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Des milliers d'oiseaux s'échouent sur les côtes, victimes des intempéries

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Macareux et Guillemots de Troïl figurent parmi les victimes de l'hécatombe. Après les passages des tempêtes Petra et Qumaira, des plages du littoral atlantique sont envahies d'oiseaux morts ou en grand danger, alertent les associations de protection des animaux.

Hegalaldia, une association pour la sauvegarde de la faune sauvage, a ainsi lancé une "alerte" à tous ses bénévoles sur sa page  Facebook dimanche 9 février, relève Sud Ouest. "Nous cherchons du monde de toute urgence pour ramasser les dizaines d'oiseaux échoués sur les plages de toute la Côte basque, jusqu'à Mimizan."


 Des oiseaux recueillis à Languidic (Morbihan), après le passage des tempêtes Petra et Qumaira, en février 2014. (ERIC NEDJAR / FRANCE 3 BRETAGNE)


Dans les locaux du centre de soins de l'association dans les Pyrénées-Atlantiques, c'est l'état d'urgence, explique le quotidien régional. Les oiseaux ont été poussés vers les côtes par les vents, qui n'ont fait qu'aggraver leur état d'épuisement. "La dénutrition et la faiblesse semblent être les raisons principales d'échouage, explique un responsable de la Ligue de protection des oiseaux à France Info. Ces oiseaux ont dû combattre des jours et des jours."

Les vétérinaires interrogés par la radio évoquent 500 oiseaux morts en Loire-Atlantique, 500 en Vendée, 1 000 en Charente... A l'association Hegalaldia, on est encore plus pessimiste. Dans Sud Ouest, l'un des responsables évalue à environ 10 000 le nombre de cadavres retrouvés sur le littoral.

Si vous retrouvez vous-même des oiseaux sur les plages France 3 Bretagne préconise de rester prudent car même fatigués, les animaux restent sur la défensive. Ne recueillez que des oiseaux visiblement en grande détresse, et placez-les immédiatement dans un récipient comme un carton et dans un endroit chaud. Vous pouvez également prendre contact avec les associations dédiées à cette cause. Mais Hegalaldia prévient : de nombreux animaux ne survivront pas, malgré les soins prodigués.


Des contactsLe service environnement de la mairie de Ploemeur : 02 97 86 40 91 ou directement le centre de sauvegarde de la faune sauvage de Languidic au 06 08 98 42 36. (pour la Bretagne). Pour la Vendée, voir les adresses LPO locales.  Pour la Gironde, les Landes et les Pyrénées Atlantiques : les LPO locales. (Ce lien vous donne des conseils pratiques pour approcher les oiseaux de mer échoués). Pour la Charente Maritimes : Espace Nature (05 46 82 12 44). 



Francetv info 10/2/2014

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C'est une "hécatombe" sans précédent depuis au moins un siècle, selon la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO). Affaiblis et épuisés par les tempêtes successives qui ont frappé la côte Atlantique, plus de 21 000 oiseaux marins ont été retrouvés morts sur ses plages depuis fin janvier, a rapporté l'association mercredi 26 février.

 AlgeriaSon 9/fev/2014




Au 24 février, du pays Basque au Finistère sud, on comptabilisait 21 341 oiseaux morts, et 2 784 acheminés dans les centres de sauvegarde. Le Macareux moine et le Guillemot de Troïl sont les espèces les plus touchées et, dans une moindre mesure, le Pingouin torda.

Au début du mois de février, les associations de protection des animaux s'étaient inquiétées du nombre d'oiseaux morts ou en danger déjà retrouvés sur les plages, faisant appel à leurs bénévoles pour les secourir. "La dénutrition et la faiblesse semblent être les raisons principales d'échouage, avait expliqué un responsable de la Ligue pour la protection des oiseaux à France Info. Ces oiseaux ont dû combattre des jours et des jours."

 Christ Jesus 26/fev/2014



Dans les Landes, mouettes, Guillemots ou Macareux moines ont été recueillis et bichonnés par des associations. Certains ont été relâchés lundi 17 février, dans un ciel beaucoup plus clément.

France info tv 26 fev 2014

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Le comptage du week-end passé confirme l'hécatombe chez les oiseaux marins échoués, hivernant dans le golf de Gascogne : 21 341 oiseaux morts et 2 784 acheminés dans les centres de sauvegarde.

C'est le bilan dressé depuis la fin janvier sur les plages du littoral atlantique. Parmi les espèces les plus touchées : le Macareux moine, le Guillemot de troïl et, dans une moindre mesure, le Pingouin torda.

Suite au troisième week-end de comptage qui a mobilisé plus de 500 bénévoles, la LPO, avec le soutien de l'Agence des aires marines protégées, dresse un nouveau bilan : au 24 février 2014, plus de 21 000 oiseaux se sont échoués le long du littoral, du pays Basque au Finistère sud. Le Macareux moine reste l'espèce la plus touchée avec plus de 12 229 individus, suivie par le Guillemot de Troïl (5 443 individus) et le Pingouin torda (376 individus). Près de 3 900 oiseaux ont été dénombrés en Loire-Atlantique, 4 557 en Vendée, 6 174 en Charente-Maritime et 3 651 en Aquitaine.

 Macareux et Guillemots en soins - Crédit photo : Elorri Segura / LPO Aquitaine


Et ce n'est pas tout ! De nombreux oiseaux flottants au large des côtes ont été signalés par les marins-pêcheurs. Autant dire que le bilan encore provisoire, risque de s'alourdir dans les prochains jours !

Au 24 février 2014, 2 784 oiseaux ont été accueillis, des Côtes-d'Armor au Pays Basque, dans les centres de sauvegarde de l'UFCS (Union française des Centres de Sauvegarde de la faune sauvage - http://uncs.chez.com/) - et celui d'Audenge géré par la LPO Aquitaine des Côtes-d'Armor au Pays Basque.

 Macareux comptabilisé - Crédit photo : Gilles Duc / LPO Charente-Maritime



Nouvel appel à la mobilisation les week-ends du 1-2 et 8-9 mars 2014



Compte tenu de l'importante mobilisation de bénévoles et en raison des échouages successifs, la LPO a décidé de poursuivre les prospections et lance un nouvel appel à la mobilisation durant les week-ends du 1-2 et 8-9 mars 2014.

L'objectif ? Evaluer ce phénomène rarissime et permettre aux oiseaux encore vivants d'être récupérés et acheminés le plus rapidement possible vers les centres de sauvegarde les plus proches.

Pour participer, il vous suffit d'aller prospecter une portion de littoral, d'y recenser les oiseaux échoués, de marquer les cadavres d'une ficelle à la patte (afin d'éviter les doubles comptages) et d'informatiser les données. Un animal échoué peut être porteur d'organismes pathogènes, il est très important d'utiliser au minimum une paire de gants jetables en cas de contact. Les oiseaux échoués retrouvés vivants doivent être transférés le plus rapidement possible vers les centres de sauvegarde.

En raison des grandes marées et en fonction des conditions météorologiques et des consignes des préfectures, il est préférable de prospecter les plages à marée descendante (environ 2h30 après la marée haute).

LPO 26 FEV 2014

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Comme vous avez pu le lire précédemment, les tempêtes qui ont secoué le littoral atlantique en janvier 2014 ont fait de nombreuses victimes chez les oiseaux. Avec un tiers des spécimens échoués, la Charente-Maritime est le département le plus touché. L’heure est maintenant aux comptages et aux tentatives de sauvetage désespéré.

Au 24 février 2014, 24.000 oiseaux se sont échoués le long du littoral atlantique, du pays Basque au sud du Finistère. 

Le macareux moine est l’espèce la plus touchée par les intempéries du début de l’année 2014. ©️ squallidon, Flickr, cc by nc sa 2.0

Avec plus de 13.300 individus retrouvés, le macareux moine est l'espèce la plus touchée devant le guillemot de Troïl (6.500 individus) et le pingouin torda (640 individus). La majorité de ces oiseaux marins sont morts de faim ou d'affaiblissement, à la suite des 30 dépressions qui se sont succédé sur le golfe de Gascogne entre janvier et février 2014. Des facteurs aggravants, comme la mue des oiseaux et la présence de pétrole, ont contribué à cette hécatombe.

Avec environ 8.000 oiseaux dénombrés à ce jour (dont 5.500 macareux moines et 2.000 guillemots de Troïl), la Charente-Maritime est le département le plus touché par cette catastrophe écologique. Les oiseaux ont été trouvés majoritairement sur les côtes les plus exposées aux courants et aux vents. Les côtes ouest de l'île de Ré, de l'île d'Oléron, de la côte sauvage et du pays royannais ont ainsi vu le plus grand nombre d’animaux s’échouer. À l'inverse, les faces nord-est des îles ont reçu très peu de spécimens.

Cette carte montre la répartition des oiseaux marins échoués en Charente-Maritime en février 2014. Les macareux moines payent le plus lourd tribut. ©️ LPO

Au total, une trentaine d'espèces ont été identifiées sur les plages du département, majoritairement des oiseaux marins (macareux moine, guillemot de Troïl, pingouin torda, mergule nain, fou de Bassan, fulmar boréal, mouette tridactyle, océanite tempête, etc.). Quelques espèces inattendues comme la cigogne blanche et le milan royal ont également été victimes des intempéries. Sur l'ensemble des volatiles échoués, au moins 15 % ont été mazoutés, principalement le macareux moine, le guillemot de Troïl et, dans une moindre mesure, la macreuse noire et quelques bernaches cravant.

La Ligue pour la protection des oiseaux (LPO), avec le soutien de l'Agence des aires marines protégées, a déjà mobilisé son réseau de bénévoles et d'observateurs durant quatre weekends afin d'évaluer les dommages. Plus de 200 personnes sont ainsi venues prospecter le littoral de Charente-Maritime, permettant d'établir un bilan départemental de cet échouage massif. La LPO a décidé de poursuivre les chiffrages et lance un nouvel appel à la mobilisation pour le weekend des 8 et 9 mars 2014, afin d’établir le bilan national. L'objectif sera d’évaluer ce phénomène rarissime et de permettre aux oiseaux encore vivants d'être récupérés et acheminés le plus rapidement possible vers les centres de sauvegarde les plus proches.

Seul point positif, ces tempêtes ont permis l'observation d'espèces rares dans le département comme le harfang des neiges, la très rare mouette de Ross, le goéland bourgmestre à ailes blanches, la harelde boréale, la mouette pygmée et la mouette tridactyle.

Futura Sciences 7/3/2014

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