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L'éolien terrestre en France : Projets et actualités.... etc...

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Rennes - Le schéma éolien de la région Bretagne, contesté par de nombreuses associations environnementales, est menacé d'annulation après que le rapporteur public l'a réclamée, vendredi matin devant le Tribunal administratif de Rennes, a-t-on appris auprès de l'avocat des plaignants.

Au total, 24 associations et fédérations avaient déposé, en mars 2013, un recours en annulation de ce schéma régional éolien (SRE), établi par l'Etat et la région Bretagne et approuvé à l'automne 2012 par arrêté préfectoral.

Ce document prévoit l'implantation, d'ici à 2020, sur le territoire breton, de 2.500 éoliennes pour atteindre une production de 2.500 mégawatts, soit environ un dixième de la consommation annuelle d'électricité dans la région.

Les opposants reprochent à ce projet de faire la part trop belle aux industriels de l'éolien et de ne pas définir suffisamment les zones à préserver et incompatibles avec la présence d'éoliennes en raison de leur caractère exceptionnel.

En effet, hormis un vaste périmètre autour du Mont Saint-Michel, le SRE n'interdit pas l'implantation d'éoliennes dans de nombreux paysages emblématiques de la Bretagne comme les Monts d'Arrée, les mégalithes de Carnac ou le cap Fréhel, par exemple, au mépris du Code de l'environnement et de la loi Grenelle 2.

Selon le schéma régional, 95% du territoire breton est susceptible d'accueillir de l'éolien, a affirmé Me Sébastien Collet à l'AFP, relevant que ce document ne prend pas en compte des critères comme la loi littoral ou les dispositions sur le patrimoine bâtiSi on le suit, on peut aller construire des éoliennes en forêt de Brocéliande, par exemple, a-t-il ajouté se félicitant que ces arguments de fond, ayant justifié le recours, ont été suivis par le rapporteur public.

Celui-ci, a indiqué l'avocat, a justifié la demande d'annulation par une erreur de droit, car les promoteurs du projet n'ont pas tenu compte des critères définis par la loi pour délimiter les territoires favorables à l'éolien. Les associations pointaient également des défaillances dans la consultation publique préalable à l'élaboration du schéma régional, arguant d'un manque de concertation avec les associations et d'une mauvaise information auprès des mairies concernées.

La décision du tribunal ne devrait intervenir que dans plusieurs semaines. Dans l'immense majorité des cas, les avis du rapporteur public sont suivis par leur tribunal.

D'autres régions, comme l'Ile-de-France ou l'Aquitaine, ont déjà vu leur schéma régional éolien retoqué par la justice, notamment pour vice de procédure.


Romandie 25/9/2015

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Paris (AFP) - L'ancien ministre de l'Economie Arnaud Montebourg a annoncé jeudi qu'il investissait 56.000 euros dans NewWind, une start-up qui se lance dans l'éolien domestique made in France et dont il prendra la présidence du conseil de surveillance.

 WiSEED 4/12/2004


NewWind, la jeune pousse dont il devient actionnaire, souhaite commercialiser "l'Arbre à vent", une éolienne de dix mètres stylisée sous la forme d'un tronc en acier dont les feuilles en plastique recueillent les vents de proximité pour les transformer en énergie domestique.

8 prototypes "100% +made in France+" vont être "plantés" en novembre et décembre, et deux être en exposition à Paris à la COP 21, "avant une commercialisation plus large au deuxième semestre 2016", annonce le PDG Jérôme Michaud-Larivière. Selon lui, chaque arbre pourrait produire 4,1 kilowatt-heure, de quoi satisfaire plus de 80% des besoins en électricité (hors chauffage) d'une maison de 120 mètres carrés.

La start-up n'a pas souhaité préciser le prix de "l'Arbre à vent". Elle vise à terme 30.000 euros HT, avec un amortissement pour l'acheteur après 7 à 8 ans d'utilisation.

"Le modèle économique est encore à construire", reconnaît Jérôme Michaud-Larivière, qui veut cibler les collectivités locales et les groupes de BTP comme Eiffage et Bouygues et se tourner vers les marché suisse et allemand, friands d'énergies alternatives. Arnaud Montebourg sera chargé d'aider à trouver les 2 à 3 millions de fonds dont NewWind a besoin pour se développer dans un premier temps.

Sciences et avenir 1/10/2015

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Paris - Le rythme actuel de développement de l'éolien en France n'est pas suffisant pour que cette énergie atteigne les objectifs fixés d'ici 2020, selon le panorama de l'électricité renouvelable publié lundi par les gestionnaires du réseau d'électricité RTE, Erdf et l'Adeef avec le Syndicat des énergies renouvelables.

Au 30 juin 2015, le parc éolien terrestre représentait une capacité de 9.800 mégawatts pour un objectif de 19.000 mégawatts dans cinq ans, détaille ce panorama, qui constate que le rythme actuel de raccordement ne paraît pas suffisantOr à ce jour, un peu moins de 7.300 MW sont en attente de raccordement sur le réseau électrique, ultime étape avant leur mise en service.

Le secteur a en effet été pénalisé par la lenteur de développement des projets et par l'incertitude juridique autour du tarifs de rachat bonifié auquel les producteurs vendent l'électricité verte à EDF.

A l'inverse, le solaire a connu un développement qui a poussé le gouvernement à revoir à la hausse cet été l'objectif initialement fixé à 5.400 MW. Désormais, la France vise 8.000 MW, pour un parc actuel de 5.700 MW et 1.880 MW en attente de raccordement.

De même l'hydroélectricité est déjà quasiment au niveau prévu dans cinq ans, proche des 30.000 mégawatts. Globalement, si on considère le parc actuel et les projets en attente de raccordement, la France aura atteint 95,5% de son objectif global pour 2020, selon les chiffres de ce panorama.

Au 30 juin, la France (hors outre-mer) disposait de 42.600 MW de capacités électriques renouvelables installées (éolien, solaire, hydroélectricité, biomasse), qui ont assuré 19,3% de la consommation de courant du pays entre le 1er juillet 2014 et le 30 juin dernier.

La loi sur la transition énergétique adoptée cet été a fixé de nouveaux objectifs en matière d'énergies renouvelables. Elles devront couvrir en 2030 40% de la consommation d'électricité.

Les objectifs par source d'énergie renouvelable doivent être précisés dans la Programmation pluriannuelle de l'énergie encore en discussions entre le gouvernement et les acteurs du secteur.


Romandie 12/10/2015

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À 39 jours de la COP21, France 3 s'est intéressée jeudi 22 octobre à l'énergie éolienne, encore peu développée dans l'Hexagone.

La France compte à ce jour 4 100 éoliennes en métropole et dans les DOM-TOM. Cela correspond à peine à 3,5% de la production d'électricité. Les résistances sont encore nombreuses, sauf dans certaines communes où les habitants ont bien compris l'intérêt de devenir actionnaire du parc éolien.



Tout près de la mythique forêt de Brocéliande, depuis six ans, six éoliennes tournent à plein régime. Elles produisent trois fois plus que la consommation électrique des habitants de Plélan-le-Grand. Un exploit pour cette petite commune. Il aura fallu plus de quatre ans, 10 bureaux d'études et de longues discussions avec les banques pour les convaincre de l'intérêt du projet. En 2004, 12 habitants créent leur propre société et investissent du temps et de l'argent. Depuis 2009, le chiffre d'affaires de l'entreprise est de deux millions d'euros par an et les bénéficient atteignent 100 000 euros. Tout le monde est gagnant. Chaque année, 500 éoliennes sont mises en service en France. Pour atteindre les objectifs fixés pour 2020, il en faudrait trois fois plus.

Ce projet a vu le jour grâce à l'obstination d'un homme : Patrick Saultier, ex-ingénieur en environnement. Il a voulu prendre exemple sur l'Allemagne et le Danemark, où les éoliennes sont plus répandues qu'en France.



Le modèle danois a été suivi. Là-bas, les habitants sont en grande majorité actionnaires des éoliennes. C'est le cas à Plélan-le-Grand aussi. "C'est à peine croyable, cette histoire. Mais on a eu envie d'y croire et on s'est lancé", assure à  France 3 Jean-Pierre Letellier, habitant actionnaire. Désormais, ce parc produit 27 000 mégawattheures.



Francetv info 22/10/2015 - Francetv info

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Rennes - Le schéma éolien de la région Bretagne, contesté par des associations environnementales, a été annulé vendredi pour une erreur de droit par le tribunal administratif de Rennes, après que le rapporteur public l'a réclamé, a-t-on appris auprès de l'avocat des plaignants, Sébastien Collet.

Quelque 24 associations et fédérations avaient déposé, en mars 2013, un recours en annulation de ce schéma régional éolien (SRE), établi par l'Etat et la région Bretagne, et approuvé à l'automne 2012 par arrêté préfectoral.

Le document prévoyait l'implantation, d'ici à 2020, sur le territoire breton, de 2.500 éoliennes pour atteindre une production de 2.500 mégawatts, soit environ un dixième de la consommation annuelle d'électricité dans la région.

Les opposants reprochaient au projet de faire la part trop belle aux industriels de l'éolien et de ne pas définir suffisamment les zones à préserver et incompatibles avec la présence d'éoliennes en raison de leur caractère exceptionnel.

Hormis un vaste périmètre autour du Mont Saint-Michel, situé en Normandie mais tout proche de la Bretagne, le SRE n'interdisait pas l'implantation d'éoliennes dans de nombreux paysages emblématiques comme les Monts d'Arrée, les mégalithes de Carnac ou le cap Fréhel, par exemple.

Dans sa décision, dont l'AFP a obtenu copie, le tribunal administratif donne raison aux opposants au SRE, en reprochant à ses promoteurs de ne pas suffisamment étayer leur choix de considérer que l'ensemble de la région a vocation à constituer une zone favorable pour le développement de l'éolien. Les exceptions retenues ne sauraient tenir lieu de critères suffisants pour identifier les parties du territoire régional favorables au développement de l'énergie éolienne, justifie le tribunal administratif.

Le préfet a ainsi commis une erreur de droit dans l'application de l'article R222.2 du code de l'environnement, qui subordonne l'identification des zones favorables à l'éolien à l'existence d'un potentiel éolien significatif, conclut-il.

Les associations pointaient également des défaillances dans la consultation publique préalable à l'élaboration du schéma régional, arguant d'un manque de concertation avec les associations et d'une mauvaise information auprès des mairies concernées.

D'autres régions, comme l'Ile-de-France ou l'Aquitaine, ont déjà vu leur schéma régional éolien retoqué par la justice, notamment pour vice de procédure.


Romandie 23/10/2015

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La municipalité d’Auge-Saint-Médard abandonne son projet de parc éolien. En cause: la réticence des habitants et des associations.

ls se sont prononcés à six voix contre et à trois voix pour. Lors du conseil de mercredi dernier, les conseillers municipaux d’Auge-Saint-Médard se sont opposés à la poursuite du projet de parc éolien de L’Epinette. 

Une reculade qui arrive alors que la commune travaillait sur cette future implantation de cinq éoliennes depuis 2009 avec Eolfi (filiale du groupe Veolia) et qui fait suite à la soumission d’une pétition signée par quelque 130 habitants. «On a reçu cette pétition le 15 octobre, lors de la dernière réunion publique sur le projet», raconte Robert Lesage, le maire d’Auge-Saint-Médard, un peu abasourdi par le procédé. «Sur le fond, je comprends tout à fait qu’on ne soit pas d’accord. Mais j’émets des réserves sur cette manière de faire», regrette l’édile...

[...] "Je n’ai jamais vu les membres de ces associations, ils ne sont jamais venus nous rencontrer», soupire encore l’élu qui promet aussi que tout le projet avait été formé dans le respect de la loi: «Contrairement à ce qui a pu être dit, le futur parc éolien ne se trouvait pas en zone Natura 2000. Et les techniciens de chez Eolfi sont venus faire de nombreux relevés pour les nuisances sonores éventuelles: tout était dans les normes».

Lire la suite sur Charente Libre 3/11/2015

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