birdy1972 0 Posté(e) le 26 mars 2014 L’organisation mondiale de la santé (OMS) vient de publier une évaluation plus précise de la mortalité provoquée par les pollutions de l’air extérieur et intérieur.Avec des appareils de mesures plus précis, des méthodes d’analyse plus poussées, des progrès effectués dans l’évaluation des effets à l’exposition d’un air pollué, l’OMS peut aujourd’hui affiner ses estimations de l’impact d’un air chargé en particules fines, monoxyde de carbone, oxydes d’azote, ozone. De La Quotidienne 26/3/2014Selon l’organisme onusien, 3,7 millions de décès sont attribuables à la pollution de l’air extérieur, 4,3 millions à la mauvaise qualité de l’air à l’intérieur des maisons, pour un total estimé de 7 millions, un million de morts étant dues à la fois à des causes intérieures et extérieures. Le chiffre est en dessous de la réalité puisqu’il ne tient compte que des villes et pays où il existe effectivement des données. Une bonne partie des pays africains, et quelques pays d’Asie centrale et du sud-est ne peuvent en effet fournir aucune mesure et ne connaissent donc pas l’impact d’un air vicié sur leur population.Au niveau mondial, note l’OMS, ce sont principalement les pays émergents qui connaissent les teneurs les plus élevées, attribuées à la fois à un développement industriel porté par le charbon, à un secteur des transports très émissifs et également à une érosion éolienne intense, ce qui explique notamment en partie l’étonnante première place de la Mongolie Extérieure.L’Asie du sud-est et le Pacifique occidental connaissent la mortalité la plus élevée avec un total de 3,3 millions de décès prématurés provoqués par la pollution intérieure et 2,6 millions pour l’air ambiant.En matière de particules fines inférieures à dix microns, le polluant le plus grave pour l’appareil respiratoire humain, moins d’un tiers des pays respecte la norme de 25 microgrammes par m3 (µg/m3) à ne pas dépasser sur 24h pour les particules 2,5microns (PM 2,5) et de 50 µg/m3 pour les particules 10 microns (PM10).Cliquez sur l'image ci-dessous pour accéder à la carte interactive sur le site de l'OMS.L’Asie du sud-est et le Pacifique occidental connaissent la mortalité la plus élevée avec un total de 3,3 millions de décès prématurés provoqués par la pollution intérieure et 2,6 millions pour l’air ambiant. OMSL’OMS a également pu attribuer les causes des mortalités aux différentes pathologies. Les cardiopathies ischémiques et les accidents vasculaires cérébraux sont les maladies les plus fréquemment rencontrées. Décès attribuables à la pollution de l'air ambiant en 2012 par maladie / (crédit : Organisation mondiale de la santé).À noter le lourd tribut payé par les femmes, les jeunes enfants et les personnes âgées des pays en voie de développement. Ces catégories dépendent en effet du bois pour la cuisine. Celui-ci est brûlé dans des foyers ouverts qui dégagent énormément de particules et de gaz imbrûlés. 2,9 milliards de personnes utilisent actuellement dans le monde des réchauds rudimentaires.L’OMS publiera dans l’année des lignes directrices sur la qualité de l’air intérieur et l’utilisation de combustibles domestiques. L’organisation annonce également l’actualisation des mesures de la qualité de l’air dans 1600 villes de toutes les régions du monde.Retrouvez cet article sur S et A 25mar2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 7 mai 2014 La qualité de l'air se détériore dans de nombreuses villes du monde, affirme l'OMS. Près de la moitié des citadins vivant dans 1600 villes ayant fourni des données sont exposés à une pollution 2,5 fois plus élevée que les normes recommandées. MDDEFP Quebec 27/2/2014Seulement 12% des citadins des villes recensées respirent un air ne représentant pas de danger pour leur santé. La pollution s'aggrave en particulier dans les pays émergents, en Asie, au Moyen-Orient, en Amérique latine et en Afrique, selon l'étude comparative réalisée par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), la première depuis trois ans.La concentration de particules en suspension a augmenté et est particulièrement élevée dans les villes des pays du Golfe et d'Asie du Sud et de l'Est. Dans les pays à revenus élevés, elle a tendance à stagner à des niveaux légèrement supérieurs à la norme de 20 microgrammes/m3 pour les particules PM10 et de 10 microgrammes/m3 pour les particules fines les plus dangereuses PM2.5.Parmi les villes les plus polluées du monde figurent New Delhi, Dacca, Oulan-Bator (Mongolie), Pékin, Karachi en Asie. Au Moyen-Orient, Abou Dhabi, Doha, Le Caire sont sur cette liste noire, en Amérique latine Mexico et Rio de Janeiro, en Afrique Dakar et Accra, en Europe Sofia et Ankara. De plus petites villes, moins connues, peuvent avoir des niveaux de pollution encore plus élevés."La pollution de l'air est un risque majeur pour la santé", a souligné Maria Neira, directrice à l'OMS pour la santé publique et l'environnement. Elle est à l'origine de 3,7 millions de décès chaque année dans le monde. Les concentrations de particules fines provoquent maladies cardiaques, maladies respiratoires et cancers.Parmi les chiffres recueillis par l'OMS, Genève a une concentration moyenne par année de PM10 de 27 mcg/m3, Bâle de 22 mcg/m3, Zurich de 20 mcg/m3 (données de 2011). Pour les particules PM2.5, ces chiffres sont respectivement de 18 mcg/m3, 15 mcg/m3 et 14 mcg/m3.Les villes suisses s'en tirent relativement bien, puisqu'en Europe la concentration est notamment à Rome (en 2011) de 32 mcg/m3 pour les PM10 et de 21 pour les PM2.5, à Paris de 24 et 17, à Berlin de 24 et 20. Copenhague est l'un des meilleurs élèves de la classe européenne, avec des concentrations de 12 et 17, mais des villes canadiennes font encore mieux. euronews 17/10/2013Romandie 7/5/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites