !

 A Muttersoltz, les prairies se transforment en lacs. Reportage de S. Pfeiffer - J. Gosset - L. Guigues. Interview : Denis Gerber, directeur Maison du Ried Muttersholtz

Ces prairies transformées en surfaces lacustres, parfois de novembre à avril ou mai, font le bonheur des oiseaux aquatiques, ainsi que des oiseaux migrateurs de passage. Elles favorisent aussi une flore particulière, et permettent d'écrêter naturellement les crues de l'Ill, évitant ainsi à Strasbourg de subir des débordements imprévisibles. Ces zones inondables, très humides plusieurs mois par an, ne sont pas favorables à l'agriculture. Pourtant, 80% d'entre elles ont disparu ces 30 dernières années.


F3 Alsace 5/3/2015

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