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ETATS-UNIS. Premier cas de chikungunya transmis par les moustiques

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Un Américain qui n'a pas récemment voyagé à l'étranger est la première personne aux Etats-Unis à avoir contracté localement le virus transmis par les moustiques.

Photo d'un moustique-tigre ("Aedes albopictus") diffusée le 26 mars 2013 par l'Entente interdépartementale pour la démoustication du littoral méditerranéen (EID). (AFP PHOTO/EID Mediterranee)

Le premier cas de chikungunya transmis localement par les moustiques a été détecté aux Etats-Unis, chez un habitant de Floride qui n'avait pas récemment voyagé, ont annoncé jeudi 17 juillet les autorités sanitaires.

Jusqu'à présent, les Etats-Unis n'avaient enregistré que des cas de personnes revenant de l'étranger avec le virus, après avoir été piqué par un moustique pendant leur voyage, ont indiqué les Centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC).

Cette maladie virale provoque de la fièvre et des douleurs articulaires sévères, ainsi que des maux de tête, musculaires, des enflements des articulations et des éruptions cutanées, selon les experts.

"L'arrivée du virus de chikungunya, d'abord en Amérique tropicale et maintenant aux Etats-Unis, souligne les risques qu'il pose ainsi que d'autres pathogènes exotiques", a déclaré Roger Nasci, le chef de la branche des maladies arbovirales aux CDC.

Le virus avait été identifié il y a sept mois dans l'hémisphère occidental, avec des cas dans les Caraïbes, mais les experts avaient prévenu que son arrivée aux Etats-Unis n'était qu'une question de temps.

Les CDC travaillent en étroite collaboration avec les autorités de la santé de Floride "pour savoir comment le patient a contracté le virus", ajoute l'agence sanitaire, dans un communiqué.

Les enquêteurs "surveilleront aussi d'éventuels autres cas (du virus) contractés localement dans les semaines et mois à venir", poursuit-elle, en refusant de donner davantage d'informations sur le malade.

Il n'y a pas de vaccin pour se prémunir du virus et aucun médicament pour le soigner. Cependant, les CDC précisent que le chikungunya n'est souvent pas fatal et ceux qui le contractent sont généralement guéris en une semaine.

Avec des symptômes comparables à la dengue, les patients infectés ont de la même façon des chances d'être immunisés pour l'avenir.

Depuis 2006, les Etats-Unis ont dénombré une moyenne annuelle de 28 cas de chikungunya importé de pays d'Asie, d'Afrique, d'Amérique latine ou des Caraïbes, où le virus est fréquent.

Sciences et avenir 18/7/2014

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