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France : Outre-Mer et Territoires Chikungunya et Dengue

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MARIGOT (France / Saint-Martin) - L'île de Saint-Martin aux Antilles est passée en alerte d'épidémie de dengue, sur une décision du comité de gestion de lutte contre la dengue, a-t-on appris mardi.

Ce comité, piloté par la préfecture de Saint-Martin et Saint-Barthélemy avec le concours de l'Agence régionale de santé (ARS) et l'Institut national de veille sanitaire (INVS), a pris cette décision au regard du nombre de cas avérés ces dernières semaines.

La pré-alerte épidémique avait déjà été déclenchée le 18 décembre. La surveillance de l'épidémie s'appuie sur le nombre de cas évocateurs, le nombre de cas confirmés, le nombre de passage aux urgences pour dengue ou encore le nombre de cas hospitalisés, a expliqué à l'AFP Sylvie Cassadou, médecin épidémiologiste de la CIRE Antilles Guyane, le bureau régional de l'INVS.

Tous ces indicateurs ont enregistré une hausse brutale depuis décembre. Ainsi, les médecins généralistes membres du réseau Sentinelles à Saint-Martin ont constaté respectivement 55 et 57 nouveaux cas évocateurs ces deux dernières semaines. Un nombre nettement supérieur aux valeurs maximales attendues. 27 cas ont été biologiquement confirmés par deux fois ces derniers jours, deux pics encore largement supérieurs à la normale.

Depuis le mois d'octobre, sept personnes ont dû être hospitalisées à cause de la dengue, dont deux en état sévère, rapporte le dernier point épidémiologique de la CIRE Antilles Guyane.

La dengue est le virus le plus transmis par les moustiques, plus précisément les moustiques diurnes du genre Aedes, qui prolifèrent en saison humide. La dengue provoque de la fièvre, des maux de tête, qui peuvent parfois être mortels.

Quatre familles de dengue sont en circulation aux Antilles et le sténotype actuellement facteur d'épidémie à Saint-Martin est le DENV-4, qui n'avait été que très ponctuellement identifié depuis huit ans. Une bonne partie de la population n'est probablement pas immunisée contre ce virus, a estimé le Dr Cassadou.

La phase épidémique déclenchée par la préfecture est surtout synonyme de lutte accrue contre les gîtes larvaires, en s'efforçant d'éliminer toutes les eaux stagnantes, en grillageant les citernes, où en faisant disparaître les encombrants, pneus, carcasses de voitures, etc.

Il est aussi vivement conseillé de se protéger avec des répulsifs et des moustiquaires, en particulier pour protéger les nourrissons.

Cette alerte à l'épidémie de dengue ne concerne pas l'île voisine de Saint-Barthélemy où le nombre de cas n'est pour l'instant pas jugé préoccupant par les autorités.


ROMANDIE.COM 29/1/2013

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Progression de l'épidémie de dengue en Nouvelle-Calédonie

NOUMEA (France) - L'épidémie de dengue progresse en Nouvelle-Calédonie où les autorités sanitaires exhortent la population à lutter contre les moustiques, ont-elles indiqué mardi.

Nous avons recensé 965 cas en janvier et plus de 470 sur les onze premiers jours de février. Nous n'avons sans doute pas encore atteint le pic de l'épidémie, a déclaré à l'AFP le docteur Anne Pfannstiel de la direction des affaires sanitaires et sociales.

A l'exception d'un petit village de la côté ouest, toutes les communes de cet archipel du Pacifique sud d'environ 260.000 habitants sont touchées, avec une majorité de cas à Nouméa et dans sa périphérie.

Les autorités sanitaires redoutent que la rentrée scolaire, le jeudi 14 février, entraine une propagation encore plus importante du virus, compte tenu des mouvements de population à cette période.

L'épidmie de dengue s'est déclenchée tôt, dès le mois de septembre, et en tout plus de 1.850 personnes ont souffert de ce virus transmis par le moustique, Aedes aegypti, qui provoque forte fièvre et violentes douleurs articulaires. Une femme de 55 ans a succombé à la maladie en décembre.

Il s'agit d'une épidémie de dengue de sérotype 1 mais le virus semble avoir muté car désormais les troubles digestifs sont un signe clinique récurrent, a également indiqué Mme Pfannstiel.

Avec des températures infèrieures aux normales saisonnières et une faible pluviométrie, les conditions météorologiques ne sont pas excessivement propices au développement des moustiques, mais la population n'est pas assez vigilante dans la lutte contre les gites larvaires, a-t-elle également indiqué.

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), 50 à 100 millions de personnes sont infectées chaque année par le virus de la dengue, dont 500.000, surtout des enfants, développent la forme hémorragique sévère. Un vaccin est en cours d'élaboration par le laboratoire Sanofi-Pasteur et pourrait être disponible à horizon 2015.


ROMANDIE.COM 12/2/2013

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PARIS - L'épidémie de dengue qui sévit depuis septembre dernier en Guyane a déjà provoqué la mort de deux personnes et pourrait avoir fait une troisième victime, une fillette de 4 ans, décédée la semaine dernière, a indiqué mercredi la ministre de la Santé Marisol Touraine.

L'épidémie est aujourd'hui maîtrisée mais elle a abouti à deux décès identifiés et (...) une fillette semble être morte la semaine dernière des suites de cette maladie même si les analyses sont toujours en cours, a-t-elle dit devant l'Assemblée nationale en réponse à la question du député guyanais Gabriel Serville (Gauche démocrate et républicaine).

Elle a ajouté que pour permettre au département de faire face aux 8.000 cas de dengue répertoriés depuis le début de l'épidémie, le ministère avait décidé d'apporter le renfort des personnels de l'Eprus (Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires), un organisme créé pour faire face aux menaces sanitaires graves.

Parmi les autres actions menées par les agences sanitaires, elle a cité un renforcement de la lutte contre les moustiques, la mobilisation de l'ensemble des acteurs pour généraliser la prévention au sein du grand public et l'activation d'une filière pédiatrique pour accompagner les enfants.

[b]Selon le dernier bilan de l'Institut national de veille sanitaire (InVS), la Guyane comptait plus de 7.243 cas évocateurs de dengue à la fin mars, dont 2.033 biologiquement confirmés. [/b]

Une épidémie de dengue sévit également depuis plusieurs semaines sur l'île de Saint-Barthélemy, aux Antilles.

La dengue est une maladie infectieuse présente dans toutes les régions tropicales. Elle est provoquée par un virus et transmise à l'homme par la piqûre du moustique Aedes aegypti.

La dengue classique (ou bénigne) se traduit par une forte fièvre, des maux de tête et des courbatures. Mais il existe également une forme plus grave, la dengue hémorragique qui se traduit notamment par des saignements cutanés ou digestifs et qui peut dans certains cas rares aboutir au coma et au décès.

ROMANDIE 24/4/2013

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NOUMEA (France) - Trois cas de chikungunya ont été découverts en Nouvelle-Calédonie, déjâ frappée par une grave épidémie de dengue, ont indiqué les autorités sanitaires, qui exhortent la population à lutter contre les moustiques.


Des analyses sanguines ont révélé qu'une habitante de Poindimié, sur la côte est, était atteinte du chikungunya. La patiente avait auparavant séjourné à Montravel, un quartier populaire de Nouméa, où elle aurait vraisemblablement contracté la maladie importée d'Indonésie ou de Papouasie Nouvelle-Guinée.

Des investigations sur des analyses de patients de Poindimié et de Montravel, qui s'étaient révélées négatives au virus de la dengue, ont ensuite permis de déceler que deux autres personnes avaient également été contaminées par le chikungunya.

L'annonce de ces cas inquiètent les autorités sanitaires de Nouvelle-Calédonie alors que les services de santé sont déjà en tension à cause d'une violente épidémie de dengue, qui a fait trois morts et plus de 8.250 malades. Comme celui de la dengue, le virus du chikungunya est propagé par le moustique Aedes aegypti.

Le virus du chikungunya est en lui-même beaucoup plus grave que celui de la dengue. Il entraîne des signes plus importants (fièvre, douleurs articulaires, nausées, ndlr). Et il y a souvent des récidives pendant plusieurs années avec des épisodes très douloureux, a déclaré à la radio locale RRB Jean-Paul Grangeon, médecin à la Dass (direction des affaires sanitaires et sociales).

M. Grangeon a exhorté la population à être extrêmement prudente et à se protéger des piqûres de moustiques, en utilisant des répulsifs, des insecticides et en détruisant tous les gîtes larvaires.

ROMANDIE 27/4/2013

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PARIS - Une nouvelle mission de renfort sanitaire part mardi en Guyane où sévit depuis des mois une épidémie de dengue qui a déjà provoqué la mort de cinq personnes, a indiqué lundi soir la ministre de la Santé.

Nous sommes confrontés à une épidémie particulièrement grave, par sa longueur, depuis plusieurs mois (depuis septembre dernier: ndlr) et qui est caractérisée par 10.000 cas cliniques évocateurs, 3.000 cas biologiquement confirmés, 450 cas hospitalisés et 5 décès, a relevé Marisol Touraine qui recevait l'équipe de volontaires au ministère, à Paris.

Cette dernière, formée de deux médecins dont un pédiatre, six infirmiers dont une puéricultrice, et d'un cadre de santé, vient renforcer les services des urgences et de pédiatrie de l'hôpital Andrée Rosemon de Cayenne, et ainsi soutenir les équipes locales qui font face à la persistance et à la gravité de cette épidémie. Leur mission est de 15 jours.

Il s'agit de réservistes sanitaires de l'Eprus (Etablissement de préparation et de réponse aux urgences sanitaires). La ministre a rappelé qu'elle avait déjà envoyé trois missions successives en Guyane en mars et en avril dernier, pour permettre au centre hospitalier de faire face au pic épidémique.

Mais depuis début mai, les services d'urgences et de pédiatrie du centre hospitalier de Cayenne sont confrontés à une recrudescence de fréquentation, avec 200 passages quotidiens aux urgences contre 120 en moyenne habituellement. Mme Touraine a également évoqué la fatigue des équipes soignantes sur place en raison de la longueur de cette épidémie.

Devant deux députés de Guyane présents, Gabriel Serville et Chantal Berthelot qui a indiqué avoir eu elle-même la dengue, la ministre a souligné que tous les Français sont égaux et bénéficient de la même attention de la République.

La dengue, aussi appelée grippe tropicale, est une infection virale transmise à l'homme par des moustiques du genre Aedes. Dans sa forme classique, considérée comme bénigne bien qu'invalidante, elle se manifeste brutalement par une forte fièvre, des maux de tête et des courbatures. Mais il existe également une forme plus grave, la dengue hémorragique avec persistance de la fièvre et la survenue fréquente d'hémorragies, notamment gastro-intestinales, cutanées et cérébrales, qui peut parfois aboutir au décès.


ROMANDIE 13/5/2013

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Chikungunya : la Guyane est en phase d'épidémie


Alors qu'une épidémie de chikungunya sévit en Polynésie française, la Guyane vient de passer elle aussi en phase d'épidémie, avec 5.910 cas soit 2,4 % de la population. La Guyane est passée en "phase d'épidémie depuis la mi-octobre", selon le directeur de l'agence régionale de santé (ARS) dans ce département français d'Amérique du Sud.

Le chikungunya est un virus transmis par le moustique, Aedes Aegypti. ©️ ERIKA SANTELICES / AFP





"Nous sommes passés en phase 3 de la circulation du virus le 14 octobre, c'est-à-dire en phase d'épidémie pour l'ensemble des communes du littoral guyanais en ajoutant la commune de Roura (vers l'intérieur à 30 km de Cayenne)", a déclaré à l'AFP Christian Meurin, directeur de l'ARS.

"L'élément nouveau depuis début octobre, c'est l'apparition de foyers dans l'ouest et une forte augmentation depuis du nombre de cas sur Saint-Laurent du Maroni", commune fluviale à la frontière du Suriname, a-t-il poursuivi.

Selon le point épidémiologique publié vendredi 24 octobre par la Cellule interrégionale d'épidémiologie (Cire) de l'Institut de Veille sanitaire (InVS), "5.910 cas cliniquement évocateurs" ont d'ores et déjà été observés au 19 octobre en Guyane (soit 2,4 % d'une population de 250.000 habitants) dont "1.050 cas supplémentaires" entre le 6 et le 19 octobre.

Selon le point épidémiologique publié vendredi 24 octobre par la Cellule interrégionale d'épidémiologie (Cire) de l'Institut de Veille sanitaire (InVS), "5.910 cas cliniquement évocateurs" ont d'ores et déjà été observés au 19 octobre en Guyane (soit 2,4 % d'une population de 250.000 habitants) dont "1.050 cas supplémentaires" entre le 6 et le 19 octobre.

"Il y a une intensité accrue de l'épidémie avec une forte incidence dans l'Ouest", note M. Meurin avant d'ajouter "Cayenne et ses environs restent à un niveau élevé mais la progression des cas y est stabilisée". Sur "560 cas cliniquement évocateurs" observés durant la troisième semaine d'octobre, "300 concernent l'ouest guyanais" selon le bulletin de la Cire.

"Les pulvérisations de malathion", un produit qui suscite la controverse en Guyane, devraient commencer "courant novembre" selon le directeur de l'ARS. "Un point presse sera organisé le 4 novembre pour expliquer ses modalités d'utilisation", a-t-il précisé. Contrairement aux Antilles, la Guyane ne déplore en l'état, pour le moment, "aucun décès lié au chikungunya" selon l'ARS.

Les autorités sanitaires de Nouvelle-Calédonie redoutent une importation du virus du chikungunya de Polynésie française, frappée par une épidémie, et ont annoncé lundi une série de mesures préventives.

"Il y a un vol direct chaque semaine entre Nouméa et Papeete. Nous devons surveiller cette épidémie de très près", a déclaré à la presse Bernard Deladrière, en charge de la santé au sein du gouvernement calédonien. "L'objet n'est pas d'inquiéter la population, mais de faire appel à son sens civique" en termes de prévention et de surveillance.

Depuis le recensement des premiers cas de chikungunya en Polynésie française le 10 octobre, des caméras thermiques contrôlent la température de tous les passagers en provenance de ce territoire. Un document d'information et des répulsifs contre les moustiques leur sont en outre distribués.

L'épidémie de la maladie s'étend rapidement en Polynésie française, avec 194 cas confirmés biologiquement et plus de 420 cas suspects. Pour le moment, aucun cas n'a été recensé en Nouvelle-Calédonie mais l'archipel a par le passé connu plusieurs débuts d'épidémie, qui ont pu être maîtrisés. Les autorités ont une nouvelle fois exhorté la population à lutter contre les gîtes larvaires des moustiques et à se protéger des leurs piqûres.

ÉPIDÉMIE : L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) définit une épidémie comme "une maladie acquise par un nombre relativement élevé de personnes dans une région donnée durant un intervalle de temps relativement court".

MALATHION : En août dernier, le gouvernement avait autorisé l'utilisation pour 6 mois de l'insecticide malathion dans la lutte contre le moustique vecteur du chikungunya, les moustiques étant devenus résistants à l'insecticide communément utilisé, la deltaméthrine. A l'annonce de cette autorisation, une pétition avait été lancée par des guyanais pour s'y opposer. Celle-ci a recueilli plus de 1.000 signatures.

SYMPTÔMES : Le chikungunya est un virus transmis par le moustique, Aedes Aegypti. Il provoque de fortes fièvres et des douleurs articulaires, qui peuvent persister plusieurs mois, voire plusieurs années. La maladie peut être mortelle chez les patients fragilisés.

Sciences et avenir 27/10/2014

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En un mois, la flambée épidémique de chikungunya en Polynésie française s'est rapidement propagée, touchant entre 4.000 et 5.000 personnes.

Un mois seulement après l'annonce des premiers cas, "au moins 4 à 5.000 cas de chikungunya" ont été diagnostiqués en Polynésie française, a indiqué mercredi 12 novembre le Dr Henri-Pierre Mallet, responsable du bureau de veille sanitaire dans cette collectivité. "On n'est sans doute pas encore au pic de l'épidémie, si on se base sur l'expérience des Antilles", a ajouté le Dr Mallet.

 Le chikungunya est une maladie infectieuse tropicale qui se transmet d'homme à homme par le moustique tigre. ©️ CHRISTOPHE SIMON / AFP

Tous ces cas ne sont pas avérés : la Direction de la santé locale ne préconise plus les prélèvements sanguins, car les médecins savent désormais bien diagnostiquer la maladie.

Le chikungunya est un virus transmis par les moustiques. Il frappe la Polynésie depuis à peine plus d'un mois. Les premiers cas ont été annoncés par les autorités sanitaires le 10 octobre.

Les urgences des hôpitaux connaissent une forte affluence. Dans le principal d'entre eux, le centre hospitalier du Taaone, "on reçoit 70 à 80% de patients en plus depuis six jours", indique un médecin urgentiste qui souhaite rester anonyme. Cet hôpital a bien créé une filière courte de consultation, pour traiter à part le chikungunya et les vraies urgences. Car les patients atteints par le virus ne relèvent pas, pour la plupart, d'une consultation en urgence. Mais, faute de personnel, cette filière courte ne peut être ouverte en permanence. "Ca encombre les urgences parce qu'il y a beaucoup de gens qui ne peuvent pas payer une consultation chez le généraliste", analyse le même médecin.

Seuls les bébés, et les personnes âgées ou fragiles doivent consulter aux urgences. Les autres attendent souvent plus de six heures avec une forte fièvre, pour se voir prescrire du paracétamol. Seuls les symptômes peuvent être traités, et les patients se rétablissent pour la plupart en quelques jours.

Le travail des médecins est alourdi par deux autres épidémies simultanées: l'une de grippe, l'autre de dengue qui se transmet aussi par le moustique.

Le chikungunya entraîne pour le moment moins de complications que le zika, une épidémie qui a frappé la Polynésie un an plus tôt (55 000 contaminations en trois mois). On recense tout de même 65 hospitalisations et un cas sévère. Les urgentistes souhaitent des renforts de la part des autres médecins de santé publique. Surtout si l'épidémie touche massivement le personnel soignant.

Le virus Zika (ZIKV) est un arbovirus membre de la famille des Flaviviridae et du genre Flavivirus, responsable de la fièvre Zika. Il tire son nom d'une forêt en Ouganda où il a été identifié pour la première fois en 1947. Répandu dans les régions tropicales d'Asie et d'Afrique, il est responsable en 2007 d'une épidémie sur les îles Yap, en Micronésie, où il infecte près des trois quarts des habitants de l'île. Il est, depuis cet épisode, considéré comme émergent.

Transmis par la piqûre d'un moustique infecté (Aedes), il peut entraîner un syndrome proche des autres arboviroses, avec fièvre, éruption cutanée, céphalée et douleurs articulaires, spontanément résolutif. C'est par ailleurs le seul arbovirus pour lequel une transmission sexuelle a été mise en évidence.




Sciences et avenir 14/11/2014 - Wikipedia

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Apparue en octobre 2014, l'épidémie de chikungunya a atteint un pic en décembre 2014. Depuis, le nombre de malades décroît dans les îles les plus peuplées de Polynésie.

"L'épidémie de chikungunya a atteint son pic en décembre et le nombre de malades décroît dans les îles les plus peuplées de Polynésie française", a annoncé jeudi à l'AFP le Dr Xavier Malatre, responsable de la cellule locale de coordination contre le chikungunya. Le virus transmis par le moustique a fait quatorze morts depuis son apparition à Tahiti en octobre 2014.

 Le virus transmis par le moustique a fait quatorze morts depuis son apparition à Tahiti en octobre 2014. ©️ ERIKA SANTELICES / AFP

Cinquante-cinq mille Polynésiens ont consulté pour un chikungunya, et il y a eu probablement "deux à trois fois plus de cas" selon le Dr Malatre : seul le paracétamol permet de combattre les symptômes et une ordonnance n'est donc pas nécessaire

L'épidémie décroît rapidement, sauf dans l'archipel des Marquises où elle est encore en progression. La cellule de coordination estime un "retour à la normale possible d'ici deux à trois mois", car les patients ne peuvent pas contracter le virus une deuxième fois.

Onze des quatorze patients décédés sont des personnes âgées. Il y a aussi une femme de 56 ans, un nourrisson qui a contracté le virus par sa mère à l'accouchement, et une enfant de 11 ans. Ce dernier cas est toutefois rare et les autorités sanitaires ne préconisent un suivi médical que pour les patients fragiles, les nouveau-nés, les femmes enceintes et les personnes âgées.

La plupart des patients déclarent une forte fièvre, des douleurs aux articulations, et parfois des éruptions cutanées, pendant trois ou quatre jours. Pour une partie d'entre eux, ces symptômes reviennent après avoir disparu, quelques jours ou quelques semaines plus tard. Ils peuvent être accompagnés d'une dépression. Ces symptômes peuvent revenir à plusieurs reprises pendant plusieurs mois, voire plusieurs années.

Le chikungunya fait aussi une mauvaise publicité au tourisme polynésien, premier secteur économique local, d'autant plus que l'actrice et chanteuse Lindsay Lohan a contracté le virus à Bora Bora et l'a fait savoir sur Twitter. Le virus se propage aussi en Nouvelle-Calédonie, probablement en provenance de Polynésie française.


Sciences et avenir 18/1/2015

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Les autorités des îles de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy ont annoncé mercredi la suspension des pulvérisations d'un insecticide utilisé dans la lutte contre les moustiques vecteurs du virus du chikungunya, notant le développement de résistances.

"Il est décidé de suspendre jusqu'à nouvel ordre les séances de pulvérisation spatiale du produit insecticide de type deltaméthrine à compter du 30 mars", a indiqué le préfet délégué de Saint-Barthélémy et de Saint-Martin dans un communiqué pour chacune de ces îles françaises des Antilles.

Le préfet fonde sa décision sur "l'évolution de la situation épidémiologique" dans chacune des îles. "La deuxième vague épidémique du chikungunya, observée fin 2014-début 2015 est maintenant terminée", selon le bulletin épidémiologique du 6 mars de l'Institut de veille sanitaire (InVS), qui notait toutefois que "la transmission virale persistait".

La "suspension" des pulvérisations a aussi été décidée compte tenu de "l'importance des traitements insecticides réalisés depuis la fin de l'année 2013 (date d'apparition du virus, ndlr)" et sur de "l'importance des phénomènes de résistance à la deltaméthrine détectés sur la population des moustiques", explique le préfet. 

Mais comme le "chik" circule toujours sur ces territoires avec "un risque de recrudescence réel", "il est important de maintenir et de poursuivre l'application des mesures de prévention et de lutte contre les moustiques" comme l'application de répulsifs et la destruction des gîtes larvaires.


Outre-Mer 1ère 26/3/2015

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L'Organisation Mondiale de la Santé vient de classer comme "cancérogènes probables" cinq pesticides dont le malathion, utilisé en 2014 en Guyane et en Nouvelle-Calédonie,  pour lutter contre les épidémies de chikungunya et de zika.

Cinq pesticides ont été classés aujourd'hui cancérogènes "probables" ou "possibles" pour l'homme par l'agence du cancer de l'Organisation mondiale de la santé (Iarc). L'herbicide glyphosate, l'un des plus utilisés dans le monde, et les insecticides malathion et diazinon ont été classés cancérogènes "probables chez l'homme", même si les "preuves sont limitées", selon l'Agence internationale de recherche sur le cancer (Iarc). 

 ©️ GUYANE 1ÈRE

La classification de l'Iarc n'a toutefois aucun caractère contraignant pour les Etats. "Il revient aux gouvernements et aux autres organisations internationales de recommander des réglementations, des législations ou des interventions de santé publiques", note l'Iarc dans son communiqué.

Pour ce qui est des risques cancérigènes du glyphosate et des insecticides malathion et diazinon, l'Iarc note qu'il existe des "preuves limitées" chez l'homme en ce qui concerne les lymphones non hodgkiniens, des cancers du sang. L'Iarc cite également le cancer de la prostate pour le malathion, qui continue a être utilisé de manière importante par les agriculteurs, et le cancer du poumon pour le diazinon, dont l'utilisation, limitée, est en baisse depuis les restrictions imposées en 2006 par les Etats-Unis et l'Europe.

En août 2014, alors qu'une épidémie de chikungunya sévissait en Guyane, le gouvernement français avait décidé de démarrer une campagne de six mois de pulvérisation de malathion dans le département. Cette décision dérogatoire, alors que le malathion est interdit en France métropolitaine depuis 2008, avait suscité une levée de boucliers en Guyane. Les autorités sanitaires ainsi que plusieurs ministres s'étaient employés à rassurer les populations concernées. Les premières pulvérisations ont débuté en novembre 2014.

Début 2014, face à l'épidémie de Zika en Nouvelle-Calédonie (voir encadré ci-dessous), des épandages de Malathion ont également été effectués.

Fin 2013, l'utilisation du malathion avait été envisagée en Polynésie. Mais devant la protestation des apiculteurs, les autorités avaient finalement renoncé.

 Carte du monde montrant la répartition du virus Zika : en rouge, pays où le virus a été isolé chez l'Homme. En rose, pays où des anticorps anti-virus ont été mis en évidence chez l'Homme. Image Sir Henry CC BY-SA 3.0



Le virus Zika (ZIKV) est un arbovirus membre de la famille des Flaviviridae et du genre Flavivirus, responsable de la fièvre Zika. Il tire son nom d'une forêt en Ouganda où il a été identifié pour la première fois en 1947.

Transmis par la piqûre d'un moustique infecté, il peut entraîner un syndrome proche des autres arboviroses, avec fièvre, éruption cutanée, céphalée et douleurs articulaires, spontanément résolutif. C'est par ailleurs le seul arbovirus pour lequel une transmission sexuelle a été mise en évidence.

 Le moustique Aedes aegypti est impliqué dans la transmission du virus Zika. James Gathany / domaine public

Le virus Zika est transmis à l'Homme par la piqûre d'un moustique infecté, qui lui-même s'infecte lors d'un repas sanguin sur un Homme ou autre vertébré infecté.  Le virus Zika est maintenu dans la nature par un cycle de transmission impliquant un ou plusieurs vecteurs arthropodes et un ou plusieurs hôtes vertébrés.

L'homme est un hôte accidentel. Les humains peuvent être des hôtes d'amplification voire réservoirs du virus.

De nombreuses espèces de moustiques ont été identifiées comme vecteurs du virus Zika.

En Afrique, le vecteur principal serait Aedes furcifer ou Aedes africanus. Le virus a également été retrouvé chez d'autres moustiques des genres Aedes, Anopheles, Mansonia, Eretmapodites. Parmi eux, Aedes aegypti, principal vecteur de nombreuses arboviroses, serait responsable des transmissions hors de la forêt tropicale africainePar ailleurs, une étude expérimentale a montré que le moustique tigre Aedes albopictus, abondamment réparti dans le monde, est également capable de transmettre le virus Zika.

Chez l'Homme, après une incubation de 3 à 12 jours, une virémie est généralement observée pendant 2 à 5 jours. L'infection n'est symptomatique que dans 18 % des cas. Le syndrome clinique est connu sous le nom de fièvre Zika, dont les symptômes sont proches des autres arboviroses (dengue, chikungunya) ce qui peut conduire à des confusions lors du diagnostic clinique. 

 Symptômes Le syndrome se présente sous forme d'une maladie fébrile, parfois faible ou absente, pouvant être associée à une éruption maculo-papuleuse, débutant sur le visage puis s'étendant au reste du corps, parfois prurigineux, une céphalée, une conjonctivite et de l'arthrite ou une arthralgie, en particulier des petites articulations des chevilles et des mains. D'autres symptômes ont également été ponctuellement rapportés : signes digestifs (diarrhée, constipation, douleur abdominale), des signes neurologiques (vertige, étourdissement, nausée, vomissement, anorexie), myalgie, douleurs rétro-orbitaires et douleurs dorsales. (Photo Éruption cutanée sur un bras dû au virus zika. FRED CC BY-SA 3.0)

Diagnostic Le diagnostic clinique de la fièvre Zika est difficile. Les symptômes, peu spécifiques, peuvent être également dus à d'autres arboviroses comme, entre autres, la dengue ou le chikungunya, mais également à d'autres maladies virales, comme la rubéole ou la rougeole, ou encore à d'autres types de pathologies, comme le syndrome oculo-urétro-synovial, des réactions allergiques, des conjonctivites, des arthrites ou la goutte... Le diagnostic de certitude repose sur la détection du virus dans le sang par RT-PCR ou isolement du virus sur culture cellulaire

TraitementA ce jour, aucun antiviral dirigé contre le virus Zika. Le traitement repose sur la gestion des symptômes. Le paracétamol pourra être utilisé pour lutter contre la fièvre et les douleurs, tout en évitant l'utilisation d'ibuprofène ou d'aspirine qui risquent d'induire un syndrome hémorragique, commun chez les flaviroses. 

PréventionEn l'absence de vaccin, la prévention de l'infection passe par la lutte anti-vectorielle. Au niveau de la communauté, la prévention vise à réduire le nombre de moustiques en diminuant le nombre de sites de pontes (soucoupes, fossés, réservoirs d'eau, pneu abandonnés, etc.) en les asséchant, en les isolant ou en les traitant par des insecticides.

Au niveau individuel, le port de vêtements longs, ainsi que l'utilisation de répulsif et de moustiquaires, viseront à éviter la piqûre des moustiques potentiellement vecteur du virus ou d'autres maladies. Ces principes s'appliquent également aux personnes déjà infectées pour éviter l'infection de nouveaux vecteurs. De même, il est déconseillé aux personnes malades de voyager pour éviter de propager la maladie à de nouvelles zones géographiques. Wikipedia


Outre-Mer 1ère 20/3/2015

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Le virus chikungunya a déjà touché la moitié des états et territoires insulaires océaniens; selon les épidémiologistes, le risque est élevé de le voir poursuivre sa progression vers les pays de la région encore épargnés, voire, vers d’autres zones de la planète.


©️ CPS Le chikungunya s'est déjà propagé à la moitié de l'Océanie.

La première épidémie de chikungunya dans le Pacifique date de 2011 ; c'était en Nouvelle-Calédonie. Depuis lors, 14 épidémies de chikungunya ont été signalées dans 11 des 22 états et territoires insulaires océaniens. Pour les experts de la Communauté du Pacifique Sud, la CPS, le virus se propage rapidement et provoque des flambées épidémiques dans la région Pacifique.

Le chikungunya devrait continuer sa progression durant quelques années encore. En cause, la présence de moustiques vecteurs, et le manque de moyens affectés à la lutte antivectorielle. Toute personne qui vit, ou se rend dans un pays où circule le virus, peut agir pour se prémunir contre cette maladie et en éviter la propagation, en se protégeant  des moustiques, et en contribuant aux efforts de lutte contre les moustiques vecteurs.

Les symptômes du chikungunya ressemblent à ceux de la dengue, également présente dans la région, avec aussi notamment des douleurs articulaires chroniques, qui peuvent durer dans le temps.


Nouvelle Calédonie 1ère 31/5/2015

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Un rapport du Haut conseil en santé publique pointe le risque d'introduction du virus zika en France métropolitaine.

Si les alertes au moustique tigre ont tendance à se focaliser sur les risques du chikungunya ou de dengue, deux fièvres tropicales à l'origine d'importantes épidémies chaque année, c'est sur un autre virus que le Haut conseil en santé publique (HCSP) met aujourd'hui l'accent. Le zika, autre maladie transmise par Aedes albopictus fait ainsi l'objet d'un rapport rendu public lundi 10 août 2015. Il y est notamment évalué le risque d'introduction de la maladie zika et l’impact épidémique possible dans les départements français d’Amérique (DFA), à La Réunion, à Mayotte, mais aussi en métropole, dans les départements qui connaissent une colonisation. 

 Le moustique tigre (Aedes albopictus) est potentiellement vecteur de trois maladies tropicales : le chikungunya, la dengue et le zika. ©️EID Mediterranee / AFP

Très proche des virus du chikungunya et de la dengue, le virus zika est moins connu. Depuis 2007, il a pourtant été à l'origine de plusieurs épidémies, notamment sur les îles Yap en Micronésie. En 2013, 55.000 personnes sont touchées en 3 mois en Polynésie française. Surtout, relèvent les auteurs du rapport, une épidémie identifiée en mai 2015 sévit actuellement au Brésil. Suffisant pour considérer que "les conditions pour une transmission autochtone du virus zika en métropole sont réunies, dans les départements où le moustique vecteur est présent", selon les experts auteurs du rapport. 


Au final, la situation est sensiblement la même que celle qui prévaut avec le chikungunya : des habitants de métropole qui se rendraient durant leurs vacances dans des régions où le virus zika sévit pourraient importer le virus à leur retour. Lequel trouverait les moyens de se propager par l'intermédiaire du moustique tigre désormais présent sur le territoire.

L'épidémie qui sévit actuellement au Brésil est donc source d'inquiétude alors que le pays constitue une destination pour les vacances. Les auteurs du rapport mettent ainsi en avant le fait que "les flux de voyageurs entre la métropole et le Brésil rendent possible l’arrivée d’une personne virémique pour le virus zika dans les départements où Aedes albopictus est implanté." Un risque accru en cas de "transmission autochtone" dans les départements français d'Amérique. "Le trafic de voyageurs entre la France métropolitaine et les DFA est important, avec plus de deux millions et demi de passagers aériens", rappellent les auteurs du rapport.

Les 20 départements colonisés par le moustique tigre :
Alpes-Maritimes, Alpes-de-Haute-Provence, Var, Haute-Corse, Corse-du-Sud, Bouches-du-Rhône, Vaucluse, Gard, Hérault, Aude, Pyrénées-Orientales, Haute-Garonne, Gironde, Lot-et-Garonne, Drôme, Ardèche, Isère, Rhône, Savoie et Saône-et-Loire.


Symptômes liés au virus zika : Les symptômes sont proches des autres arboviroses, tels que la dengue ou le chikungunya, ce qui peut conduire à des confusions lors du diagnostic clinique*. Peu de cas sont rapportés dans la littérature, bien que les études sérologiques montrent que l'infection semble être relativement commune.

* mais également à d'autres maladies virales, comme la rubéole ou la rougeole, ou encore à d'autres types de pathologies, comme le syndrome oculo-urétro-synovial, des réactions allergiques, des conjonctivites, des arthrites ou la goutte...

Le syndrome se présente sous forme d'une maladie fébrile, parfois faible ou absente, pouvant être associée à une éruption maculo-papuleuse, débutant sur le visage puis s'étendant au reste du corps, parfois prurigineux, une céphalée, une conjonctivite et de l'arthrite ou une arthralgie, en particulier des petites articulations des chevilles et des mains.

D'autres symptômes ont également été ponctuellement rapportés : signes digestifs (diarrhée, constipation, douleur abdominale), des signes neurologiques (vertige, étourdissement, nausée, vomissement, anorexie), myalgie, douleurs rétro-orbitaires et douleurs dorsales. Deux cas ont montré des aphtes dans ou autour de la cavité buccale. Un cas confirmé présente également des maux de gorge et une toux, mais sans éruption maculo-papuleuse. Un autre cas confirmé présente une prostatite et une hémospermie, associées au seul cas documenté de transmission sexuelle.

La fièvre Zika est spontanément résolutive, les symptômes durant de 4 à 7 jours. Aucun effet délétère sur les femmes enceintes ou les nourrissons n'a, en 2013, été mis en évidence, et aucun décès ou hospitalisation due à une fièvre Zika n'a été répertorié. La maladie a touché, lors de l'épidémie des îles Yap, deux fois plus de femmes que d'hommes, et s'est avérée moins sévère chez les enfants. Il ne semble pas y avoir d'effet à long terme de l'infection, même si un cas présente depuis des arthralgies récurrentes.

Diagnostic : La présence du virus peut être caractérisée par méthode immuno-enzymatique ELISA, qui recherche la présence d'immunoglobuline M (IgM) dirigé contre le virus Zika dans le sérum. Les IgM sont détectables dès 3 jours après le début des symptômes mais il peut exister des réactions croisées avec la détection d'autres flavivirus.

Le diagnostic de certitude repose sur la détection du virus dans le sang par RT-PCR ou isolement du virus sur culture cellulaire. La recherche par PCR peut être faite sur des échantillons obtenus lors de la phase virémique de l'infection dans un délai pouvant aller jusqu'à 10 jours après le début des symptômes

Traitement / Prévention : Il n'y a en 2013 aucun antiviral dirigé contre le virus Zika, et le traitement repose sur la gestion des symptômes. Le paracétamol pourra être utilisé pour lutter contre la fièvre et les douleurs, tout en évitant l'utilisation d'ibuprofène ou d'aspirine qui risquent d'induire un syndrome hémorragique, commun chez les flaviroses. La diphénhydramine peut être utilisée si le rash est prurigineux.

En l'absence de vaccin, la prévention de l'infection passe par la lutte anti-vectorielle.

- Au niveau de la communauté, la prévention vise à réduire le nombre de moustiques en diminuant le nombre de sites de pontes (soucoupes, fossés, réservoirs d'eau, pneu abandonnés, etc.) en les asséchant, en les isolant ou en les traitant par des insecticides
.

- Au niveau individuel, le port de vêtements longs, ainsi que l'utilisation de répulsif et de moustiquaires, viseront à éviter la piqûre des moustiques potentiellement vecteur du virus ou d'autres maladies.

Ces principes s'appliquent également aux personnes déjà infectées pour éviter l'infection de nouveaux vecteurs. De même, il est déconseillé aux personnes malades de voyager pour éviter de propager la maladie à de nouvelles zones géographiques... Wikipedia



Sciences et avenir 10/8/2015

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