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France : Le point sur la situation des ours (Pyrénées)

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Mauvaise nouvelle : L'ousonne Auberta qui vivait en semi liberté a été retrouvée morte dans son enclos à l'âge de 10 mois. Une cicatrice liée à une opération se serait rouverte. L'animal abandonné par sa mère en avril ne sera donc jamais réintroduit dans les Pyrénées.

 ©️ Parc des Pyrénées 65 Auberta âgée de 6 mois

L'oursonne Auberta ne sera jamais réintroduite dans les Pyrénées. Elle a été retrouvée morte vendredi dans l'enclos du Val d'Aran où elle vivait en semi-liberté. Une information confirmée par le ministre de l'Agriculture du Conseil Général d'Aran. Agée de 10 mois, elle a, d'après la presse espagnole, succombé à la réouverture d'une cicatrice.

L'animal a en effet été opérée pour placer un émetteur dans son abdomen et permettre son suivi. Sa cicatrice s'est visiblement rouverte, probablement alors qu'elle grimpait à un arbre.

Auberta avait été récupérée, âgée de trois mois, le mercredi 16 avril par des habitants à proximité du village d'Aubert, dans le val d'Aran sur le versant espagnol des Pyrénées. Abandonnée par sa mère, elle avait été placée dans un enclos en semi-liberté avec quasiment aucun contact avec l'homme pour pouvoir être relâchée ultérieurement.


----->C'est vraiment triste ce qui est arrivé à cette petite puce... On peut dire qu'elle n'a pas eu beaucoup de chances dès le départ... Emotionnellement parlant, j'aurais aimé qu'elle survive, car elle a déjà dû batailler seule déjà depuis plusieurs mois... Alors qu'à son âge maman ourse veille au grain et rassure ses petits... Je comprends qu'on l'ait opérée pour la munir d'un émetteur... Mais, dans ce cas, n'aurait-il pas été opportun de la garder sous surveillance 24h/24h ? Maintenant c'est trop tard pour y réfléchir... RIP Auberta.


FR3 Midi-Pyrénées 23/11/2014

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Elle avait séduit le public en avril dernier. Auberta, petite oursonne orpheline de quatre mois recueillie par des habitants dans les Pyrénées, a été retrouvée morte du côté espagnol dans le grand enclos où elle vivait en semi-liberté, dans le Val d'Aran.

Le public pouvait suivre son évolution grâce à des webcams placées dans son enclos. Sur les dernières images d'elle vivante, elle apparaît quelques secondes au milieu des premières neiges.



L'ourse de 11 mois a probablement succombé à cause de l'émetteur implanté par les autorités dans son abdomen pour pouvoir suivre ses mouvements. La plaie de l'opération aurait mal cicatrisé.

Comme Auberta, la moitié des oursons dans les Pyrénées n'atteignent pas l'âge adulte. Il subsiste dans ce massif une vingtaine d'ours, toujours menacés de disparition.

Francetv info 24/11/2014

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L'oursonne Auberta, symbole de la lutte pour la sauvegarde de l'ours dans les Pyrénées, a été retrouvée morte du côté espagnol de la chaîne montagneuse, ont annoncé lundi les autorités locales espagnoles. Elle a apparemment succombé à une blessure.

[...] Auberta devait rejoindre cet hiver la trentaine d'ours vivant dans les Pyrénées.

"Selon les premières constatations, l'oursonne se serait rouvert une cicatrice abdominale liée à (une) intervention" menée le 9 novembre pour lui implanter un émetteur, "probablement en escaladant un arbre, et aurait succombé à cette blessure", a précisé dans un communiqué le Parc animalier des Pyrénées, organisme français qui finançait à travers une fondation sa réintroduction.

"L'oursonne grimpait toujours aux arbres, elle s'y sentait très sûre", a ajouté Ivan Afonso, responsable de l'Environnement au Conseil du Val d'Aran, vallée semi-autonome du nord de l'Espagne proche de la frontière française. Il a souligné, comme le Parc animalier, qu'après son opération, Auberta, filmée régulièrement pendant huit jours, avait semblé bien se remettre.

Des associations écologistes ont, eux, dénoncé publiquement une "négligence vétérinaire", affirmant que la cicatrice avait été mal recousue. Une accusation contre laquelle s'est érigé Ivan Afonso, pour qui la mort de l'oursonne est due à un "accident : "Nous avons engagé des poursuites en diffamation", a-t-il d'ailleurs annoncé.

Les ours bruns ont longtemps peuplé l'Europe, l'Asie, les montagnes d'Afrique du Nord et l'Amérique du Nord jusqu'au Mexique. Mais chassés pour leur fourrure et privés de leurs territoires par l'expansion de la présence humaine, ils ne sont plus présents que sur 2% de leur habitat originel dans le monde.


Romandie 24/11/2014

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L'association Férus s'interroge sur la raison pour laquelle un émetteur a été placé dans l'abdomen de l'oursonne qui vivait en semi-liberté dans un enclos du Val d'Aran (Espagne). C'est une blessure sur cette cicatrice qui serait à l'origine de la mort de l'oursonne.

Auberta, l'oursonne du Val d'Aran, aura eu une vie courte mais dense : abandonnée par sa mère, recueillie par les hommes, installées par eux dans un enclos en semi-liberté sous l'oeil d'une caméra afin de préparer son retour dans les Pyrénées, avant de mourir des conséquences d'une bête blessure. Auberta n'a pourtant vécu (ou survécu) que 10 mois et a été retrouvée morte vendredi 21 novembre.

 Reportage de Thierry Sentous et Jean-pierre Duntze. France 3 Aquitaine 25/11/2014


Mais sa mort aura aussi déclenché une polémique : selon les premières constatations, Auberta se serait blessée en grimpant à un arbre, à l'endroit même où un émetteur lui avait été implanté, dans l'abdomen. C'est le frottement ou un choc avec une branche qui aurait rouvert la cicatrice. Ce lundi, les autorités espagnoles n'avaient toujours pas communiqué officiellement sur les causes de la mort.

L'association Férus, qui intervient pour la protection des animaux, s’interroge "sur la pertinence d’avoir implanté un émetteur intra-abdominal sur cette petite ourse née dans les Pyrénées et devant être relâchée dans ce même massif. La situation et la mort de cette oursonne de l’année doivent alerter les services de l’État français sur la nécessité de se préparer à gérer d’autres cas similaires mais aussi à l’intervention humaine sur un ours sauvage blessé ou accidenté".

Ferus demande donc "qu’un protocole soit établi des deux côtés de la frontière afin de parfaire le mode d’opérations à mettre en place lorsque d’autres ours sauvages et libres seront retrouvés en difficultés (ours blessé, ours accidenté, ourson…)" mais aussi "qu’une réflexion soit sérieusement menée sur le suréquipement électronique des ours lâchés en provenance de Slovénie mais aussi sur ceux capturés et relâchés dans les Pyrénées".


FR3 Aquitaine 25/11/2014

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Un piège photographique a capturé cette image d'un ourson et de sa mère dans les Pyrénées. S'agit-il du frère d'Auberta, l'oursone orpheline retrouvée morte fin novembre 2014 ?


 L'ourson sur le dos de sa mère pourrait être le frère d'Auberta. ©️ Facebook

Un piège photographique du réseau de suivi espagnol a réalisé ce cliché où l'on peut voir une ourse, debout contre un arbre, avec son petit, également debout, appuyé contre elle. Or, il se trouve que cette photo a été prise dans le Val d'Aran, c'est-à-dire le même secteur que celui où avait été découverte, en avril 2014, une oursonne de trois mois, seule, apparemment perdue. Prénommée Auberta, la malheureuse n'aura jamais pu retrouver sa mère. Elle a été retrouvée morte fin novembre 2014 dans son enclos où elle vivait en semi-liberté en attendant sa remise en liberté.

Quoi qu'il en soit, la découverte d'un nouvel ourson dans la région est une bonne nouvelle pour la conservation des plantigrades. En effet, la mort d'Auberta, avait été vécue comme un dramatique échec. Elle était la fille de Fadeta et de Pyros, le mâle dominant de la région (qui a par ailleurs 4 autre petits avec la femelle Hvala, que les internautes étaient invités à baptiser fin octobre 2014). Et il ne subsiste actuellement que 24 ours adultes dans le massif des Pyrénées, d'après le dernier recensement réalisé en 2013. Une analyse génétique des prélèvements réalisés sur place, dévoileront bientôt s'il s'agit bien de l'ourse Fadeta et de son deuxième ourson de l'année, le frère (ou la sœur) d'Auberta.

On voit bien que ce genre de cliché, obtenu par piège photographique, est d'une grande utilité lorsqu'il s'agit de repérer les individus d'une population vulnérable, voire menacée. Reste que, selon les chercheurs ayant réalisé une récente étude australienne sur le sujet : "Les pièges photographiques sont largement utilisés dans le monde entier, bien que les limites et les contraintes de ces dispositifs soient rarement pris en compte. (...) Certains considèrent que l'utilisation de pièges photographiques est une méthode non intrusive d'étudier les animaux. Cependant, les preuves que le comportement des animaux est affectée par la présence de ces pièges photographiques sont croissantes à travers le monde". D'après les résultats de leurs travaux, les animaux seraient en effet capables de détecter la lumière et le son émis par ses appareils pourtant extrêmement discrets... d'un point de vue humain.


Sciences et avenir 20/12/2014

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Ferus et Pays de l'Ours-Adet étaient au ministère de l'Écologie jeudi dernier. Lors de ce rendez-vous au cabinet de la Ministre, il nous a été confirmé que Ségolène Royal accorde 9 mois de délai supplémentaire au Comité de Massif des Pyrénées pour donner son avis sur le volet " ours " de la Stratégie Pyrénéenne de Valorisation de la Biodiversité. Elle ne s'en saisira donc pas avant 2016. 

 Cette image pourrait illustrer les propos de cet article en ces termes : la ministre de l'écologie se voile la face quant à la pérennisation de l'ours dans les Pyrénées. Photo terresacrée

Le coup est plus puissant qu'il n'y paraît : il lui permet d'espérer renvoyer ce dossier " délicat " à son successeur, et si possible au-delà de 2017

Ce nouveau report compromet en effet toute perspective de reprendre la restauration de la population d'ours avant la prochaine élection présidentielle ; autant dire aux calendes grecques, conformément aux exigences des lobbys anti-nature.

En se cachant grossièrement derrière la nécessaire concertation, Ségolène Royal prend le risque de complètement dévoyer la fameuse " démocratie participative ", cette belle idée qu’elle transforme en une usine à gaz à perdre du temps et ne rien faire.

S’il lui reste un peu des convictions qui l’ont conduite en 1993 à initier les premiers lâchers d’ours en France, elle peut encore faire progresser le dossier durant son second passage au Ministère chargé de l’environnement

Mais pour cela, le temps est compté et nous n’attendons plus des mots, mais des actes.


Pays de l'Ours - Adet 17/3/2017

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Le nombre d'ours a augmenté dans l'ensemble des Pyrénées - françaises et espagnoles - où 31 plantigrades ont été détectés l'an dernier, soit six de plus qu'en 2013, a annoncé mardi l'association française Ferus, en lançant un «bravo aux ours».

«En 2014, 31 ours ont été repérés», dont six oursons de l'année, a rapporté Ferus, citant «le résultat d'un comptage établi par l'équipe ours de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage» (ONCFS) dont le rapport n'a pas encore été publié.

 Un ours brun photographié le 23 juillet 2013 au zoo de La Flèche - Jean-Francois Monier AFP

L'association estime qu'au moins 29 ours vivent actuellement dans le massif pyrénéen, puisqu'il faut prendre en compte les décès de deux plantigrades en 2014: Balou, 11 ans, qui pourrait avoir été victime de la foudre, côté français, et Auberta, oursonne de 10 mois, qui aurait succombé à une blessure, côté espagnol.

La «coordinatrice ours» de l'association Ferus, Sabine Matraire, a expliqué à l'AFP que des «indices de présence» des ours pouvaient être recueillis par des randonneurs, des chasseurs ou des membres du réseau Ours brun... Mais des «pièges à poils» sont également installés sur des arbres où les ours viennent se frotter, attirés par de «l'extrait de térébenthine». Par ailleurs, plusieurs dizaines d'appareils photo et vidéo, placés en différents endroits, permettent de suivre les activités des plantigrades.

Menacée de disparition dans les années 90, la population ursine avait été renforcée dans le massif pyrénéen grâce à des lâchers d'ours slovènes en 1996/1997 et 2006. «Les ours démontrent une nouvelle fois le succès biologique» de ces lâchers, juge Ferus. Mais l'association insiste sur la nécessité d'un renforcement de leur population par de nouveaux lâchers de mâles et de femelles, comme l'avait préconisé une expertise du Muséum national d'histoire naturelle en 2013.

Ferus critique ce qu'elle appelle «l'attentisme» de la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal. A l'été 2014, Mme Royal avait plaidé pour un «juste équilibre entre le pastoralisme et la réintroduction d'espèces sauvages», en refusant en particulier le lâcher d'un nouvel ours dans les Hautes-Pyrénées.


20Minutes 31/3/2015

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Bordeaux (AFP) - Deux associations pour la sauvegarde de l'ours dans les Pyrénées ont assigné l'Etat devant la justice administrative, afin de le pousser à réintroduire des plantigrades, en particulier des femelles dans l'ouest du massif, a-t-on appris lundi auprès de leurs responsables.

"Nous souhaitons que le tribunal administratif acte le manquement de l'Etat à ses devoirs" au regard des directives européennes sur la protection des espèces à valeur patrimoniale, a déclaré à l'AFP Alain Reynes, directeur de Pays de l'Ours-Adet, l'une de ces deux associations, avec Ferus, militant pour la réintroduction d'ours bruns dans la chaîne montagneuse. Des recours ont été déposés jeudi devant les tribunaux administratifs de Toulouse et Marseille, sièges respectifs des deux associations, a-t-il précisé.

 Un ours brun photographié le 23 juillet 2013 au zoo de La Flèche (c) Afp

Les deux associations plaident pour la "réintroduction urgente au minimum de quatre femelles dans les Pyrénées occidentales et de deux dans les Pyrénées centrales pour relancer la dynamique de sauvegarde de l'espèce", a expliqué M. Reynes.

Depuis la mort de l'ourse Cannelle en 2004 en Béarn (Pyrénées-Atlantiques), seuls deux mâles subsistent dans ce département : Cannellito, né en 2004, et son père Néré. Une situation qui, selon les associations, "compromet la survie" de la population ursine dans cette zone occidentale.

Dans la partie centrale, les risques de "consanguinité" dus au nombre restreint de spécimens inquiètent aussi les représentants associatifs.

"Face à l'immobilisme du ministère de l'Ecologie, nous n'avons malheureusement pas d'autre choix que de saisir les tribunaux", déplorent les deux associations dans un communiqué, accusant les ministres en charge du dossier depuis 2010 et la fin du "Plan de restauration de la population d'ours" de "s'ingénier à +jouer la montre+".

En juillet 2014, la ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal avait refusé le lâcher d'un nouvel ours dans les Hautes-Pyrénées, plaidant pour un "juste équilibre entre pastoralisme et la réintroduction d'espèces", suscitant l'ire des "pro-ours".

"Puisque la ministre de l'Ecologie n’a plus les convictions nécessaires pour protéger la biodiversité, nous avons décidé de l'y contraindre en demandant au tribunal administratif de reconnaître ce manquement fautif de l'Etat en regard des lois et directives européennes", précisent les deux associations qui réclament 50.000 euros chacune à titre de préjudice moral.

En 2014, 31 ours ont été repérés dans les Pyrénées en France et en Espagne, selon l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS), soit six de plus qu'en 2013.

Menacée de disparition dans les années 90, la population ursine dans le massif pyrénéen avait été renforcée grâce à des lâchers d'ours slovènes en 1996-1997 et 2006.


Sciences et avenir 20/4/2015

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Les deux oursons ont été photographiés dans le Val d'Aran avec leur mère Hvala. Cela porte à 6 le nombre de naissance recensées cette année, un record.

La rubrique carnet rose des ours dans les Pyrénées ne cessent de se remplir cette année. Le Conseil général du Val d'Aran (Espagne) vient de publier une photographie en noir et blanc (ci-dessous) de deux oursons de l'année en compagnie de leur mère, Hvala. Il s'agit des 5ème et 6ème naissances signalées cette année. Record battu

 ©️ Conselh Generau d'Aran Les deux oursons photographiés avec leur mère

Courant mai, la Generalitat de Catalunya avait annoncé le recensement de trois oursons nés en 2015. La femelle suitée, sans doute Caramellita, avait été saisie par un appareil photo automatique dans la Pallars Sobira. Mais seuls deux de ses trois petits avaient pu être photographiés.

 ©️ DAAM / Generalitat de Catalunya Les oursons et leur mère

Cette année est donc une année records en matière de naissance d'oursons dans les Pyrénées comme le signale l'association ADET-Pays de l'Ours On recense environ une trentaine d'individus dans la chaîne. Ces naissances vont donc renforcer la présence du plantigrade dans les Pyrénées.

 Hostal Parque Natural 22/6/2015


Mais se pose toujours la question du mâle reproducteur : le mâle dominant, Pyros, est né en 1988 et commence à se faire vieux ! Des associations de protection de l'espèce réclame toujours la réintroduction d'un mâle supplémentaire pour permettre à un nouveau mâle de se reproduire et éviter les problèmes de consanguinité.


F3 Midi-Pyrénées 26/8/2015

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