Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Admin-lane

10 forêts plus surprenantes les unes que les autres

Messages recommandés

Les forêts, vastes étendues couvertes d'arbres, ont parfois d'étonnantes caractéristiques qui les rendent uniques.

Les forêts font parties des organes essentiels de notre planète. Apport majeur en oxygène et véritable sanctuaire pour les animaux, leur contribution à aider la vie à prospérer n'est plus à démontrer. Mais pour certaines de ces vastes étendues verdoyantes, la nature a fait preuve d'une grande originalité et a laissé place à des paysages d'exception. Petit tour d'horizon.

Maxisciences 14/8/2014


Maxisciences 14/8/2014

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Dans une contrée au nord de la Chine, Apricot Valley (la vallée de l'abricot) est la meilleure destination pour profiter de la beauté de Yili, une préfecture autonome kazakhe. En avril, lorsque les abricotiers de la vallée fleurissent, la forêt d'arbres fruitiers est soudainement embellie par les couleurs naturelles de fleurs rosées. Yili Apricot Valley constitue la plus grande forêt d'abricot de la région.

Yili est réputé pour avoir les plus beaux paysages dans le Xinjiang, dans le nord de la Chine. Outre la forêt d'abricotiers, on peut y admirer, entre autres, les grandes prairies de Nanati, le jardin romantique des lavandes, Sayram, le lac enchanteur... Et bien sûr les coutumes locales kazakhes. Mais en avril, la forêt des abricotiers est certainement l'un des plus superbes paysages que l'on peut admirer : une véritable mer de fleurs d'abricots roses et blanches, réhaussée par un tapis verdoyant, s'offre aux regards.

Photo Chinatouradvisors

Maxisciences - Chinatour advisors

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Située dans la province de Quang Binh, au Vietnam, Hang Son Doong (du vietnamien : Hang Sơn Đoòng ou Hang Sơn Đông signifiant Caverne de la montagne) n'est rien d'autre que la plus grande grotte au monde. Une rivière géante souterraine, s'écoulant dans la grotte, a permis le développement d'un écosystème unique : une forêt est née dans les entrailles rocheuses. En effet, à un certain endroit de la grotte, un trou géant a permis aux rayons du soleil de passer et de faire croître les végétaux. Le résultat est splendide.

La grotte 240 m de profondeur et s’étale sur presque 4 km. Son sol est pavé par endroits d’une mousse verte humide et glissante. En son centre s’élève une jungle dense de fougères géantes, peuplée de chauves-souris et de singes. Tous s’épanouissent le long d’une rivière qui dévale toute la galerie. Photo Peter Carsten.

Pour un aperçu de ce qui attend les visiteurs, consultez le diaporama de l’expédition National Geographic.

Ce lieu, situé à la frontière entre le Laos et le Vietnam est spécial et splendide parce que la nature a pris possession de l'intérieur de la plus grande grotte connue dans le monde, offrant à ses visiteurs un paysage unique. Pour y accéder, vous devez descendre en rappel par l’ouverture principale, haute de 80 mètres (tout de même), pour finalement atterrir dans une jungle, surnommée « jardin d’Édam ». Le site a été découvert par Hô Khanh en 1991. Ce dernier a aidé les scientifiques britanniques à découvrir l'entrée et à explorer pour la première fois la grotte en avril 2009.

Elle fait partie du parc national de Phong Nha-Kẻ Bàng, près de la frontière avec le Laos, et d'un réseau de quelque 150 grottes dans la Cordillère annamitique. C'est une rivière souterraine l'a creusée voilà deux à cinq millions d'années...

SonDoongCave 16/6/2012 (visite guidée en anglais)


Maxisciences - National Geographic - Wikipedia

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le sujet qui suit n'est pas vraiment une forêt comme on l'entend, c'est surtout une particularité qui retient l'attention...

En Irlande du Nord, The King's Road (la route du roi) est une grande allée de hêtres qui ont la particularité d'avoir des formes majestueuses. Situé près du village d’Armoy, le chemin a notamment servi de lieu de tournage pour la série télévisée à succès Game Of Thrones.


  Photo : Przemysław Zdrojewskimymodernmet

Cette belle allée de hêtres a été plantée par la famille Stuart au XVIIIème siècle. Elle a été créée comme un élément essentiel du paysage destiné à  impressionner les visiteurs alors qu'ils s'approchaient de l'entrée de leur maison, Gracehill House. Deux siècles plus tard, les arbres restent une vue magnifique et sont connus sous le nom de Dark Hedges. C'est l'un des endroits naturels le plus photographié de l'Irlande du Nord.

Ces arbres sont dorénavant protégés pour transmettre cet héritage aux générations futures.

Maxisciences - Ballymoney (en anglais)

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
La Forêt tordue (en anglais Crooked Forest) est une petite étendue de pins aux formes étrangement incurvées. Ce petit bosquet est constitué d'environ 400 pins qui ont été plantés vers 1930. Il est généralement admis qu'une certaine forme d'outil ou technique a été utilisée pour faire pousser les arbres de cette façon.

Forêt de Krzywy Las. Asbb CC BY-SA 3.0

Les arbres sont âgés de 80 ans environ et mesurent 11 à 12 mètres de hauteur. A environ 40 cm au-dessus du niveau du sol, les arbres semblent avoir été pliés, leur tronc présentant un angle de 90°. La croissance reprenant une direction apicale, leur tronc montre alors une courbure atteignant jusqu'à 3 mètres sur certains.

Troncs aux formes caractéristiques. Rzuwig CC BY-SA 3.0

Ces pins auraient été plantés en 1932 alors que la Poméranie était encore Allemande et taillés pour former des bois courbés pour les besoins de la menuiserie (fabrication de chaises et meubles de forme arrondie, voire la construction navale). Une autre théorie défendue par une équipe de chercheurs allemands prétend que cette parcelle aurait été exploitée en production de sapins de Noël suivant une technique agroforestière proche de la conduite en cépée : les arbres sont coupés au-dessus du premier étage de branches, permettant à la souche de repousser et d'être à nouveau exploitée quelques années plus tard.

The Cosmos News 26/5/2013


Maxisciences - Wikipedia

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Au Kazakhstan, la Forêt engloutie (en anglais The Sunken Forest) a la particularité de se situer dans le lac Kaindy des monts Tian Shan. Le lac s'est créé suite à un tremblement de terre en 1911 qui a provoqué un important glissement de terrain, permettant d'obtenir sa structure. Par la suite, l'eau de pluie a rempli la vallée et a créé le lac. Aujourd'hui, on peut admirer une forêt immergée et les troncs nus des grands pins s'élever hors de l'eau.

Le lac Kaindy dans le sud-est du Kazakhstan. Ce lac s'est formé après un glissement de terrain qui a bloqué la vallée. Les "bâtons" sont des Épicéas de Schrenk (Picea schrenkiana) morts. Jonas Satkauskas

Les épicéas qui faisaient autrefois partie de la vallée sont aujourd'hui partiellement submergées, avec leurs sommets dégarnis et desséchés, debouts hors de l'eau, tandis que leur partie inférieure est presque parfaitement conservée sous la surface.

Astana Guide 22/6/2014


Maxisciences - Wikipedia

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Dead Vlei (le marais mort) est un ancien marais du désert de Namib, en Namibie. À l'époque, l'eau stagnante avait permis de faire pousser des acacias du désert. Cependant, le manque d'eau a fait mourir les arbres il y a environ 900 ans et a laissé place à un magnifique paysage désertique.



Photo : fbcdn-sphotos-ca.akamaihd.net



Dead Vlei est une cuvette d'argile blanche située près du célèbre salar de Sossusvlei, dans le désert de Namib, en Namibie. Son nom est tiré de l'anglais dead, mort, et de l'afrikaans vlei, lac ou marais dans une vallée entre les dunes).

Dead Vlei est entouré par les dunes de sable les plus élevées du monde, dont la plus haute qui atteint entre 300 et 400 mètres (350 mètres en moyenne, surnommée « Big Daddy » ou « Crazy Dune »). La zone s'est formée quand des inondations ont détourné une rivière sur l'endroit, créant un marais permettant à des acacias du désert (Acacia erioloba) d'y pousser ; plus tard, les dunes ont entouré la zone et bloqué l'arrivée d'eau.

bms.co.in

Les arbres sont morts, du fait qu'il n'y a plus assez d'eau. Il reste toutefois des plantes encore vivantes telles que des Salsolas, adaptées à survivre de la brume du matin et des très rares pluies. Les troncs des arbres morts, qui sont estimés à environ 900 ans, sont désormais de couleur noire du fait que le soleil intense les a brûlés. Bien qu'il ne soit pas pétrifié, leur bois ne se décompose pas car il est trop sec.


Franciscus Gerardus 7/10/2012


Maxisciences - Wikipedia - distractify

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

'île yéménite de Socotra est bien connue pour ses arbres dragonniers (Dracaena cinnabari) dont la résine est surnommée "dragon's blood" (le sang du dragon). Les arbres sont appelés ainsi en raison de la sève rouge qu'ils produisent. L'apparence unique de ces végétaux et la combinaison naturelle de falaises de calcaire, d'anciens massifs granitiques et de plateaux de grès rouge en a fait un lieu particulièrement apprécié par les randonneurs.

Dragonnier de Socotra. Boris Khvostichenko. CC BY-SA 3.0


La forme inhabituelle de l'arbre de sang du dragon est une adaptation pour la survie dans des conditions arides avec de faibles quantités de sol, comme en sommets. La grande couronne fournit de l'ombre et réduit l'évaporation. Cette ombre contribue également à la survie des plants qui poussent sous l'arbre adulte ; ce qui explique pourquoi ces arbres ont tendance à se rapprocher naturellement. Avec d'autres plantes qui poussent sur Socotra, l'essence est considérée comme un vestige du Pliocène Laurasie. Les forêts subtropicales ont maintenant presque disparu en raison de la désertification étendue de l'Afrique du Nord.


Carte de l'île de Socotra et de son archipel. Oona Räisänen CC BY-SA 3.0


Cela dit, bien que la plupart de ses habitats écologiques soient encore intacts, le développement industriel génère une  augmentation de la population ainsi que le tourisme. En conséquence la pression est mise sur la végétation du fait de l'exploitation forestière, le surpâturage, la coupe du bois et les infrastructures des plans de développement. Pour ces motifs et bien que l'arbre de sang du dragon soit encore très répandu, son habitat est fragmenté et ses populations souffrent en raison d'une mauvaise régénération.

Mais l'une des plus grandes menaces de l'espèce est l'assèchement progressif de l'archipel de Socotra dont le processus est continu depuis ces cent dernières années. Il en résulte que les arbres fleurissent moins, voire pas du tout, et que la durée de la brume et des nuages (d'où l'arbre tire l'humidité qui lui est nécessaire) ​​est également à la baisse.  Selon des études, l'augmentation de l'aridité provoquera une réduction de 45% de l'habitat disponible pour le Dracaena cinnabari d'ici l'an 2080.


Photo  Mark W. Moffett / National Geographic


Le site le mieux conservé, contenant le plus grand nombre de Dracaena cinnabari est sur ​​le plateau calcaire nommé Rokeb di Firmihin.  Il est réparti sur environ 540 ha qui renferment également de nombreuses espèces rares et endémiques. Toutefois, la recherche montre que, dans les décennies à venir, le nombre d'arbres dans cette forêt va diminuer en raison de l'absence de régénération naturelle.

Les arbres de sang de dragon peuvent atteindre 300 ans. ALAN BURDICK / New York Times

L'archipel de Socotra est considéré comme une écorégion (hotspot de biodiversité) et un site du Patrimoine mondial, raison de la faune et la flore uniques que l'on y rencontre. Des efforts de préservation ont été entrepris pour soutenir la gestion durable des habitats et de la faune et de la flore qui s'y trouvent. De fait, le dragonnier est une espèce "parapluie" : cette espèce a été choisie pour la prise de décisions liées à la conservation, parce que sa protection protège indirectement les nombreuses autres espèces qui composent la communauté écologique de son habitat (faune et flore).

janusoz indoz 27/5/2013


Maxisciences - Wikipedia

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

L'allée des baobabs est un ensemble de baobabs, une douzaine, (Adansonia grandidieri  ou Renala - espèce endémique de Madagasar) qui borde une route de terre dans la région de Menabe, entre Morondava et Belon'i Tsiribihina, à l'ouest de Madagascar. La zone, protégée depuis 2007, est l'un des sites les plus visités de la région. Les baobabs, vieux de plus de 800 ans et grands de 30 mètres, sont le "vestige" des anciennes forêts tropicales qui prospéraient jadis, à Madagascar. C'est la plus grande des six espèces de baobabs endémiques de Madagascar.

L’allée des Baobabs, la première Aire Protégée « Monument Naturel » de Madagascar. Pat Hooper Flickr / CC BY-SA 2.0

Ces vieux mastodontes de 800 ans peuvent stocker jusqu'à près de 120.000 litres d'eau (d'où le tronc renflé) et sont tout ce qui reste de la forêt luxuriante qui se trouvait là....  Il ne reste plus que 10 % de forêts primaires aujourd'hui dans le pays. Au fil des années, avec l'augmentation de la population du pays, les forêts ont été abattues pour l'agriculture, laissant seulement les baobabs, que les locaux préservent aussi bien par respect que pour leur valeur en tant que source de nourriture et matériaux de constructions.

Baobabs de Grandidier (Adansonia grandidieri), près de Morondava, Madagascar. L'espèce est classée en danger d'extinction sur la liste rouge de l'UICN. Bernard Gagnon CC BY-SA 3.0

Cet espace n'est pas un parc national, et les arbres sont menacés par la déforestation, les effluents des rizières et des plantations de canne à sucre, et les feux de broussailles et de forêt. Malgré sa popularité comme destination touristique, les résidents locaux ne perçoivent que très peu de revenus du tourisme. Conservation International, en partenariat avec Fanamby, une ONG malgache, a lancé un projet d'écotourisme ayant pour but la conservation de l'endroit et l'amélioration des conditions économiques pour la communauté locale.

claude BOURAKOFF 3/8/2013


Maxisciences - Wikipedia - distractify

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Située en Russie à Kaliningrad, The Dancing Forest (la forêt dansante) est une forêt de pins qui, pour la plupart, ont subi une torsion en forme de cercles et spirales. Aucune explication à ce jour ne permet d'élucider ce phénomène. Toutefois, la théorie la plus aisément admise est que les arbres de la forêt ont été façonnés par les vents puissants qui soufflent dans la région.



Photo mooseonthemove Flickr



Située plus exactement sur L'isthme de Courlande * qui sépare la lagune de Courlande de la mer Baltique, elle est appelée forêt dansante par les gardiens du parc national de Courlande ou la forêt ivre par la population locale. Elle est constituée de pins de diverses formes inhabituelles, la plupart des troncs présentant une torsion ou présentant des cercles et des spirales.

 SciShow 27/8/2013



Photo Clifford Dive Flickr


Outre la première théorie, qui paraît la plus plausible bien que d'autres forêts ou arbres soient exposés également à la puissance des vents sans montrer de modification, deux autres théories ont vu le jour :

- Une cause géologique qui aurait à voir avec un sol sablonneux instable,
- La présente d'énormes quantités d'énergies positives et négatives qui se heurteraient (selon un médium...).


Photo Clifford Dive Flickr


* En 2000, l'isthme de Courlande a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

Maxisciences - Odditycentral

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

C'est au milieu d’une petite forêt près de Châtillon, en Belgique (dans une forêt près de Saint-Léger en Wallonie), qu'a été installé au cours de la Seconde guerre mondiale un vrai cimetière automobile. Abandonnées depuis plus d'un demi-siècle, les centaines de voitures ont laissé place à un paysage post-apocalyptique digne des studios Hollywoodiens. Heureusement, pour des raisons environnementales, les épaves sont parties à la casse en 2010.


Photo  Rosanne de Lange


Selon la légende urbaine qui circule, toutes ces voitures appartenaient à des soldats américains de la Seconde guerre mondiale. Les troupes militaires renvoyées aux États-Unis, soucieux de les garder, auraient donc amassé, au fin fond d’une forêt près de Châtillon en Belgique, leur véhicule pour éviter de se les faire voler. Sauf qu’une fois de l’autre côté de l’Atlantique, le prix de rapatriement étant bien trop élevé pour de simples GI, ils auraient dû renoncer à leur bien.


Photo Theo van Vliet


Comme on le voit sur ses images, la nature avait repris le dessus sur ces centaines de voitures abandonnées...


Photo  Marcel Wiegerinck


Retrouvez ces photos et bien d'autres sur le site Amusing Planet.

Maxisciences 14/8/2014 - Konbini

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...