Admin-lane 0 Posté(e) le 22 octobre 2014 Décimé par les braconniers pour leur corne en ivoire, le rhinocéros blanc du Nord semble désormais condamné à l'extinction. Seules six bêtes de cette espèce, originaire d'Afrique centrale et de l'Est, sont encore vivantes après la mort, vendredi 17 octobre, d'un mâle dans la réserve d'Ol Pejeta, au Kenya. Il ne reste désormais plus que six rhinocéros blancs du Nord vivants sur la planète. (TUI DE ROY / MINDEN PICTURES / AFP)"Il n'a pas été victime de braconnage et la cause de sa mort doit encore être établie", précise la réserve dans un communiqué (en anglais). "Désormais, l'espèce est au bord de l'extinction complète, un triste témoignage de la cupidité de la race humaine."L'animal, appelé Suni, était "vraisemblablement" l'ultime représentant masculin de son espèce "capable de reproduction biologique", déplore le zoo de Dvur Kralove (République Tchèque), où le rhinocéros est né en 1980. "On peut toujours croire aux miracles mais tout porte à croire que la reproduction par voie naturelle n'est plus réelle", selon un porte-parole de l'établissement, le seul qui ait réussi la reproduction en captivité de cette sous-espèce. Le Rhinocéros blanc (Ceratotherium simum) est la seule espèce du genre Ceratotherium, l'un des quatre genres de rhinocéros. Coralie, CC BY-SA 3.0En 2009, Suni avait été transféré au Kenya avec un autre mâle et deux femelles, dans l'espoir de favoriser leur reproduction biologique, dans le cadre du projet baptisé "L'ultime chance de survie". Les quatre animaux bénéficiaient d'un traitement de choix, raconte Le Figaro : un enclos de presque 300 hectares, de la nourriture à foison et une surveillance armée 24 heures/24 pour décourager les braconniers.Désormais, seuls trois représentants de l'espèce sont encore en âge de se reproduire, rapporte Le Figaro, mais toutes les tentatives, y compris la procréation assistée, ont échoué jusqu'à présent. Les responsables du programme de survie ont finalement présenté aux deux femelles du Nord un mâle du Sud, précise le quotidien. "On évite généralement d'hybrider les sous-espèces, pour préserver les caractères de chacun, explique Antoine Leclerc, du zoo de Beauval (Loir-et-Cher), au journal. Mais là, il s'agit un peu d'une opération de la dernière chance."Le rhinocéros blanc du Nord (Ceratotherium simum cottoni) était répandu au Congo et en Ouganda jusqu'au Tchad et au Soudan. Dans l'Antiquité les Égyptiens le trouvaient encore à l'état sauvage dans la vallée du Nil.En novembre 2011 lors d'une mise à jour du statut des espèces, l'UICN l'à classée parmi les espèces espèce en danger critique d'extinction (CR). On en trouve encore au zoo de Dvur Králové en République tchèque (six individus) et au parc d'animaux sauvages de San Diego en Californie (trois individus). Malheureusement ils se reproduisent difficilement en captivité : depuis 1995 une seule naissance a eu lieu, celle d'une femelle à Dvur Králové. Francetv info 21/10/2014 - Wikipedia Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 16 décembre 2014 L'année 2014 a vu la disparition de deux représentants de cette espèce de rhinocéros en danger critique d'extinction. La conservation du rhinocéros blanc du Nord semble définitivement compromise.Cette photo prise le 2 décembre 2014 représente Fatu, une femelle rhinocéros(Ceratotherium simum cottoni) qui évolue dans la réserve privée Ol Pejeta au Kenya. Ben Curtis/AP/SIPALa mauvaise nouvelle a été annoncée ce matin par le zoo de San Diego. Angalifu, un rhinocéros blanc du Nord (Ceratotherium simum cottoni) a été retrouvé mort ce matin 15 décembre 2014. Âgé de 44 ans, le mâle serait mort de vieillesse selon le zoo. Après Suni au Kenya, Angalifu est le deuxième représentant de cette sous-espèce de rhinocéros qui décède en 2014. La conservation du rhinocéros blanc du Nord semble définitivement compromise, les derniers spécimens vivants étant trop vieux pour se reproduire.Récemment, Suni, le dernier mâle en âge de procréer, a été retrouvé mort dans la réserve privée d’Ol Pejeta au Kenya. Il ne reste donc plus que 5 rhinocéros blancs dans le monde alors qu'il en existait encore 500 spécimens dans les années 70. Il reste deux femelles en captivité dans les zoos de San Diego et Dvur Kralove. Un mâle et deux autres femelles vivent en liberté dans la réserve privée de Ol Pejeta. Ces dernières avaient été réintroduites avec Suni dans le cadre d’un programme de reproduction intitulé « L’ultime chance de survie ». Les spécialistes espéraient que ces rhinocéros blancs trouveraient des conditions plus favorables à la reproduction biologique dans leur milieu naturel. Mais ce fût un échec car le niveau d'hormones des deux femelles, déjà insuffisant par le passé, n'est pas revenu à la normale au Kenya. Les tentatives de procréation assistée n'ont malheureusement, elles aussi, rien donné. Mais le sperme des rhinocéros mâles du zoo tchèque est toujours conservé par l'Institut berlinois de recherche sur les animaux sauvages (IZW). Ce qui laisse subsister un maigre espoir de sauver cette sous-espèce de l'extinction. Il reste environ 20.000 rhinocéros blancs du Sud en Afrique australe (Ceratotherium simum simum), une sous-espèce différente du rhinocéros blanc du Nord. Le braconnage a eu raison de ces derniers, autrefois omniprésents dans la bande sahélienne et en Afrique centrale. Le rhinocéros est essentiellement chassé pour sa corne, qui aurait des vertus médicinales selon la pharmacopée asiatique.Sciences et avenir 15/12/2014 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
birdy1972 0 Posté(e) le 28 janvier 2015 Ol Pejeta (Kenya) (AFP) - Sudan, dernier mâle de son espèce, vit dans un enclos de près de 300 hectares dans la réserve d'Ol Pejeta, dans le centre du Kenya. Il est l'un des cinq derniers rhinocéros blancs du Nord dans le monde.Comment sauver de l'extinction cette sous-espèce, presque réduite à néant par le braconnage et les conflits? C'est la question à laquelle des défenseurs de l'environnement et des scientifiques, réunis mardi à Ol Pejeta, ont tenté de répondre.Dans son enclos, Sudan vit avec deux femelles, Najin et Fatu. Deux autres femelles se trouvent dans deux zoos tchèque et américain. "Notre combat, c'est de déterminer ce qui est scientifiquement possible dans le court délai qui nous est encore imparti", a expliqué à l'AFP Richard Vigne, directeur général d'Ol Pejeta. AFP 28jan.2015Comme le reste de l'espèce, le rhinocéros blanc du Nord a souffert du braconnage qui ne cesse de s'intensifier ces dernières années. La corne de rhinocéros est recherchée en Asie pour ses prétendues vertus médicinales et au Yémen pour la fabrication de manches de dagues traditionnelles. Elle est revendue entre 60 et 80.000 dollars le kilo au marché noir, environ deux fois le cours actuel de l'or. Mais cette sous-espèce a également souffert des conflits qui ont ravagé ses territoires traditionnels en Centrafrique, au Tchad, en République démocratique du Congo et au Soudan du Sud.Suni, dernier mâle capable de se reproduire, est décédé en octobre à 34 ans, vraisemblablement de mort naturelle, à Ol Pejeta. Un autre mâle, Angalifu, est mort de vieillesse à 44 ans au zoo de San Diego (Etats-Unis) en décembre.Le sperme de Sudan, qui comme deux des dernières femelles a dépassé les 40 ans - espérance de vie de ces rhinocéros -, est de mauvaise qualité et aucune des quatre femelles encore en vie n'est apte à la reproduction, selon les vétérinaires.L'espoir réside donc dans des méthodes de procréation artificielle. La meilleure chance semble la conception d'un "bébé rhinocéros éprouvette", par fécondation in-vitro, via une femelle porteuse d'une autre sous-espèce, le rhinocéros blanc du Sud, espèce moins menacée dans l'immédiat. Mais aucun essai de "femelle porteuse" n'a jamais été mené et les tentatives de fécondation in-vitro sur des femelles rhinocéros blanc du Nord ont toutes échoué. En l'état actuel des connaissances scientifiques, aucune de ces méthodes ne semble à même de fonctionner dans l'immédiat: "La science n'en est tout simplement pas encore là", explique M. Vigne.Il semble donc que le rhinocéros blanc du Nord soit inéluctablement amené à disparaître, au moins temporairement, le temps que les progrès scientifiques permettent éventuellement, grâce aux stocks de sperme et d'ovules congelés, de ressusciter artificiellement l'espèce.Contrairement à son cousin du Sud, quasi-éteint au début du XXème siècle et dont on compte aujourd'hui près de 20.000 individus grâce à des politiques de protection énergiques en Afrique du Sud, le rhinocéros blanc du Nord "est en déclin depuis de nombreuses années", selon Rob Brett, directeur Afrique de l'ONG Fauna and Flora International.En 1975, six individus avaient été capturés au Sud-Soudan et transférés au zoo de Dvur Kralove (République tchèque), où quatre bébés sont nés. Mais la dernière naissance remonte à quinze ans. Le transfert de quatre rhinocéros blancs du Nord de Dvur Kralove à Ol Pejeta en 2009, dans l'espoir que plus de liberté dans un environnement naturel encouragerait la reproduction, n'a pas porté ses fruits.La dernière vaste population de rhinocéros blanc du Nord survivait jusque dans les années 1990 dans le Parc national de la Garamba, dans une zone reculée de l'extrême nord-est de la République démocratique du Congo, mais a été décimée par le braconnage, notamment des rebelles venus du sud du Soudan voisin."C'est l'espèce de grand mammifère la plus menacée sur la planète", souligne M. Vigne. Derrière lui, Najin, femelle de 24 ans, se roule dans une piscine de boue pour combattre la chaleur. "Il y a des chances que nous assistions à la disparition d'une espèce. Voilà la réalité, ils vont s'éteindre ici".S &A 28jan.2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 13 février 2015 L'extinction d'une race ressemble à cela: des genoux faiblards, du sperme incapable de féconder, des kystes ovariens. Les rhinocéros blancs du Nord ne sont plus que cinq sur terre. Leur disparition est inévitable.Les scientifiques et les défenseurs de l'environnement espèrent qu'un jour, grâce aux progrès de la science, il sera possible de les ressusciter artificiellement: concevoir, par fécondation in vitro, des "bébés rhinocéros éprouvettes" qui seraient implantés dans une mère porteuse d'une autre sous-espèce. Mais avant cela, les rhinocéros blancs du Nord vont mourir un à un. euronews 19/10/2014"Il n'en reste plus que cinq, ils sont donc très proches de l'extinction", résume Jan Stejskal, du zoo tchèque de Dvur Kralove.C'est grâce à ce zoo que cinq représentants de cette sous-espèce, victimes des conflits ravageurs qui sévissent depuis des décennies dans leur zone endémique, l'Afrique centrale, sont aujourd'hui encore en vie.L'établissement s'en était procuré six dans les années 1970 au Soudan, dont certains avaient même donné des petits. Le zoo est propriétaire des cinq derniers individus, éparpillés sur trois continents. L'un se trouve encore entre ses murs, un autre au zoo californien de San Diego, et trois dans la réserve kényane d'Ol Pejeta, proche de leur milieu naturel."Je veux encore croire qu'il y a un espoir de les sauver. Le mieux que nous puissions faire est de récolter du sperme et des ovules pour de futures fécondations in vitro, et d'attendre que la technique soit suffisamment développée pour nous donner une chance de les reproduire", poursuit M. Stejskal. Sudan, qui se trouve avec les femelles Najin et Fatu à Ol Pejeta, réserve de 35'000 hectares dans le centre kényan, est le dernier mâle encore en vie. Or, à 43 ans, il a dépassé l'espérance de vie des rhinocéros, et son sperme n'est plus très performant.Najin, 25 ans, ne peut de toute façon pas être montée: ses pattes arrière sont trop faibles. Tous les accouplements tentés avec Fatu, la fille de Najin, 14 ans, se sont eux soldés par un échec. A San Diego, Nola a passé l'âge de la reproduction. Et à Dvur Kralove, Nabire, 31 ans, souffre de kystes ovariens.Romandie 13/2/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 15 avril 2015 Une photo publiée sur Twitter de cette espèce proche de l'extinction a permis de lever près de 24 000 euros en quelques semaines.Il est le dernier de son espèce, et le seul espoir de la sauver. Sudan, un rhinocéros blanc du Nord est l'unique mâle encore vivant sur la planète. Il est gardé jour et nuit par des gardes de la réserve d'Ol Pejeta Conservancy, au Kenya. Sa photo en compagnie de ses anges gardiens, postée sur Twitter le 11 avril dernier, et retweetée près de 17 000 fois, est devenue virale. Chaque jour, des gardes se relaient pour surveiller les derniers représentants de cette espèce de rhinocéros. (BEN CURTIS/AP/SIPA / AP)Une prise de conscience, certes tardive, mais qui a du bon, puisque la réserve Ol Pejeta Conservancy a subitement vu les dons affluer. Près de 17 000 livres (24 500 €)* de promesses ont été réunies sur la plateforme de financement participatif gofundme.com. Une aubaine, car depuis quelques mois, le tourisme ne suffit plus à faire vivre cette structure qui protège Sudan, mais aussi trois femelles de son espèce, 105 rhinocéros noirs et 23 blancs. La faute notamment aux attaques terroristes à Garissa ainsi qu'en raison de l'épidémie d'Ebola, rapporte The Independant.(*) A ce jour le compteur est proche des 30 000 livres soit plus de 41 000 €. Francetv info 15/4/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 18 avril 2015 C'est une photo qui a beaucoup circulé : on y voit un rhinocéros protégé par trois rangers, au milieu de la savane africaine. La raison de cette garde rapprochée ? A 42 ans, Sudan, c'est son nom, est le dernier représentant mâle des rhinocéros blancs du Nord. Il doit être surveillé 24 heures sur 24, 7 jours sur 7 par des hommes lourdement armés, au sein de la réserve kényane Ol Pejeta, pour le défendre des braconniers qui ont décimé les siens, relate The Independent. Car il reste un – mince – espoir qu'il puisse un jour se reproduire et éviter l'extinction de cette sous-espèce. Cette histoire racontée en boucle par les médias depuis une semaine est, à défaut d'être fausse, pour le moins incomplète.Si la photo montre bel et bien Sudan, elle date de… 2011. Elle a été prise par Brent Stirton, photographe de l'agence Getty, lors d'un reportage pour le magazine National Geographic. Elle a ensuite été primée en 2012, par le World press photo, dans le cadre de son prestigieux concours de photojournalisme.A cette époque, Sudan n'était pas le seul rhinocéros blanc mâle du Nord. Certes, ces ongulés n'étaient déjà plus très nombreux. Mais leurs rangs comptaient également Suni, qui vivait lui aussi au sein de la réserve Ol Pejeta, et Angalifu, qui résidait au zoo de San Diego (Californie). Tous deux viennent de décéder, le premier en octobre 2014, à l'âge de 34 ans, et le second en décembre de la même année, à 44 ans.Désormais, il ne reste plus que cinq rhinocéros blancs du Nord dans le monde : Sudan et deux femelles (Najin, Fatu), dans la réserve Ol Pejeta, ainsi qu'une femelle au zoo de San Diego et une autre au zoo Dvur Kralove en République tchèque. L'Afrique compte toutefois encore plus de 20 000 rhinocéros blancs du Sud, l'autre sous-espèce, différente d'un point de vue génétique – même si des débats persistent sur ce point au sein de la communauté scientifique.Les rhinocéros de la réserve kényane viennent tous trois du zoo tchèque, donnés en 2009. "Il s'agissait d'un programme mené par l'association Fauna & Flora International avec pour but de réintroduire dans un environnement sauvage les derniers spécimens de rhinos blancs du Nord, afin qu'ils retrouvent des instincts naturels et parviennent à se reproduire, explique Elodie Sampéré, directrice du marketing de Ol Pejeta Conservancy. Sudan avait été capturé au Soudan du Sud lorsqu'il avait trois ans".Dès leur arrivée, les rhinocéros ont été placés dans un enclos électrifié de 200 hectares, au sein d'une réserve qui s'étend sur 36 000 ha. Pour leur permettre d'évoluer en semi-liberté, ils ne sont pas gardés 24 heures sur 24 par des rangers armés, contrairement à ce que pourrait indiquer la photo : la journée, les animaux sont surveillés de loin par des hommes non armés, tandis que la nuit, des rangers patrouillent l'enclos et ses abords. "Nous rabotons également régulièrement la corne de Sudan, pour éviter que les braconniers ne soient tentés, ajoute Elodie Sampéré. En 2009, le rhinocéros est arrivé avec un émetteur dans sa corne, mais il n'a fonctionné qu'un an."A l'instar de l'ivoire, la corne de rhinocéros est très convoitée dans les pays d'Asie du Sud-Est, qui l'imaginent dotée de vertus médicinales et aphrodisiaques, à tel point que le kilo peut se revendre jusqu'à 51 000 euros au marché noir. Trois rhinocéros meurent chaque jour dans le monde en raison de ce trafic. Selon le WWF, il restait plus de 2 000 rhinocéros blancs du Nord dans les années 1960.Si l'affaire s'est récemment emballée, c'est que la réserve a lancé en février une collecte de fonds pour financer les salaires et les équipements des 135 rangers qu'elle emploie. "En début d'année, nous nous sommes rendus compte que nous étions à sec. A cause des attentats, le tourisme, qui assurait auparavant 75 % de nos revenus, a considérablement baissé au Kenya", regrette Elodie Sampéré. Or, la réserve abrite des milliers d'animaux : les trois rhinos blancs du Nord, mais aussi 20 de leurs cousins du Sud, 106 rhinocéros noirs, 400 éléphants ou encore 1 000 buffles.La directrice du marketing a alors contacté le site d'information américain sur les animaux The Dodo, qui a écrit un article sur le sujet, repris par le Huffington Post. A partir de là, l'info a tourné en boucle sur le Web et la campagne de financement s'est envolée, avec 49 000$ (45 000€) levés (aujourd'hui, à 10h00 du matin le montant de la cagnotte s'élève à près de 55.000£, soit plus de 75.000€).La réserve compte également financer (pour un coût de 800 000 dollars) une fécondation in vitro entre Sudan et l'une des deux femelles, une première pour des rhinocéros. "Les experts ont estimé que ces animaux ne pourraient pas s'accoupler naturellement, notamment parce que Sudan est trop vieux. Nous récolterons son sperme fin juin, pour tenter la FIV dans les deux prochaines années, poursuit Elodie Sampéré. Il y a peut-être une chance de sauver cette sous-espèce."Le Monde 17/4/2015 (texte et photos) Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 4 octobre 2015 Au pied du Mont Kenya, une réserve d'animaux abrite un être rare. Une équipe de France 2 est allée à sa rencontre.Il ne reste plus que quatre rhinocéros blancs du Nord dans le monde et un seul mâle. Il s'appelle Soudan (ou Sudan), il a 42 ans et évolue en semi-liberté dans une réserve kényane.Le rhinocéros blanc du nord en voie de disparitionSoudan, ce rhinocéros de plusieurs tonnes, vit au pied du Mont Kenya. Dans cette réserve, si chacun est au petit soin avec lui, c'est qu'il est aujourd'hui un bien précieux qu'il faut préserver à tout prix.Toute son espèce vivait en Afrique centrale et a été décimée lors des multiples guerres qu'a connues cette région. Soudan et d'autres ont pu être sauvés et placés dans des zoos en Europe et aux États-Unis. Lui était en République tchèque. Réintroduit en milieu naturel il y a six ans, Soudan vit maintenant dans cette réserve du Kenya. Dans la même réserve que Soudan se trouvent deux femelles de la même race. La troisième vit dans un zoo américain.Les rhinocéros blancs du Nord ne peuvent désormais plus se reproduire alors les laboratoires ont prélevé du sperme de Soudan et des ovules pour une fécondation in vitro qu'un jour peut-être la science saura réaliser.----->Pour éviter à d'autres espèces braconnées ou en danger à cause du changement climatique et de l'urbanisation croissante des espaces sauvages, d'en arriver à ce point de non retour, il serait plus que temps de voir mettre en place de réelles mesures de protection... Sinon dans quelques mois, quelques années ou décennies, ce seront de nombreux Sudan d'autres espèces qui se retrouveront dans la même situation... Francetv info 2/10/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Admin-lane 0 Posté(e) le 23 novembre 2015 Un des quatre derniers rhinocéros blancs du Nord encore vivants, sous-espèce en danger critique d'extinction, est mort dimanche au zoo de San Diego, aux Etats-Unis. Nola, une femelle de 41 ans, a dû être euthanasiée, a annoncé le parc californien.#Nola4Ever RT @mashable: Nola, 1 of 4 remaining northern white rhinos, passes away https://t.co/xVmMYEkJ8O pic.twitter.com/50aEuL5m9B— San Diego Zoo Global (@sdzglobal) 22 Novembre 2015L'animal, l'un des quatre derniers survivants de cette espèce déjà éteinte à l'état sauvage, victime du braconnage, vivait au zoo depuis 1989. Nola avait dû être opérée des suites d'une infection le 13 novembre, mais avait cessé de se nourrir depuis.Truly heartbroken over the loss of Nola. Her legacy will live on forever. We are not giving up. #Nola4Ever pic.twitter.com/Y2mZCXxLQv— San Diego Zoo Global (@sdzglobal) 22 Novembre 2015Les trois derniers animaux de cette sous-espèce, deux femelles et un mâle, subsistent dans un centre au Kenya, mais ils sont très âgés. Le dernier mâle susceptible de se reproduire est mort en 2014.Le rhinocéros blanc du Nord (Ceratotherium simum cottoni) est une des deux sous-espèces du rhinocéros blanc avec celle du Sud (Ceratotherium simum simum), et est originaire d'Afrique de l'Est et centrale.Il y a quelques semaines, le Safari Park de San Diego, dont Nola était l'un des animaux vedettes, a reçu six rhinocéros blancs du Sud venant d'Afrique du Sud, où cette espèce, sauvée de justesse de l'extinction il y a un siècle, est à son tour menacée par l'explosion du braconnage. Le rhinocéros noir, l'espèce autrefois la plus commune en Afrique, est, elle aussi, au bord de l'extinction. Francetv info20,000 wildlife species are close to extinction today. #EndExtinction https://t.co/2jrp5QQCKs pic.twitter.com/t5yLWTEfVJ— San Diego Zoo Global (@sdzglobal) 16 Novembre 2015Romandie 23/11/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites