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La pollution intérieure

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La qualité de l'air intérieur des écoles sous surveillance

La qualité de l'air intérieur est une problématique à laquelle s'intéresse de plus en plus les autorité publiques. Facteur allergisant voire cancérogène, la pollution intérieure devrait être surveillée pour éviter l'exposition trop longue ou trop importante à certaines particules nocives pour la santé.

Le ministère du Développement durable a décidé de s'attaquer à la qualité de l'air intérieur des écoles. D'ici le 1er janvier 2015 deux campagnes de mesure de la qualité de l'air devront avoir été effectuées. La première lorsque les bâtiments sont chauffés et la seconde lorsqu'ils ne le sont pas.
 

 D'ici le 1er janvier 2015 deux campagnes de mesure de la qualité de l'air devront avoir été effectuées dans quelque 26.000 établissements. (CLOSON DENIS/ISOPIX/SIPA)

Déjà conduite entre 2009 et 2011, une précédente enquête avait été menée dans 310 établissements. Elle avait révélé que 3 enfants sur 10 étaient exposés à des niveaux de polluants atmosphériques supérieurs aux valeurs guides recommandées par l'OMS et l'Anses. Une exposition associée à une augmentation de l'asthme et des rhinites chez les enfants scolarisés, et plus particulièrement des enfants allergiques.

Cette fois-ci l’enquête prendra une toute autre envergure puisque ce sont environ 17.000 écoles maternelles, et 9.000 établissements dédiés à l'accueil collectif des enfants de moins de 6 ans qui seront soumis au contrôle de l'air. Il devra se faire sous l'autorité des exploitants ou propriétaires de ces lieux. Le tour des écoles élémentaires viendra en 2018 puis, progressivement, celui d'autres types d'établissements.

Bien que des données américaines soulignent une pollution de l'air intérieur accrue dans les écoles, les relations entre cette qualité de l'air intérieur des écoles et la santé allergique et respiratoire des enfants scolarisés n'ont été que peu explorées.

Atlantic France 27/4/2012


Principales sources de formaldéhyde dans l'air intérieur de nos maisons : les panneaux de particules et autres dérivés du bois qui utilisent dans leur fabrication des colles thermodurcissables à base de formol, un produit très réactif et peu coûteux.

Benzène : Le benzène est un solvant inflammable et toxique. Très volatil et l’exposition se produit principalement par inhalation. Il a été classé cancérogène par l'Union européenne. En effet, entre 5 et 18% des leucémies seraient dues à une exposition professionnelle au benzène. Les employés les plus exposés sont ceux travaillant dans la fabrication, le transport ou l’utilisation de benzène, dans l’utilisation de carburants automobiles, et ceux manipulant du benzène pur dans les laboratoires notamment.

Le benzène est issu de la combustion. En intérieur, il peut donc provenir du chauffage, de la cuisine ou de la consommation de tabac.

CO2 : Le CO2 enfin, ou dioxyde de carbone, est lui aussi issu de la combustion et le plus connu des gaz à effet de serre. Surtout il est un indice de la qualité du degré de confinement des locaux.

SCIENCES ET AVENIR 2/6/2014

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La pollution intérieure est une des premières causes de mortalité en France avec 28.000 nouvelles pathologies par an. Et coûte 19 milliards d'euros.

L’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) et le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSTB) ont, pour la première fois, évalué le coût socio-économique de la pollution de l’air intérieur.

 Dans les espaces clos où l’air est confiné (caves, vides sanitaires, pièces d’habitation), la concentration en radon peut être dix fois plus importante qu’à l’air libre et faire courir un risque aux populations exposées. MARTIN BUREAU / AFP

Publiée sur le site de l’Observatoire de la qualité de l’air intérieur (OQAI) l’étude porte sur les six principaux polluants dont on connaît l’effet sur la santé et dont on sait calculer l’impact sanitaire sur la population: benzène, trichloréthylène, radon, monoxyde de carbone, particules et "fumée de tabac environnemental" soit le tabagisme passif.

Ce n’est donc qu’une première évaluation dans la mesure où tous les polluants ne sont pas pris en compte, ni toutes les pathologies. Manquent par exemple parmi les polluants les formaldéhydes, et l’asthme est absent de l’étude.

Les résultats révèlent que la pollution intérieure figure parmi les premières causes de mortalité en France avec 28.000 nouvelles pathologies par an et 20.000 décès. On retiendra notamment la survenue de 10.000 nouveaux cas annuels de maladies cardiovasculaires, de 2.388 cancers du poumon et 10.000 broncho-pneumopathies (BPCO) provoquées par les seules particules fines.

Avec plus de 16.000 décès par an, ces particules fines constituent la première cause de mortalité. 1.331 infarctus et 1.180 AVC sont attribués au tabagisme passif. Les chercheurs attribuent au benzène 385 nouveaux cas de leucémie par an et 342 décès.

Le coût estimé de 19 milliards d’euros est calculé à partir de deux postes. Le coût externe s’attache à la valeur des vies humaines perdues, la perte de qualité de vie générée par les années en mauvaise santé, et les pertes de production du fait de la maladie d’une personne active. Le second coût est celui des finances publiques. S’y agrègent les frais des soins aux malades, le coût de la recherche publique et des campagnes de prévention, pondérés des économies réalisées par le non versement de retraites.


Sources d'exposition au benzène : Le benzène est produit lorsque des composés riches en carbone subissent une combustion incomplète. Par exemple, il est produit naturellement dans les volcans ou les feux de forêt. Les principales voies d'exposition de la population au benzène sont les vapeurs d'essence, les gaz d'échappement, les émanations industrielles, la fumée de cigarette14 ainsi que la combustion du bois.



Le trichloréthylène a été classé "carcinogène probable". Il irrite la peau et les muqueuses, et est un toxique pour le système nerveux central : inhalé à de fortes teneurs (au-delà de 3 000 ppm), il peut entraîner le coma voire la mort en quelques minutes. De nombreux cas de maladie professionnelle ont été rapportés à la suite d'une manipulation prolongée. Le trichloréthylène sert surtout :
- au dégraissage à la vapeur des pièces métalliques dans les industries de l'automobile et des métaux.
- Il sert aussi de composante d'adhésifs et de solvant dans les décapants à peinture, les lubrifiants, les peintures, les vernis, les pesticides, les nettoyeurs à froid pour métaux, les caoutchoucs et les élastomères.
- Il est utilisé comme caloporteur à basse température,
- et comme intermédiaire chimique dans la production de produits pharmaceutiques, d'agents chimiques ignifuges et d'insecticides.
- Il est utilisé dans la phosphatation des métaux, la transformation des textiles, la production de chlorure de vinyle et les opérations aérospatiales.



Le radon est un gaz rare dit noble, radioactif, incolore, inodore et d'origine le plus souvent naturelle. C'est l'une des substances les plus denses capables de persister sous forme de gaz en conditions normales de température et de pression. Tous ses isotopes connus sont radioactifs. L'importance sanitaire du radon tient à sa radioactivité élevée et à ce qu'étant partout présent dans l'atmosphère, il est donc inhalé. Il est souvent le plus gros contributeur à la dose d'un individu pour la radioactivité naturelle, avec cependant de fortes disparités géographiques. Il est ainsi la principale source d'exposition naturelle des populations humaines et animales et de la partie aérienne des plantes aux rayonnements ionisants. Lire : Radiotoxicité biologique et Impact sanitaire.

L'homme et les animaux y sont principalement exposés via l'inhalation d'air en contenant, et plus rarement via l'ingestion d'eau (cas de certaines eaux thermales). Certaines eaux déclarées potables peuvent laisser dégazer du radon. Une étude a conclu que le risque radon devrait être pris en compte dans le choix des sites de creusement de puitsCertains métiers —mineurs, travailleurs des engrais phosphatés du phosphogypse ou du thermalisme— y sont plus exposés.

Flux de radon dans les habitations : Le flux naturel de radon peut se retrouver plus concentré dans les espaces clos et notamment dans les maisons, dans les caves mal ventilées, à cause de la désintégration du radium, qui vient lui de la désintégration de l'uranium naturellement présent dans les briques et les roches du sol. Une fois sur place, le radon reste dans les lieux quand ils sont mal ventilés : « le radon s'accumule avec les odeurs. » Les moyens pour diminuer les concentrations de radon dans les maisons sont l'aération et la ventilation des maisons, l'utilisation des vides sanitaires, le colmatage des fissures au niveau du sol, etc. Selon un célèbre médecin français, André Aurengo: « Si vous êtes inquiets du radon, aérez 5 minutes le matin, 5 minutes à midi, et 5 minutes le soir, et vous n’aurez pas de radon. Évidemment, les gens qui sont sur ce marché vous proposeront des solutions incomparablement plus lourdes et coûteuses ».



Le monoxyde de carbone est un gaz incolore, inodore et très toxique pour les mammifères. Chez l'homme, il est la cause d’intoxications domestiques extrêmement fréquentes, parfois mortelles alors qu'il peut être facilement repéré par un détecteur-avertisseur de monoxyde de carbone. Son émanation provient d'une combustion incomplète de composés carbonés et est accentuée par une mauvaise alimentation en air frais et/ou une mauvaise évacuation des produits de combustion (ventilation).

L’intoxication par le monoxyde de carbone est la première cause de décès par intoxication en France. Ses causes sont le plus souvent accidentelles, par mauvais fonctionnement ou mauvaise utilisation de moyens de chauffage (bois, fuel, etc.) ou de moteurs thermiques (par exemple : fonctionnement d'un groupe électrogène dans un garage mal ventilé). Cette situation est aussi la conséquence des entrées/sorties d'air obturées en période hivernale. Un conseil : mettez un pull supplémentaire et des chaussettes... mais n'empêchez pas l'air de circuler, il en va de votre vie et de celle de votre famille!


Sciences et avenir 24/6/2014 et Wikipedia

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Depuis novembre 2013, Antoine Piscopo commercialise le Bubble Clean. Un appareil créé pour dépolluer l'air des habitations.

Basée à Saint-Avold, l'entreprise Titanium Innovation commercialise depuis novembre 2013, les Bubble Clean. Ces boîtes en plastiques silencieuses et de petites tailles permettent d'éliminer les bactéries, les moisissures ou encore les polluants présents dans la fumée de cigarette.

 ©️ France 3 Lorraine Assemblé à Saint-Avold, le Bubble Clean purifie l'air grâce à une technologie innovante.

Conçu part Antoine Piscopo, la technologie OcsiP Titane permet d'éliminer les polluants confinés dans les intérieurs. Le concept est simple, un ventilateur situé au dos de l'appareil propulse l'air vers un grillage chauffé par une lampe UV. La chaleur permet d'éliminer les polluants présents dans l'air.

Pour améliorer son innovation, Antoine Piscopo a travaillé avec les universités de Versailles et de Metz. Ces deux établissements ont effectué des tests pour contrôler l'efficacité de l'appareil.

Vendu 200 euros, près de 300 professionnels et particuliers, ont été séduits par cet objet rectangulaire. Voir la page Facebook.


France3 Lorraine

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Un tiers de la population mondiale risquerait d'avoir des problèmes de santé ou de mourir prématurément à cause de la pollution de l'air domestique.

Un tiers de la population mondiale risque d'avoir des problèmes de santé ou de mourir prématurément à cause de la pollution de l'air domestique, selon une étude publiée mercredi 3 septembre dans la revue médicale britannique The Lancet Respiratory Medecine.

 Pour combattre la pollution intérieure, il faut ouvrir les fenêtres au moins un quart d’heure par jour, hiver comme été BURGER / Phanie / AFP

Réalisée par une commission rassemblant des chercheurs américano-britanniques, l'étude s'est penchée sur ce type de pollution, qui provient essentiellement d'activités comme la préparation des repas, le chauffage ou l'éclairage et qui est mesuré à l'intérieur des maisons.

Cette pollution domestique serait à l'origine de 4,3 millions de décès en 2012, contre 3,7 millions de décès attribués à la pollution atmosphérique extérieure, selon des estimations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

Mais elle menace au total la santé d'environ 2,8 milliards de personnes à travers le monde, un chiffre resté stable ces dernières années malgré une augmentation de la population mondiale, relèvent les chercheurs.

Parmi les personnes en danger, ils citent 600 à 800 millions de familles, principalement en Asie et en Afrique qui utilisent des combustibles solides comme le bois ou le charbon pour faire la cuisine ou se chauffer. Ces combustibles sont souvent utilisés dans des feux ouverts et dans des locaux mal ventilés, ce qui explique la gravité de la pollution de l'air intérieur.

"Les femmes et les enfants sont particulièrement sensibles aux effets toxiques de cette pollution et exposés aux concentrations les plus élevées", soulignent les chercheurs.

Parmi les maladies les plus directement liées à la pollution domestique, ils mentionnent les infections respiratoires, les bronchites chroniques ou BPCO (broncho-pneumopathie chronique obstructive), l'asthme, le cancer du poumon et les cancers du nez ou de la gorge.

Ils notent également que les personnes les plus vulnérables vivent pour la plupart dans des régions déshéritées où les traitements des maladies respiratoires restent couteux et pas forcément disponibles.

Selon le Pr Stephen Gordon, de l'École de médecine tropicale de Liverpool (Royaume-Uni), la solution passe par l'adoption de combustibles et de méthodes de cuisson "plus propres" et "aussi abordables, efficaces et durables que les méthodes traditionnelles qu'ils sont censés remplacer". "Le problème ne pourra pas être réglé tant que la communauté internationale ne reconnaîtra pas l'ampleur du problème et qu'elle ne s'engagera pas dans une action coordonnée et concertée", surenchérit le Pr William Martin de l'université d'État de l'Ohio (USA).

Diverses initiatives ont déjà été lancées ces dernières années dont la mise en place d'une association co-fondée par l'OMS, l'Alliance globale pour les fourneaux écologiques, qui s'est fixée comme ambition d'équiper 100 millions de foyers d'ici 2020 en appareils de cuisson "propres".

Sciences et avenir 4/9/2014

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Paris (AFP) - Remplacer l'obligation de mesures de la qualité de l'air dans les crèches et maternelles par un simple "guide de bonnes pratiques" ne suffit pas, a affirmé le président de la Fédération des associations de surveillance de la qualité de l'air (Atmo).


Remplacer l'obligation de mesures de la qualité de l'air dans les crèches et maternelles par un simple "guide de bonnes pratiques" ne suffit pas, a affirmé le président de la Fédération des associations de surveillance de la qualité de l'air (Atmo). (c) Afp


"En complément du guide de bonnes pratiques et au regard de la complexité et de la multiplicité des facteurs et des acteurs qui conditionnent la qualité de l'air intérieur, la vérification périodique par la mesure reste pour Atmo France le garant de l'efficience des pratiques", écrit Bernard Garnier, dans un communiqué.

La ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, a renoncé mercredi à appliquer l'obligation prévue au 1er janvier 2015 de mesurer la qualité de l'air dans les quelque 9.000 crèches et 17.000 écoles recevant des enfants de moins de 6 ans. Cette mesure de lutte contre la pollution intérieure avait été décidée par décret en 2011. Devaient suivre au 1er janvier 2018 les écoles élémentaires, au 1er janvier 2020 les centres de loisirs, collèges et lycées et enfin, au 1er janvier 2023, les autres établissements (piscines, hôpitaux, etc.).

La ministre a expliqué que le décret avait obtenu le "deuxième prix des normes absurdes" dans le rapport la Mission de lutte contre l'inflation normative des élus Alain Lambert et Jean-Claude Boulard de mars 2013, et "suscitait des inquiétudes des maires".

Trois polluants étaient dans le viseur: le formaldéhyde (émis par certains matériaux de construction, colles... et irritant pour les voies respiratoires), le benzène (issu principalement de la combustion et à l'origine de leucémies) et le dioxyde de carbone (sans effet sur la santé, mais représentatif du niveau de confinement des locaux).

"Préoccupation sanitaire publique", selon l'Agence française de sécurité alimentaire et sanitaire (Anses), la mortalité causée par la pollution intérieure, dont fait partie la fumée de tabac, est estimée à 20.000 personnes par an, selon une étude de l'Ansens et l'Observatoire de la qualité de l'air intérieur parue en 2014.

La principale mesure jusqu'à présent a été la mise en place d'un étiquetage obligatoire, depuis le 1er septembre 2013, sur les matériaux de construction et de décoration, indiquant leur niveau d'émission de substances volatiles.

Il y a un an, le gouvernement avait décidé d'interdire les encens et les bougies parfumées les plus "polluants", sans qu'aucune mise en oeuvre n'ait été actée depuis.

Sciences et avenir 26/9/2014

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Les non-fumeurs sont ainsi exposés à des niveaux de particules fines 3 fois plus importants que ceux recommandés par l'Organisation Mondiale de la Santé.

 On sait déjà que le tabagisme passif est associé à une multitude de problèmes de santé, comme des maladies respiratoires et cardiovasculaires. ©️ ERIC FEFERBERG / AFP

Dans une étude publiée dans le British Medical Journal, des scientifiques vont plus loin en formulant une conclusion très imagée : partager le domicile d'un fumeur est plus nocif pour ses poumons que vivre dans une ville très polluée comme Pékin ou New York.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont comparé la concentration de l'air en particules fines en suspension (PM 2,5) dans 110 foyers en Écosse. Parmi ces foyers, 93 étaient fumeurs (au moins un fumeur y résidait) et il était autorisé de fumer dans toutes les pièces.

Verdict : dans les foyers fumeurs, la concentration en PM 2,5 était en moyenne de 31 microgrammes par mètre cube (abrégé μg/m3), contre seulement 3 μg/m3 chez les non-fumeurs.

Dans les foyers fumeurs, les non-fumeurs sont exposés à des niveaux de particules fines 3 fois plus importants que ceux recommandés par l'Organisation Mondiale de la Santé, qui est de 10 μg/m3 pour les PM 2,5.

 Repère de taille des particules PM10 et PM2,5. ©️ Airparif

Ainsi, sur une vie de 80 ans, une personne non fumeuse habitant avec un fumeur inhalera un total de 5,82 grammes de particules fines, contre seulement 0,76 gramme dans une maison sans tabac.

Les particules en suspension (notées "PM" en anglais pour "Particulate matter") sont d’une manière générale les fines particules solides portées par l’eau ou solides et/ou liquides portées par l’air. On en distingue de deux sortes, suivant leur taille : les PM 2,5, mesurant 2,5 μm de diamètre, et les PM 10, de 10 μm de diamètre (voir schéma ci-dessus).

Les particules fines pénètrent en profondeur dans les poumons, explique l'Association Nationale pour la Prévention et l'Amélioration de la Qualité de l'Air. Elles peuvent être à l’origine d’inflammations, et de l’aggravation de l’état de santé des personnes atteintes de maladies cardiaques et pulmonaires. De plus, elles peuvent transporter des composés cancérigènes absorbés sur leur surface jusque dans les poumons.

Les chercheurs conseillent donc simplement aux fumeurs de cesser leur consommation de tabac à l'intérieur de leur foyer. "La  Cette diminution est bénéfique en particulier pour les enfants et les personnes les plus âgées qui passent plus de temps à leur domicileplupart des non-fumeurs inhaleront ainsi plus de 70 % de particules PM 2,5 en moins, concluent-ils.."


Sciences et avenir 24/10/2014

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L'Organisation mondiale de la santé, qui veut réduire la mortalité due à la pollution domestique, a fixé pour la première fois des indications chiffrées concernant l'émission maximale de polluants des appareils de cuisson, de chauffage et des lampes.

"Nous savions que ces appareils étaient polluants, mais ce qui est nouveau c'est la fixation de normes qu'il ne faudrait pas dépasser", a indiqué mercredi à Genève le Dr Carlos Dora, coordinateur de l'OMS pour la santé publique.


 Selon l'OMS, 3 milliards de personnes utilisent pour se chauffer et faire la cuisine des combustibles solides (bois, déjections animales, charbon minéral, débris végétaux, charbon de bois) qu’elles font brûler dans des fourneaux très polluants et à faible rendement énergétique. | Andy Wong / AP


Les émissions actuelles sont en moyenne 100 fois supérieures aux cibles visées, selon l'OMS.

- Pour les particules fines, l'OMS recommande que les appareils de chauffage n'émettent pas plus de 0,80 milligramme par minute.

- Pour le monoxyde de carbone, les appareils ne devraient pas émettre plus de 0,59 gramme par minute.

Pour y parvenir, l'OMS recommande de cesser l'utilisation de charbon non transformé dans les foyers, pour se chauffer, ainsi que l'utilisation du kérosène.

Pour le Dr Dora, il faut développer "à grande échelle l'utilisation de combustibles propres tels que le biogaz, l'éthanol, le gaz naturel ou le GPL dans les foyers des pays en développement". En outre, a-t-il ajouté, "les tarifs de ces technologies devraient être à la portée des foyers les plus modestes". "Si l'on parvient à atteindre les nouvelles cibles en matière d'émission, alors près de 90% des foyers dans le monde répondront aux normes de l'OMS pour la qualité de l'air", selon le Dr Maria Neira, directrice du département de santé publique à l'OMS. En mars dernier, l'OMS a publié un rapport sur la mortalité dans le monde causé par la pollution de l'air, à l'intérieur et à l'extérieur des habitations.

La pollution de l'air a tué sept millions de personnes dans le monde en 2012, et est considérée comme le principal risque environnemental de santé, selon l'organisation. Sur ces sept millions, il y a 4,3 millions décès liés à la pollution intérieure. L'Inde est parmi les pays qui souffrent le plus de cette pollution, surtout les femmes et les enfants, en raison des formes de cuissons traditionnelles, sur des feux ouverts, utilisant du bois ou du charbon.

Il y a eu en 2012, selon l'ONU, 1,7 million de décès prématurés en Asie, l'Inde en première ligne, en raison de la pollution intérieure. Actuellement, près de la moitié de la population mondiale, soit trois milliards de personnes, n'ont toujours pas accès à des combustibles ou des technologies propres pour cuisiner, se chauffer et s'éclairer.

Le Vif.be 12/11/2014 - Le Monde Planète

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New York - L'Alliance mondiale pour une cuisson propre a annoncé vendredi à New York avoir levé 413 millions de dollars pour faire avancer l'éradication de la cuisson au feu de bois, dont les émanations de gaz provoquent 4,3 millions de décès chaque année.

A l'issue d'un congrès de deux jours à Manhattan, dirigeants, chefs d'entreprises, agences de l'ONU et ONG se sont engagés à verser cette somme totale pour permettre à 100 millions de foyers d'abandonner cette méthode de cuisson au profit de combustibles plus sûrs d'ici 2020.

Nous devons redoubler d'efforts pour avoir des produits plus propres et efficaces dans tous les foyers, a souligné Hillary Clinton, qui a lancé l'initiative en 2010.

Selon l'Alliance, la cuisson traditionnelle au feu de bois et au charbon est l'un des problèmes de santé publique et environnementaux les plus pressants au monde.

Quelque trois milliards de personnes dépendent de la combustion de solides pour cuisiner. Cela engendre un grave problème environnemental et sanitaire qui affecte les femmes et les enfants de manière disproportionnée, ajoute-t-elle. La moitié des 4,3 millions de décès causés par ce type de combustion se produit dans huit pays: l'Inde, la Chine, le Bangladesh, le Nigeria, le Kenya, l'Ouganda, le Ghana et le Guatemala.


Romandie 21/11/2014

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De nouveaux pictogrammes sont maintenant apposés sur les produits chimiques purs et mélangés en fonction de leur dangerosité. Les professionnels y sont habitués mais le grand public y est peu sensibilisé.

 Correspondance entre anciens et nouveaux pictogrammes. Wiki.sciences amusantes

Depuis 2010, cet étiquetage (Pdf) était obligatoire pour les substances (acétone, alcool, chlore…) pures rarement accessibles au grand public mais couramment utilisées par les professionnels. Ces derniers sont donc déjà habitués à ces nouveaux pictogrammes. En revanche, dans le commerce la plupart des produits sont composés d’un mélange de substances et leur étiquetage n’est obligatoire que depuis le 1er juin 2015. C’est le cas des lessives, du liquide vaisselle, des produits ménagers ou encore des insecticides.

Le principal changement induit par la réglementation CLP est la modification des pictogrammes de danger et l’apparition de nouveaux. Les quatre pictogrammes du système préexistants sont supprimés et remplacés par neuf pictogrammes de danger, ce qui ne sera pas sans induire une certaine confusion chez les consommateurs

D’autant plus que ces neuf nouveaux pictogrammes sont associés à 16 classes de danger physique, 10 classes de danger pour la santé et deux classes de danger pour l’environnement. Ajoutons que le pictogramme "dangereux pour la couche d’ozone" est le même que le pictogramme "dangereux pour la santé"… Confusion à tous les étages orchestrée dans un but "d’harmonisation, de classification et d’étiquetage international" par le règlement n°1272/2008 modifié adopté par la Communauté Européenne.

 Les nouveaux pictogrammes. Ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie.

Accompagnant les pictogrammes dans leur losange rouge, il y a une mention également en rouge "Danger" pour les catégories de dangers les plus graves ou "Attention" pour les catégories les moins graves. Sont ensuite listées des annotations expliquant la nature des dangers et enfin des conseils de prudence indiquant les mesures de protection à prendre. Comme les pictogrammes ne permettent d’identifier la nature du danger du premier coup d’œil, il est absolument nécessaire de prendre le temps de lire les mentions ajoutées à côté et en dessous.

Ce système d’étiquetage est obligatoire pour tous les produits mis en vente à partir du 1er juin 2015. Ce changement se fera progressivement dans les rayons des magasins puisque les producteurs et distributeurs auront jusqu’au 1er juin 2017 pour écouler leurs stocks avec l’ancien étiquetage.



  • Voir Classes et catégories de danger dans le règlement CLP/SGH

  • Dans le règlement CLP/SGH, le classement est bien plus étendu et affiné, avec des classes de danger supplémentaires, contenant chacune une ou plusieurs catégories (selon le degré de dangerosité).



Pour les personnes soucieuses de leur environnement et de leur sécurité (et celle de leurs enfants et animaux : Consultez régulièrement :

● Agence européenne des produits chimiques (ECHA) :  www.echa.europa.eu
Texte du règlement CLP www.echa.europa.eu/fr/regulations/clp/legislation

Guide sur l’étiquetage et l’emballage conformément au règlement CLP
http://echa.europa.eu/documents/10162/13562/clp_labelling_fr.pdf

● Service national d’aide et d’assistance (Helpdesk) http://www.ineris.fr/ghs-info
 0820 201 816 (0,09€ TTC/min)

● Ministère du Développement durable : www.developpement-durable.gouv.fr
rubrique Prévention des risques > Gestion des produits chimiques >
Classification et étiquetage

● Institut national de recherche et de sécurité : Pour sensibiliser les professionnels et les aider à mettre en œuvre le changement réglementaire, l’INRS propose une série d’outils pratiques et complémentaires.  http://www.inrs.fr/focus/nouveletiquetage.html Les publications Retrouvez toutes les publications du ministère sur : www.developpement-durable.gouv.fr rubrique Salle de lecture


Sciences et avenir 1/6/2015 - Développement durable.gouv.fr - wiki.sciencesamusantes

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Selon une enquête publiée jeudi 11 juin, nos maisons sont des nids à pollution

Pesticides, solvants, parfums, l'air qui circule à l'intérieur des logements est rempli de substances chimiques qui peuvent être nocives. La pollution serait même huit fois plus présente en intérieur que dans la rue. C'est du moins ce que révèle une enquête réalisée par un observatoire public. En cause : les produits toxiques utilisés dans notre quotidien.



La cuisine, mais aussi la salle de bain, sont des nids à polluants avec une forte présence de détergents, de produits d'entretien ou de fumée de combustion. "À surveiller donc, surtout pour les plus petits. De six mois à six ans, le danger d'ingestion est maximum", explique le journaliste de France 2.

Si les taux sont faibles, le risque est davantage lié à l'effet "cocktail". Une maison abrite potentiellement près d'un millier de substances chimiques, avec comme risque un dérèglement de notre système immunitaire et davantage d'allergies. 

Seule solution : privilégier les produits d'entretien naturels, mais surtout aérer la maison.


Francetv info 11/6/2015

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