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France métropolitaine : les cas autochtones de dengue

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L'Agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca) et la préfecture du Var ont annoncé jeudi la découverte d'un premier cas autochtone de dengue dans le département du Var. Comme le chikungunya, cette maladie est transmise par le moustique tigre.

«Il s'agit pour l'instant d'un cas unique et géographiquement isolé. La personne contaminée a consulté un médecin traitant et son état n'inspire aucune inquiétude», a précisé l'ARS dans un communiqué.

BFMTV 15/7/2014


«On parle de cas autochtone quand une personne a contracté la maladie sur le territoire national et n'a pas voyagé dans une zone où circule le virus dans les 15 jours précédents», explique-t-elle.

Après la confirmation de ce premier cas de contamination dans le Var, le département a été officiellement placé en niveau 2 du plan national anti-dissémination du chikungunya et de la dengue. Des actions de démoustication sont en cours autour de la zone de résidence de la personne contaminée.

En 2010, deux cas de transmission autochtone de dengue avaient été recensés à Nice (Alpes-Maritimes) et deux cas de transmission autochtone du chikungunya observés à Fréjus (Var).

La dengue est une maladie due à un virus qui se transmet d'homme à homme uniquement par l'intermédiaire d'une piqûre du moustique Aedes albopictus, plus connu sous le nom de moustique tigre, rappelle l'agence Reuters. Il pique principalement le matin et en fin de journée.

Originaire d'Asie, le moustique tigre a connu une extension rapide depuis sa première détection en 2004 dans les Alpes-Maritimes. Il est aujourd'hui présent dans 18 départements métropolitains, principalement dans le sud de la France sur un bassin de population estimé à 12 millions d'habitants.

Le Parisien 22/8/2014

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La dengue prend pied dans le sud de la France. Pour la première fois, un "cas autochtone" de cette maladie tropicale a été signalé dans le Var, jeudi 21 août. Francetv info vous explique l'essentiel.

 Des moustiques tigres en Espagne, photographiés le 21 janvier 2014. (ROGER ERITJA / BIOSPHOTO / AFP)

Qu'est-ce qu'un "cas autochtone" ? Si la nouvelle est importante, c'est que le malade n'est pas un voyageur de retour d'une destination exotique. Ici, il s'agit d'un "cas autochtone". L'Agence régionale de santé (ARS) Provence-Alpes-Côte d'Azur explique dans un communiqué qu'on "parle de cas autochtone quand une personne a contracté la maladie sur le territoire national et n'a pas voyagé dans une zone où circule le virus dans les quinze jours précédents". En clair, il a attrapé le virus de la dengue en France.

Comment l'attrape-t-on ? Par une simple piqûre de moustique, lorsque l'insecte injecte sa salive anticoagulante, explique Futura Sciences. Mais un moustique spécial : l'Aedes albopictus, plus connu sous le nom de moustique tigre. En plus d'être rayé, l'insecte a ses horaires. Il pique principalement quand la lumière change, au crépuscule ou au petit matin.

 Représentation de la protéine qui enveloppe le virus de la dengue. Ce dernier est un Flavivirus, proche de celui de la fièvre jaune et du virus du Nil occidental. (NSP / AFP)

Quels sont les symptômes ? La dengue est un virus. Selon une fiche de l'Organisation mondiale de la santé, "les symptômes se manifestent au bout de 3 à 14 jours (en moyenne 4 à 7 jours) après la piqûre infectante. On observe alors un syndrome grippal touchant les nourrissons, les jeunes enfants et les adultes." D'ailleurs, la dengue était autrefois appelée "grippe tropicale".

Le Figaro précise que, dans le cas d'une dengue classique, "le malade présente brutalement une fièvre élevée avec des frissons, des céphalées au niveau du front, des douleurs rétro-orbitaires (derrière les orbites), des douleurs musculaires (myalgies) et articulaires (arthralgies), des nausées, des vomissements". On peut détecter le virus par une prise de sang.

C'est grave ? Oui, surtout en cas de complication. On parle alors de dengue hémorragique. "La dengue hémorragique (fièvre, douleurs abdominales, vomissements, hémorragie) est une complication potentiellement mortelle qui touche principalement les enfants. Un diagnostic clinique précoce et une prise en charge attentive par des médecins et des infirmières expérimentés augmentent les chances de survie", écrit l'OMS. Dans le pire des cas, c'est le choc cardiovasculaire et la mort.

Ça se soigne ? Non, pas encore. "Il n’existe pas de traitement antiviral spécifique de la dengue", écrit l'OMS. Les médecins peuvent traiter les symptômes, mais pas s'attaquer au virus. Dans ces circonstances, "il est important de maintenir l'hydratation. L'utilisation d'acide acétylsalicylique (aspirine par exemple) et de médicaments anti-inflammatoires non stéroïdiens (Ibuprofène par exemple) n’est pas recommandée."

L'Inserm insiste sur ce dernier point : il ne faut surtout pas utiliser d'aspirine et d'anti-inflammatoires, "en raison du risque hémorragique". L'aspirine fluidifie en effet le sang.

Va-t-on tous attraper la dengue ? Pas de panique. Le "cas autochtone" est "pour l'instant un cas unique et géographiquement isolé. La personne contaminée a consulté un médecin traitant et son état n'inspire aucune inquiétude", souligne l'ARS. En France métropolitaine, deux cas de transmission autochtone de dengue avaient déjà été recensés en 2010 à Nice, dans les Alpes-Maritimes. La même année, on avait aussi observé deux cas de transmission autochtone du chikungunya à Fréjus, dans le Var.

Si ces cas sont aujourd'hui marginaux, la progression du moustique tigre inquiète les autorités. En mai, Le Monde écrivait que ce moustique originaire d'Asie avait conquis 18 départements (on peut le signaler au Centre national d'expertise sur les vecteurs ICI) en dix ans. De plus, du tigre, le moustique n'a pas hérité que des rayures. Il est aussi agressif pour l'homme : il préférerait les humains aux autres espèces. La progression de ce moustique vorace laisse donc penser que les observations de "cas autochtones" de la dengue ou du chikungunya pourraient se multiplier.

De plus, la France n'est pas seule concernée
. Selon l'OMS, la dengue est en pleine expansion et plus de 40 % de la population mondiale y est exposée. Il y aurait chaque année 50 millions de cas. "Longtemps limitée à l’Asie du Sud-Est, la dengue n’a cessé de s’étendre à l’océan Indien, au Pacifique sud, aux Antilles françaises et à l’Amérique latine", écrit l'Inserm, qui explique cette expansion par "la dissémination du moustique Aedes favorisée par ses capacités d’adaptation et par le développement des échanges internationaux". Et ce phénomène pourrait encore être accéléré par le changement climatique, selon une étude conduite par une université britannique.

HBM Distribution 31/8/2011


Comment lutter contre ce moustique ? : Après la confirmation de ce premier cas de contamination dans le Var, le département a été officiellement placé en niveau 2 du plan national anti-dissémination du chikungunya et de la dengue. Des actions de démoustication sont en cours autour de la zone de résidence de la personne contaminée.

Des chercheurs argentins fondent des espoirs sur un petit champignon aquatique,  capable de détruire les larves du moustique tigre spécifiquement.

Mais ce n'est pas tout. Chacun peut prendre quelques précautions. "Des mesures simples permettent de se protéger des piqûres : vêtements longs, répulsifs cutanés, diffuseurs électriques, etc.", selon l'Inserm. Par ailleurs, "les personnes résidant dans le sud de la France doivent se protéger si elles rentrent d’un pays contaminé afin de prévenir l'introduction de la maladie en métropole".

Francetv info 22/8/2014

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Alors qu'une centaine de personnes sont victimes de la dengue au Japon, la France compte un deuxième cas autochtone. Ce dernier a été détecté dans le Var.

Un deuxième cas autochtone de dengue en France a été découvert dans le Var, sans aucun lien cependant avec le cas précédent identifié en août dans ce même département, a annoncé vendredi 12 septembre l'Agence régionale de santé (ARS) PACA..

 Opération de démoustication au Japon (JIJI PRESS / AFP)

"Le patient, un jeune homme habitant Toulon, est guéri et a regagné son domicile", a indiqué le Dr Francis Charlet, responsable de la veille et de la sécurité sanitaire, lors d'une conférence de presse. Les premiers symptômes se sont manifestés le 3 septembre et le signalement effectué le 6.

Des "moustiques adultes actifs" ont été trouvés sur plusieurs des lieux fréquentés par le jeune homme, qui ont fait l'objet jeudi "d'investigations" et des opérations de démoustication ont eu lieu vendredi matin. Une "enquête épidémiologique" a également été lancée vendredi matin, dans un rayon de "200 à 300 m" autour duquel le patient a séjourné, les domiciles des habitants étant visités pour détecter "la présence éventuelle de cas", a précisé M. Charlet.

Il s'agit du deuxième cas autochtone détecté en France cette année. Un cas est dit autochtone lorsque la personne contaminée n'a pas voyagé dans les 15 jours dans une zone où circule le virus. Le premier, avec lequel "il n'y a aucun lien" avait aussi été déclaré dans le Var le 21 août.

Parmi les possibles raisons de cette présence dans cette région, M. Charlet a évoqué le fait que "le moustique est très implanté dans cette région" où sont aussi recensés de "nombreux cas importés (si le patient a séjourné dans une zone concernée dans les 15 jours précédant le début des symptômes, ndlr)" environ la moitié de ce type de cas en France.

Les autorités sanitaires ont décidé de maintenir le niveau 2 de vigilance, à destination de médecins et des laboratoires notamment.

Symptômes : La dengue, parfois appelée "grippe tropicale", est une infection virale transmise par les moustiques mais qui ne se diffuse pas directement de personne à personne. Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), "les symptômes vont d'un syndrome fébrile bénin à une forte fièvre incapacitante avec éruption, céphalées intenses et douleurs rétro-orbitaires, musculaires et articulaires". La mise au point d'un vaccin contre la maladie est rendue complexe par le fait qu'il existe non pas un, mais quatre types (ou sérotypes) de virus de la dengue.

Sciences et avenir 12/9/2014

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Les personnes contaminées n'ont pas voyagé dans un pays où l'épidémie est présente, ce qui laisse craindre un développement du virus en France métropolitaine.

 Le chikungunya est dû, tout comme la dengue, à un virus qui se transmet uniquement par l'intermédiaire d’une piqûre du moustique Aedes albopictus, également appelé moustique tigre. CDC-GATHANY / Phanie

Quatre habitants du centre de Montpellier ont contracté le virus du chikungunya "alors qu'il ne rentraient pas de voyage", a indiqué mardi 21 octobre la préfecture de l'Hérault.

Il s'agit des premiers cas autochtones (infections contractées sur un territoire) de cette maladie en France métropolitaine cette saison, selon le dernier bilan de l'institut de veille sanitaire (InVS) publié le 20 octbre 2014. Les derniers cas de chikungunya autochtones remontent à 2010 (deux au total).

Pour autant, cette nouvelle ne prend pas totalement de cours les autorités. À l'image de Jean-Claude Désenclos, directeur scientifique de l'(InVS, qui avait déclaré en juin dernier que "la probabilité pour qu'une épidémie se déclare en France métropolitaine cette année est bien plus importante que les années précédentes".

L'Agence régionale de santé (ARS), concernant notamment l'état de santé des personnes contaminées, a tenu un point-presse. Elle a annoncé que le plan anti-dissémination de la dengue et du chikungunya était passé du niveau 1 (moustique implanté et actif) au niveau 3 (présence d'un foyer de cas humains autochtones avec au moins 2 cas groupés dans le temps et l'espace).

Entre le 1er mai et le 17 octobre 2014, 403 cas avérés de chikungunya avaient été recensés par l'InVS en France métropolitaine, tous importés, c'est-à-dire que les patients ont séjourné en zone de circulation connue du virus dans les 15 jours précédant le début des symptômes.

 Département et année d'implantation du moustique tigre en France métropolitaine (©️ InVS).

Le chikungunya est dû, tout comme la dengue, à un virus qui se transmet uniquement par l'intermédiaire d’une piqûre du moustique Aedes albopictus, également appelé moustique tigre. À l'heure actuelle, il est présent dans 18 départements du sud de la France.

Depuis le 15 octobre dernier, la Polynésie française est passée au stade épidémique, avec 59 cas de chikungunya identifiés et pas moins de 200 considérés comme "suspects".

AUTOCHTONES : L’apparition de cas autochtones de chikungunya ou de dengue nécessite d'abord que le moustique s'infecte en piquant une personne revenant malade d'une zone d'endémie (une zone où le moustique est habituellement présent). Le moustique devient alors infectant : à chaque piqûre, il transmettra le virus.

SYMPTÔMES : Le chikungunya provoque de fortes fièvres avec des douleurs articulaires. Dans certains cas, ces douleurs et des raideurs persistent plusieurs mois voire plusieurs années. La maladie peut être mortelle chez les patients fragilisés, notamment les personnes âgées.

Sciences et avenir 21/10/2014

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