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Les méduses réputées les plus dangereuses pour l'homme, et en France quelles méduses ?

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Selon l'Institut océanographique de Monaco, les méduses tuent en moyenne 100 personnes par an dans le monde. Parmi les 1.000 espèces de méduse recensées, seules quelques unes sont mortelles pour l'homme. Découvrez à quoi elles ressemblent et dans quelles zones elles se situent.

Revêtant une magnifique multitude de formes et de couleurs, et vivant dans des environnements très divers, de la surface jusqu’aux abysses, à 7.000 mètres de profondeur, les méduses ont un venin qui agit avec plus ou moins de virulence. Découvrez, en images, celles dont il faut particulièrement se méfier.


 Découverte il y a quelques semaines sur les côtes australiennes, [b]Keesingia gigas est une espèce de méduse géante (elle peut atteindre 1 mètre de diamètre). Son venin, potentiellement mortel, provoque des douleurs, des nausées, des vomissements et dans les cas extrêmes, un accident vasculaire cérébral et une insuffisance cardiaque.[/b] ©️ LISA-ANN GERSHWIN / AFP


Présente dans le Pacifique, la mer Baltique et la mer du Nord, la méduse à crinière de lion (Cyanea capillata) possède des centaines de tentacules qui peuvent atteindre 25 mètres de long pour un individu de 1 mètre de diamètre. Son venin est extrêmement toxique, pouvant causer brûlures, irritations, crampes musculaires. difficultés respiratoires, ou même la mort. ©️ Dan Kitwood / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images / AFP


Cette méduse, de plus de 60 centimètres de long, est très rare et sa piqûre mortelle (et si puissante qu'elle peut même être sentie dans l'eau entourant sa proie). Crambione cookii, a été redécouverte en 2013 au large des côtes du Queensland, en Australie, alors qu'on ne l'avait pas aperçue depuis 100 ans ! ©️ Puk Scivyer


Contrairement aux apparences, Physalie (Physalia physalis), encore appelée "La Galère portugaise" ou "Vessie de mer", n'est pas une méduse mais un siphonophore. Ce drôle d'animal, qui flotte à la surface de l'eau, peut atteindre la longueur de 50 mètres ! Physalie est présente dans les océans Atlantique, Pacifique et Indien. Sa piqûre peut entraîner perte de connaissance, gêne respiratoire, douleurs abdominales ou thoraciques, vomissements, tachycardie, hypertension artérielle ou crampes musculaires, et plus rarement la mort. ©️ Reinhard Dirscherl / Bilderberg / AFP


Particulièrement présente le long des côtes australiennes, la méduse-boîte (Chironex Fleckeri) est l'espèce de méduse la plus dangereuse pour l'homme : sa piqûre peut tuer en quelques minutes, en provoquant un arrêt cardiaque. Ses fines tentacules peuvent atteindre trois mètres de long.  ©️ YASSER AL-ZAYYAT / AFP

Si quelques espèces sont particulièrement dangereuses, toutes ne sont pas mortelles. Loin s'en faut ! Comme les méduses présentes sur les côtes françaises qui sont inoffensives pour l'homme ou urticantes à des degrés différents (Mais cela ne veut pas dire que les méduses jugées inoffensives pour l'homme sont sans danger pour la faune marine. En effet, un poisson peut être brûlé par les cellules urticante d'une espèce de méduse alors qu'elle est sans danger pour nous...):


 Aurelia Aurita, Cette méduse caractéristique est dotée d'un corps circulaire, en forme de coupe. Son endoderme est blanc et transparent, et son ectoderme, transparent lui aussi, est souvent légèrement bleuté ou rosâtre. Son ombrelle est entourée de centaines de longs et fins tentacules blancs filamenteux et urticants, qui capturent et paralysent le petit zooplancton dont elle se nourrit, pour le porter jusqu'à sa bouche. Généralement, la piqûre d'aurélie n'est que peu urticante, mais elle peut être ressentie de façon très différente selon les individus, allant de symptômes nuls à de vives douleurs et inflammations temporaires de plusieurs heures. (Photo Sur ce cliché, où l'on a pris la méduse vue d'en bas, les tentacules, les gonades, la bouche, la cavité gastrique et l'anneau de muscles sont bien visibles.  BS Thurner Hof / domaine public)


 Pelagia noctiluca. Cette espèce forme de larges bancs de plusieurs centaines, voire plusieurs milliers de spécimens, qui se déplacent au gré des courants. Ce cnidaire dispose de huit tentacules, dont les nématocystes urticants peuvent provoquer de vives douleurs en cas de contact avec la peau. Elle est couverte de minuscules points rouges, qui sont en fait des faisceaux de cellules urticantes. Elle possède une coloration rougeâtre, allant de l'orange au violet en passant par le rose. Son ectoderme (chapeau) est transparent et non urticant et laisse entrevoir sa mésoglée, son endoderme et ses gonades. Elle provoque une sensation de brûlure, des démangeaisons, voire des allergies. Hans Hillewaert CC BY-SA 3.0

 Carybdea marsupialis. Cette méduse se trouve en Océan Atlantique, en Méditerranée, en Asie du Sud-Est. C'est une méduse à l'ombrelle cubique, fort transparente, de 4 cm de haut avec un ectoderme finement moucheté de points blancs et 4 tentacules épais d'une quarantaine de centimètres maximum annelés et de section ronde. Dans les eaux méditerranéennes, ils sont faiblement urticants mais le venin contenu dans les nématocystes est particulièrement foudroyant pour les petites proies. Massimiliano DE MARTINO CC BY-SA 3.0

Chrysaora hysoscella . C'est une espèce très commune de méduses qui vit dans les eaux côtières de l'Atlantique et de la Méditerranée, y compris à proximité du Royaume-Uni et de la Turquie. Elle a un diamètre allant jusqu'à 30 cm. Ses 24 tentacules sont disposés en huit groupes de trois. Elle est généralement de couleur blanc jaunâtre, avec un peu de brun. Les cellules urticantes et le venin de Chrysaora hysoscella sont forts et peuvent être douloureux, laissant durablement des zébrures sur la peau de  l'homme.

 Cotylorhiza tuberculata C'est une méduse endémique de la Méditerranée, très commune en mer Adriatique. Son ombrelle est beige jaunâtre, atteignant jusqu'à 35 centimètres, avec en son milieu un dôme orange beige. Son manubrium possède huit bras, garnis de centaines de tentacules aux extrémités violettes, bleues ou blanchâtres. Elle est très peu urticante, sans danger pour l'homme.

Il y a bien sûr d'autres espèces que l'on peut rencontrer dans les eaux françaises... Mais toutes ne sont pas forcément décrites comme les espèces précédentes. Faute d'informations suffisamment précises, en-dehors de quelques photos, cet article s'arrête donc ici...

Sciences et avenir 26/8/2014 - Sciences et avenir 27/8/2014 - Wikipedia

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Parmi les 1.000 espèces de méduse recensées, seules quelques unes sont mortelles pour l'homme. Découvrez à quoi elles ressemblent et dans quelles zones elles se situent. Découvrez, en images, celles dont il faut particulièrement se méfier.


Présente dans le Pacifique, la mer Baltique et la mer du Nord, la méduse à crinière de lion (Cyanea capillata) possède des centaines de tentacules qui peuvent atteindre 25 mètres de long pour un individu de 1 mètre de diamètre. Son venin est extrêmement toxique, pouvant causer brûlures, irritations, crampes musculaires. difficultés respiratoires, ou même la mort. ©️ Dan Kitwood / GETTY IMAGES EUROPE / Getty Images / AFP

Avec les méduses, les accidents sont rares mais peuvent être mortels : en août 2014, un Français âgé de cinq ans avait succombé en Thaïlande à une piqûre de méduse-boîte, une des créatures les plus venimeuses de la planète. Mais toutes les méduses, dont on connaît actuellement plus de 1.000 espèces, ne sont pas mortelles. Comme les méduses présentes sur les côtes françaises (Aurelia aurita, Pelagia noctilucas, Carybdea marsupialis, Chrysaora hysoscella...) qui sont inoffensives pour l'homme ou urticantes à des degrés différents.

 Découverte en 2014 sur les côtes australiennes, Keesingia gigas est une espèce de méduse géante (elle peut atteindre 1 mètre de diamètre). Son venin, potentiellement mortel, provoque des douleurs, des nausées, des vomissements et dans les cas extrêmes, un accident vasculaire cérébral et une insuffisance cardiaque. ©️ LISA-ANN GERSHWIN / AFP

Revêtant une magnifique multitude de formes et de couleurs, et vivant dans des environnements très divers, de la surface jusqu’aux abysses, à 7.000 mètres de profondeur, les méduses ont un venin qui agit avec plus ou moins de virulence

 Cette méduse, de plus de 60 centimètres de long, est très rare et sa piqûre mortelle (et si puissante qu'elle peut même être sentie dans l'eau entourant sa proie). Cette espèce a été redécouverte en 2013 au large des côtes du Queensland, en Australie, alors qu'on ne l'avait pas aperçue depuis 100 ans ! ©️ Puk Scivyer

 Contrairement aux apparences, Physalie (Physalia physalis), encore appelée "La Galère portugaise" ou "Vessie de mer", n'est pas une méduse mais un siphonophore. Ce drôle d'animal, qui flotte à la surface de l'eau, peut atteindre la longueur de 50 mètres ! Physalie est présente dans les océans Atlantique, Pacifique et Indien. Sa piqûre peut entraîner perte de connaissance, gêne respiratoire, douleurs abdominales ou thoraciques, vomissements, tachycardie, hypertension artérielle ou crampes musculaires, et plus rarement la mort. ©️ Reinhard Dirscherl / Bilderberg / AFP


 Particulièrement présente le long des côtes australiennes, la méduse-boîte (Chironex Fleckeri) est l'espèce de méduse la plus dangereuse pour l'homme : sa piqûre peut tuer en quelques minutes, en provoquant un arrêt cardiaque. Ses fines tentacules peuvent atteindre trois mètres de long. ©️ ARDEA/MARY EVANS/SIPA





Sciences et avenir 13/7/2015

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