BelleMuezza 0 Posté(e) le 6 mai 2014 Les données de géolocalisation intégrées aux clichés sont des données précieuses pour les braconniers.Pas évident, au premier abord, de se dire qu'une inoffensive photo d'un animal pourra provoquer la mort de ce dernier dans les heures qui suivent. Pourtant, c'est une réalité dans les parcs naturels d'Afrique.Des touristes photographient un rhinocéros dans le Nakuru lake national park au Kenya. AFP / HEMIS.FREn effet, certains appareil photos et pratiquement tous les smartphones sont équipées de puces GPS qui enregistrent les coordonnées géographiques de l'endroit où a été prise chaque photo. Et si le photographe n'a pas désactivé cette fonction, ces informations numériques sont alors attachées à l'image et accessibles à tous lorsqu'elles sont postées sur les réseaux sociaux.Si des braconniers parviennent à mettre rapidement la main sur des clichés d'éléphants ou de rhinocéros, il leur suffit de revenir quelques heures après le passage des touristes pour traquer les animaux dans les parages de l'endroit où a été prise la photo.Le phénomène semble être pris très au sérieux par les autorités de certains parcs naturels, qui ont décidé de prendre des mesures pour sensibiliser les visiteurs. En témoigne cette photo postée récemment sur le réseau social twitter. Tim Bennett @flashman This is a quintessentially 21st century photo 5 Mai 2014 (Twitter): Sur la photo, on peut lire sur cette pancarte la mention : "S'il vous plait, faites attention quand vous partagez des photos sur les réseaux sociaux. Elles peuvent conduire les braconniers à nos rhinos. Merci d'éteindre la fonction de géolocalisation des photos et de ne pas divulguer à quel endroit elles ont été prises"Comme l'explique cet article du journal Quartz, la diffusion de ces informations de géolocalisation n'est pas toujours accidentelle. "Les braconniers envoient parfois de faux touristes prendre des clichés des animaux afin de pouvoir ensuite agir de nuit pour traquer les animaux" y explique un responsable des parc africains. Le journal rappelle également qu'en 2007, des insurgés irakiens avaient de la même manière exploité les données de géolocalisation des photos postées par les soldats américains sur les réseaux sociaux, afin de localiser quatre hélicoptères de combat et mener une attaque au mortier contre eux.Sciences et avenir 6/5/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites