Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Admin-lane

Actualité concernant les loups en France

Messages recommandés

Aucune hypothèse n'a été validée officiellement. Mais depuis la découverte dimanche d'une brebis égorgée et entièrement dévorée par un prédateur à Joursac, la piste du loup est fortement envisagée. C'est la troisième attaque en un mois sur ce troupeau, avec le même mode opératoire.

Mauvaise surprise, dimanche dernier, pour une éleveuse de Joursac. Elle a trouvé l'une de ses brebis égorgée et entièrement dévorée. Le loup semble être à l'origine de cette attaque.

Le loup a-t-il encore frappé dans le Cantal ? Reportage de Pascale Félix et Laurence Couvrand. Intervenants : Françoise Pélissier, éleveuse à Joursac ; Lionel Roucan, conseiller régional "Europe-Ecologie-Les Verts"

Des spécialistes dépêchés par la préfecture du Cantal se sont rendus sur place et ont examiné la dépouille. "Ils n'ont pas dit vraiment que c'était le loup, mais ils ont dit : on ne va pas bien pouvoir contester, vu les côtes, comment c'est mangé... ", affirme Françoise Pélissier, l'éleveuse des ovins.

C'est la troisième attaque en un mois que subit le troupeau, avec le même mode opératoire. Pour l'instant, aucune hypothèse n'a été validée officiellement. Mais comme une autre de ses brebis, tuée le 6 décembre, celle-ci pourrait être indemnisable par l'Etat.

La présence d'un ou plusieurs loups installés à demeure dans le Cantal est pour l'instant douteuse mais des incursions ponctuelles sont probables.




FR Auvergne 6/1/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le Tribunal administratif de Toulon vient de suspendre ce jour l'exécution de l'arrêté du préfet du Var du 18 décembre 2014 qui autorisait le tir de quatre loups.

Retenant l'urgence de suspendre cet arrêté, le juge a souligné que le dépôt de notre recours a été tardif à cause de l'obstruction réalisée par la Préfecture pour nous communiquer les constats d'attaque, seules pièces permettant de juger du bien fondé de notre action contentieuse.

Par ailleurs, le juge a considéré que la comptabilisation des victimes indemnisables et des attaques présentée par FNE et FNE PACA démontrait une diminution significative des attaques et du nombre de victimes depuis l'exécution de l'arrêté de tir de novembre dernier qui autorisait déjà la destruction de trois loups. Par conséquent, des tirs supplémentaires ne pouvaient se justifier.

Et surtout, le juge a considéré que le tir de quatre loups était de nature à porter atteinte à la présence pérenne du loup dans ce département.

Maître Mathieu Victoria : "Nous saluons cette décision. Le tir du loup doit être considéré comme une solution de dernier recours. Dans le cas du Var il était disproportionné d'autoriser la destruction de quatre loups dans le secteur du camp militaire de Canjuers là où quatre loups avaient déjà été abattus en novembre 2014."


fne 20/2/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Une équipe de France 2 vous emmène à la découverte des loups, des animaux victimes de nombreux préjugés.

C'est une excursion étonnante. Le parc Alpha, à Saint-Martin-Vesubie, propose aux visiteurs d'aller à rencontre des loups, en toute sécurité.




Ici, les animaux vivent en semi-liberté. Cindy Richoux est la responsable animalière du parc. C'est elle qui vient nourrir les trois meutes. "Le nourrissage est constitué de boeuf et de poulet, à peu près un à deux kilos de viande par loup et par jour", explique-t-elle, au micro de France 2.

Les douze kilos de viande sont alors disposés au coeur de l'enclos de 7 000 m2. Les animaux ne tardent pas à venir se servir, sous le regard amusé ou inquiet des visiteurs du parc. "Je ne rentrerai pas dans le parc tout seul", admet un homme pas très rassuré.

En France, le loup est encore un mal-aimé et souffre de nombreux préjugés. L'objectif du parc est de réconcilier les Français avec cet animal, revenu sur le territoire en 1992.



Francetv info 2/3/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
A la suite du crash de l'avion de la compagnie Germanwings (fililale low cost de Lufthansa), dans les Alpes françaises, certains medias ont émis la possibilité que des loups pourraient s'en prendre aux dépouilles des victimes... De quoi raviver la peur du loup et donner aux anti-loups des raisons supplémentaires de vouloir éradiquer de la région cette espèce protégée... Selon l'un des spécialistes interrogé, on peut relever que dire ou affirmer une telle chose relève simplement de la méconnaissance sur le comportement des loups !


 Des loups à Saint-Martin-du-Vésubie, dans les Alpes-Maritimes, le 17 octobre 2006. (VALERY HACHE / AFP)

Cinq gendarmes ont passé la nuit sur le site du crash de l'A320, entre mardi 24 et mercredi 25 mars, dans les Alpes-de-Haute-Provence. Objectif, protéger la zone pour les besoins de l'enquête, mais aussi s'assurer que les loups ne s'en prennent pas aux corps, selon plusieurs sites d'informations, comme Les Echos ou BFMTV.

Des loups qui menaceraient les dépouilles ? Francetv info a contacté Yannick Léonard, chargé du suivi du loup dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur à l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONFCS). Pour lui, l'hypothèse est "peu probable".

Francetv info : Y a-t-il des loups dans la zone où s'est écrasé l'Airbus de Germanwings ?

Yannick Léonard : Il y a effectivement une meute sur le secteur, entre la Haute-Bléone et le massif des Trois-Evêchés. Elle est là depuis longtemps. Cette meute peut compter environ cinq individus, en hiver. Mais ils se déplacent, et ne sont pas forcément au complet.

Francetv info : Peuvent-ils accéder à cette zone escarpée ?

Yannick Léonard : Oui, oui ! Les loups peuvent passer dans des lieux très abrupts, dans des endroits assez incroyables. Ce n'est pas tout à fait comme les chamois, mais quand même. Dès qu'ils arrivent à accrocher, pour eux, traverser, c'est possible.

Francetv info : Le loup peut-il se montrer charognard ?

Yannick Léonard : Il arrive que le loup le soit, mais ce sont souvent des individus "en dispersion", seuls. On observe parfois des cas, notamment chez de jeunes individus. Mais avec une meute installée, c'est peu probable.

Francetv info : Pourquoi cela vous paraît-il improbable ?

Yannick Léonard : Il y a déjà une ressource alimentaire conséquente, surtout d'ongulés sauvages : chamois, chevreuils, sangliers. En plus, avec tout le monde présent sur le site, les hélicoptères, les animaux vont surtout fuir et s'en tenir éloignés. Il faut se rappeler que les loups craignent l'homme. Sans compter qu'ils pouvaient tout à fait se trouver loin du site au moment du drame. Leur territoire, c'est 250 à 300 km². Ils peuvent parfaitement être ailleurs.

Francetv info : D'autres animaux peuvent-ils menacer les dépouilles sur le site du crash ?

Yannick Léonard : Oui, les rapaces, grands corbeaux, renards et tous les animaux qui s'alimentent sur des carcasses. Mais je crois qu'il ne faut pas en rajouter...



Francetv info 25/3/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Un troupeau d’une vingtaine de brebis a été attaqué dans la nuit de lundi à mardi, vraisemblablement par une meute de loups, aux portes du village de Roquebillière, dans la vallée de la Vésubie (Alpes-Maritimes), a-t-on appris auprès du maire de la commune.

Une dizaine de ces bêtes sont mortes et toutes les autres ont été blessées dans cette attaque inédite. «Nous avions déjà repéré des traces de loup cet hiver, mais c’est la première fois qu’une attaque se produit dans notre village, à 50 mètres de ma propre maison et à 100 mètres de l’église», a raconté Gérard Manfredi, maire UMP de cette station thermale de montagne.

 Loups gris communs (Canis lupus lupus) photographiés en Allemagne. 4028mdk09 CC BY-SA 3.0

En attendant la visite, mercredi, de personnels de la direction départementale de l’agriculture et de la forêt, les seuls à même d’authentifier qu’il s’agit bien d’une attaque de loups -constat qui ouvre la voie à indemnisation-, le propriétaire des bêtes n’a pas le droit de les toucher, ni de les soigner.

Mais pour l’éleveur, dépité de les regarder agoniser ainsi, il y a peu de doutes. «Il s’agit de l’attaque d'une meute avec des louveteaux: dans ce cas, aucune bête ne doit rester sur pied», pour apprendre aux louveteaux à chasser, a déclaré à un correspondant de l'AFP Daniel Nicolao, déjà touché il y a quelques semaines par une attaque contre un autre de ses troupeaux, près d’Utelle.

Pour lui, la présence du loup est «scandaleuse». «L’animal règne en maître dans les forêts, sans aucun prédateur», a estimé le berger: «Notre profession ne sert plus qu’à nourrir les loups, voilà où l’on en est arrivé.»

«Il est temps de constater l’incompatibilité entre la présence de ce grand prédateur et l’activité humaine sur notre territoire!», a renchéri dans un communiqué le député-maire UMP de Nice Christian Estrosi, qui mènera la liste UMP en Paca pour les élections régionales. «Je demande donc à nouveau au préfet de prendre des mesures nécessaires afin de permettre aux chasseurs et aux bergers plus de latitude dans le tir du loup, notamment à l’affut et à l’approche», a ajouté M. Estrosi, évoquant «une réelle menace pour les élevages».

En 2014, les Alpes-Maritimes ont été le département français le plus touché par les attaques de loups avec plus de 2.800 ovins tués, selon les chiffres du ministère de l'Ecologie, soit près du tiers du total des attaques en France.


20 Minutes 14/4/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Ses chèvres avaient été prises pour cible. Dimanche vers 19 h, un éleveur de la Béasse, sur la commune de Lucéram, dans le moyen-Pays niçois, a tiré et abattu un loup «qui s’apprêtait à attaquer son troupeau», a annoncé la préfecture des Alpes-Maritimes, lundi soir. 

«Ce prélèvement a été effectué dans le cadre d’un tir de défense autorisé par arrêté préfectoral et demandé par l’éleveur qui subit de nombreuses et régulières attaques sur son unité pastorale», ont également précisé les services de l'Etat. 

 Après avoir disparu du territoire français dans les années 30, le loup est réapparu dans le Mercantour en 1992. - JacQues Blanc / PARC NATIONAL DU MERCANTOUR

L'animal, un male d'environ 35 kg, a été transporté par les agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) en vue d'une autopsie. C'est 5ème loup prélevé dans les Alpes-Maritimes depuis mai 2014. Et le 16ème au niveau national, sur un total de 24 autorisés d'ici à mai 2015.

Selon la préfecture, le nombre d'attaques de troupeaux est en augmentation en 2015. Depuis le début de l'année, elle dénombre ainsi 145 assauts pour 618 victimes. Dans la nuit du 13 au 14 avril, un troupeau d'une vingtaine de brebis avait été attaqué près du village de Roquebillière, dans la vallée de la Vésubie. Une dizaine de bêtes avaient été tuées. Exaspéré, le berger concerné avait déposé les carcasses sur des ronds-points de la ville de Nice

La préfecture «est en train de prendre des arrêtés de tirs de prélèvement en battues ou à l’affût pour la période qui débute au 1er mai, ce type de tirs ne pouvant être mis en œuvre pendant les mois de mars et avril, contrairement aux tirs de défense valables toute l’année», a-t-elle également annoncé.


20 Minutes 20/4/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Le préfet des Alpes-Maritimes vient d'autoriser à partir de ce vendredi 1er mai et pour une durée de 2 mois, une opération de tir de prélèvement de loups dans la vallée de la Vésubie et les Préalpes de Grasse. Détail de communes concernées.

Liste des communes concernées par ces tirs de prélèvements : Belvédère, La Bollene Vésubie, Lantosque Luceram, Roquebillière, Saint-Martin Vésubie et Utelle, hors de la zone coeur du Parc National du Mercantour, ainsi que dans les Préalpes de Grasse dans les communes de: Andon en partie, Caussols, Cipières, Courmes, COoursegoules, Gourdon, Le Bar-sur-Loup et Saint-Vallier-de-Thiey.

Selon la préfecture des Alpes-maritimes, le département est de loin le plus touché par les prédations. Celles-ci ont concerné près de 35% des pertes connues au niveau national en 2014. 

Dans un communiqué, il est aussi précisé que "ce prélèvement s’intègre dans le quota d’animaux susceptibles d’être prélevés sans nuire au maintien dans un état de conservation favorable des populations de loup au sein de leur aire de répartition naturelle, défini au plan national dans le cadre du plan loup".

Depuis le début de l'année 2015, 156 attaques ayant occasionné 510 victimes sont attribuées au loup dans les Alpes-Maritimes.

Les bergers reçus par la ministre de l'Environnement : Plusieurs bergers étaient ce mercredi à Paris au ministère de l'Environnement. Ils ont été reçus par Ségolène Royal. Christian Estrosi pour la Métropole de Nice Côte d'Azur et Christophe Castaner, maire de Forcalquier étaient à leur coté. Le député-maire de Nice et les bergers ont souhaité qu'il soit surtout possible de tuer plus de loups sauvages car l'animal est considéré pour l'instant comme un animal protégé.

Deux représentants des bergers à la sortie du ministère : Jacques Courron Président fédération départementale ovine 06 et Francis Solda Pdt centre d'études et de recherches pastorales Alpes-Méditerranée.

La délégation avait formulé quatre propositions, dont celle de faire des tirs de défense dans tous les parcs nationaux y compris celui du Mercantour.


F3 Côte d'Azur 30/4/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Cet arrêté a été immédiatement contesté par les défenseurs de l'animal. C'est en effet au préfet de prendre de tels actes.

Haro sur le loup ! Le maire de Pelleautier (Hautes-Alpes) a signé, le 15 mai, un arrêté autorisant la chasse au loup, après une double attaque survenue dans ce village de 700 habitants, rapporte jeudi 21 mai France 3 Provence-Alpes. Cette chasse est autorisée "pour tout citoyen majeur, muni d'une arme, ayant la faculté de s'en servir", stipule le texte.

 Un loup dans le Mercantour (Alpes-Maritimes), le 17 octobre 2006. (VALERY HACHE / AFP)

Le maire a pris cette décision après l'attaque d'un troupeau qui se trouvait dans un parc fermé et électrifié. L'éleveur, victime du loup pour la première fois depuis son installation en 1993, a perdu cinq animaux. "Je ne suis pas irresponsable. Je suis un élu de terrain qui défend mes administrés, nos éleveurs et notre territoire. Il faut autoriser les éleveurs à se défendre", justifie le maire, Christian Hubaud, excédé par "l'inertie des pouvoirs publics". "Il faut mettre le loup dans des parcs. Le loup n'est plus en danger", insiste-t-il.

La préfecture dispose d'un délai de deux mois pour statuer sur la légalité de l'arrêté municipal. Mais les associations Ferus et Aspas ont d'ores et déjà déposé plainte en référé devant le tribunal administratif de Marseille (Bouches-du-Rhône) afin d'obtenir "rapidement" l'interdiction de l'arrêté. "Il est inacceptable qu’un élu local se comporte en shérif hors-la-loi, dans le seul but de satisfaire une poignée d’extrémistes anti-loups", explique l'Association pour la protection des animaux sauvages, à France 3.

"L'arrêté municipal est illégal et dangereux compte tenu des dérives potentielles qu'il peut engendrer, à savoir l'utilisation d'une arme à feu au hasard contre un prétendu prédateur", soutient Jean-François Darmstaedter, président de l'association Ferus.

Les autorisations de tirs sont normalement délivrées par le préfet. Celui des Hautes-Alpes a d'ailleurs signé un arrêté préfectoral, lui aussi le 15 mai, autorisant le tir de défense pour des éleveurs qui seraient dorénavant victimes d'une attaque de loup sur les communes de Pelleautier ou de La Bâtie-Montsaléon.

Selon les derniers chiffres communiqués par la Direction départementale des territoires (DDT) des Hautes-Alpes, 13 attaques et 30 animaux victimes ont été comptabilisées entre janvier et avril, contre trois attaques et sept victimes sur la même période en 2014.



]Francetv info 21/5/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
La préfecture du département français des Hautes-Alpes a estimé dimanche que l'arrêté du maire d'un village, mi-mai, autorisant le tir à vue d'un loup sur sa commune, était "illégal". Le canidé était accusé d'une double attaque contre un troupeau de moutons.

"Une lettre d'observation a été envoyée au maire de Pelleautier lui demandant de retirer son arrêté", a déclaré dimanche soir un porte-parole de la préfecture.

L'élu avait pris cette décision après l'attaque par un loup d'un troupeau de moutons dans un parc fermé et électrifié, une espèce protégée par la convention de Berne. L'éleveur avait déjà perdu cinq animaux lors d'une première attaque.

Selon les derniers chiffres du département des Hautes-Alpes, treize attaques et 30 animaux victimes d'attaques ont été comptabilisées entre janvier et avril, contre trois attaques et sept victimes sur la même période en 2014.

Le préfet des Hautes-Alpes a aussi signé un arrêté, autorisant le tir de défense pour des éleveurs qui seraient dorénavant victimes d'une attaque de loup dans les communes de Pelleautier ou de La Bâtie-Montsaléon.

Selon des chiffres officiels, plus de 8000 brebis ont été tuées en France en 2014 par canis lupus, une situation jugée intenable par les éleveurs qui estiment que l'avenir du pastoralisme est en jeu.



Romandie 25/5/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Un éleveur d'ovins de la Meuse comparaissait aujourd’hui devant le tribunal correctionnel  de Bar-le-Duc. Poursuivi  pour avoir mis en place sur son terrain une grande cage pour piéger les loups. Une amende de 1500 euros a été requise à son encontre. Le délibéré sera rendu le 7 juillet 2015.

Il s'agissait d'une cage en acier assez imposante, de plus de 6 mètres de long et de 2,5 mètres de large et de haut, dans laquelle il avait placé en appâts deux moutons et une chèvre parfaitement vivants.  L'avocat du prévenu, Me Loïc Desmarest, a affirmé que si son client reconnaît avoir mis en place la cage mais  celle-ci n'était pas spécifiquement destinée à capturer le loup.

 La cage avait été découverte en octobre 2014 sur le  terrain de l’éleveur à Gimecourt (Meuse)  par les agents de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage.

Le département de la Meuse avait connu ses premières attaques du loup fin 2013. Une cinquantaine d'attaques et plus de 120 victimes ont depuis été recensées,provoquant l'exaspération des éleveurs de ce département rural, a fortiori depuis que les tirs de prélèvement, d'abord autorisés par la préfecture, aient finalementété interdits par la justice administrative.

En novembre, le maire du village de Nançois-le-Grand, où des attaques avaient eu lieu, s'était par ailleurs distingué en lançant un "avis de recherche" qui promettait 2.000 euros à celui qui capturerait le loup, selon des affiches qu'il avait placardées aux entrées de sa commune.



F3 Lorraine 26/5/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Marseille (AFP) - Le préfet Alpes-de-Hautes-Provence a ordonné des "tirs de prélèvement de quatre loups" en vue en vue de la protection des troupeaux, a indiqué jeudi la préfecture, au lendemain d'une mesure similaire prise dans le département voisin des Hautes-Alpes.

Mercredi, le préfet des Hautes-Alpes prenait un nouvel arrêté autorisant les "tirs de prélèvements renforcés" de "deux loups". Le préfet des Alpes-de-Hautes-Provence a pris également "un nouvel arrêté ordonnant la réalisation de tirs de prélèvement de loups le 12 août 2015, pour une durée de six mois", indique un communiqué de la préfecture des Alpes-de-Hautes-Provence.

La préfecture justifie cette mesure de prélèvement de quatre loups à cause de "la progression de l’espèce dans le département et de l’importance des dommages occasionnés par le loup sur les troupeaux des exploitations et estives".

En outre, le préfet a également autorisé "des tirs de défense et de défense renforcée" pour protéger des secteurs où des troupeaux domestiques sont en pâture.

La préfecture souligne qu'"au 12 août 2015 sont toujours en vigueur dans le département deux arrêtés de tirs de prélèvement, 209 arrêtés de tirs de défense et huit arrêtés de tirs de défense renforcée" autorisant le prélèvement d'un total de "neuf loups" dans le département.



Sciences et avenir 16/8/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Une louve a été abattue jeudi 20 août 2015 au matin, à proximité d'un troupeau dans le secteur de la Rama, dans le Dévoluy (Hautes-Alpes), en application d'un arrêté préfectoral, a annoncé la préfecture dans un communiqué. Il s’agit du premier loup tué cette année dans le département

"La louve a été abattue à proximité d'un troupeau ayant déjà fait l'objet d'attaques (...). Ce tir a été effectué à l'occasion d'opérations lancées à l'initiative des lieutenants de louveterie chargés du secteur et en relation avec les acteurs locaux", a-t-elle précisé. La bête a été tuée dans le cadre d'un arrêté préfectoral du 12 août 2015 autorisant l'abattage de deux loups en vue de la protection des troupeaux.

 Malgré son statut d'espèce protégée, des loups peuvent être abattus en France. ©️VALERY HACHE / AFP. Autorisé depuis le 12 août 2015, le premier tir de loup dans les Hautes-Alpes ne s'est pas fait attendre : une femelle a été tuée jeudi 20 août.

Dans le département mitoyen des Alpes-de-Haute-Provence, le préfet avait autorisé le 13 août l'abattage de quatre individus pour les mêmes raisons. Le nombre de loups tués en France s'est élevé à 19 en 2014-2015, un chiffre en augmentation. En 2014, 8.560 brebis ont été victimes des loups, donnant droit à des indemnisations des agriculteurs. Rappelons que dans un arrêté du 30 juin, le gouvernement a fixé à 36 le nombre de loups qui pourront être abattus cette année dans le cadre de la protection des troupeaux, contre 24 auparavant

Et les conditions d'autorisation des tirs ont été assouplies : le gouvernement veut tuer plus de loups !


Sciences et avenir 20/8/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Suite à l'importante attaque d'un troupeaux appartenant à un éleveur du Vaucluse  qui s'est produite en tout début de semaine dans les alpages de Méolans-Revel dans les Alpes-de-Haute-Provence, les agriculteurs ont manifesté ce vendredi devant la préfecture du département.

La colère des éleveurs se fait sentir au sens propre et figuré. Une cinquantaine d'entre eux a organisé une opération coup de poing ce vendredi matin. Ils ont déposé devant la préfecture du fumier et une carcasse de brebis. Un geste de colère de ces bergers qui dénoncent de nouvelles attaques de loups et un plan de lutte inefficace.

 ©️ Mekioussa BOUDJEMA


Ils étaient une cinquantaine d'éleveurs toutes espèces du département rejoints par la suite par des éleveurs des départements des Hautes-Alpes et Alpes-Maritimes.
Sur place, 10 tracteurs dont trois bennes ont permis de déverser du fumier et des déchets de tous types. Pour symbole, ils ont accroché aux grilles une brebis dépecée par un loup il y a quelques jours.

Ils demandent à l'Etat de tenir ses engagements en appliquant le Plan Loup dans sa globalité et de faire prélever plus de loups. A ce jour, selon eux, depuis le 1 er juillet un seul loup a été abattu alors que 417 brebis auraient été tuées par les loups.

C'est probablement un attaque de loup qui est a l'origine de l'hécatombe : 29 brebis ont été tuées, 27 ont disparu. Dans la vidéo ci-dessous, le témoignage de l'éleveur.



Cette importante attaque de troupeaux appartenant à un éleveur du Vaucluse s'est produite en tout début de semaine dans les alpages de Méolans-Revel dans les Alpes-de-Haute-Provence.

F3 PROVENCE-ALPES 27/8/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Le préfet a cédé aux éleveurs, qui réclamaient des mesures concrètes contre les attaques de loups.

Les éleveurs savoyards remportent leur bras de fer. Le préfet de la Savoie va autoriser l'abattage de six loups après la séquestration, mercredi 2 septembre, du président du parc national de la Vanoise par des éleveurs qui réclamaient des mesures concrètes contre les attaques de loups. Le préfet a en outre annoncé l'assouplissement des conditions de tirs de loups par les chasseurs.

Ces décisions ont été annoncées aux éleveurs lors d'une réunion convoquée à la suite de la séquestration par une cinquantaine d'éleveurs du président du parc de la Vanoise, Guy Chaumereuil, de son directeur Emmanuel Michau et d'un agent du parc, mardi soir, à la suite d'une réunion publique à Bramans (Savoie). Les trois hommes ont été libérés mercredi à 14 heures. La séquestration s'est déroulée sans violence.

La ministre de l'Ecologie, Ségolène Royal, "ou un de ses collaborateurs" devraient se rendre prochainement en Savoie pour évoquer la problématique du loup, a indiqué la préfecture. "C'est plutôt positif, on devrait avoir des résultats", s'est félicité Jean-Claude Croze, directeur de la FDSEA (Fédération départementale des syndicats d'exploitants agricoles) des Savoies, alors que les éleveurs ne demandaient initialement que cinq abattages de loups. "Mais c'est dommage de devoir passer par de telles actions pour être écoutés", a ajouté le syndicaliste agricole.

Il a souligné que 400 chasseurs étaient habilités à tuer le loup en Savoie, ce qui devrait faciliter les abattages. En outre, les agents de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) devraient recevoir le renfort de la "brigade d'appui" créée en juillet par Ségolène Royal.

Les éleveurs, qui demandent l'autorisation de tuer des loups dans le cœur du parc de la Vanoise, ont aussi obtenu l'inscription de cette question à l'ordre du jour du prochain conseil d'administration du parc, le 30 septembre, selon la FDSEA. L'abattage d'un loup dans un parc national doit être autorisé par une décision ministérielle, puis approuvé par le directeur du parc après avis du conseil scientifique, selon une source proche du dossier.

Fin août, les éleveurs dénombraient 130 attaques de loups depuis le début de la saison d'estive, contre 105 sur l'année 2014, selon un tract de la FDSEA. La saison d'estive s'étale de mi-juin à mi-octobre.


----->L'article focalise sur les attaques de loups... Mais ne précise pas les mesures prises par les éleveurs pour lutter et/ou déjouer ces attaques ! Rappelons aussi que la nature appartient à tous, autant à la faune qu'aux humains... Et que ce sont les humains qui empiètent toujours un peu plus sur le peu d'espace qui reste à la faune. Par ailleurs, je trouve scandaleux que le Préfet ait cédé aux exigences, allant même au-delà, compte tenu des moyens utilisés. Demain on peut imaginer un quidam prendre en otage son banquier pour faire annuler le montant de ses agios s'il les trouve exhorbitant... J'exagère à peine... Mais vous comprenez certainement ce que je veux dire. 

Francetv info 2/9/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Gap (AFP) - Une soixantaine d'éleveurs ont érigé un mur devant l'entrée de la préfecture des Hautes-Alpes, lundi matin à Gap, pour exprimer leur "détresse" après de nouvelles attaques de loups selon eux et réclamer plus d'autorisations d'abattage.

Venus à 06H00, casque de chantier sur la tête, avec des tracteurs remplis de sacs de ciment et de parpaings, les manifestants répondaient à l'appel de la Fédération Départementale des Syndicats des Exploitants Agricoles (FDSEA) et des Jeunes Agriculteurs (JA) des Hautes-Alpes.

 Des loups européens, dans le parc animalier des Angles, le 18 juin 2015 (c) Afp

"Le message n'a pas changé. Un seul loup a été prélevé dans les Hautes-Alpes, ce n'est pas suffisant. Il faut que les chasseurs qui ont la formation nécessaire puissent prélever le loup lors des actions de chasse sur l'ensemble du territoire, jusqu'à atteindre le quota", a déclaré devant des journalistes Raphaël Eyraud, co-président des JA.

Dans un arrêté du 30 juin, le gouvernement a fixé à 36 le nombre de loups pouvant être abattus dans l'Hexagone jusqu'au 30 juin 2016. Trois loups ont depuis été prélevés en Savoie, dans les Alpes de Haute-Provence et les Hautes-Alpes.

"J'ai été pour la première fois victime d'une attaque de loup la semaine dernière. J'ai perdu trois brebis dans un parc fermé, derrière l'exploitation", s'est insurgé Pierre, 24 ans, éleveur ovins à Saint-Jean-Saint-Nicolas (Hautes-Alpes), truelle à la mains.

L'action a provoqué la colère du préfet Pierre Besnard qui a menacé de "faire appel aux CRS" pour débloquer les accès principaux du bâtiment. Manifestants et syndicalistes ne comptent enlever le mur que vendredi.

Selon un bilan disponible sur le site internet de la Direction régionale de l'environnement (Dreal) en Rhône-Alpes, les attaques de loups dans le département ont fait 329 victimes à fin août depuis janvier contre 429 un an plus tôt. Au niveau national, le chiffre est de 4.726 contre 5.539 au 31 août 2014.

Au total 19 loups ont été tués en France en 2014-2015, un chiffre en augmentation. Dans les Hautes-Alpes, en août, le préfet a pris un arrêté autorisant d'en "prélever" deux et une louve a été abattue dans le Dévoluy.


Sciences et avenir 14/9/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Sisteron (France) (AFP) - Un loup a été abattu mardi sur la commune d’Auzet, dans les Alpes de Haute-Provence, dans la vallée de la Blanche, a annoncé la préfecture dans un communiqué.

Ce tir intervient dans le cadre de la mise en place d’un tir de défense renforcée sous le contrôle de l’Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (ONCFS) "qui a mis en place depuis début septembre une brigade dédiée au soutien des éleveurs", explique le communiqué.

Dans ce secteur des Monges, 47 attaques ayant fait 136 victimes sont intervenues depuis le début de l’année, précise également la préfecture. Cette action s'inscrit dans le plafond de 36 loups pouvant être "prélevés" jusqu’en 30 juin 2016. Ce prélèvement est le cinquième, dont 2 ont eu lieu dans les Alpes de Haute-Provence, depuis l'entrée en vigueur d'un nouveau quota national en juin dernier.

"Afin de réduire l’exposition des troupeaux à la prédation", le préfet du département a autorisé plusieurs éleveurs, "qui continuent à subir des dommages importants et récurrents malgré la mise en œuvre de mesures de protection préventive", à défendre leur troupeau par des tirs de défense dite "renforcée", c’est-à-dire mobilisant jusqu’à 10 chasseurs sur le parcours du troupeau.

Au 16 septembre 2015, 937 victimes pour 294 attaques ont été recensées dans le département, soit une augmentation de 40 % des victimes et de 30 % des attaques par rapport à 2014 à la même date, selon les chiffres communiqués par la préfecture des Alpes de Haute-Provence.


Sciences et avenir 24/9/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Paris (AFP) - François Hollande défend la révision annuelle des quotas de chasse au loup, mais se dit opposé à la création d'un avantage fiscal pour les chasseurs, dans un entretien inédit au mensuel Chasseur français à paraître mercredi.

"Chaque année, il sera décidé du nombre de loups à abattre en fonction de l’évaluation des risques et de la croissance de la population de loups", déclare le président de la République en rappelant que le quota a été porté de 24 à 36 par an.

 François Hollande défend la révision annuelle des quotas de chasse au loup (c) Afp

"Je voudrais également insister sur les sangliers (...) Ils provoquent des accidents, des dégâts aux cultures, aux forêts. Nous devons en tirer les conséquences", ajoute-t-il dans le premier entretien accordé par un président de la République à ce magazine mensuel de la ruralité, qui fête ses 130 ans.

Pas question en revanche de geste fiscal pour les chasseurs. "Acquitter une redevance cynégétique représente plusieurs centaines d'euros par an. Mais le gouvernement fait la +chasse+ aux niches fiscales, il ne va pas en créer une nouvelle pour les chasseurs", prévient le président.

Dans un plaidoyer pour la ruralité à moins de deux mois des élections régionales, M. Hollande rappelle qu'il "s'est battu pour garder son appellation autour des produits" qui font la renommée de Laguiole, le couteau et le fromage, et dit avoir "beaucoup de considération pour ceux qui défendent la nature", dont "les chasseurs font d'ailleurs partie".

"Mais en même temps, je n'admets pas qu’au nom de la nature, on empêche un certain nombre d'installations", ajoute le chef de l'Etat en rappelant le drame de Sivens dans le Tarn. Un jeune manifestant, Rémi Fraisse, était mort le 26 octobre 2014 dans l'explosion d'une grenade lancées par des gendarmes lors de heurts autour du barrage controversé de Sivens.

"En revanche, je m'oppose à ce que des atteintes intolérables soient portées à l’environnement au nom du gigantisme sans limite ou du modernisme", poursuit-il.



Sciences et avenir 19/10/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Deux loups ont été abattus ce week-end en Savoie, portant à trois le nombre de loups abattus dans ce département depuis le mois de juin, a annoncé la préfecture lundi.

Ces loups ont été abattus samedi dans la commune de Saint-Colomban-des-Villards et dimanche à Saint-André. Ils s'ajoutent aux huit loups tués dans les Alpes françaises depuis le mois de juin.

Un représentant du préfet a fait cette annonce au cours d'une audience devant le tribunal administratif de Grenoble, qui portait sur un arrêté préfectoral du 10 septembre 2015 autorisant l'abattage de six prédateurs pendant 6 mois en Savoie.

Cet arrêté avait été pris à la suite de la séquestration par des éleveurs du président et du directeur du parc national de la Vanoise.



----->Décidément, cette région n'aime pas sa faune sauvage... Entre les loups, les bouquetins...


bfmtv 19/10/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Quatre loups ont été abattus dans les Alpes françaises ce week-end - deux en Savoie et deux dans les Alpes-Maritimes -, ont annoncé les autorités locales. Ces tirs portent à douze le nombre total de ces prédateurs tués en France depuis début juillet.

"Ces opérations sont intervenues à l'occasion d'opérations de chasse, conformément aux arrêtés préfectoraux ordonnant les tirs de prélèvement renforcé sur les secteurs concernés",
a précisé la préfecture des Alpes-Maritimes. En Savoie aussi, un arrêté préfectoral pris le 10 septembre a autorisé l'abattage de six prédateurs pendant six mois.

Cette décision faisait suite à la séquestration par des éleveurs des deux principaux dirigeants du parc national de la Vanoise, un parc naturel de la région. Elle est contestée en justice par plusieurs associations de défense de l'environnement, qui la jugent illégale. Une décision sur leur recours est attendue d'ici la fin de la semaine.

Depuis la réapparition du loup dans les Alpes au début des années 90, leur nombre augmente régulièrement, exaspérant les éleveurs
. Selon l'Office national de la chasse et de la faune sauvage, il y aurait quelque 280 loups en France. Le loup est une espèce protégée par la convention de Berne sur la protection de la flore et la faune sauvages.


----->Il n'y a pas que les loups qui sont en augmentation... Il y a malheureusement une augmentation conséquente de c.ns ! Et pour autant il n'y a pas de permis de chasse pour en débarrasser la société ! Je contate deux poids, deux mesures : les éleveurs sequestrent deux personnes et obtiennent le droit de faire tuer des loups, pourtant indispensables pour la biodiversité... et des salariés, par exemple d'Air France, qui ne font que déchirer des chemises et eux sont poursuivis et menacés de licenciement... Et là-dessus il y a eu une annonce du PDG de la suppression de plus de 1000 emplois.... Messieurs/Mesdames les éleveurs faites en sorte qu'il y ait davantage de proies naturelles disponibles pour les loups pour limiter la casse dans vos troupeaux. Et cessez de croire que tout l'espace vous est dû... Et cessez de nous faire croire que vous aimez vos bêtes qui, immanquablement finissent à l'abattoir !!!!

Romandie 19/10/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Huit associations de défense des animaux et de l'environnement veulent faire suspendre un arrêté préfectoral autorisant l'abattage de six loups en Savoie et vont pour ce faire se pourvoir en cassation.

Ce mercredi 21 octobre, le tribunal administratif de Grenoble a refusé leur demande de suspendre cet arrêté
. Le juge des référés a en effet estimé qu'"aucun des moyens" invoqués par les associations n'était "propre à créer un doute sérieux quant à la légalité de la décision"

Le tribunal "a rejeté nos référés contre le tir de six loups en Savoie: le préfet peut, s'il le souhaite, poursuivre l'abattage de quatre loups après les deux déjà tués le week-end dernier. Nous ne laisserons pas ces abattages injustifiés se poursuivre sans réagir", justifient-elle dans un communiqué.

Cet arrêté, qui permet l'abattage de six loups sur une période de six mois, avait été pris à la suite de la séquestration par des éleveurs du président et du directeur du parc national de la Vanoise. Treize loups ont été tués depuis le début de l'été dans les Alpes françaises, dont trois en Savoie, sur un plafond maximum de 36 loups pouvant être abattus en 2015-2016 en France.


F3 Alpes 22/10/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Afin de réduire l’exposition des troupeaux à la prédation, le Préfet des Alpes-de-Haute-Provence a autorisé les éleveurs, à défendre leur troupeau par des tirs de défense dite « renforcée ». C’est dans ce cadre qu’un loup a été tiré, ce jour, sur la commune de Hautes-Duyes.


 Photo ©️ Morgane Bricard / FERUS


Selon la préfecture des Alpes-de-Haute-Provence, "cette action s’inscrit dans le plafond de 36 loups pouvant être prélevés en 2015-2016 sans nuire au maintien de l’espèce dans un état de conservation favorable au sein de son aire de répartition naturelle."

A ce jour, quatre loups ont été prélevés dans les Alpes-de-Haute-Provence.


F3 Provence Alpes 31/10/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Selon le parquet de Périgueux, la bête abattue dans un poulailler de Saint-Léon-sur- L’Isle, en Dordogne, vendredi après-midi, est bel et bien un loup, rapportent nos confrères de Sud-Ouest.

«Les examens externes pratiqués par des spécialistes sur la dépouille dans le week-end vont tous dans ce sens. Il faut néanmoins attendre les résultats de l’autopsie avant de conclure définitivement à la présence d’un loup dans le poulailler», indiquent nos confrères.

 Le loup retrouvé mort dans le poulailler pesait 17 kilos. Il était blessé à la patte. Photo d'illustration etrangenature. Cette photo montre la mort d'un loup dans la Drôme en décembre 2008, après avoir été heurté par un véhicule.

L’animal abattu par un chasseur vendredi a été décrit dans un «grand état de maigreur, couvert de gale» et la patte blessée par un câble d’acier. Personne du côté des autorités – gardes fédéraux, gendarmes, préfecture, Office national de la chasse et de la faune –, ne veut s’exprimer sur la question. Toutefois, Sud Ouest rappelle qu’en 2014, le loup a été vu dans le Gers et le Lot et que son expansion vers l’ouest est «admise par les spécialistes».

Alors loup ou pas, il faut attendre la conclusion des examens. En tout cas, en Charente, des éleveurs s’inquiétaient d’un possible retour du loup, comme CL s’en était fait l’écho en 2014 : 

Loup ou pas loup ? En Dordogne, dans un petit village à quelques kilomètres de Périgueux, à Saint-Léon-sur-L'Isle, un chasseur a abattu, vendredi, un animal qui ressemble fort à un loup. Pour l'heure, les examens n'ont pas permis de l'affirmer et les autorités observent un silence total sur cette affaire visiblement sensible !

Mais le retraité chez qui l'animal est entré a raconté l'histoire à nos confrères de Sud Ouest. Dans la nuit de jeudi à vendredi, il a d'abord entendu ses chiens aboyer. Visiblement sans raison. Le lendemain matin, Albert aperçoit une bête se coucher sous un arbre. Un loup dit son amie. Un renard pense t-il. Mais à 15h, l'animal revient, rentre dans le poulailler d'Albert -sans faire de mal aux poules- et se couche à nouveau. Mal en point.

Un voisin chasseur décide alors d'abattre l'animal, décrit dans un "grand état de maigreur, couvert de gale" et la patte blessée par un câble d'acier. De l'avis de tous les témoins présents sur place, la bête ressemble fort à un loup: poils gris, crocs proéminents, forme du museau.

En tout cas, en Charente, des éleveurs s'inquiétaient d'un possible retour du loup, comme CL s'en était fait l'écho en 2014.



Charente Libre 1/11/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
L'Aspas saisit la justice pour destruction d'un animal d'une espèce protégée, après l'abattage d'une bête suspecte dans un poulailler de Saint-Léon-sur-l'Isle.

Loup ou pas ? Sans attendre les conclusions définitives des expertises lancées, l'Aspas, Association pour la protection des animaux sauvages, a décidé de déposer une plainte pour destruction d'espèce protégée après l'abattage d'un animal suspect dans un poulailler de Saint-Léon-sur-l'Isle, en Dordogne, vendredi. L'association l'a annoncée ce mardi matin via ses comptes Twitter et Facebook.




Joint par téléphone, le délégué départemental de l'Aspas de la Corrèze voisine, Antoine Pozevera, précise que la plainte sera déposée ce mardi même auprès du parquet de Périgueux. "Dans cette affaire, dit-il, il y a au moins deux infractions qui méritent un examen de la justice : le braconnage dans la mesure où il apparaît que l'animal a été blessé à la patte par un piège avant d'atterrir dans le poulailler et la destruction d'espèce protégée avec la mort infligée à la bête".

L’#ASPAS porte plainte pour le braconnage d’un #loup en DordogneUn loup a été abattu vendredi 30 octobre dans un...

Posté par Aspas - Association pour la Protection des Animaux Sauvages sur mardi 3 novembre 2015



Sud Ouest 3/11/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Une louve a été abattue sur la commune du Devoluy, portant à 22 le nombre de canidés tués depuis juillet.

Une louve adulte a été abattue mercredi 11 novembre 2015 sur la commune du Dévoluy, dans les Hautes-Alpes, a indiqué jeudi la préfecture du département. Cela porte à vingt-deux le nombre de canidés tués en France depuis le mois de juillet.

 Cet abattage, le sixième autorisé par des arrêtés préfectoraux cette année dans le département des Hautes-Alpes et le troisième dans le seul massif du Dévoluy, a été effectué au cours d'une battue. Quatre loups avaient déjà été tués en octobre dans le département, les deux premiers les 7 et 21 octobre, respectivement à La Cluse et Monêtier-les-Bains. Les deux autres avaient été abattus une semaine plus tard, les 27 et 28 octobre, l'un à Val-des-Près et l'autre à Château-Vieille-Ville, dans le massif du Queyras. (Photo © Morgane Bricard / FERUS)





ipt>



Le nombre de prédateurs tués en France depuis juillet serait de 22*, selon l'association Ferus, organisme national de protection et de conservation de l'ours, du loup et lynx en France.

 ASPAS 100% Nature 10/11/2015


Dans un entretien accordé au mensuel Chasseur français en octobre, François Hollande avait déclaré : "Chaque année, il sera décidé du nombre de loups à abattre en fonction de l’évaluation des risques et de la croissance de la population de loups" apportant ainsi lui aussi son soutien aux éleveurs. A l'heure actuelle, encore 12 loups peuvent être abattus.

Selon l'ASPAS, les populations de loups seraientt désormais en régression.


* En fait, 24 loups puisque le 12 novembre deux autres loups ont été tués lors de battues au grand gibier sur les communes de Barles et Castellard-Mélan.


----->J'ai bien peur que la pérennité du loup en France soit bien mal partie... A chaque fois les éleveurs demandent des extensions de la chasse aux loups... Et systématiquement, quel que soit le gouvernement en place, c'est accordé... Quand ces animaux sauvages intelligents bénéficieront-ils d'une vraie protection ? Déjà, il serait bon que tous les élevages soient inspectés afin vérifier la réelle mise en place des mesures de protection des troupeaux... Et veiller à ce qu'il y ait suffisamment de proies dans la nature... Mais dans ce cas... ce sont les chasseurs qui vont "crier au loup"... parce qu'il leur fait concurrence...

Quant au fait qu'il ait été autorisé l'abattage de 6 loups en Savoie à la suite de la prise d'otage de deux responsables du parc de la Vanoise : c'est lamentable ! Deux poids deux mesures : des salariés d'Air France ont été licenciés dans l'affaire des chemises (salariés qui manifestaient pour défendre leurs salaires et leur avenir)... Ici deux personnes sont sequestrées = 6 loups à abattre !!! Pourtant, à mes yeux une prise d'otage est bien plus grave qu'une histoire de chemise..


Lire cet article : le massacre des loups dicté par une minorité violente.



Sciences et avenir 13/11/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Cinq, c'est le nombre de prélèvements encore autorisés pour la période 2015-2016. En effet, actuellement 31 loups (Canis lupus) ont été abattus sur les 36 tirs autorisés par l'arrêté du 30 juin 2015

Une louve a été tuée samedi matin sur la commune de Lus-la-Croix-Haute dans la Drôme, a indiqué samedi soir la préfecture, portant dans un premier temps le décompte à 30 canidés tués en France en 2015. C'est la première fois qu'un loup est prélevé dans ce département, précise la préfecture, confirmant une information du Dauphine Libéré

Cette femelle a été abattue, dans le cadre d'un arrêté préfectoral de tir de prélèvement lors d'une chasse encadrée par des lieutenants de louveterie. "Depuis le début de l'année 2015 en Drôme, on a relevé 74 attaques du loup pour 291 victimes et 200 disparues", ajoute la préfecture. Cet arrêté concernait précisément les communes de Lus-La Croix-Haute, Treschenu-Creyers et Glandage, représentant à elles seules "plus du tiers de ces attaques" enregistrées ces derniers mois. 

Puis, selon Nice-Matin, un tir de défense a également conduit à la mort d'un loup sur la commune de Bézaudun dimanche. C'est le douzième animal abattu dans les Alpes-Maritimes. Finalement c'est deux loups qui ont été tués pendant le week-end du 12 décembre.



Sciences et avenir 14/12/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...