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STOP au massacre des éléphants de Tanzanie menacés d'extinction d'ici à 2020 !

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Fébut 28/11/2014 - Fin ?
Auteur : Sauvons la Forêt.org

Cible : le Président chinois Xi Jinping


Plusieurs ONG nous alertent ! L’éléphant aura disparu de Tanzanie dans quelques années si le braconnage continue à son rythme actuel. La Chine, dont le rôle est crucial dans la lutte contre le trafic d’ivoire, profiterait de ses visites officielles dans le pays africain pour faire passer de l’ivoire dans sa valise diplomatique…

 La Chine doit agir contre l’extermination des éléphants (photo: Nuria Ortega/African Parks Network) : les éléphanteaux dont la mère a été tuée à cause du braconnage sont les victimes collatérales de ce trafic honteux.

En Tanzanie, « environ trente éléphants sont tués par jour (…). À ce rythme, la population d'éléphants sera exterminée d'ici à 2020. » Lors d’une conférence sous l'égide de l'ONU à Dar es-Salaam en mai dernier, la Société de protection des éléphants de Tanzanie (TEPS) a alerté les autorités présentes sur l’imminence de la catastrophe à venir.

10 000 éléphants ont été abattus illégalement en Tanzanie en 2013. Dans la Réserve de gibier de Selous, site naturel inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco, la population d’éléphants a chuté de 70 406 à 13 084 individus en seulement sept ans.

Les éléphants sont victimes de la forte hausse de la demande en ivoire des pays d’Asie qui a fait exploser le braconnage. Selon Interpol, le trafic d’ivoire entre l’Afrique et l’Asie a triplé au cours des dix dernières années, représentant un marché annuel de 188 millions de dollars.

Pour espérer sauver les éléphants de Tanzanie, il est essentiel que la Chine assume son rôle d’acteur majeur dans la lutte contre la contrebande d’ivoire. Vue l’ampleur du braconnage, son action contre le commerce illégal semble totalement inefficace. Pire, certains officiels et militaires chinois participeraient au trafic.

C’est ce qu’affirme l'Agence d'investigation environnementale (EIA) dans son rapport «Vanishing Point». Selon l’ONG, les visites officielles en Tanzanie seraient mises à profit par certains membres de la délégation chinoise pour rapporter de grandes quantités d’ivoire dans la valise diplomatique. L’EIA cite les cas de la visite du président Xi Jinping en mars 2013 et celle d’une frégate de la marine chinoise à Dar es-Salaam.

Écrivons au Président chinois Xi Jinping. La Chine doit agir au plus vite pour la survie des éléphants en Tanzanie !

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Dans son rapport « Vers l'extinction : criminalité, corruption et disparition des éléphants en Tanzanie » (titre original «Vanishing Point»), l’Agence d'investigation environnementale (EIA) présente les résultats de son enquête sur le trafic d’ivoire en Tanzanie et ses connections importantes avec le marché noir chinois. L’EIA y présente les officiels, militaires et ressortissants chinois comme d’excellents clients pour les contrebandiers.

Lors de la première visite officielle en Tanzanie du nouveau Président chinois Xi Jinping en mars 2013, des membres de la délégation gouvernementale auraient acheté de grandes quantités d’ivoire et rapporté ces articles totalement interdits à la vente dans la valise diplomatique. Le prix au kilo des défenses d’éléphants aurait doublé à cette occasion.

L’EIA cite comme autre exemple la visite officielle d’une frégate de la Marine chinoise dans le port de Dar es Salaam en décembre 2013. Les marins chinois auraient acheté pour 50 000 dollars d’articles en ivoire. Lors de cette visite un Chinois expatrié a été interpellé en possession de 81 défenses d’éléphants qu’il destinait à des sous-officiers de l’équipage. Le contrebandier chinois a été condamné à 20 ans de prison.

Les gouvernements de la Tanzanie et de la Chine ont rejeté bruyamment le contenu du rapport de l’EIA. Mais l’organisation non gouvernementale basée à Londres persiste et signe par la voie de son directeur de campagne Julian Newman.

Le cas de la Réserve de gibier de Selous permet de saisir l’ampleur du braconnage en Tanzanie. Depuis son inscription à la liste du Patrimoine mondial de l’Unesco en 1982, le site naturel a perdu 90% de sa population d’éléphants. Encore 70 000 en 2005, les pachydermes n’étaient plus que 13 000 en 2013. Deux tiers des cadavres et carcasses découverts provenaient d’animaux victimes des braconniers.

La disparition massive des éléphants a motivé l’Unesco à inscrire le site naturel de la Réserve de gibier de Selous sur sa liste du Patrimoine mondial en péril.

Selon un rapport d’Interpol, le trafic d’ivoire a triplé au cours des 10 dernières années. L’organisation internationale de coopération policière estime à 188 millions de dollars la somme dépensée chaque année pour importer vers l’Asie des articles en ivoire en provenance d’Afrique. Le nombre de saisies d’ivoire a atteint un nouveau record en 2011. Et les prévisions d’Interpol pour les prochaines années sont à la hausse…

Le braconnage est depuis longtemps devenu le fait de bandes criminelles organisées internationalement qui n’hésitent pas à avoir recours à la violence. Le directeur du Programme des Nations unies pour l'environnement (UNEP) Achim Steiner s’inquiète ainsi pour les personnes chargées de la protection des animaux sur le terrain. En effet plus de 1000 gardes forestiers ont été assassinés au cours de la dernière décennie.

Informations supplémentaires :

En français :
• Article de Jeune Afrique  Tanzanie : les éléphants menacés d'extinction d'ici à sept ans
• Article de Slate  Marché de l'ivoire: la Chine accusée d'assassiner les éléphants
• Article de La Presse  Tanzanie: quand les visites officielles chinoises dopent la contrebande d'ivoire
• Article de Libération  Des officiels chinois pris d’une «frénésie d’achats» d’ivoire en Tanzanie
• Dépêche de l’AFP  La contrebande d'ivoire en Tanzanie dopée par des visites officielles chinoises
• Dépêche de Reuters sur Zone Bourse  De l'ivoire tanzanien dans la valise diplomatique chinoise?
• Article de RFI  Pékin dément l’achat d’ivoire par les officiels chinois en Tanzanie
• Article de BBC Afrique  Tanzanie/ivoire: Arusha se dit "choquée"
• Communiqué de l’UNESCO  La Réserve de gibier de Selous en Tanzanie ajoutée à la Liste du patrimoine mondial en péril en raison du braconnage
• Article de Libération  Ivoire, mon bel ivoire : le péché africain du président chinois
• Article du Monde  Le marché chinois attise le braconnage d’éléphants en Afrique


En anglais :
• Publication de l’EIA  Crime & corruption behind Tanzania’s elephant meltdown
• Dossier de l’EIA  Vanishing Point (Criminality, Corruption and the Devastation of Tanzania’s Elephants)
• Communiqué de l’EIA  Tanzania’s ivory problem more than Chinese diplomatic bags
• Article de TEPS  Identifying The Issues
• Dossier de TEPS  Recognition and tackling of the current elephant poaching crisis in Tanzania



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Monsieur le Président,

Je souhaite vous faire part de ma plus vive inquiétude concernant le sort des éléphants en Tanzanie. Leur braconnage a atteint des proportions dramatiques : plus de 10 000 éléphants ont été tués illégalement au cours de la seule année 2013, soit une moyenne de 30 individus par jour. Si le braconnage et la contrebande de l'ivoire ne sont pas éradiqués, les éléphants auront totalement disparu de Tanzanie d’ici à peine quelques années.

La Chine joue un rôle déterminant dans le commerce illégal de l’ivoire. C’est ce qu’affirme l'Agence d'investigation environnementale (EIA) dans «Vanishing Point», un rapport dans lequel sont exposés plusieurs cas de contrebande d'ivoire. Les employés des ambassades de Chine en Afrique feraient partie des meilleurs clients des revendeurs d’ivoire locaux.

Pire, les visites officielles de la Chine en Tanzanie seraient mises à profit par certains membres de la délégation chinoise pour rapporter de grandes quantités d’ivoire dans la valise diplomatique. L’EIA prend comme exemple votre visite officielle de mars 2013 ainsi que celle de la frégate Hengshui à Dar es-Salaam. Au cours de cette dernière, un citoyen chinois a été interpellé en possession de 81 défenses d’éléphants qu'il tentait de faire passer dans le port.

Monsieur le Président, je demande à la Chine de mettre au plus vite possible un terme au commerce illégal de l’ivoire.

Je vous prie de croire, Monsieur le Président, à l'assurance de ma considération et de ma vigilance citoyenne.


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En plus de signer la pétition, il vous est possible de contacter directement son  destinataire : Merci de le faire avec courtoisie, quoi qu'il vous en coûte. Les injures, les menaces ne feront que nuire à la cause défendue.

• M. Xi Jinping, Président de la République populaire de Chine

Ambassade de Chine en France
11 avenue George V
75008 Paris
Tél : +33 (0)1 49 52 19 50
Courriel : chinaemb_fr@mfa.gov.cn


Sauvons la Forêt 28/11/2014

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Arusha (Tanzanie) (AFP) - Un nouveau recensement des éléphants en Tanzanie révèle un "déclin catastrophique", avec une population divisée par deux en cinq ans, a annoncé mardi l'ONG Traffic, spécialisée dans la surveillance de la faune sauvage.

"Les chiffres du gouvernement indiquent que la Tanzanie a perdu des dizaines de milliers d'éléphants ces dix dernières années", dénonce Traffic, jugeant "incroyable que le braconnage à une telle échelle industrielle n'ait pas été détecté et combattu jusqu'à présent".

 Un éléphant dans le parc national de Mikumi en Tanzanie, le 14 octobre 2013 (c) Afp

Selon des chiffres du gouvernement tanzanien, rendus publics lundi et cités par Traffic, la population d'éléphants en Tanzanie a chuté de 109.051 en 2009 à 43.330 en 2014, des chiffres qui "montrent un déclin catastrophique" et annoncent "un désastre"Toujours selon le gouvernement, la raison en est principalement le braconnage pour l'ivoire.

La situation est similaire au Mozambique où le nombre d’éléphants est passé en cinq ans de 20.000 à près de 10.000, à cause du braconnage pour l’ivoire, selon un comptage de l'ONG américaine Wildlife Conservation Society (WCS).

Ces nouvelles statistiques du gouvernement tanzanien confirment les inquiétudes soulevées dans un rapport de Traffic en 2013, "qui faisait état d'un profond changement dans les routes empruntées par les trafiquants d'ivoire, les ports tanzaniens de Dar es Salaam et Zanzibar étant devenus les principaux points d'exportations pour de grandes quantités d'ivoire".

Selon les dernières informations recueillies par Traffic, "les dernières saisies indiquent que plus de 45 tonnes d'ivoire ont été exportées illégalement de la Tanzanie vers les marchés asiatiques. Des expertises scientifiques montrent également que des saisies d'ivoire effectuées en Ouganda et au Kenya ont pour origine la Tanzanie".

La situation est particulièrement alarmante dans l'écosystème de Ruaha-Rungwa, où seuls 8.272 éléphants ont été comptabilisés en 2014, pour 34.664 en 2009. Curieusement, peu de carcasses ont été retrouvées durant les opérations de recensement, et les spécialistes de la faune n'ont pas trouvé d'explication à ce phénomène.

Seule note d'optimisme, les chiffres du ministère tanzanien des Ressources naturelles et du tourisme montrent que de petites populations d'éléphants ont augmenté de façon significative. C'est le cas notamment dans le Serengeti, où les éléphants sont passés de 3.068 à 6.087 individus.

Toujours selon Traffic, le ministre des Ressources naturelles Lazaro Nyalandu a annoncé lundi plusieurs mesures pour protéger les éléphants du pays, comme le recrutement de 500 rangers supplémentaires cette année, en plus des 500 déjà embauchés en 2014.

Les éléphants et les rhinocéros constituent une cible de choix pour les braconniers, qui revendent ivoire et poudre de corne de rhinocéros en Asie où la demande est très forte.

Sur l'ensemble du continent africain, on estime à 30.000 le nombre d'éléphants illégalement abattus chaque année pour alimenter le commerce d'ivoire, essentiellement à destination de la Chine et d'autres pays d'Asie. Le prix de l'ivoire brut en Chine atteignait 2.100 dollars en 2014, selon l'ONG Save the Elephants et la fondation Aspinall.

Il reste 470.000 éléphants d'Afrique sauvages, selon un comptage de l'ONG Elephants Without Borders, contre 550.000 en 2006.

A l'échelle du continent, des experts récemment réunis en congrès au Botswana ont estimé que l'éléphant pourrait disparaître à l'état sauvage d'ici une vingtaine d'années si le braconnage continue au même rythme, qui ne permet plus aux populations de se renouveler.



Sciences et avenir 2/6/2015

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