mustang91 0 Posté(e) le 29 mars 2014 Le projet fou de l'US Navy prévoit d'installer des panneaux solaires dans l'espace pour alimenter la Terre.Le projet sonne un peu comme de la science-fiction. Pourtant, la direction de l'US Navy a bel et bien annoncé son projet de construire un dispositif géant de panneaux solaires dans l'espace qui s'étendrait sur une superficie d'un kilomètre. La plateforme pourrait alimenter des installations militaires, et pourquoi pas des villes.L'US Navy envisage de construire un capteur solaire géant dans l'espace John C. Mankins"Il est difficile de dire si c'est complètement fou avant d'avoir essayé", lance Paul Jaffe, ingénieur en aéronautique à l'U.S. Naval Research Laboratory (NRL). Lui est son équipe ont fabriqué et testé deux modules différents capables de capturer et de transmettre l'énergie solaire. Le premier module met en "sandwich" les composants électriques du système entre deux panneaux. Au dessus, un capteur photovoltaïque absorbe l'énergie solaire. Celle-ci est transformée en radiofréquence par le système électronique situé au milieu avant d'être renvoyée vers la Terre par le second panneau, une antenne dirigée vers le sol. La seconde version de ce module "sandwich" peut s'ouvrir pour recevoir une plus grande quantité de rayonnement - ce qui le rend 4 fois plus efficace énergétiquement que son grand frère.Photos du module "sandwich" capable de s'ouvrir pour capter le rayonnement solaire (NASA).Selon Paul Jaffe, la première objection au projet concerne l'antenne censée envoyer un rayonnement énergétique à travers l'atmosphère. Pour lui, ce n'est pas un problème sachant que nous utilisons déjà fréquemment les radiofréquences et les micro-ondes pour transmettre de l'énergie. "Les gens n'associent pas forcément ondes radio et transport d'énergie", raconte Jaffe. "Ils y pensent plutôt comme un moyen de communication, comme la radio, la TV ou les téléphones portables".Les modules seraient lancés séparément puis assemblés dans l'espace par des robots. Le groupe de robotique du NRL collabore d'ailleurs déjà au projet. L'ensemble de l'installation devrait s'étendre sur 1 kilomètre, soit une superficie environ neuf fois plus importante que celle de la station spatiale internationale. La NRL et d'autres laboratoires travaillent en parallèle sur des projets similaire qui prendraient position non pas dans l'espace, mais dans la stratosphère.Paul Jaffe avec le module solaire devant la chambre à vide utilisée pour le tester. Sciences et Avenir 28mar.2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites