BelleMuezza 0 Posté(e) le 29 mars 2012 Bien qu’il n’y ait pour l’heure aucune épidémie de dengue ou de chikungunya en métropole, les autorités sanitaires prennent les devants et renforceront la mobilisation nationale à partir du 1er mai. Les chercheurs internationaux réunis à Monaco à l’occasion du premier forum sur l'impact des changements de l'environnement sur la santé humaine sont tombés d’accord pour dire qu’il était indispensable non seulement de surveiller l'éventuelle apparition de nouvelles maladies, mais aussi de tout faire pour éviter leur propagation. Fruit d'une collaboration entre l'Institut Pasteur, la Fondation Prince Albert II et le centre scientifique de Monaco, cette réunion a été l'occasion de faire le point sur les risques de chikungunya et de dengue dans notre pays. Si les cas de dengue et de chikungunya de 2010 dans les Alpes-Martimes et le Var (à Nice et à Fréjus) avaient été rapidement maîtrisés, les spécialistes restent sur leurs gardes. En effet, les moustiques tigre (Aedes albopictus) sont redoutables. Comme l’explique le docteur Pascal Delaunay, entomologiste au CHU de Nice cité par Lepoint.fr, "les œufs peuvent résister plusieurs mois en l'absence d'eau. Mais dès qu'il pleut, ils se transforment en larves, puis en moustiques". De plus, cet insecte qui vit en ville est particulièrement agressif, il pique même à travers les vêtements. Cette espèce a été retrouvée dans 17 pays d'Europe, et est implantée dans 12 d'entre eux. L’Italie est tout particulièrement touchée. En France, "aujourd'hui, le moustique tigre est présent dans six départements, dont la Corse, et il se multiplie bien", ajoute le docteur Alexis Armengaud, spécialiste en santé publique et en épidémiologie. "La densité des moustiques est suffisante dans le Sud pour qu'une épidémie se déclenche rapidement si rien n'est fait". C'est la raison pour laquelle les agences régionales de santé (ARS), notamment en Paca, ont mis au point une surveillance renforcée à partir du 1er mai. Seront ainsi contrôlés à la fois les zones où le moustique est présent ou susceptible de s'implanter et les voyageurs de retour de zones où ces types de virus circulent. De plus, les personnes résidant dans les endroits où la présence du moustique est avérée sont invitées à détruire autour et dans leur habitat tous les points d'eau stagnante, qui sont des gîtes potentiels de reproduction. Maxisciences 28/03/2012 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 28 mars 2013 PERPIGNAN - Le moustique tigre, espèce invasive venue d'Asie du Sud-Est capable de disséminer de redoutables maladies tropicales, progresse inexorablement en France. Pour se protéger de cet insecte petit mais agressif, les autorités invitent la population à des gestes simples de la vie quotidienne. L'Aedes albopictus, qui a débarqué en 2004 en France, dans les Alpes-Maritimes, à la faveur de la mondialisation, étend chaque année sa zone de répartition, explique Jean-Baptiste Ferré, entomologiste à l'Entente interdépartementale pour la démoustication du littoral méditerranéen (EID).L'EID, l'Agence régionale de Santé (ARS) Languedoc-Roussillon, la préfecture et le Conseil général des Pyrénées-Orientales présentaient mardi un plan de prévention contre le moustique dans ce département, le dernier en date à être touché, lors d'un point de presse organisé à l'approche de la saison d'activité du moustique, de mai à octobre. Le moustique tigre, qui doit son nom à ses rayures blanches, est désormais considéré comme implanté et actif dans 17 départements, allant de l'arc méditerranéen à la Haute-Garonne, le Lot-et-Garonne, l'Isère, la Drôme, l'Ardèche et le Rhône. On sait qu'il progresse et qu'il va continuer de progresser, il se déplace par petits foyers, ajoute Jean-Baptiste Ferré.L'envahisseur est très nuisant, dit Christophe Agneau de l'EID, créée au début des années 1960 pour lutter contre l'insecte piqueur, ennemi du développement touristique de la côte méditerranéenne. D'une part, il vit plutôt dans les zones urbanisées et d'autre part, il est potentiellement vecteur de virus. Il est ainsi susceptible de propager le chikungunya et la dengue, maladies tropicales pour lesquelles il n'existe aucun vaccin et aucun traitement spécifique.Dans l'écrasante majorité des cas, ces maladies ne sont pas mortelles mais elles peuvent être très douloureuses et invalidantes, décrit le Dr Béatrice Broche, responsable de la cellule de veille à l'ARS Languedoc-Roussillon. - Le chikungunya, qui signifie maladie de l'homme courbé, provoque de fortes fièvres accompagnées de douleurs articulaires; - la dengue, également responsable de fièvres carabinées, peut évoluer vers une forme hémorragique.La transmission s'opère à certaines conditions : le moustique doit piquer une personne infectée qui reviendrait d'un pays où ces maladies sont endémiques et serait encore contagieuse. Le moustique, qui transporte le virus dans ses glandes salivaires, transfère ensuite le virus à d'autres personnes en les piquant à leur tour.Il y a eu deux cas de dengue et deux cas de chikungunya autochtones en France, tous en 2010. En Italie, une épidémie de chikungunya d'origine autochtone avait touché 300 personnes en 2007, dont une était décédée.Les techniques de démoustication classiques (campagnes d'épandage de larvicides, aériennes ou au sol) n'étant pas praticables contre ce moustique des villes, les autorités préconisent des gestes simples de la part de tout un chacun, gestes susceptibles disent-elles de réduire de 80% le risque de présence du moustique.Il faut que chacun se débarrasse des eaux qui peuvent stagner chez lui, et supprime les lieux de repos de l'insecte en débroussaillant et en entretenant son jardin. Pendant les trois semaines que dure sa vie d'adulte, la femelle peut pondre, plusieurs fois, jusqu'à 200 oeufs, à proximité d'endroits humides ou susceptibles de le devenir tels que des soucoupes oubliées sur le balcon, les caniveaux bouchés, les vieux pneus. Les oeufs peuvent rester en sommeil plusieurs mois pour ne se développer qu'à la saison suivante, lorsque les conditions d'humidité et de température sont réunies.Les gîtes larvaires, c'est chez vous, résume le préfet des Pyrénées-Orientales, René Bidal. On n'empêchera pas le moustique de se reproduire mais si rien n'est fait, la carte de l'invasion risque d'aller beaucoup plus vite.Parallèlement, l'ARS veille au grain et, en cas de confirmation d'un cas de maladie, les équipes de l'EID sont appelées à intervenir dans l'entourage du patient pour supprimer les éventuels nids à moustiques.ROMANDIE 28/3/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 1 mai 2013 PARIS - La surveillance estivale du moustique tigre, Aedes albopictus, une espèce capable de transmettre des maladies telles que la dengue et le chikungunya, concernera, dès mercredi, 17 départements français situés principalement dans le sud du pays, a annoncé mardi le ministère de la santé.Huit nouveaux départements, le Lot-et-Garonne, les Pyrénées-orientales, l'Aude, la Haute-Garonne, la Drôme, l'Ardèche, l'Isère et le Rhône sont venus s'ajouter l'an dernier à la liste des départements où le moustique est désormais définitivement implanté. Mais le moustique tigre a également été détecté de manière ponctuelle en Gironde, Pyrénées-Atlantique, Aveyron, Saône-et-Loire, Ain, Savoie et Haute-Savoie, précise la Direction générale de la Santé (DGS) dans un communiqué.Originaire d'Asie et implanté depuis de nombreuses années dans certains départements d'Outre-mer, il est apparu en métropole en 2004, dans les Alpes-Maritimes, avant d'être aperçu en Corse et dans le Var en 2007, puis dans les Alpes de Haute-Provence et certains quartiers de Marseille en 2010. En 2011, il s'est également installé dans l'Hérault, le Gard et le Vaucluse.Il n'y a pas, à l'heure actuelle, d'épidémie de dengue ou de chikungunya dans ces départements précise le communiqué de la GDS qui rappelle qu'un dispositif de lutte contre le moustique existe depuis 2006.Il est actualisé chaque année et renforcé à partir du 1er mai et jusqu'à la fin de la période estivale. Il inclut une surveillance des populations de moustiques et des cas humains ainsi qu'une sensibilisation des personnes résidant dans les zones ou la présence du moustique est avérée.Dans ses recommandations, la DGS relève qu'il est important de supprimer les eaux stagnantes qui permettent la reproduction du moustique à l'intérieur et surtout autour de son domicile (soucoupes de pots de fleurs, vases, gouttières mal entretenues, pneus usagés...).Par ailleurs, les personnes se rendant dans des pays où circulent les virus du chikungunya et de la dengue doivent se protéger des piqûres de moustiques, dans ces pays mais également à leur retour si elles résident dans les départements où le moustique est implanté.Pour la première fois en 2010, des cas autochtones de dengue (2 cas) et de chikungunya (2 cas) avaient été identifiés pendant l'été dans les Alpes-Maritimes et le Var.Un dossier complet sur la dengue et le chikungunya est disponible sur le site www.sante.gouv.fr tandis que les informations sur les zones endémiques sont accessibles sur www.invs.sante.fr et sur www.diplomatie.gouv.fr.ROMANDIE 30/4/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 25 septembre 2013 Une nouvelle espèce de moustique découverte à Mayotte pourrait être un vecteur de la dengue et du chikungunya.La dengue et le chikungunya sont deux maladies virales transmises à l’homme par une piqûre d’un moustique porteur du virus. Jusqu’à présent, c’étaient les moustiques du genre Aedes dont le fameux moustique tigre (Aedes albopictus) qui étaient les principaux vecteurs identifiés de ces deux pathologies. Une nouvelle campagne d’investigation menée à Mayotte révèle que d'autres moustiques sont des vecteurs potentiels. Le moustique Stegomyia pia. IRD / V. RobertLes chercheurs de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) ont passé au crible l’ensemble de l’île de Mayotte afin d’établir un inventaire des moustiques. Ils ont mis à jour une diversité considérable d’espèces et ont répertorié 4 espèces de moustiques Stegomyia dont une espèce jusque-là inconnue, qu’ils ont baptisée Stegomyia pia. Son corps noir et brillant est orné d’écailles à reflet argenté ou jaune – «pia» signifie «joli» en Shimaore, la langue de Mayotte. Les chercheurs ont établi que Stegomyia pia est une espèce autochtone, et non introduite à partir d’une autre région du monde comme son cousin le «moustique tigre», originaire d’Asie de l’Est. Cette espèce se révèle relativement abondante : elle a été identifiée dans 6% des 420 sites échantillonnés, principalement dans les petites collections d’eau des trous d’arbres et de bambous coupésSelon les experts de l’IRD, Stegomyia pia recèle un potentiel de transmission de graves maladies virales, telles que la dengue et le chikungunya qui sévissent dans l’océan Indien et le Pacifique. Ce moustique appartient en effet au même groupe que les moustiques du genre Aedes mais il demeure un doute quant à sa «qualité» de vecteur car les scientifiques n’ont pas pu mettre la main sur des Stegomyia pia porteurs de virus. Une autre phase d’étude est actuellement en cours pour mieux appréhender la dangerosité de ce nouveau moustique.SCIENCES ET AVENIR 24/9/2013 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 30 avril 2014 En France, ce moustique vecteur de la dengue ou du chikungunya gagne chaque année un peu plus de terrain. Jusqu'à coloniser tout le territoire ? James Gathany, Centers for Disease Control and Prevention (CDC) / Domaine publicEn raison d'un hiver doux et d'une pluviométrie relativement généreuse la saison des moustiques a démarré tôt cette année, dès le mois de mars. Une constatation confirmée par le dernier bulletin météo Vigilance-Moustiques. Distribution du moustique tigre sur le territoire françaisLe problème est principalement celui posé par le moustique Tigre (Aedes albopictus) qui gagne chaque année un peu plus de terrain, car il est le vecteur potentiel de maladies graves comme la dengue et le chikungunya.En tout, ce sont 34 départements qui sont concernés par le moustique tigre. Sans compter les 18 où celui-ci est déclaré "implanté et actif", il a été "signalé" ou "intercepté ponctuellement" dans 16 autres.Observé pour la première fois en France en 2004 près de Nice, il s'est depuis propagé rapidement dans de nombreuses communes de plus en plus éloignées du littoral.Le 1er mai, La Direction générale de la santé lancera officiellement pour la 6e année consécutive son plan national anti-dissémination de la dengue et du chikungunya qui prévoit notamment des dispositifs spécifiques de surveillance dans les 18 départements où le moustique tigre a été déclaré "implanté et actif". Le moustique tigre est reconnaissable à ses rayures nettes noires et blanches sur le corps et sur les pattes. Également appelé moustique du chikungunya ou moustique de la dengue, il mesure moins d'un centimètre. Ses ailes sont noires, sans tâches ; et son allure pataude le rend assez facile à écraser en vol.La colonisation du territoire français par le moustique Tigre est de plus en plus rapide. Afin de mieux cerner ce phénomène, Vigilance-Moustique a réalisé une vidéo saisissante de cette progression ces dix dernières années en y intégrant ses projections pour 2030. À ce moment là, c'est l'ensemble du territoire qui pourrait bien être infesté... Vigilance Moustiques 24/4/2013Vigilance-moustiques est un site d'information et de veille dont le président Stéphane Robert est également directeur général du Laboratoire A, propriétaire de la marque d’anti-moustiques MANOUKA qui distribue des produits anti-moustiques.Sciences et avenir 29/4/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 10 juillet 2014 Etant donné le volume d'informations concernant cette "vilaine" bête, susceptible de nous transmettre des maladies désagréables voire mortelles pour certaines personnes immuno-déprimées, il a été décidé de les regrouper afin de mieux suivre son évolution. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
BelleMuezza 0 Posté(e) le 10 juillet 2014 Actif dans 18 départements en France métropolitaine, le moustique tigre pourrait provoquer une épidémie de chikungunya dès cet été. Voici quelques conseils pour l'éviter. Vecteur et propagateur de la dengue et du chikungunya, le moustique tigre (Aedes albopictus) s’est installé en France métropolitaine en 2004. Il est désormais définitivement « naturalisé » dans 18 départements du sud. (EID MEDITERRANEE/AFP)Le moustique tigre (Aedes albopictus) qui est apparu en France en 2004 s'est rapidement installé sur le territoire, en particulier dans les départements du sud. Aujourd'hui il est actif dans 18 départements et inquiète les autorités sanitaires.En effet, outre la piqûre en elle-même - toujours désagréable -, le moustique tigre est surtout le vecteur de maladies tropicales comme la dengue et le chikungunya dont le risque d'épidémie en métropole devient chaque jour un peu plus plausible.Il y a deux axes de lutte pour se prémunir des piqûres : éviter la prolifération des moustiques en court-circuitant leur cycle de reproduction et veiller à la protection individuelle.La femelle moustique se reproduit en pondant ses œufs dans les eaux stagnantes, entre 50 et 300 par ponte. L’éclosion de chaque œuf donne une larve qui, en deux semaines, se transforme en adulte avant de quitter son environnement aquatique pour s'envoler vers votre douce épiderme. Les larves de moustiques grandissent durant une à deux semaines à la surface des eaux stagnantes. (Ardea/Mary Evans/SIPA)Le moustique tigre est fortement affilié à l’homme et se déplace peu. Il y a donc toutes les chances pour que le moustique qui vous pique soit né chez vous, ou tout près. C’est pourquoi les mesures prises à la maison sont les plus efficaces pour éviter la prolifération.Arrosoir, soucoupes de pots de fleurs, descente de gouttière, égouts, creux d’arbres, vieux pneus, bassins divers, fût d’eau de pluie... de très nombreux endroits parfois insoupçonnés peuvent être propices à la ponte. Le mieux est de passer régulièrement le jardin au peigne fin pour les éliminer.Pour les réservoirs d’eau tels que les puits, mares ou les piscines hors d’usage (celles en fonction ne sont pas propices à la ponte), pensez à mettre des larvicides.Dans certaines régions très propices aux moustiques (zones humides ou marécageuses), ces mesures ne suffiront pas. Il est donc nécessaire de se protéger individuellement. Les produits répulsifs constituent un marché gigantesque dans lequel il est difficile de se retrouver. Voici quelques repères :Les produits à oublier :Les applications smartphones qui prétendent éloigner les moustiques par l’émission d’ultrasons sont nombreuses. Elles sont pourtant parfaitement inutiles. Les bracelets anti-moustiques qui fleurissent dans les rayons des supermarchés sont certes très tendance, mais sans grand intérêt. Si les produits qu'ils diffusent peuvent être efficaces, ils ne le sont qu'au niveau de la zone du bracelet. Tout juste vous protégeront-ils l'avant-bras si vous le mettez au poignet et le mollet si vous le placez sur votre cheville... Il vaut donc mieux choisir des sprays à étaler sur les surfaces découvertes de votre peau.Bien que très populaire, la citronnelle sous ces différentes déclinaisons (bougies, huile, spray) n'est pas l'idéal. Son efficacité est réduite à quelques espèces seulement, et le moustique tigre n'en fait pas partie.Les produits efficaces : Economique et presque infaillible, la moustiquaire est encore ce qui se fait de mieux lorsque vous n'êtes pas en mouvement.Dans la catégorie répulsif, le DEET (Diethly Toluamide) est considéré comme le plus actif. Sous forme de spray, lotion ou gel, il agit en modifiant les perceptions olfactives du moustique afin de l’empêcher de piquer. Attention cependant car il s'apparente à un produit neurotoxique. Il est formellement déconseillé chez la femme enceinte et les enfants de moins de six mois.Plus naturel que le DEET mais tout aussi agissant, l'IR3535 ne comporte aucune contre-indication particulière et est réputé efficace également contre les tiques, les taons, les guêpes et les abeilles. Son utilisation chez les jeunes enfants demande néanmoins de respecter scrupuleusement les précautions d'emploi. Au besoin, demandez conseil à votre pharmacien.Enfin, il faut savoir que les moustiques tigres piquent à travers les vêtements et sont attirés par les couleurs foncées. Pensez donc à mettre des vêtements longs, amples et clairs.Attention, les répulsifs ne font pas bon ménage avec les crèmes de protection solaire : celles-ci doivent être appliquées au moins 20 minutes avant le répulsif. De plus, la durée d'efficacité du répulsif est diminuée.----->Habitant en île de France, dans le 91, une de mes voisines m'a signalé en avoir tué un chez elle... Elle m'a assuré l'avoir bien reconnu en raison des stries tigrées qu'elle a vues sur son exosquelette.Sciences et avenir 10/7/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 11 septembre 2014 Un spécimen adulte de moustique-tigre (Aedes albopictus) a été détecté vendredi 5 septembre dans une commune de Seine-et-Marne, a indiqué mercredi 10 septembre l'Agence régionale de santé (ARS). Cet insecte peut véhiculer le virus de la dengue ou du chikungunya. Le moustique tigre, responsable du chikungunya, n'existait pas il y a une dizaine d'années et on ne sait pas l'éradiquer. - / EID Mediterranee / AFPLe moustique a été signalé dans une entreprise d'importation de pneus située dans la commune de Chalmaison, près de Provins. "Il s'agit d'une détection ponctuelle dans le cadre d'un programme de surveillance. Il n'y a pas d'implantation du moustique tigre en Ile-de-France", a néanmoins souligné Agathe Lobet, porte-parole de l'ARS."Ce sont vraisemblablement des oeufs, pondus dans un pays où le moustique tigre est implanté, qui ont cheminé à l'intérieur des pneus. Ils ont éclos une fois sur place", a expliqué Grégory Lambert, entomologiste médical à l'Entente interdépartementale pour la démoustication (EID) Méditerranée. L'EID prévoit une opération de fumigation pour éradiquer les larves et les moustiques adultes vendredi sur le site de 3,6 hectares de la société.Les pneus sont un des endroits de reproduction favoris du moustique. Et ils constituent un excellent moyen pour le moustique de voyager. La société a donc été placée sous surveillance depuis plus d'une dizaine d'années par l'EID. Le moustique-tigre y avait déjà été repéré en 2008 et 2010 et des opérations d'éradication similaires avaient empêché l'insecte de s'implanter.La présence de ce type de moustique est prise très aux sérieux et étroitement surveillée par les autorités compétentes. Car elle fait courir le risque de voir apparaître des épisodes épidémiques de Dengue ou de chikungunya en métropole.Le moustique-tigre, longtemps cantonné à l'Asie du sud-est, est désormais implanté sur le continent américain et dans une partie de l'Europe, dont le sud de la France.Si vous aussi vous constatez la présence du moustique tigre dans votre région, vous pouvez en faire le signalement ICI. En effet, l'ensemble de la population peut participer à la surveillance de cette espèce afin de mieux connaître sa répartition. il s'agit d'une action citoyenne permettant ainsi de compléter les actions mises en place.A titre d'information : Liste de produits biocides insecticides pour l’imprégnation des vêtements, tissus ou moustiquaires.[th]Substance active[/th][th]Nom commercial[/th][th]Présentation[/th][th]Indications[/th]PerméthrineBiovectrol,Tissusvaporisateurvêtements, tissus, moustiquairesCinq sur Cinq Tropic, spray VêtementsvaporisateurvêtementsInsect Ecran, Vêtements sprayvaporisateurvêtementsInsect Ecran concentré insecticide, Trempage tissussolution à diluervêtements, tissus, moustiquairesLotion anti-moustiques, vêtements/tissus Manoukavaporisateurvêtements, tissusLotion insecticide anti-insectes, vêtements-tissus, Steripanvaporisateurvêtements, tissusMoskito Guard spray vêtementsvaporisateurvêtements, tissus, moustiquairesMousti 6 semaines, Tracyvaporisateurvêtements, tissus, moustiquairesMousticologne spray tissusvaporisateurvêtements, tissus, moustiquairesMoustifluid, Lotion tissus et vêtementsvaporisateurvêtements, tissus, moustiquairesParazeet Spécial Tissusvaporisateurvêtements, tissus, moustiquairesRepel Insect, vaporisateur vêtementsvaporisateurVêtementsRepel Insect, Spécial trempage vêtements et voilagessolution à diluervêtements, tissus, moustiquairesSkitostop spray Anti-insectes pour tissusvaporisateurvêtements, tissus, moustiquairesW2000 Barrage aux insectesvaporisateurvêtements, tissus, moustiquairesDeltaméthrineCinq sur Cinq Tropic, Kit d’imprégnation pour moustiquairesolution à diluerMoustiquairesSciences et avenir 11/9/2014 - Santé.gouv.fr Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 18 mai 2015 Une équipe de France 2 s'est rendue dans l'Hérault, où l'insecte pose problème aux agriculteurs comme aux habitants des villes.Le moustique-tigre a fait son apparition pour la première fois dans les Alpes-Maritimes, puis a colonisé le couloir rhodanien. Depuis l'an dernier, il a migré vers l'Alsace, Paris et la vallée de la Loire. Les autorités françaises ont placé ce vecteur de la dengue et du chikungunya sous une surveillance accrue.À la Grande-Motte, dans l'Hérault, dès que le marais prend l'eau, un avion doit pulvériser des insecticides en permanence pour éviter la prolifération du moustique. Depuis quelques années, les habitants de la région subissent des attaques sans précédent. "Cette année, ils sont précoces. Cela fait plus d'un mois que l'on fait la chasse toute la journée", déplore une retraitée. Pour l'éradiquer, l'option serait de développer de nouvelles molécules, mais les industriels ne sont pas intéressés.Francetv info 18/5/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 18 mai 2015 Actif dans 18 départements en France métropolitaine, le moustique tigre pourrait provoquer une épidémie de chikungunya dès cet été. Voici quelques conseils pour l'éviter.Le moustique tigre (Aedes albopictus) qui est apparu en France en 2004 s'est rapidement installé sur le territoire, en particulier dans les départements du sud. Aujourd'hui il est actif dans 18 départements et inquiète les autorités sanitaires. Vecteur et propagateur de la dengue et du chikungunya, le moustique tigre (Aedes albopictus) s’est installé en France métropolitaine en 2004. Il est désormais définitivement « naturalisé » dans 18 départements du sud. (EID MEDITERRANEE / AFP)En effet, outre la piqûre en elle-même - toujours désagréable -, le moustique tigre est surtout le vecteur de maladies tropicales comme la dengue et le chikungunya dont le risque d'épidémie en métropole devient chaque jour un peu plus plausible.Il y a deux axes de lutte pour se prémunir des piqûres : éviter la prolifération des moustiques en court-circuitant leur cycle de reproduction et veiller à la protection individuelle. Les larves de moustiques grandissent durant une à deux semaines à la surface des eaux stagnantes. (Ardea/Mary Evans/SIPA)La femelle moustique se reproduit en pondant ses œufs dans les eaux stagnantes, entre 50 et 300 par ponte. L’éclosion de chaque œuf donne une larve qui, en deux semaines, se transforme en adulte avant de quitter son environnement aquatique pour s'envoler vers votre doux épiderme.Le moustique tigre est fortement affilié à l’homme et se déplace peu. Il y a donc toutes les chances pour que le moustique qui vous pique soit né chez vous, ou tout près. C’est pourquoi les mesures prises à la maison sont les plus efficaces pour éviter la prolifération.Arrosoir, soucoupes de pots de fleurs, descente de gouttière, égouts, creux d’arbres, vieux pneus, bassins divers, fût d’eau de pluie... de très nombreux endroits parfois insoupçonnés peuvent être propices à la ponte. Le mieux est de passer régulièrement le jardin au peigne fin pour les éliminer. Pour les réservoirs d’eau tels que les puits, mares ou les piscines hors d’usage (celles en fonction ne sont pas propices à la ponte), pensez à mettre des larvicides.Dans certaines régions très propices aux moustiques (zones humides ou marécageuses), ces mesures ne suffiront pas. Il est donc nécessaire de se protéger individuellement. Les produits répulsifs constituent un marché gigantesque dans lequel il est difficile de se retrouver. Voici quelques repères :Les produits à oublier : Les applications smartphones qui prétendent éloigner les moustiques par l’émission d’ultrasons sont nombreuses. Elles sont pourtant parfaitement inutiles. Testées et désapprouvées par Sciences et Avenir. Les bracelets anti-moustiques qui fleurissent dans les rayons des supermarchés sont certes très tendance, mais sans grand intérêt. Si les produits qu'ils diffusent peuvent être efficaces, ils ne le sont qu'au niveau de la zone du bracelet. Tout juste vous protégeront-ils l'avant-bras si vous le mettez au poignet et le mollet si vous le placez sur votre cheville... Il vaut donc mieux choisir des sprays à étaler sur les surfaces découvertes de votre peau.Bien que très populaire, la citronnelle sous ces différentes déclinaisons (bougies, huile, spray) n'est pas l'idéale. Son efficacité est réduite à quelques espèces seulement, et le moustique tigre n'en fait pas partie.Les produits efficaces : Economique et presque infaillible, la moustiquaire est encore ce qui se fait de mieux lorsque vous n'êtes pas en mouvement.Dans la catégorie répulsif, le DEET (Diethly Toluamide) est considéré comme le plus actif. Sous forme de spray, lotion ou gel, il agit en modifiant les perceptions olfactives du moustique afin de l’empêcher de piquer. Attention cependant car il s'apparente à un produit neurotoxique. Il est formellement déconseillé chez la femme enceinte et les enfants de moins de six mois.Plus naturel que le DEET mais tout aussi agissant, l'IR3535 ne comporte aucune contre-indication particulière et est réputé efficace également contre les tiques, les taons, les guêpes et les abeilles. Son utilisation chez les jeunes enfants demande néanmoins de respecter scrupuleusement les précautions d'emploi. Au besoin, demandez conseil à votre pharmacien.Enfin, il faut savoir que les moustiques tigres piquent à travers les vêtements et sont attirés par les couleurs foncées. Pensez donc à mettre des vêtements longs, amples et clairs.Attention : les répulsifs ne font pas bon ménage avec les crèmes de protection solaire. Celles-ci doivent être appliquées au moins 20 minutes avant le répulsif.Rappel : Le site "Vigilance Moustiques" diffuse depuis peu un document d’information papier disponible dans près de 1000 pharmacies sentinelles au niveau national qui présente les gestes simples d’une veille citoyenne de qualité et donne des conseils pour mieux se protéger des moustiques.Cliquez sur l'image pour voir la totalité du document. Source Vigilance MoustiquesPour connaître plus d'informations sur le moustique tigre ou pour signaler la présence d'un moustique tigre, vous pouvez consulter le portail de signalement : http://www.signalement-moustique.fr/.Sciences et avenir 15/5/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 18 juillet 2015 Le moustique-tigre fait son grand retour à l'occasion des vacances estivales. 20 départements ont été placés en alerte rouge.Les 20 départements en alerte rouge sont : le Var, les Alpes-Maritimes, les Bouches-du-Rhône, les Alpes-de-Haute-Provence, le Gard, l'Hérault, le Vaucluse, le Lot-et-Garonne, les Pyrénées-Orientales, l'Aude, la Haute-Garonne, le Rhône, l'Ardèche, la Drôme, l'Isère, la Gironde, la Haute-Corse, la Corse-du-Sud, la Savoie et la Saône-et-Loire.21 départements sont concernés par l'alerte orange : la Seine-Saint-Denis, le Val-de-Marne, la Seine-et-Marne, l'Yonne, la Côte-d'Or, le Jura, l'Ain, la Haute-Savoie, le Bas-Rhin, le Haut-Rhin, le Loir-et-Cher, les Landes, les Pyrénées-Atlantiques, les Hautes-Alpes, le Tarn, l'Aveyron, la Lozère, la Haute-Loire, la Charente-Maritime, la Vendée, les Deux-Sèvres et Paris.Par ailleurs, 28 départements supplémentaires sont concernés par le dispositif de veille entomologique. (Image Vigilance moustique-tigre et LCI 13/7/2015) Vigilance Moustiques 15/6/2015Francetv info 17/7/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 19 août 2015 Des moustiques tigre ont été détectés au Parc floral de Paris et dans des jardins ouvriers à Créteil (Val-de-Marne), indique l'agence régionale de santé (ARS), mercredi 19 août. Il s'agit d'une "présence ponctuelle" et des opérations de démoustication sont menées autour des sites concernés "afin d'empêcher l'installation durable" de l'insecte, qui peut véhiculer le virus de la dengue et du chikungunya. Aucun cas de ces maladies, toutefois, "n'a à ce jour été recensé en Ile-de-France". Le moustique tigre est implanté dans une vingtaine de départements métropolitains, surtout dans le sud. (PHILIPPE LAMBERT / MAXPPP)A Paris, la présence du moustique tigre a été constatée au Parc Floral, dans le 12e arrondissement, après le signalement d'un promeneur. Une intervention était prévue dès mercredi soir, après la fermeture du parc, pour "procéder à l'éradication de cette espèce nuisible". La mairie précise que son implantation est localisée "aux abords de trois points humides très éloignés des habitations. Aucun autre espace vert de la capitale n'est touché".Ce n'est pas la première fois que cet insecte est repéré en Ile-de-France. En 2014, sa présence avait déjà été signalée à Paris, dans le Val-de-Marne, en Seine-et-Marne et en Seine-Saint-Denis, mais les traitements avaient alors permis d'éviter son implantation. Le moustique est en revanche implanté dans 20 départements métropolitains, la plupart dans le sud. Plusieurs cas autochtones de dengue et de chikungunya ont déjà été enregistrés en région Paca et dans l'agglomération de Montpellier.----->Bizarre que l'Essonne ne soit pas mentionné... Dans la ville où j'habite, nous avons été plusieurs personnes à l'identifier et le signaler. Dans la ville où réside ma fille, nous en avons aperçu également... Francetv info 19/8/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 12 février 2016 Locarno émet des consignes strictes pour lutter contre le moustique tigre. Une ordonnance municipale détaille les mesures à observer et prévoit de sanctionner les contrevenants par des amendes oscillant entre 50 et 10'000 francs.Les autorités de la ville tessinoise en appellent à la population pour collaborer dans la lutte contre ce fléau, selon une information diffusée vendredi par la RTS. L'ordonnance municipale recommande de vider chaque semaine l'eau des coupelles utilisées sous les pots de fleurs et de les laisser sécher au minimum une fois par semaine.Avant l'arrivée de l'été, #Locarno déclare la guerre au moustique tigre, porteur potentiel du virus #Zika #12h30RTS: https://t.co/U3Dx5zxO58— RTSinfo (@RTSinfo) 12 Février 2016Les poubelles doivent être vidées chaque semaine et fermées hermétiquement, précise le document officiel consulté par l'ats. De même, il est interdit de laisser stagner l'eau dans les pneus, de laisser des conteneurs comme des bidons ou des vases ouverts. Le but est d'éviter la formation d'eau stagnante.L'ordonnance est publiée sur les panneaux d'affichage communaux jusqu'au 11 mars. Elle entrera ensuite en vigueur sous réserve d'éventuels recours.Le moustique tigre (Aedes albopictus) est potentiellement porteur du de la dengue et du chikungunya. Selon l'OMS, il n'est pas exlu qu'il puisse aussi propager le virus Zika. Le moustique tigre est apparu au Tessin en 2003 puis a migré plus au nord, notamment à Bâle en suivant les axes routiers.Romandie 12/2/2016 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites