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BelleMuezza

Actions et (répression) contre le trafic des espèces menacées

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Il serait le cinquième trafic après la contrefaçon, la drogue, les armes ou le pétrole. Le commerce illégal des espèces menacées draine aujourd’hui des sommes conséquentes. Encouragés par la faiblesse des peines encourues, les braconniers sont aussi bien organisés, équipés et financés qu’une armée avec l’appui d’organisations criminelles parfois plus puissantes que les gouvernements eux-mêmes.

L’engrenage est infernal. Moins une population (d'animaux) est nombreuse, plus ses produits dérivés sont convoités, accentuant ainsi la probable disparition de l’espèce. A poids égal, une corne de rhinocéros équivaut à deux fois le prix de l’or.

Une fois de plus, c’est la richesse de l’Afrique, et notamment celle de sa faune, qui attire toutes les convoitises.

En Afrique du Sud où les cinq grands mammifères africains, les big five, représentent un trésor national ainsi qu’une source de revenus non négligeables pour le tourisme, la richesse des données et des histoires recueillies montre l’importance du sujet… Et l’engagement du gouvernement dans cette guerre sans précédent.

A l’autre extrémité de ce marché : l’Asie où la corne de rhinocéros est synonyme de richesse et de puissance.

Au Vietnam, le principal débouché pour ce produit dérivé, les données sont presque inexistantes. On ne trouve étonnamment que des observations ou des anecdotes, alors que les chiffres sud-africains montrent très clairement l’essor de la demande. Preuve s’il en fallait, que l’application des conventions internationales est encore loin d’être optimale.

Comment le citoyen peut-il agir ? : En faisant pression pour que la protection des espèces soit une priorité pour les gouvernements. Il ne s’agit pas simplement de renforcer la coopération internationale. Il s’agit aussi de faire appliquer les lois. Le commerce d’espèces menacées repose sur un crime. Laisser commettre ce crime contre la nature n’est pas une option.

Au même titre que l’or, le platine, le pétrole, la vie animale fait aussi partie de la richesse des nations.

Aujourd’hui il faut faire vite car chaque espèce en danger est un champ de bataille.


3 questions à Stéphane Ringuet, chargé de programme WWF et TRAFFIC :

Quels sont les facteurs expliquant l’essor du trafic de cornes de rhinocéros d’Afrique vers l’Asie et plus particulièrement le Vietnam ?

Le sort du rhinocéros en Afrique est lié de façon inextricable aux forces du marché en Asie, et en particulier au Vietnam. Pour alimenter cette demande, des syndicats criminels se sont organisés en Afrique du Sud, entrainant des massacres importants d’animaux au cours de ces 3 dernières années.

Globalement, le commerce illégal de cornes de rhinos en Afrique du sud a évolué rapidement en un phénomène hautement adapté, efficace et sophistiqué qui lient des acteurs «voyous» de l’industrie de la faune sauvage, des rangers gouvernementaux ou des officiels qui sont contraints, compromis ou corrompus dans des activités illégales, et des opérateurs du crime asiatique.

Sur les 43 asiatiques arrêtés en Afrique du Sud, 24 sont vietnamiens, et 13 sont chinois.

C’est un développement unique et dévastateur dans ce pays, qui ternit sévèrement l’image de l’Afrique du Sud, même si la majorité des propriétaires de rhinocéros et des personnels de l’industrie de la faune sauvage sont engagés dans la protection des rhinos et soutiennent leur conservation.

Le braconnage est-il une menace sur les rhinocéros ?

Le braconnage s’est intensifié dans les années 1970s et 1980s alors que la demande pour la corne de rhinocéros augmentait, cette corne étant considérée comme un ingrédient apprécié par les Médecines Chinoises Traditionnelles et valorisée à travers la fabrication de manches de poignards au Yémen.

Le nombre de rhinocéros noirs a diminué de 96% entre 1970 et 1992, et la population de rhinocéros blanc du nord a décru de 2000 en 1960 à 15 environ en 1984. Grâce à des mesures de conservation et des efforts de lutte anti-braconnage, certaines populations de rhinocéros existent encore, mais nombreuses d’entre elles restent très petites et très fragiles.

Les activités importantes de braconnage qui se déroulent en Afrique du Sud sont vraiment inquiétantes en ce sens qu’elles mettent en péril des années de travail pour la conservation des rhinocéros dans un pays qui abrite 95% de la population de rhinocéros blancs d’Afrique et environ 45% de la population de rhinocéros noirs d’Afrique.

Ici, le braconnage s’est intensifié à partir de 2008, avec 83 animaux tués, pour atteindre en 2011, un nombre record de 448 animaux abattus, soit largement plus d’un animal par jour.

Que faudrait-il faire pour éradiquer le commerce illicite de cornes de rhinocéros ?

L’éradication du commerce illicite de cornes de rhinocéros d’Afrique en provenance d’Afrique du Sud vers l’Asie (en particulier le Vietnam) passe par la mise en œuvre de nombreuses recommandations identifiées par le programme TRAFFIC.

Continuer à soutenir la mise en œuvre obligatoire de registres, du marquage et d’échantillonnage d’ADN de tous les stocks de cornes de rhinos ainsi que celles détenues légalement ; s’assurer que des peines dissuasives soient données à ceux convaincus de crimes sur les rhinos ; renforcer les contrôles dans tous les ports d’entrée et de sorties pour mieux détecter les mouvements illégaux de cornes de rhinos en Afrique du Sud.

Réviser et renforcer la législation nationale et les peines relatives au commerce illégal et mettre fin aux publicités sur internet par rapport au commerce de cornes, au niveau du marché.

Quelles sont les actions du WWF et de TRAFFIC ?

Le WWF travaille à la conservation des rhinocéros depuis plus de 40 ans et s’appuie sur ces programmes de conservation aussi bien en Afrique qu’en Asie. Le Programme Rhinocéros d’Afrique lancé en 1997 apporte un soutien technique et financier à de nombreux projets de conservation en Afrique et opère en partenariat avec les pays clés de l’aire de répartition des espèces. Il reconnait que le futur à long terme des rhinos d’Afrique ne peut être assuré que si les communautés locales et le secteur privé sont impliqués dans les efforts de conservation, et s’ils bénéficient de ces ressources sans qu’il ait une atteinte à la croissance des populations de rhinocéros.

De même, le WWF a créé en 1998 sa stratégie d’action pour les rhinocéros et éléphants d’Asie en reconnaissant que le succès de conservation ne sera possible seulement qu’à travers une approche élargie allant au-delà de protection d’aires isolées et en s’adressant aux questions des pratiques d’utilisation des terres.

Enfin, le WWF soutien le programme TRAFFIC, le réseau de surveillance du commerce de la faune et de la flore sauvages. Ce programme a pour mission de s’assurer que le commerce des plantes et des animaux sauvages ne nuit pas à la conservation de la nature. TRAFFIC surveille activement le commerce de la faune et de la flore sauvages, mène des enquêtes, et donne des informations à divers publics à travers le monde afin de mettre en place des politiques et des programmes efficaces de conservation.

Ensemble, le WWF et TRAFFIC lancent une campagne mondiale contre le commerce illégal de cornes de rhinocéros (mais aussi d’ivoire d’éléphants et de parties de tigres). Cette campagne cherche à renforcer les contrôles et l’application des lois pour stopper le trafic de faune sauvage, pour la mise en place de mesures dissuasives efficaces et la réduction de la demande de produits d’espèces menacées.



WWF 19/09/2012

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Plus de 600 scorpions de Mandchourie ont été saisis dans les bagages d'un Chinois à son arrivée à Florence, capitale de la Toscane, dans le centre de l'Italie, a indiqué mercredi l'édition locale du quotidien La Repubblica.

Les 607 scorpions, dont la moitié était encore vivants, étaient conservés dans des boîtes en plastique contenant de la glace. Les douaniers ont découvert les animaux par hasard, lors d'un contrôle de routine.

Ces scorpions d'une longueur de 6 à 7 cm et très répandus en Mandchourie sont considérés en Chine comme un plat succulent mais aussi comme un souvenir en raison de leur carapace dorée.

Les scorpions qui ont survécu au voyage ont été transportés dans un centre spécialisé tandis que le Chinois a été déféré à la justice pour détention d'animaux dangereux, même si leur poison n'est pas mortel, ajoute le quotidien.





LE POINT.FR 26/09/2012 (texte et image)

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Plus de 200 mygales ont été découvertes mercredi par les douaniers à l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol dans la valise d'un couple d'Allemands revenant du Pérou, a annoncé le ministère néerlandais des Finances, dont dépendent les services douaniers.

"La douane de Schiphol a trouvé plus de 200 mygales vivantes dans un bagage de deux voyageurs allemands", a déclaré le ministère des Finances dans un communiqué. Le couple qui venait du Pérou, "avait également des mille-pattes, des grillons, des coléoptères et des sauterelles" dans sa valise.

Le couple avait caché les bestioles, venimeuses pour ce qui est des mygales et des mille-pattes, dans des sacs et des tubes en plastique placés dans le bagage entre des vêtements ou dans des chaussures, a précisé le ministère.

Selon leurs dires, les deux Allemands avaient attrapé eux-mêmes dans la nature les animaux qui ont été remis aux autorités sanitaires néerlandaises qui ont ouvert une enquête.

Quatrième aéroport d'Europe, Amsterdam-Schiphol accueille entre 120.000 et 140.000 passagers par jour.

Les tentatives de faire passer illégalement des animaux, principalement des hippocampes, via l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol sont fréquentes mais pas dans des quantités aussi importantes, a déclaré à l'AFP Lindy van Galen, porte-parole du ministère des Finances.






LE POINT.FR 03/10/2012 (texte et image)

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JOHANNESBOURG - L'Afrique du Sud s'est engagée à signer un protocole d'accord avec le Vietnam pour lutter contre le braconnage de rhinocéros, alors qu'un nombre record de 467 bêtes ont été tuées cette année, a déclaré lundi le ministère de l'Environnement.

Depuis l'année dernière, les autorités sud-africaines et vietnamiennes ont entamé des pourparlers afin d'enrayer le commerce des cornes de rhinocéros, une activité lucrative sur le marché noir asiatique.

Le protocole d'accord abordera, en particulier, la question du commerce illégal de corne de rhinocéros, à l'origine du fléau qu'est le braconnage, selon un communiqué.

Les pays ont entamé des pourparlers en septembre, dans le but de travailler ensemble pour la conservation et la protection de la biodiversité, et la répression. Ils souhaitent se conformer à la CITES, un traité international pour la protection de la faune. Le parc national Kruger, première destination du safari en Afrique du Sud, a été le plus durement touché, avec 281 rhinocéros tués.

Le gouvernement est convaincu que pour lutter efficacement contre le fléau actuel du braconnage en Afrique du Sud... ces obligations et accords internationaux sont cruciaux.

L'an dernier, un total de 448 rhinocéros ont été braconnés, contre 333 en 2010 et seulement 13 en 2007.

En mai, dix cornes de rhinocéros ont été saisies dans la maison d'un Vietnamien près de Johannesburg.

Les cornes de rhinocéros sont très prisées dans par la médecine traditionnelle asiatique, le Vietnam s'illustrant comme un marché majeur, basé sur la conviction qu'elles peuvent guérir le cancer. Les cornes n'ont aucune valeur scientifique pour la médecine.



ROMANDIE.COM 22/10/2012

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BANGKOK - Un Thaïlandais a été arrêté vendredi près de la frontière avec le Laos en possession de seize bébés tigres âgés de six semaines à deux mois, a indiqué la police thaïlandaise samedi.

L'homme de 52 ans a été interpellé dans la province de Khon Kaen, dans le nord-est de la Thaïlande, lors d'un contrôle de routine des autorités qui ont découvert les félins dans des cages à l'arrière de sa camionnette.

Selon la police, le suspect a expliqué avoir été payé 15.000 bahts (environ 375 euros) pour transporter les tigres depuis Bangkok, mais a assuré ne pas connaître l'identité des propriétaires.

Il a dit avoir parlé avec eux seulement au téléphone, pas en personne, a expliqué le lieutenant colonel Kusol Pongbunchan, de la police locale, précisant que le chauffeur devrait être poursuivi pour possession illégale et trafic d'espèce protégée.

Les tigres, qui n'auraient pas été capturés dans la nature, ont été confiés au Département des parcs et de conservation de la nature.

La Thaïlande, qui est considérée comme une plaque tournante du trafic des espèces protégées en Asie, est l'un des treize pays où vivent encore des tigres à l'état sauvage.



ROMANDIE.COM 27/10/2012

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Lundi, la police tanzanienne a saisi 214 morceaux de défenses d'éléphants, d'une valeur de près d'un million d'euros.

C’est dans la capitale économique de la Tanzanie, Dar es-Salaam, que la police a procédé à l'impressionnante saisie. Au total, 214 morceaux de défenses d'éléphants ont été trouvés au domicile d'un ressortissant kényan. Les forces de l'ordre ont arrêté l’homme, sa compagne tanzanienne et deux autres suspects. Selon le communiqué de la police, l’ivoire, qui venait potentiellement de plus de 90 éléphants de Tanzanie différents, étaient entreposés dans 12 sacs recouverts du drapeau tanzanien.

La Tanzanie est le pays qui abrite l'une des plus importantes populations d'éléphants au monde et la police pense que les suspects voulaient faire passer la marchandise au Kenya voisin par la route. "[i]Nous poursuivons les enquêtes pour démanteler ce réseau[/i]", a ainsi affirmé à l'AFP le chef de la police de Dar es-Salaam, Suleiman Kova. La Conférence des pays signataires de la Convention sur le commerce international des espèces sauvages menacées d'extinction (CITES) autorise les pays d'Afrique australe à des ventes ponctuelles d’ivoire mais a prohibé son commerce au niveau international.

Néanmoins, la contrebande de défenses d'éléphants est alimentée par une forte demande, en Asie notamment. Là-bas, l'ivoire est utilisée comme décoration ou dans la confection de remèdes médicinaux traditionnels. Mais cette demande représente aujourd'hui une menace considérable pour les éléphants dont le braconnage ne cesse d'augmenter tandis que les saisies d'ivoire de contrebande se multiplient.


MAXISCIENCES 1/11/2012

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AEROPORT DE ROISSY (France), 26 nov 2012 (AFP) - Près de 4,6 tonnes de produits alimentaires illicites ont été saisies en France en octobre lors d'une vaste opération de contrôle portant sur les importations de viande de brousse et d'espèces menacées, a annoncé la direction générale des douanes.

Cette opération, réalisée sous l'égide de l'organisation mondiale des douanes (OMD), s'est déroulée du 22 au 31 octobre dans une quarantaine de pays, pour "lutter contre les trafics de spécimens protégés par la convention de Washington", ont précisé les douanes dans un communiqué.

"Ces contrôles ont permis de saisir en France près de 813 kg de viandes d'origines diverses, dont 318 kg provenant d'animaux sauvages, 1,1 tonne de poissons et mollusques, 1,5 tonne de viandes/poissons/légumes en vrac, 1,2 tonne de fruits et légumes et plus de 70 kg de chenilles", selon les douanes. Parmi les produits saisis figure de la viande de serpent, de crocodile, d'éléphant, d'antilope, de pangolin et de singe, 132 tortues, des cobras et scorpions conservés dans de l'alcool, 370 bénitiers et deux cornes de rhinocéros d'une valeur de plus de 300.000 euros au marché noir.

"La grande majorité de ces produits ont été saisis à Roissy sur des passagers en provenance d'Afrique de l'Ouest", précise la direction des douanes, qui précise que des infractions ont également été constatées à Marseille, Orly et La Réunion. Selon les douanes, le transport de viandes et d'espèces menacées "présente un risque sanitaire significatif, les denrées alimentaires n'étant pas transportées dans des conditions garantissant leur bonne conservation et susceptibles d'introduire sur le territoire des maladies graves", comme le "virus ebola", la "grippe aviaire" et la "fièvre aphteuse".

Cette pratique contribue aussi à l'appauvrissement des écosystèmes, une partie significative des viandes saisies étant issue d'espèces protégées par la Convention de Washington (Cites), et au développement de l'économie parallèle. "Le commerce illégal d'espèces animales et végétales menacées serait le troisième plus important derrière celui des armes et des stupéfiants", soulignent les douanes.



Fondation 30 millions d'amis 26/11/2012

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Les douanes de Hong Kong ont saisi plus d'une tonne de défenses d'éléphants en provenance du Kenya, d'une valeur de 10,6 millions de dollars HK (1,28 million de francs), ont indiqué les autorités vendredi. Il s'agit de la troisième prise de ce type en moins de trois mois.

Quelque 779 tronçons d'ivoire d'un poids total de 1300 kg ont été saisis jeudi dans le port de Hong Kong, dissimulés dans des caisses en bois contenant des carreaux de pierre pour la construction.

En octobre, les douanes hongkongaises avaient saisi un record de 3,81 tonnes d'ivoire en provenance de Tanzanie et du Kenya puis, en novembre, 1,3 tonne provenant de Tanzanie.


L'importation d'ivoire à Hong Kong est punie de deux ans de prison maximum et d'une amende de 5 millions de dollars de Hong Kong (près 494.000 Euros). L'importation de biens non déclarés est en outre sanctionnée de 7 ans de réclusion.

La contrebande de défenses d'éléphants est alimentée par une forte demande en Asie, notamment en Chine et au Japon, ainsi qu'au Moyen-Orient où l'ivoire est utilisé comme décoration ou pour des "remèdes" médicinaux traditionnels.

La convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (Cites) a prohibé le commerce international de l'ivoire en 1989. Elle a fini par autoriser, à partir de 1997, les pays d'Afrique australe à procéder à quelques ventes ponctuelles.

L'Afrique compte encore quelque 472'000 éléphants, selon la Lusaka agreement task force (LATF), organisme intergouvernemental chargé de l'exécution des accords de Lusaka sur la lutte contre la contrebande signés en 1992.




ROMANDIE.COM 4/01/2013

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Bien que le commerce international de l'ivoire soit, sauf rares exceptions, interdit depuis 1989, les autorités peinent à enrayer le phénomène.

En 2012, environ 360 éléphants ont été tués par des braconniers, contre 289 l'année précédente, selon KWS. Au moins 40 braconniers et six "rangers" (gardiens armés des parcs) du KWS ont été tués en 2012, dans le cadre de la lutte anti-braconnage. Ajouté à cela, les saisies de défenses d'éléphants se sont faites de plus en plus fréquentes et importantes.

Début janvier, les douanes de Hong Kong avaient saisi plus d'une tonne de défenses d'éléphants en provenance du Kenya, d'une valeur d'un million d'euros, la troisième prise de ce type en provenance de ce pays ou de Tanzanie voisine en moins de trois mois, rappelle l'AFP. "Le braconnage des éléphants est à son pire niveau depuis une décennie et le volume des saisies d’ivoire enregistrées a atteint celui de 1989", a indiqué de son côté la Cites (Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction) dans un rapport publié en juin.

Au milieu du XXe siècle, plusieurs millions d'éléphants étaient recensés en Afrique avant que ce nombre ne chute dramatiquement à environ 600.000 spécimens à la fin des années 1980. Aujourd'hui, l'éléphant d'Afrique, menacé par le braconnage et la destruction de son habitat naturel, est inscrit sur la liste des espèces menacées de la Cites et sa population actuelle est estimée à environ 472.000 individus.



MAXISCIENCES 8/1/2012

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Bâle (Sipa) Un Français de 40 ans a été intercepté avec une défense d'éléphant dans sa valise dimanche dernier à Bâle. Le trafiquant avait pris le train Intercity Francfort-Zurich, dissimulant dans ses bagages la défense d'environ 90 centimètres de long, a précisé mercredi le commandement des gardes-frontière de Bâle.

La défense a été confisquée et remise à l'Office de contrôle de la conservation des espèces à Bâle. Le commerce d'ivoire d'éléphant est en effet strictement interdit. Le contrebandier devra répondre d'infraction à la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES).


----->Je suppose que ce cas ne doit pas être isolé... : l'appât du gain ! Il faut donc ajouter les français aux malfrats de tous bords et de tous pays, comme complices des meurtres d'éléphants en Afrique...


ROMANDIE.COM 9/01/2013

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NAIROBI, 15 jan 2013 (AFP) - Une cargaison de 600 pièces en ivoire, pesant deux tonnes, a été saisie dans la ville portuaire de Mombasa au Kenya, a-t-on appris de source portuaire et policière mardi.

Ces pièces étaient "présentées comme des pierres de décoration et destinées à l'Indonésie en provenance de Tanzanie", a déclaré à l'AFP une source policière au port de Mombasa, sous couvert d'anonymat. Le responsable des opérations portuaires, Gitau Gitau, a confirmé cette saisie, ajoutant qu'"aucune arrestation n'avait eu lieu". Il a ajouté que les documents accompagnant la cargaison pourrait permettre de remonter jusqu'aux propriétaires de la cargaison.

Deux semaines auparavant, les douanes de Hong Kong avaient saisi plus d'une tonne de défenses d'éléphant, en provenance du Kenya, d'une valeur de 10,6 millions de dollars HK (1,06 million d'euros). En octobre, les douanes de Hong Kong avaient saisi un record de 3,81 tonnes d'ivoire en provenance de Tanzanie et du Kenya.

La contrebande de défenses d'éléphants est alimentée par une forte demande en Asie, notamment en Chine et au Japon, ainsi qu'au Moyen-Orient où l'ivoire est utilisé comme décoration ou pour des remèdes médicinaux traditionnels. Le commerce de l'ivoire est, à quelques exceptions près, interdit depuis 1989.

La population des éléphants en Afrique s'est effondrée de millions d'animaux au milieu du XXe siècle, à 600.000 à la fin des années 80.Mais le braconnage atteint des records. Une famille de 11 éléphants a ainsi été tuée au Kenya, a annoncé la semaine dernière le Service de la Faune kenyane (KWS), évoquant le plus important massacre de pachydermes dans le pays depuis plus de 20 ans.


30 millions d'amis 15/1/2013

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BANGKOK, 07 jan 2013 (AFP) - Plus de 27 kilos de cornes de rhinocéros, d'une valeur de plus d'un million d'euros, ont été saisis dimanche en Thaïlande et au Vietnam, alors que le braconnage de ces mammifères est en forte augmentation en Afrique pour alimenter le marché asiatique.

En Thaïlande, un Vietnamien a été arrêté à l'aéroport de Bangkok en possession de six morceaux de corne d'un poids total de 10,6 kg et d'une valeur estimée à quelque 450.000 euros, ont indiqué les autorités thaïlandaises lundi.

Le suspect, 56 ans, qui a indiqué avoir transporté les cornes en voiture du Mozambique jusqu'en Ethiopie avant de prendre un avion pour Bangkok, a été interpellé alors qu'il devait embarquer sur un vol pour Hanoï. Il "a laissé sa valise sur le tapis à bagages et ne l'a pas enregistrée, délibérément. Il semble qu'elle devait être récupérée par quelqu'un d'autre", a précisé Narongrit Sookprakarn, un responsable de la protection de la vie sauvage basé à l'aéroport Suvarnabhumi. Il risque quatre ans de prison.

Dans une autre affaire dont les autorités thaïlandaises ont indiqué ne pas être informées, les douanes vietnamiennes ont saisi le même jour six morceaux de cornes d'un poids de 16,5 kg, a rapporté le quotidien vietnamien Thanh Nien.

Les cornes qui proviendraient du Mozambique ont été trouvées dans les bagages d'un Vietnamien à l'aéroport d'Ho Chi Minh-Ville (sud, ex-Saïgon). Le journal n'a pas précisé s'il a été arrêté. Selon des estimations de l'AFP, la vente de ces cornes dépasseraient les 600.000 euros au marché noir au Vietnam. La demande pour la corne de rhinocéros, utilisée en médecine traditionnelle asiatique, a explosé depuis quelques années, en particulier dans le pays communiste. La demande a provoqué une intensification du braconnage en Afrique, principalement en Afrique du Sud, dont le célèbre parc Kruger qui jouxte sur près de 400 kilomètres la frontière du Mozambique.



30 millions d'amis 7/1/2013

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CITE DU VATICAN - Pris à partie par les défenseurs des éléphants, le Vatican les a assurés de sa solidarité et a affirmé mercredi qu'il n'encourageait pas, même indirectement, le commerce illégal de l'ivoire.

Depuis la publication en septembre 2012 d'un reportage du National Geographic sur la transformation de l'ivoire en objets de dévotion, le Vatican est inondé de messages de protestations. Selon la revue, l'ivoire est encore sauvagement utilisée par les catholiques à des fins religieuses et le Vatican n'hésite pas à offrir des cadeaux en ivoire aux chefs d'Etat rendant visite à Benoît XVI.

Dans une insolite lettre de plusieurs pages adressée aux amis des éléphants et envoyée à la revue, le père Federico Lombardi, porte-parole du Saint-Siège, dément ces accusations et dresse en détail les actions du Saint-Siège pour la défense des espèces menacées.

Chers amis des éléphants, écrit le père Lombardi, ces derniers jours, (nous) avons reçu un certain nombre de messages par mail et avons été ainsi impliqués dans le mouvement visant à sauver les éléphants. Tandis que quelques uns n'étaient pas particulièrement aimables ou profonds, beaucoup d'autres étaient exacts et touchants: ils sont des vraies invitations à une prise de conscience et au combat contre un phénomène sérieux et indéfendable, écrit-il.

Le porte-parole réfute plusieurs accusations, notamment la présence de stocks d'ivoire dans des magasins dépendant du Vatican, affirmant que l'Eglise n'a jamais soutenu le trafic d'ivoire.

La boutique de souvenirs citée par la revue, où l'on trouve d'ailleurs très peu d'objets en ivoire, est située près du Vatican mais pas sur son territoire et ne dépend pas d'une institution vaticane, assure aussi le père Lombardi.

Il ajoute que les cadeaux en ivoire ne sont pas en usage dans le petit Etat. En novembre dernier, le président ivoirien Alassane Ouattara a bien offert au pape un échiquier en ivoire, et non pas un objet religieux, précise le père Lombardi, mais il sagissait d'ivoire légal.

Le père jésuite rappelle que les actions de certains catholiques dans le monde, comme celles d'un prêtre philippin accusé de trafic dans l'article de la revue, ne peuvent être directement imputables au Vatican.

Le Vatican est prêt, propose-t-il, à participer largement à la sensibilisation du public catholique à ce thème, y compris par la réalisation de reportages par Radio Vatican.


ROMANDIE.COM 23/1/2013

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NAIROBI, 28 jan 2013 (AFP) - Quatre ressortissants chinois, arrêtés et inculpés pour trafic d'ivoire, ont comparu lundi devant un tribunal de Nairobi, a-t-on appris de source judiciaire.

L'audience a cependant immédiatement été ajournée à mardi, faute d'interprète pour permettre aux accusés de comprendre l'acte d'accusation lu en anglais. "Nous n'avons pas pu trouver un interprète pour eux, donc l'affaire a été reportée à mardi, mais ils restent en détention", a indiqué à l'AFP une source judiciaire s'exprimant sous couvert d'anonymat.

Les quatre hommes ont été arrêtés dimanche en possession d'objets en ivoire, alors qu'ils étaient en transit à l'aéroport international de Nairobi, Jomo Kenyatta. Ils venaient de Lumumbashi, en République démocratique du Congo, et devaient rejoindre l'aéroport de Guangzhou, en Chine. Selon le Kenya Wildlife Service, l'autorité de gestion de la faune et la flore kényane, les accusés avaient notamment sur eux des pendentifs, bracelets, colliers et deux pièces d'ivoire brut pesant 9,6 kg.

Dans une autre affaire, trois autres Chinois ont été arrêtés pour avoir sorti vendredi un cobra mort d'un parc national kényan. Ils ont plaidé non coupable et ont été relâchés en échange d'une caution de 10.000 shillings (87 euros).

Mi-janvier, une cargaison de 600 pièces d'ivoire, pesant deux tonnes, avait encore été saisie dans la ville portuaire kényane de Mombasa. L'ivoire venait apparemment de Tanzanie et était à destination de l'Indonésie.

Le commerce de l'ivoire est, à quelques exceptions près, interdit depuis 1989. Mais la contrebande de défenses d'éléphants est alimentée par une forte demande en Asie, notamment en Chine et au Vietnam, ainsi qu'au Moyen-Orient, où l'ivoire est utilisé comme décoration ou pour des remèdes médicinaux traditionnels.

Et le braconnage atteint des records. Début janvier, les autorités kényanes annonçaient qu'une famille de 11 éléphants avait été tuée, évoquant le plus important massacre de pachydermes dans le pays depuis plus de 20 ans.

La population des éléphants en Afrique s'est effondrée : de millions d'animaux au milieu du XXe siècle, elle est passée à 600.000 à la fin des années 80 et n'est aujourd'hui plus estimée qu'à quelque 470.000 têtes.


----->Très probablement des lampistes... C'est la tête des trafics qu'il faudrait arriver à faire tomber... Et ces chinois se déplaçant en Afrique ne parlerait pas l'anglais... ? Je doute fort qu'ils soient partis en possession de leur seule langue maternelle!!!


30 millions d'amis 28/1/2013

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BANGKOK (Thaïlande) - Un policier thaïlandais a été arrêté après avoir été intercepté en possession de vingt défenses d'éléphants, ont annoncé des responsables dimanche.

Le suspect, en vêtements civils mais qui conduisait une camionnette de la police, a été interpellé samedi à un poste de contrôle de la province de Chumphon, dans le sud du pays, a précisé à l'AFP le colonel de police Chalard Polnakarn.

Nous avons trouvé dix paires de défense d'éléphants dans la camionnette et nous l'avons inculpé pour possession illégale de défenses d'éléphants, ce qu'il a reconnu pendant l'enquête, a-t-il ajouté. L'origine des défenses n'était pas connue.

Le groupe de défense de l'environnement Freeland a salué dimanche une action courageuse dans la lutte contre la corruption pour protéger la vie sauvage.

Le commerce international de l'ivoire est, à quelques exceptions près, interdit depuis 1989. Mais le braconnage atteint des records, encouragé par l'augmentation de la demande en Asie et au Moyen-Orient.

Selon les défenseurs de l'environnement, l'ivoire africaine est régulièrement trafiquée via la Thaïlande, une situation facilitée par le fait que le commerce des défenses des éléphants domestiques thaïlandais y est autorisé.

Cette arrestation intervient alors que Bangkok accueillera début mars une conférence de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES).


ROMANDIE 4/2/2013

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QUITO - Un touriste allemand a été condamné lundi en Equateur à quatre ans de prison pour avoir tenté de dérober plusieurs iguanes d'une espèce protégée, dans les célèbres îles des Galapagos, annoncé lundi la direction du parc national des Galapagos (PNG) dans un communiqué.

Le prévenu, Dirk Bender, qui a été reconnu coupable du délit d'extraction d'espèces, devra purger une peine de quatre ans de prison, conformément au jugement rendu par le tribunal de cet archipel, situé dans l'océan Pacifique à un millier de kilomètres des côtes équatoriennes, selon le communiqué du PNG.

Le touriste avait été interpellé en juillet dernier par des agents du parc national des Galapagos à l'aéroport de l'archipel, alors qu'il portait un paquet suspect, à l'intérieur duquel quatre iguanes étaient enveloppés dans de la toile.

Maître-nageur dans le civil, cet Allemand de 32 ans sera incarcéré dans la prison du port de Guayaquil (sud-ouest), la seconde ville du pays, faute d'établissement pénitentiaire dans les Galapagos. La durée de sa détention provisoire dans l'archipel sera décomptée de sa peine.

Le touriste était poursuivi pour avoir altéré l'écosystème local de l'archipel en tentant d'extraire sans autorisation quatre iguanes terrestres, rappelle le PGN. Ces reptiles appartenaient à une espèce menacée de disparition (Conolophus subcristatus), qui fait notamment l'objet d'un plan de protection de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

Classées au Patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco depuis trois décennies, les îles des Galapagos constituent une réserve naturelle exceptionnelle et célèbre pour avoir inspiré la théorie de l'évolution des espèces du naturaliste britannique Charles Darwin. Ces îles abritent aussi des iguanes marins.


ROMANDIE 5/2/2013

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HONG KONG (Chine), 08 fév 2013 (AFP) - Les douanes de Hong Kong ont eu la désagréable surprise, lors du contrôle d'une cargaison annoncée comme des fruits en provenance de Thaïlande, de découvrir à la place des fruits 2.600 serpents vivants, ont indiqué les autorités vendredi.

Les douanes ont intercepté cet envoi aérien de 2.400 couleuvres et 200 cobras mardi, et l'ont renvoyé jeudi, a indiqué une porte-parole du gouvernement, quelques jours avant le début de l'Année du Serpent dans l'horoscope chinois.

Le sort qui leur était destiné n'a pas été spécifié, mais ces deux variétés de serpents sont généralement utilisées en cuisine dans le sud de la Chine. Le serpent est considéré comme un met fin, souvent servi en soupe. Il est censé améliorer la circulation sanguine et renforcer les défenses immunitaires.

A Hong Kong, la loi sanctionnant la contrebande prévoit des peines d'emprisonnement allant jusqu'à sept ans, et une amende maximale de 250.000 dollars US. Le mois dernier, les douanes hongkongaises avaient saisi des phoques et de la viande de crocodile acheminés illégalement. Les phoques devaient être utilisés à des fins médicinales, la viande de crocodile était destinée à être consommée.



30 millions d'amis 8/2/2013

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Les douaniers britanniques ont saisi 94 kilos de chenilles séchées à l'aéroport londonien de Gatwick, dans les bagages d'un homme affirmant que les larves étaient destinées à sa "consommation personnelle", a annoncé vendredi le ministère de l'Intérieur.

Des douaniers ont fouillé les bagages d'un passager âgé de 22 ans, arrivé du Burkina Faso via Istanbul. "Quand ils ont vérifié ses bagages, ils ont découvert des dizaines de milliers de chenilles séchées enveloppées dans du papier cellophane et rangées dans quatre sacs en toile de jute", a indiqué le ministère britannique de l'Intérieur. Le passager "a affirmé qu'elles étaient destinées à sa consommation", a-t-il ajouté.

"Il s'agissait d'une prise peu habituelle", a reconnu Ingrid Smith, du service des douanes. "Je mets en garde tout voyageur contre toute tentative d'introduire (au Royaume-Uni) des produits d'origine animale sans autorisation, car ils (...) pourraient être porteurs de maladies", a-t-elle expliqué.

Le Royaume-Uni impose des restrictions pour l'entrée sur son territoire de viandes, produits laitiers, poissons, oeufs et miel, ainsi que des fruits, des légumes et des plantes. Les chenilles, qui sont consommées dans plusieurs régions d'Afrique, d'Asie et d'Amérique latine, figurent dans la liste des produits interdits.


----->L'article ne mentionne pas qu'il s'agit d'un trafic, mais dans le doute j'ai placé ce sujet dans cette rubrique... D'autant qu'en France, un restaurant préparant un ragoût de chenilles (cliquez sur le lien) a été fermé... Cela dit, même si je n'ai rien contre des pratiques culinaires différentes des miennes, je me pose la question sur le devenir des espèces concernées.... (non mentionnées non plus d'ailleurs).


LE POINT 1/3/2013

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BANGKOK - Les autorités thaïlandaises vont réclamer des mandats d'arrêt contre trois policiers accusés d'être impliqués dans un trafic de cornes de rhinocéros, ont-elles annoncé mardi.

Les cornes avaient été acheminées vers l'aéroport international Suvarnabhumi de Bangkok, en janvier, par des travailleurs immigrés vietnamiens payés 500 dollars par voyage, a indiqué Narasak Hemnithi, responsable de la division contre les crimes environnementaux.

Après être arrivés à Bangkok, on leur avait demandé de mettre les cornes sur un chariot et de les laisser quelque part où personne ne pouvait les voir, avant que la police vienne les récupérer, a-t-il ajouté. Nous avons des preuves, en particulier les images des caméras de surveillance.

Début janvier, un Vietnamien avait été arrêté après avoir abandonné dans un bagage à l'aéroport des cornes évaluées à plus d'un demi million de dollars.

Le braconnage des rhinocéros, dont la corne est parée de toutes les vertus en Asie, a atteint des records ces dernières années, avec 668 animaux tués en Afrique du Sud en 2012.

Le pachyderme est une des stars d'une réunion de la Convention sur le commerce international des espèces protégées (Cites) qui s'est ouverte dimanche à Bangkok. La Thaïlande est accusée par de nombreuses organisations internationales d'être une plaque-tournante pour le trafic des espèces menacées.



ROMANDIE 5/3/2013

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SOFIA (Bulgarie) - Trente-deux perroquets d'une espèce rare, confisqués en Bulgarie il y a trois ans après une tentative d'importation frauduleuse seront renvoyés en Ouganda, a annoncé l'organisation non-gouvernementale (ONG) bulgare Biodiversité.

Il s'agit du premier cas où des perroquets confisqués en Europe seront renvoyés en Afrique, a souligné Stefan Avramov, expert en espèces protégées de Biodiversité.

Les 32 perroquets, des gris du Gabon, une espèce menacée, sont les seuls survivants parmi 107 oiseaux confisqués le 23 avril 2010 à l'aéroport de Sofia. Un perroquet avait été trouvé mort par les douaniers.

Ils étaient transportés depuis le Liban dans quatre cages par un Bulgare d'origine libanaise, qui ne disposait pas des papiers nécessaires au transport de ces animaux, dont l'original d'un certificat CITES de protection des espèces menacées. Les 107 perroquets ont été remis au Zoo de Sofia. La plupart sont morts au bout de quelques mois à la suite du stress provoqué par la captivité et le déplacement.

Les survivants ont dû attendre pendant deux ans la fin du procès du trafiquant qui s'est vu infliger une amende de 75.000 euros. La procédure de finalisation de leur renvoi a duré un an supplémentaire.

Des experts de la fondation Biodiversité et le ministère bulgare de l'Environnement ont proposé une modification à la législation en vue d'accélérer la procédure de renvoi d'animaux rares, notamment avant la fin du procès des trafiquants, annonce l'ONG dans un communiqué.

----->Bonne initiative... Concernant le dernier paragraphe, l'accélération de la procédure de retour de la faune sauvage dans ses lieux naturels devrait permettre d'éviter l'hécatombe dont ont été victimes ces oiseaux...


ROMANDIE 8/3/2013

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NAIROBI (AFP) - Le Kenya va durcir les sanctions contre les braconniers et les trafiquants d'ivoire pour tenter de "sauver" les éléphants, a annoncé le gouvernement samedi.

"Nous avons l'intention de lutter contre les braconniers à tous les niveaux pour sauver nos éléphants", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Muthui Kariuki, dans un communiqué.

Le porte-parole a expliqué que les tribunaux kényans ont actuellement des pouvoirs limités pour infliger des peines de prison ou des amendes aux personnes poursuivies pour ce type de crimes. "L'une de nos principales difficultés est la légèreté des peines et des amendes" dans ces dossiers, a-t-il ajouté.

"Le gouvernement s'en inquiète et a facilité le processus de révision de la politique et de la loi sur la vie sauvage avec l'objectif d'avoir des amendes et des peines de prison plus dissuasives", a ajouté le porte-parole. Par ailleurs, un millier de rangers "vont bientôt être recrutés", a ajouté M. Kariuki.

Le braconnage a fortement augmenté ces dernières années en Afrique de l'Est, avec le massacre de troupeaux entiers d'éléphants pour leur ivoire.

"Nous attendons avec impatience (...) que le parlement donne la priorité à l'adoption d'une nouvelle loi sur la vie sauvage et d'une nouvelle politique", a déclaré M. Kariuki. Le parlement issu des élections de mars dernier n'a pas encore commencé ses travaux.

Actuellement, les peines maximales encourues pour les crimes environnementaux les plus graves sont une amende de 40.000 shillings kenyans (470 dollars, 365 euros) et dix ans de prison.

Le mois dernier, un trafiquant chinois arrêté au Kenya avec 439 pièces d'ivoire a été condamné à une amende d'environ 265 euros, une peine représentant moins d'un euro par pièce saisie.

Selon des experts, un kilo d'ivoire se négocie autour de 2.500 dollars sur la marché noir.

En 2012, 384 éléphants ont été massacrés par des braconniers au Kenya, contre 289 en 2011, selon des chiffres officiels. Depuis le début de l'année, 74 éléphants ont déjà été massacrés.

Le trafic très lucratif de l'ivoire est en hausse ces dernières années, alimenté principalement par la forte demande en Asie et au Moyen-Orient où elle est utilisée en médecine traditionnelle et dans la fabrication d'objets décoratifs.

SCIENCES ET AVENIR 6/4/2013

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Le ministère japonais de l'Environnement va multiplier par cent les pénalités appliquées au commerce des espèces en voie de disparition. Le Japon veut réduire la chasse des espèces protégées et leur commerce illégal. Le texte qui va amender la loi sera présenté lors de la session en cours.

En vertu de la loi, les espèces en voie de disparition au Japon ne peuvent être chassées ou vendues, mais le commerce illégal subsiste.

Actuellement, la pénalité légale maximale est d'environ 10.250 dollars pour les entreprises. Les coupables sont passibles de la même amende ou encourent au maximum un an de détention. Des experts ont estimé que ces pénalités n'étaient pas dissuasives pour que cesse le commerce illégal.

Le ministère a donc décidé de multiplier par cent le montant maximal de l'amende appliquée aux entreprises. Elle dépasse le million de dollars. Les individus seront passibles d'une peine de prison de cinq ans ou d'une amende de 50.000 dollars au maximum.


NHK WORLD 7/4/2013

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Le US Fish and Wildlife Service a un message pour les trafiquants et futurs trafiquants d'espèces sauvages : il ya un nouveau chien en circulation, et si vous essayez de faire entrer illégalement des parties d'animaux sauvages dans le pays, il ya une bonne chance qu'il va les trouver. Et il ya plusieurs chiens comme lui !


Youtube / Capture d'écran[/size]


Le US Fish and Wildlife Service a 4 nouveaux "assistants diplômés" qui devraient rendre, d'ici quelques semaines, la vie plus difficile aux trafiquants de la faune. Leurs noms sont Viper, Butter, Lancer et Locket. Ce sont les premimers chiens "détecteurs de faune" formés, dont le programme d'enseignement leur apprend à détecter les odeurs de choses comme l'ivoire d'éléphant ou de cornes de rhinocéros. Ils vont opérer dans les ports, les aéroports, même dans les centres FedEx et UPS.

"La récente et rapide expansion du commerce mondial des espèces sauvages protégées pousse dangereusement certaines espèces au bord de l'extinction. Les populations d'éléphants et de rhinocéros, en particulier, sont en baisse à un rythme alarmant», a déclaré Grace Ed, du Bureau d'application des lois de la Fish and Wildlife Service.

Denise L. inspecteur de la faune, travaillant avec Butter - Photo Tom MacKenzie / USFWS

"La bataille pour endiguer la contrebande de la faune est celle que nous ne pouvons tout simplement pas nous permettre de perdre, et l'utilisation de chiens et de leur sens de l'odorat phénoménal pour attraper les contrebandiers va nous apporter un vrai soutien dans cet effort."

Les quatre chiens qui ont terminé leur formation et leurs coéquipiers, des inspecteurs de Wildlife Service, ont suivi des cours durant 13 semaines au département américain de l'Agriculture, au centre national de formation de chiens détecteurs à Newnan, en Géorgie. Ce centre forme habituellement des chiens détecteurs pour flairer les fruits et les plantes, dans le but de détecter des insectes ou des maladies potentielles qui pourraient nuire à l'agriculture américaine. Certains ont même été formés pour traquer les pythons qui envahissent Everglades en Floride.

Amir Lawal, inspecteur de la faune, et son partenaire Viper entraîné sur un tapis roulant. Photo Tom MacKenzie / USFWS

Pour les inspecteurs, gestionnaires de la faune, c'est d'une nouvelle et excitante. "Cela me donne l'occasion de combiner mes deux grandes passions : la faune et les chiens», a déclaré Amir Lawal, inspecteur de la faune dans le port de Miami. "J'ai hâte de commencer sur le terrain avec mon nouveau partenaire pour contribuer à arrêter le commerce illicite d'espèces sauvages."

C'est très bien, mais pourquoi seulement 4 chiens ? Si ce programme pilote est un succès, je pense que nous devrions grandement monter en puissance dans cette formation, et pas seulement aux les États-Unis où nombreuses espèces menacées sont à court terme...




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TreeHugger 5/4/2013 - USFWS - LiveScience

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MANILLE - Les garde-côtes philippins ont découvert une importante quantité de pangolins, un petit fourmilier à écailles dont le commerce est interdit par le droit international, congelés dans la soute d'un bateau de pêche clandestin chinois, ont-ils annoncé lundi.

La saisie a été effectuée sur un bateau arraisonné la semaine dernière alors qu'il s'était échoué sur un récif dans un sanctuaire marin des Philippines. Douze marins chinois ont été arrêtés pour braconnage.

Nous avons trouvé 400 boîtes contenant des fourmiliers écailleux (autre nom du pangolin), et nous cherchons désormais à déterminer leur origine, a indiqué à l'AFP le porte-parole des garde-côtes, Armand Balilo.

Le pangolin, présent sur l'île philippine de Palawan, est une des espèces qui fait le plus objet de trafics en Asie, pour sa viande et ses supposées vertus médicinales. Le commerce de ce mammifère insectivore est interdit par les conventions internationales.

Leurs écailles en particulier sont très prisées, notamment en Chine, pour leur effet supposé aphrodisiaque et anti-allergique. Il est simplement lamentable de se faire passer pour des pêcheurs pour faire le commerce d'espèces sauvages protégées, a réagi le directeur du Fonds mondial pour la nature (WWF) aux Philippines, Jose Maria Lorenzo Tan, dans un communiqué.

Deux des espèces asiatiques sont en danger, selon l'Union internationale pour la préservation de la nature (IUCN). Le nombre de spécimens vivants est inconnu.

Les Philippines et la Chine se disputent les eaux poissonneuses autour des archipels des Spratleys et des Paracels, en mer de Chine méridionale, où les pêcheurs chinois viennent en nombre lancer clandestinement leurs filets, selon Manille.

ROMANDIE 15/4/2013

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Lorsqu'on fait des recherches à propos des éléphants, nous sommes confrontés à une triste réalité... La majorité des rapports ne font pas référence à leurs étonnantes capacités et leur vive intelligence, mais font état de leur assassinat par des braconniers...

Il est donc encourageant, alors, de lire que dans le sud du Cameroun, 20 braconniers d'éléphants ont été arrêtés. Les autorités locales ont mis la main sur des armes dont des tronçonneuses, des machettes et des fusils Kalachnikov. Ils ont également trouvé une "boutique" de défenses d'ivoire et ont sais de la viande d'éléphant, de gorilles et de chimpanzés.

Ce n'est donc pas seulement pour leurs défenses en ivoire que les éléphants sont chassés en masse au point de les mener vers l'extinction : en centrafricain, ils sont aussi tués pour leur viande !

Il n'y a pas si longtemps, plus de 3.400 éléphants vivaient dans la forêt pluviale de la réserve de Dzanga-Sangha dans le sud-ouest de la république centrafricaine. Dans une clairière connue de la région, les éléphants se rassemblent par dizaines tous les jours. Et la la rebellion survenue en mars menée par des rebelles armés d'un groupe connus sous le nom de Seleka, a bouleversé le pays et pourrait être catastrophique.

En effet, quelque 40 éléphants de Dzanga-Sangha ont déjà été tués. Les membres de Seleka et des chasseurs soudanais semblent agir en "tandem" et tuent des éléphants non seulement dans la savane, mais aussi dans le domaine forestier de la république centraficaine et du Cameroun voisin. Les hôpitaux et les groupes d'aide sont pillés et le World Wildlife Federation a dû évacuer son personnel de la réserve de Dzanga-Sangha.

Il est tragique d'imaginer un monde sans éléphants. De nouvelles recherches montrent combien nous avons encore à apprendre à leur sujet. Comme les humains, les éléphants ont peu de petits, mais naturellement vivent longtemps. Une étude suggère que leur grande taille peut en effet aider à conjurer certains risques de cancer. En effet, des biologistes évolutionnistes pensent que les grands animaux peuvent posséder certains mécanismes de protection que les plus petits n'ont pas (les souris par exemple).

Bien qu'il puisse sembler que les animaux énormes tels que les éléphants et les baleines seraient plus susceptibles de succomber à un cancer, les scientifiques ont constaté qu'à travers les espèces, la masse corporelle n'est pas corrélée avec l'apparition du cancer. Les scientifiques travaillent maintenant au séquençage du génome de la baleine à bosse pour le comparer à d'autres, y compris le génome de l'éléphant, pour voir si la nature a elle-même élaboré des «mécanismes de prévention du cancer qui pourraient se traduire cliniquement."

L'arrestation des braconniers au Cameroun est évidemment encourageante. Mais il ne se passe pas un jour sans que des éléphants ne soient tués. 86, dont 33 femelles pleines et 15 jeunes, ont été abattus au Tchad dans le milieu du mois de mars, apparemment par des hommes armés d'armes automatiques.

Sauver les éléphants ne sont pas uniquement du ressort des écologistes et zoologues, mais aussi des gouvernements ! Empêcher les éléphants de disparaître exige une politique globable et que leur meurtre équivaut à une catastrophe naturelle ? Et si nous nous élevons pour la préservation des éléphants comme s'il s'agissait, comme certains l'ont appelé, une question de «droits de l'homme", c'est en "reconnaissance non seulement de leur droit de survivre, mais aussi parce que, peut-être, nous, les humains avons beaucoup à apprendre d'eux... pour notre propre survie ?



CARE2 2/5/2013

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LE CAP - Une cargaison de 259 défenses d'éléphants venues d'Afrique a été saisie aux Emirats arabes unis, a annoncé mardi l'ONG International Fund for Animal Welfare (Fonds international pour le bien-être des animaux), dans un communiqué publié en Afrique du Sud.

Les défenses ont été découvertes à Dubaï dans un conteneur en provenance du port kenyan de Mombasa, qui était censé contenir des meubles en bois.

La saisie remonte au 1er mai mais n'a été signalée que mardi, selon l'ONG.

Cette saisie est un nouvel acte d'accusation pénible pour l'Afrique de l'Est, qui est maintenant reconnue comme une plate-forme pour le commerce illégal de l'ivoire, a déclaré dans le communiqué James Isiche, directeur régional du Fonds pour l'Afrique de l'Est.

L'appétit de l'Asie pour l'ivoire a provoqué une spectaculaire recrudescence du braconnage ces dernières années, menaçant l'existence même des populations. Le gros problème est qu'il semble y avoir une demande croissante d'ivoire en Orient, et principalement en Chine. (...) Il semble y avoir eu une tendance à la hausse au cours des deux dernières années, a expliqué à l'AFP Jason Bell, directeur du programme consacré aux éléphants de l'ONG.


ROMANDIE 21/5/2013

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PEKIN - Un ensemble de saisies s'élevant à 7,7 tonnes d'ivoire met en lumière les failles des règles qui régissent son commerce en Chine, selon l'organisation de défense de l'environnement Traffic.

Trois personnes ont été condamnées la semaine dernière à des peines allant de sept à 15 ans de prison dans cette affaire de saisies remontant à 2011. La quantité totale équivaut aux défenses de plus de 800 éléphants, précise Traffic.

La Chine a un marché légal de l'ivoire, approvisionné par un stock de 62 tonnes acheté en 2008 avec l'approbation de la communauté internationale. Mais le commerce réel irait bien au-delà.

L'un des trois condamnés gérait ainsi plusieurs magasins d'ivoire officiellement déclarés, ce qui montre une tentative de blanchir l'ivoire de contrebande à grande échelle sur un marché légal, selon un communiqué de Traffic publié vendredi.

L'ampleur de ces saisies porte un grave coup à l'intégrité du système chinois de commerce autorisé de l'ivoire, souligne le porte-parole du groupe, Tom Milliken.

La récente affaire porte le poids total de l'ivoire saisie en 2011 à 46,5 tonnes, a calculé Traffic. Même avant cette dernière affaire, l'année 2011 était déjà la pire en matière de contrebande de cette matière depuis qu'une comptabilité a commencé à être tenue au niveau mondial en 1989.

Selon le Fonds mondial pour la nature (WWF), quelque 25.000 éléphants ont été chassés pour leur ivoire en 2011, et le bilan pour 2012 serait plus élevé.

La majorité du commerce illégal a pour destination la Chine, qui pourrait selon les experts représenter jusqu'à 70% de la demande mondiale.

Les groupes défense de l'environnement louent les efforts de Pékin pour arrêter les contrebandiers mais selon Traffic, les autorités doivent suivre toutes les pistes pour s'assurer que les voies d'approvisionnement entre l'Afrique et la Chine sont réellement coupées.

ROMANDIE 27.5.2013

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La police thaïlandaise a annoncé lundi la découverte de plus de 200 animaux sauvages vivants lors d'une intervention dans une maison de Bangkok. Parmi eux, quatorze lions blancs, des tortues et des singes ont été trouvés.

Deux Thaïlandais, dont le propriétaire d'un magasin d'animaux de compagnie au célèbre marché de Chatuchak de la capitale thaïlandaise, ont été inculpés pour commerce illégal d'animaux sauvages. Une accusation passible de quatre ans de prison.

"Nous avons reçu une plainte de la part des voisins concernant l'odeur, et après enquête nous avons trouvé ces animaux cachés là", a indiqué la police. Les lions blancs seraient entrés dans le pays grâce à des permis de vente à des zoos, mais auraient ensuite été proposés à des particuliers, selon elle.

Les deux suspects, dont l'un a déjà été condamné pour les mêmes charges il y a quatre ans, ont nié les accusations. Une fois la procédure judiciaire terminée, les animaux retrouvés pourraient être remis en liberté ou confiés à des zoos, a ajouté la police. La Thaïlande est considérée comme une plaque-tournante du trafic d'animaux sauvages en Asie.

ROMANDIE 10/6/2013

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Six pythons protégés par la Convention de Washington ont été saisis à la douane de Thayngen (SH). Les serpents étaient dissimulés dans des sacs de sport dans une voiture immatriculée en Suisse et qui venait d'Allemagne.




Les deux personnes à bord du véhicule ne possédaient aucune autorisation d'importation. L'Office vétérinaire fédéral (OVF) a fait confisquer les six pythons, a indiqué vendredi la Direction d'arrondissement des douanes II dans un communiqué.


Pour faire entrer une espèce protégée en Suisse, il faut obligatoirement une autorisation délivrée par l'OVF et un certificat CITES (Convention sur le commerce international des espèces de faunes et de flores sauvages menacées d'extinction) du pays d'origine des animaux.


ROMANDIE 14/6/2013

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Aujourd'hui 21 juin, les Philippines brûlent ses stocks d'ivoire saisis t en leur possession, afin de protester contre le commerce illégal et invasif qui se déroule en Afrique via le braconnage de nombreuses espèces.


L'acte a été salué par les associations de défense et fait écho à l'initiative similaire du Gabon l'année dernière en juin 2012. Les Philippines font face à de nombreux problèmes de braconnage depuis des années. Un fléau motivé par le trafic d'ivoire qui prend de plus en plus de valeur et empiré par la corruption.


Cela représente quelque cinq tonnes d'ivoire qui ont été saisies, vraisemblablement obtenues après le meurtre d'éléphants, de rhinocéros et d'autres espèces en voie d'extinction. De quoi livrer un message important au monde entier.

C'est le Protected Areas and Wildlife Bureau (PAWB) qui sera en charge de "l'incendie". Cette agence conservera néanmoins 106 pièces rapatriées au Kenya ou utilisées dans le secteur éducatif. Cette initiative suivra celles déjà réalisées en 1989 par le président du Kenya, Daniel Arap Moi qui avait brûlé 13 tonnes d'ivoire et par le Gabon qui en a fait de même l'année dernière, au mois de juin.

Le but : affirmer la volonté de contrer les puissances émergentes qui stimulent le commerce de l'ivoire et tendent à le rendre légal dans le monde.

Le feu au Kenya, ainsi que les photos prises pour l'occasion avait ainsi enclenché de grands projets au sein de la Convention sur le Commerce International des espèces menacées d'extinction (CITES) ainsi que de multiples interdictions qui avaient permis à la population des éléphants de connaitre un regain.

Cependant la courbe tend à s'inverser. En 1999, la CITES a autorisé la vente expérimentale d'ivoire de l'Afrique au Japon et en 2008, de l'Afrique à la Chine. Ceci constitue le nœud du problème alors que la Chine représente la plus grande partie de la demande planétaire sur l'ivoire. D'autant plus que l'ivoire est aujourd'hui, dans la société chinoise, considérée comme un signe extérieur de richesse.

La Chine fait partie de ce que la CITES appelle "le gang des 8", pays qui ont un rôle majeur dans le commerce illégal d'ivoire. Celui-ci inclut également le Kenya, la Malaisie, les Philippines, la Thaïlande, le Vietnam, la Tanzanie et l'Ouganda. D'où la décision prise par le gouvernement philippin dont le pays représente une plaque importante d'exportation.

En 2005, les Philippines avaient procédé à une importante saisie de 7,7 tonnes et de 5,4 tonnes en 2009. Mais les agents de la douane qui ont réalisé ces saisies ont ensuite affirmé avoir "perdu" 6 tonnes, éveillant ainsi les suspicions. La saisie faite en 2009 a alors été confiée au PAWB, qui a lui aussi constaté que ses services étaient infiltrés par les trafiquants : 1,7 tonne d'ivoire a été volée directement dans la réserve, le voleur ayant même remplacé les articles volés par des répliques en plastique. La destruction de ces stocks apparaît donc comme la meilleure des solutions.

La CITES a depuis mai 2012 établi un plan d'action sur l'ivoire et encourage bon nombre de pays à y prendre part. Celui-ci prévoit une vente réglementée, une instruction du personnel spécialisé dans le combat des fraudes, de multiples campagnes de sensibilisation et un questionnaire à remplir afin d'établir la situation par pays. Ceux engagés dans le combat devront fournir des échantillons ADN et aider aux recherches ainsi qu'œuvrer à l'éradication de l'exportation.

La "cérémonie" est prévue se dérouler à 10h30, au Ninoy Aquino Parks and Wildlife Center de Quezon City.



MAXISCIENCES 20/6/2013[/b]

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QUITO, 14 juin 2013 (AFP) - Sept touristes originaires d'Asie ont été interpellés pour avoir tenté de dérober plus d'un millier de concombres de mer dans les îles des Galapagos, a annoncé vendredi la direction du parc national situé dans l'archipel.

Ils ont été interceptés à l'aéroport de Baltra, le principal de l'archipel équatorien, après que des agents eurent découvert les animaux marins "séchés" dans leurs bagages, a indiqué le Parc national des Galapagos (PNG) dans un communiqué. Les concombres de mer, dont l'espèce des Galapagos est protégée par des conventions internationales, constituent un mets particulièrement apprécié dans les pays asiatiques où ils sont recherchés. Les sept touristes ont été placés en détention provisoire dans l'attente de leur procès.

La justice équatorienne est particulièrement sévère à l'encontre des pillages ou dégradations commises dans les Galapagos, une réserve naturelle exceptionnelle perdue au milieu de l'océan Pacifique, à un millier de kilomètres des côtes. En février dernier, un touriste allemand, arrêté pour s'être emparé dans l'archipel de quatre iguanes, également protégés, avait été condamné à quatre ans de prison pour "extraction d'espèces". Classées au Patrimoine mondial de l'humanité par l'Unesco depuis 1978, les îles des Galapagos sont notamment célèbres pour avoir inspiré la théorie de l'évolution des espèces du naturaliste britannique Charles Darwin.


30 millions d'amis 14/5/2013

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BRAZZAVILLE, 18 juin 2013 (AFP) - Un enseignant congolais a été arrêté à Souanké (nord-ouest) avec 25 kilos d'ivoire et deux armes automatiques de guerre ayant servi à l'abattage d'éléphants, selon un communiqué d'une ONG internationale de conservation de la nature reçu mardi à l'AFP.

David Ntazam, professeur de français, de géographie et d'histoire au collège de Souanké a été mis aux arrêts par la police et les agents du ministère de l'Economie forestière, précise le communiqué du Fonds mondial pour la nature (WWF).

"Le WWF félicite le ministère de l'économie forestière et la police pour cette opération, et exhorte les autorités judiciaires à juger ce criminel dans les plus brefs délais", poursuit le texte qui précise que le braconnier "a reconnu les faits" et tenté de corrompre les fonctionnaires en leur proposant 1 million de Francs CFA (1524 euros). "Un complice de Ntazam, Mempimo Oscar a également été arrêté et a aussi avoué sa culpabilité", lit-on dans le même communiqué qui fait état de la recherche de deux autres braconniers dont un serait d'origine camerounaise. 

"Ntazam sera poursuivi pour l'abattage de huit éléphants, une espèce intégralement protégée, et la détention illégale de deux armes de guerre à des fins de braconnage. Les deux faits peuvent conduire à une peine de cinq ans de prison", a affirmé l'ONG. 

La ville de Souanké est située prés des villes de Dja au Cameroun, d'Odzala au Congo et de Minkébé au Gabon. Depuis janvier, précise Dieudonné Ekoutouba, coordonnateur ministère de l'économie forestière pour cette région, 28 personnes ont été arrêtées "pour des crimes liés au braconnage d'éléphant et nous avons besoin de l'entière collaboration du ministère de la Justice pour que la loi soit fermement appliquée au Congo". 

Fin avril, un groupe de huit ONG internationales dont WWF ont lancé un cri d'alarme à Brazzaville en annonçant que l'Afrique centrale avait perdu les deux-tiers de sa population d'éléphants (62%) ces dix dernières années à cause du braconnage "industriel". Elles ont appelé les chefs d'Etat à s'impliquer "directement" dans la lutte contre ce fléau.




30 millions d'amis 18/6/2013

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L’organisation indonésienne SOCP a révélé l’existence d’un vaste marché d’espèces menacées situé dans la province d’Aceh en Indonésie. 


Alors que l'Union internationale pour la conservation de la nature ne cesse d’allonger sa liste des espèces en danger critique d’extinction, certains tirent cruellement profit de la situation. 

Dernièrement, l’organisation indonésienne SOCP, chargée de la protection des orangs-outans sur l'île de Sumatra, a révélé l’existence d’un terrible marché illégal de spécimens menacés. Le siège de ce commerce frauduleux se situe à quelques kilomètres à la lisière d’une forêt tropicale protégée de la province d’Aceh. 


Une douzaine d’animaux y sont exposés de manière misérable. Singes, reptiles, oiseaux sont détenus dans de minuscules cages métalliques. En apparence, on pourrait penser qu’il s’agit d’un zoo des plus sordides sauf qu’ici tous les résidents ont un prix. 


Le prix d’un orang-outan s’élève à 200 dollars tandis que celui d’un chat-léopard se situe entre 25 et 50 dollars. Les acheteurs sont particulièrement nombreux et les captifs se succèdent les uns après les autres. 


Des témoins assurent même avoir observé en mars dernier un bébé ours malais, une espèce particulièrement menacée. Une semaine plus tard deux autres ours étaient également en exposition. Les trois ont été depuis vendus


Les détenus de ce marché de l’horreur vivent dans des conditions épouvantables. Certains animaux meurent même avant d’avoir été vendus, par manque de soin. Quand ce ne sont pas les phénomènes météorologiques qui s'y mettent. En mai, des inondations ont fait de nombreuses victimes parmi les animaux sans provoquer le moindre émoi de la part des propriétaires.


Le commerce d’espèces menacées est pourtant illégal en Indonésie, mais les poursuites sont rares. Par ailleurs, la déforestation des zones boisées au profit des plantations de palmiers a tendance à faciliter le travail des braconniers. Les animaux cantonnés à des espaces restreints deviennent des proies faciles. Selon la SOCP, Cela fait trois ans que le marché illégal d’Aceh existe. Toutefois, le propriétaire est un homme riche, considéré comme intouchable par les habitants de la zone.


La preuve en photos .... Leur auteur : Paul Hilton / SOCP


 Un orang-outan sort un bras de sa cage tenant une tasse. Le marché est à la périphérie de Kandang, au sud d'Aceh.


 Un cobra royal. Le commerce des espèces menacées est illégal en Indonésie, mais les poursuites sont rares


  Un pangolin dans un coin de sa cage


  Un macaque à queue de cochon, dans son regard on lit la détresse. "Le marchand" vend ouvertement depuis environ trois ans, mais son propriétaire est un homme riche vu par les habitants comme intouchable.


 Un crocodile marin qui a été capturé et mis en vente après avoir été trouvé dans un petit lac situé à proximité après une inondation.


 La déforestation joue un grand rôle dans l'alimentation du commerce illégal d'espèces sauvages. Sans abri, affamés, terrorisés, les animaux sont des proies faciles pour des trafiquants sans vergogne...


 Comme les forêts d'Aceh sont défrichées pour des plantations de palmiers à huile, plus de routes sont ouvertes, rendant l'accès plus facile aux braconniers pour pénétrer dans les forêts tropicales pour piéger ou tuer des animaux - y compris les espèces hautement menacées, dit l’organisation indonésienne SOCP


Un calao couronné. Un marchand d'oiseaux "au marché" propose une liste d'espèces protégées que les braconniers peuvent se procurer avec un délai de deux semaines... Effarant !


Un loris lent, qui est répertorié comme vulnérables en Indonésie 



Un binturong en danger, également connu sous le nom de bearcat 


 Un ours soleil (ours malais) en cage pour être vendu. Certains de ces animaux dans ce "zoo" meurent par pure négligence


Un autre orang outant (ou Pongo) - le vôtre pour 200 $ dit le panneau. Les mères sont tuées pour que les gens puissent s'accaparer de leurs bébés !


Le marché se trouve à quelques kilomètres en bordure de la forêt tropicale protégée de Sumatra 



 Un ours soleil (ours malais) orphelin



Un orang-outan de Sumatra orphelin, sa mère a été tuée, dans sa petite cage 



GUARDIAN 20/6/2013 - MAXISCIENCES

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ARUSHA (Tanzanie), 12 juil 2013 (AFP) - Un homme d'affaires tanzanien a été inculpé vendredi par un tribunal pour possession et trafic de plus d'un millier de défenses d'éléphants braconnées, a-t-on appris de source judiciaire.

"Selemani Isanzu Chasema, un homme d'une cinquantaine d'années, est soupçonné d'avoir exporté 781 défenses par le Malawi", en mai, a indiqué à l'AFP le procureur Tumaini Kweka. M. Chasema, qui réfute ces accusations, avait été arrêté plus tôt dans le mois à Dar es Salaam, la capitale économique de la Tanzanie, en possession de 347 défenses d'éléphants. S'il est reconnu coupable, il encourt un minimum de 15 ans de prison.

Le braconnage a pris de l'ampleur ces dernières années en Afrique, avec des hommes armés abattant des hardes entières d'éléphants et des rhinocéros. Le trafic de l'ivoire, estimé de sept à dix milliards de dollars (5,3 à 7,6 milliards d'euros) par an, est principalement tiré par la demande en Asie et au Moyen-Orient, où les défenses d'éléphants et les cornes de rhinocéros sont utilisées dans la médecine traditionnelle et pour des objets de décoration. 


Au cours de sa tournée africaine du 26 juin au 2 juillet, le président Obama a signé un décret débloquant dix millions de dollars (7,7 millions d'euros) pour la lutte contre le trafic de la faune et la flore sauvages en Afrique. Mais ces sommes sont modestes en comparaison des profits potentiels de cargaisons comme celles récemment saisies. Le commerce de l'ivoire est, à quelques exceptions près, interdit depuis 1989 par la Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction (Cites).




30 millions d'amis 12/7/2013

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Les autorités tchèques ont annoncé mardi avoir démantelé un réseau international de trafic illégal de cornes de rhinocéros blancs en provenance d'Afrique du Sud vers des pays asiatiques. Les douaniers ont saisi 24 cornes, dont la valeur est à 4,76 millions de francs.

"Seize personnes ont été mises en examen, dont quinze ont été placées en détention. Elles risquent jusqu'à huit ans de prison", selon un communiqué de la police.

Les organisateurs recrutaient en République tchèque des chasseurs et finançaient leurs déplacements en Afrique du Sud, pour obtenir légalement des cornes de rhinocéros sous forme de trophées de chasse. "Chaque chasseur a été autorisé à abattre un rhinocéros, dans une ferme locale", précise le communiqué. "[b style="font-size: 13px;"]De retour en République tchèque, ils ont été obligés de remettre les trophées aux organisateurs du trafic qui comptaient les exporter vers l'Asie[/b]", où de prétendues vertus médicinales et aphrodisiaques sont attribuées aux cornes de rhinocéros.

L'Afrique du Sud abrite les trois quarts des rhinocéros dans le monde. Le ministère sud-africain de l'Environnement a annoncé début juillet que 461 rhinocéros avaient été abattus dans le pays depuis le début de l'année.

Les rhinocéros sont inscrits depuis 1977 sur l'annexe I de la Convention sur le commerce international des espèces menacées (CITES), qui interdit le commerce de leurs parties. Mais les rhinocéros blancs d'Afrique du Sud et du Swaziland sont inscrits à l'annexe II, qui permet la chasse et la vente de trophées.


ROMANDIE 23/7/2013

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Les douanes polynésiennes ont saisi,  en début de semaine, quatre crânes de macaques à longue queue, un petit singe inscrit à l’annexe II de la CITES en raison du braconnage dont il est victime et dont l’aire de répartition se limite aujourd’hui à l’île de Sumatra et aux Philippines.

IFAW félicite les efforts des agents du bureau des douanes du Port de Papeete qui ont découvert ces crânes après un contrôle de colis provenant d’Indonésie via la compagnie aérienne d’Air New Zealand.

 L'un des crânes de macaques qui ont été récupérés.Crédit photo: Douane française

La vente illicite s’est faite en ligne sur eBay, l’un des sites d'enchères en ligne les plus proactifs en matière de politique restrictive régissant la vente d’animaux sauvages ou de leurs parties. En 2008, à l’issue d’une investigation menée par IFAW sur les ventes d’ivoire en ligne sur eBay -  ‘La mort à clavier portant-’  eBay avait interdit la vente d’ivoire sur tous ses sites web.

Cette saisie met donc de nouveau en avant le rôle que joue Internet dans le trafic des espèces CITES et la difficulté que pose le contrôle des annonces postées y compris pour des sites aussi stricts qu’eBay.

Le coupable, dans l’incapacité de présenter un permis d’exportation CITES délivré par les autorités indonésiennes, aurait avoué avoir eu l’intention de commencer un commerce en ligne international avec ces crânes très prisés des collectionneurs. Cette saisie est donc une grande réussite qui permet d’éviter la création d’une entreprise dévastatrice pour cette espèce.

Lors de l’inspection du domicile du prévenu, les autorités ont découvert quelques 3000 spécimens sauvages dont des coquillages, insectes, papillons originaires de Guyane, tortues vertes des Tuamotu ou encore œufs d’Autruche. La valeur est estimée à plus de 3 000 000 FCFP soit près de  25 000 €.

Depuis plusieurs années, IFAW alerte les autorités et les sites web sur le danger que représente Internet et la difficulté de surveiller les transactions illicites impliquant les espèces protégées. Cette saisie en Polynésie française montre l’envergure que le trafic en ligne peut prendre. C’est pour cette raison qu’IFAW appelle les sites web à mieux surveiller les annonces proposant des  produits dérivés d’animaux sauvages et à collaborer étroitement avec les agences de lutte contre la fraude.

A ce jour, plusieurs sites ont été à l’écoute d’IFAW et ont interdit la vente en ligne d’ivoire et d’autres produits dérivés d’espèces protégées et menacées d’extinction. Etsy vient de rejoindre ce groupe désireux de ne pas participer à l’érosion de la biodiversité.


IFAW 30/7/2013

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LOME, 08 août 2013 (AFP) - La police togolaise a saisi mardi à Lomé 700 kg d'ivoire et arrêté un trafiquant présumé, a annoncé jeudi à l'AFP le ministre de l'Environnement et des ressources forestières Dédé Ahoéfa Ekoué, une prise importante saluée par les Etats-Unis.

"La brigade antidrogue a saisi mardi dernier (le 6 août) dans une boutique à Lomé 700 kg d'ivoire appartenant à un Togolais, âgé de 58 ans. Ce dernier a été arrêté", a déclaré Mme Ekoué. 

"Nous n'avons pas encore toutes les informations sur le pays de provenance de cette quantité d'ivoire. Nous savons qu'il y a aujourd'hui plusieurs réseaux, mais les enquêtes sont actuellement en cours pour savoir si ce Togolais appartient à l'un des réseaux, car c'est la première grande saisie opérée par le Togo", a-t-elle indiqué. "Nous pensons qu'il est aujourd'hui urgent d'apporter une réponse internationale vigoureuse et concertée pour mener la lutte contre ce trafic", a ajouté la ministre.

Dans un communiqué, le département d'Etat américain a "félicité les autorités togolaises pour leurs derniers efforts en vue de mettre un terme au trafic illégal d'ivoire en Afrique de l'Ouest en arrêtant un célèbre trafiquant". 

La porte-parole du ministère, Jennifer Psaki, a "exhorté les autorités togolaises à conduire une enquête complète et à poursuivre ceux qui se livrent au trafic d'ivoire". Elle a rappelé que la lutte contre ce genre de trafics était une "priorité des Etats-Unis" et que le président Barack Obama avait signé un décret en la matière le 1er juillet lors de sa visite en Afrique. Selon la police togolaise, quelque 116 cornes d'ivoire ont été saisies en 2011. Le commerce international de l'ivoire a été interdit en 1989 par la Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction (CITES).

Mais le trafic a pris de l'ampleur ces dernières années en raison d'une forte demande au Moyen-Orient et en Asie où les défenses d'éléphants sont utilisées dans la fabrication d'objets décoratifs et en médecine traditionnelle. Plus de 25.000 éléphants d'Afrique ont été victimes de braconnages en 2012, selon les estimations de la CITES.


30 Millions d'amis 8/8/2013

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Un important trafiquant d'ivoire, soupçonné d'avoir écoulé les défenses de dizaines de milliers d'éléphants depuis 37 ans, a été arrêté cette semaine au Togo. L'enquête, menée clandestinement par des défenseurs de la faune, a conduit à l'interpellation de près de 900 personnes au total.

Le commerçant togolais de 58 ans et un de ses associés originaire de Guinée ont été appréhendés mardi et mercredi à Lomé. La police togolaise a saisi à cette occasion 725 kg d'ivoire, principalement sous forme d'objets sculptés et de figurines.

"On avait relevé que des tonnes d'ivoire transitaient par le port de Lomé à destination de pays comme l'Indonésie, la Chine et Hongkong", a expliqué un agent de l'Office central de répression du trafic illicite des drogues et du blanchiment. "Nos enquêtes se poursuivent pour démanteler le réseau de trafiquants", a-t-il ajouté.

Le braconnage a pris de l'ampleur ces dernières années en Afrique subsaharienne, où les réseaux criminels ciblent les éléphants pour leur ivoire et les rhinocéros pour leurs cornes.

Le nombre d'éléphants braconnés est passé de 11'500 en 2010 à 17'000 en 2012 dans les zones surveillées par le Programme de suivi de l'abattage illégal des éléphants (Monitoring the Illegal Killing of Elephants, MIKE) de la Convention sur le commerce international des espèces de la faune et de la flore sauvages menacées d'extinction (CITES).

Il ne reste plus qu'une soixantaine d'éléphants sauvages au Togo, sur les quelque 472'000 que compterait encore le continent.

Mais la suspicion selon laquelle le petit pays d'Afrique de l'Ouest était devenu la plaque tournante du trafic d'ivoire dans la région a conduit les militants de l'organisation Last Great Ape (LAGA, "Les derniers grands singes") à mener leur propre enquête à l'aide d'une caméra cachée et de matériel d'enregistrement audio.

Les défenseurs de l'environnement ont ensuite remis les preuves qu'ils avaient rassemblées à la police togolaise, qui a procédé aux arrestations.


ROMANDIE 10/8/2013

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Il y a quelques jours, le Togo annonçait la saisie de plus de 700 kg d’ivoire et l’arrestation d’une des figures majeures du trafic de défenses d’éléphants en Afrique (8/8/13). La Fondation 30 Millions d’Amis qui se mobilise depuis 1997 contre la reprise du commerce de l’ivoire, salue le travail des autorités togolaises.


[...] La Fondation 30 Millions d’Amis se félicite de cette arrestation et des efforts mis en œuvre pour lutter contre le braconnage. Sa campagne «Pour les éléphants» rappelle que le meilleur moyen de les protéger est de reclasser l’ensemble de leurs populations en Annexe I de la Convention sur le commerce internationale des espèces de la faune et de la flore sauvage menacées d’extinction (CITES). Les espèces qui dépendent de cette annexe sont totalement interdites de commerce.


Or, en 1997, les pays membres de la CITES ont décidé de déclasser les populations d'éléphants de certains pays d'Afrique et de les inscrire en son Annexe II (commerce autorisé mais contrôlé) arguant des «avantages» que les recettes générées par les ventes d’ivoire pourraient procurer à la conservation de l'espèce et aux communautés locales qui vivent près des pachydermes. La CITES a ainsi autorisé, le Botswana, la Namibie, le Zimbabwe (rejoints par l’Afrique du Sud en 2000) à vendre au Japon et à la Chine plusieurs centaines de tonnes d’ivoire. 


Selon Jean-François Legueulle, délégué général de la Fondation 30 Millions d’Amis, «depuis cette décision, le braconnage des éléphants a repris de façon alarmante sur l'ensemble du continent africain, mettant à nouveau en péril la survie de l'espèce toute entière».


A chaque conférence des parties de la CITES - qui se tient tous les trois ans - la Fondation 30 Millions d’Amis appuie la demande de nombreux Etats africains comme le Kenya. Ces pays réclament un arrêt total du commerce de l’ivoire et donc le reclassement de l'ensemble des populations d'éléphants en Annexe I de la CITES. Il s’agit de la seule mesure de protection ayant fait ses preuves en 1989 après plusieurs décennies d'échecs successifs. 


A cette date, une profonde prise de conscience de l'opinion publique internationale avait permis d'enrayer le déclin des populations d'éléphants d'Afrique par leur classement en Annexe 1. La demande d'ivoire cessa immédiatement, entraînant une chute brutale des prix et un déclin spectaculaire du braconnage. 


Il y a 35 ans, les éléphants d’Afrique étaient plus de 2 millions. Ils ne sont plus que 300.000 aujourd'hui. Si l’on continue à ce rythme, le braconnage pourrait retrouver son niveau d’avant 1989 (90.000 bêtes tuées par an entre 1970 et 1989) et tous les éléphants disparaîtraient d'ici quatre ans.


30 MILLIONS d'AMIS 14/8/2013

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BANGKOK, 30 août 2013 (AFP) - Deux Vietnamiens ont été arrêtés avec plus de 100 kilos d'ivoire dans leurs bagages, à leur arrivée à l'aéroport de Bangkok depuis l'Angola, ont annoncé vendredi les douanes de Thaïlande, plaque tournante du trafic d'ivoire africain vers la Chine et le Vietnam voisins.

La cargaison, comprenant des défenses entières et des cubes d'ivoire pouvant être destinés à la sculpture, représente 500.000 dollars de perte pour les trafiquants. Elle a été découverte jeudi dans les bagages d'une femme et d'un homme vietnamiens, arrivés de Luanda sur un vol Ethiopian Airlines, et qui devaient ensuite avoir une correspondance vers le Vietnam. Une grande partie de l'ivoire africain à destination de l'Asie transite par Bangkok.

L'ivoire est utilisé en Chine et au Vietnam comme ingrédient de base à la médecine traditionnelle ainsi que comme objet décoratif, malgré les appels à préserver les éléphants d'Afrique, dont 30.000 ont été tués pour leur ivoire l'an dernier.


30 MILLIONS D'AMIS 30/8/2013

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HANOI, 14 août 2013 (AFP) - Plus de six tonnes de pangolins, petits mammifères insectivores protégés mais très prisés pour leur viande en Asie, ont été saisis vivants au Vietnam dans un conteneur en provenance d'Indonésie, ont annoncé les douanes mercredi.

 Photo Piekfrosch  / CC-BY-SA-3.0-migrated


Les animaux ont été découverts la semaine dernière lors d'une inspection dans le port de Haïphong, dans le nord du pays, a précisé un responsable des douanes à l'AFP, sans autre détail. Les autorités n'ont pas précisé ce qu'il adviendrait des pangolins. "Personne dans ce pays n'est équipé pour gérer autant de pangolins", a noté de son côté Naomi Doak, de l'ONG Traffic, estimant à plusieurs centaines le nombre d'animaux retrouvés. "Ils sont difficiles à garder en captivité et à nourrir. Ils ne mangent que des termites", a-t-elle ajouté. "A mon avis, ils vont être tués et vendus". Depuis le début de l'année, plus de dix tonnes de pangolins, vivants ou congelés, ont été saisis dans le port de Haïphong, selon un communiqué posté sur le site du gouvernement.

Les autorités ont également confisqué 1,2 tonne d'écailles de pangolins, considérées comme un remède contre les allergies dans les médecines traditionnelles chinoise et vietnamienne. Les pangolins se vendent entre 8 et 10 millions de dongs (285 à 350 euros) le kilo dans les restaurants au Vietnam, selon la presse officielle. Le pangolin, étrange petit fourmilier à écailles, est une des espèces qui fait le plus objet de trafics en Asie, pour sa viande et ses supposées vertus médicinales. Le commerce de ce mammifère insectivore est interdit par la Convention sur le commerce international des espèces menacées (Cites).

30 millions d'amis 14/8/2013

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Un des barons présumés du trafic de corne de rhinocéros a été arrêté. L’homme a été arrêté dans un village proche du parc Kruger, la plus grande réserve animalière d’Afrique du Sud, où se concentre la majeure partie des braconniers. Son identité n’a pas encore été révélée. 

«Jusqu'à présent nous avions arrêté de nombreux exécutants, mais nous pensons que ce gars est l'un des cerveaux (...). Nous le soupçonnons d'être un baron du trafic» a affirmé à l'AFP Ike Phaahla, le porte-parole de l’office des parcs nationaux SANParks.

CLIQUEZ ICI pour lire la totalité de l'article.



30 millions d'amis 20/9/2013

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BANGKOK, 17 sept 2013 (AFP) - Près de 200 pangolins, petits mammifères insectivores protégés mais très prisés pour leur viande en Asie, ont été saisis vivants dans le nord-est de la Thaïlande, a indiqué mardi la police du royaume.

Deux camions transportant chacun une centaine d'animaux, soit un total de quelque 500 kilos, ont été interceptés sur l'autoroute dans la province d'Udon Thani lundi soir, a précisé le chef de la police provincial Boonlue Kobangyang, notant que les chauffeurs avaient pris la fuite. Les pangolins auraient été capturés dans des parcs nationaux thaïlandais pour être exportés dans des pays voisins via le Laos.

Ils devraient être renvoyés dans ces parcs. Le pangolin, étrange petit fourmilier à écailles, est une des espèces qui fait le plus objet de trafic en Asie, pour sa viande et ses supposées vertus médicinales. Le commerce de ce mammifère insectivore, particulièrement apprécié en Chine et au Vietnam, est interdit par la Convention sur le commerce international des espèces menacées (Cites).




30 millions d'amis 17/9/2013

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Des douaniers suisses ont découvert, lors d'un contrôle de routine à Kreuzlingen, tout près de Constance (Allemagne), 35 grenouilles appartenant à des espèces protégées et un lézard gecko dissimulés dans un taxi français, selon un communiqué publié par l'Office des douanes.

 Une grenouille Photo 20minutes

Le chauffeur de taxi, qui était seul à bord de sa voiture, voulait introduire ces espèces protégés sans autorisation adéquate ni déclaration de douane en Suisse. Les animaux ont été saisis. Une procédure pénale a été ouverte et l'homme risque une amende de plus de 2.000 francs suisses (1.600 euros).

Les animaux ont été présentés à l'Office fédéral vétérinaire, qui a indiqué qu'il s'agissait d'espèces protégées par la Convention de Washington.

Pour importer ce type d'animaux, il faut une autorisation de l'Office fédéral vétérinaire, ainsi qu'une attestation de la Cites (Convention sur le commerce international des espèces menacées) sur le pays d'origine, autant de documents que le chauffeur de taxi n'a pas pu présenter. Les animaux étaient transportés dans des petites boîtes en plastique.


20minutes.fr / AFP 26/9/2013

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Nairobi (AFP) - Les services kényans de protection de la faune et de la flore ont arrêté mercredi un soldat kényan accusé de possession illégale d'ivoire, un acte rare dans un pays souvent accusé de complaisance vis-à-vis des braconniers.

L'arrestation est "un cas spécial", a reconnu Paul Udoto, porte-parole du Kenya Wildlife Service (KWS), tout en ajoutant qu'il ne pouvait y avoir "d'exception à la loi".

 Les services kényans de protection de la faune et de la flore ont arrêté mercredi un soldat kényan accusé de possession illégale d'ivoire, un acte rare dans un pays souvent accusé de complaisance vis-à-vis des braconniers. (c) Afp

Comme dans d'autres pays africains, le braconnage d'éléphants est en forte hausse au Kenya ces dernières années. Le crime organisé et les gangs criminels sont souvent pointés du doigt, mais des agents de l'Etat corrompus sont aussi régulièrement accusés de fermer les yeux, voire de prendre eux-mêmes part au trafic.

"Quel que soit le travail ou la position des gens, même s'ils travaillent pour KWS, s'ils ont commis un crime, ils finiront devant la justice", a assuré M. Udoto.

Le soldat arrêté, âgé de 44 ans, a servi 23 ans dans l'armée et a été arrêté grâce à un renseignement fourni par un civil, a précisé le porte-parole. Il devrait comparaître dès jeudi devant un tribunal de la capitale Nairobi.

Selon les estimations, l'Afrique abrite aujourd'hui quelque 472.000 éléphants. Leur survie est menacée à la fois par le braconnage et la cohabitation de plus en plus conflictuelle avec les populations locales.

Le trafic illégal d'ivoire, qui génèrerait entre 7 et 10 milliards de dollars par an, est alimenté par une forte demande en Asie et au Moyen-Orient.


SCIENCES ET AVENIR 2/10/2013

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Les douaniers kényans ont intercepté en une semaine plus de 1600 défenses d'éléphant pesant près de cinq tonnes, ont annoncé les services de protection de la faune sauvage du Kenya. Cette saisie confirme la hausse du braconnage des éléphants d'Afrique, une espèce menacée.

L'ivoire provenant du braconnage, un fléau de moins en moins contrôlable en Afrique subsaharienne, était dissimulé dans des sacs contenant des graines de sésame. Elle devait être expédiée en Turquie à partir du port de Mombasa.

Plus de 500 kg d'écailles de pangolins, petits mammifères insectivores protégés, mais très prisés en Asie, ont aussi été découverts.

La valeur de l'ivoire, qui provenait de la frontière entre l'Ouganda et le Kenya, est estimée à 97 millions de schillings kényans 5près de 847.000€). Il s'agit de la plus grosse saisie hebdomadaire des cinq dernières années.

Comme dans d'autres zones d'Afrique, le braconnage des éléphants a grimpé ces dernières années au Kenya, alimenté par une forte demande asiatique, mais aussi au Moyen-Orient. Les pachydermes sont parfois massacrés par troupeaux entiers pour leur ivoire.

En juillet, plus de quatre tonnes d'ivoire avaient été saisies à Mombasa dans deux cargaisons à destination de la Malaisie.

Le nombre d'éléphants encore présents sur le sol africain est estimé à quelque 472'000. Leur survie est menacée non seulement par le trafic mais aussi par l'extension des zones urbaines, qui détruit leurs habitats.

Le trafic mondial d'ivoire est estimé à quelque 10 milliards de dollars (près de 7,5 milliards d'Euros) par an. La Chine et le Vietnam représentent les principaux marchés pour les produits provenant des espèces menacées d'extinction à l'état sauvage.

romandie 9/10/2013

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Les douanes suisses ont mis fin à un trafic international d'oeufs de perroquets d'espèces menacées et protégées. La section antifraude douanière de Zurich a établi que plus de 150 oeufs d'une valeur de 65.000 francs (près de 53.000 €uros) avaient été importés en contrebande.

Une enquête "de grande envergure" a été lancée après un contrôle douanier en août 2010 à l'aéroport de Zurich au cours duquel les fonctionnaires ont découvert 25 oeufs d'oiseaux dans les sous-vêtements d'un Suisse rentrant du Brésil, a indiqué jeudi l'Administration fédérale des douanes.

Il s'agissait d'oeufs de perroquets qui sont menacés d'extinction et sont soumis à la Convention de Washington sur la conservation des espèces (CITES). L'enquête a permis d'établir que l'homme avait déjà introduit illégalement en Indonésie, en Thaïlande et au Mexique plus de 150 oeufs de perroquets et de faisans protégés. La provenance des oeufs n'est pas définie.

Les preuves établies montrent que le contrebandier était un marchand d'oiseaux qui disposait "d'un très bon réseau sur le plan international". Ils possédaient plusieurs centaines d'oiseaux, y compris des espèces extrêmement rares et menacées d'extinction.

Chez un complice, l'Office vétérinaire fédéral (OVF) a saisi sept perroquets rares dont la valeur est estimée à 80'000 francs (65.000 €uros). Les deux hommes doivent s'attendre à payer de fortes amendes.

Les informations sur cette affaire ne sont communiquées que trois ans après les faits en raison du secret ayant entouré l'enquête.


romandie 17/10/2013

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Bangkok (AFP) - Les douanes thaïlandaises ont annoncé jeudi la découverte de plus de 400 tortues d'une espèce menacée dans des bagages dans l'un des aéroports de Bangkok.

Selon un communiqué des douanes, 423 tortues rayonnées, dont le commerce international est interdit, ont été retrouvées dans deux valises en provenance du Bangladesh, abandonnées sur un tapis à bagages à l'aéroport international Suvarnabhumi.

 Les douanes thaïlandaises ont annoncé jeudi la découverte de plus de 400 tortues d'une espèce menacée dans des bagages dans l'un des aéroports de Bangkok. (c) Afp

Une cinquantaine d'autres tortues d'une espèce non identifiée ont également été saisies dans les valises, ont précisé les douanes, notant qu'aucun suspect n'avait été arrêté.

La Thaïlande est considérée comme une plaque-tournante du trafic d'animaux sauvages en Asie.


Sciences et avenir 7/11/2013

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Il transportait 121 serpents dans sa valise. Un trafiquant de serpents rares a été arrêté le 6 novembre à l'aéroport de Shanghai (Chine), révèle mercredi 13 novembre la police chinoise.

 ITN / Youtube 14/11/2013

Les fonctionnaires des douanes, alertés par des images étranges sur leurs écrans de contrôle, ouvrent la valise et découvrent des pythons royaux dans des barquettes en plastique recouvertes de chaussettes. L'homme tente de berner les douaniers en leur expliquant qu'il s'agit de simples jouets. Mais ces derniers ouvrent les boites et libèrent des reptiles bien vivants.

Ces pythons font partie de la liste des espèces en voie de disparition, dont la vente est interdite. Ils ont été expédiés depuis Seattle (Etats-Unis) jusqu'à Shanghai, via Hong Kong. L'homme, emprisonné par la police de Shanghai, risque la prison à vie.




Source : lien / link 14/11/2013

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BANGKOK, 08 nov 2013 (AFP) - Les douanes thaïlandaises ont annoncé vendredi la saisie de centaines de tortues protégées, portant à plus d'un millier le nombre de tortues interceptées à Bangkok en quelques jours alors que ces espèces sont menacées par le marché des animaux de compagnie.

Un Pakistanais de 25 ans en provenance de Lahore, au Pakistan, a été arrêté vendredi matin à l'aéroport Suvarnabhumi avec quatre lourdes valises remplies de 470 tortues de Hamilton (Geoclemys hamiltonii), espèce native d'Asie du sud dont le commerce international est interdit. Une autre importante saisie avait eu lieu mercredi soir lorsque les douanes avaient retrouvé plus de 470 tortues d'une autre espèce protégée d'Asie du sud dans des valises abandonnées sur un tapis à bagage et une troisième de 80 spécimens dimanche dernier.


 Geoclemys Hamiltonii - Bruno Maes / Youtube 28/10/2013

"Il semble que le nombre de tortues venant d'Asie du sud monte en flèche, en particulier en ce qui concerne la tortue de Hamilton", a commenté à l'AFP Chris Shepherd, directeur de l'ONG Traffic en Asie du sud-est. Et la Thaïlande, considérée comme une plaque-tournante du trafic d'animaux sauvages en Asie, joue un rôle "important" dans ce trafic, selon l'organisation qui estime que ces quatre dernières années, les autorités y ont intercepté plus de 5.000 tortues, notamment destinées au marché des animaux de compagnie.


Les douanes thaïlandaises "doivent être félicitées pour intercepter ces cargaisons de tortues", a noté Shepherd, soulignant malgré tout que les autorités devraient se concentrer sur les responsables des réseaux et non les passeurs.


30 millions d'amis 8/11/2013

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