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BelleMuezza

2015 : une année pour l'électroménager économe

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A partir du 1er janvier 2015, l’étiquette énergie s’impose sur tous les appareils électriques mis en vente sur le territoire de l’Union européenne. Et elle devient obligatoire sur les sites de vente en ligne.

Désormais, plus aucun appareil d’électroménager ne pourra être vendu sans que le consommateur ne soit informé de la consommation d’énergie de son achat. Les hottes aspirantes et les fours sont les derniers appareils à être doté de l’étiquette énergie qui comporte désormais 7 classes d’efficacité, de D à A+++.

 Le but de cette mesure est d’inciter les consommateurs à ne pas se contenter du seul critère du prix d’achat mais d’intégrer aussi les coûts de fonctionnement tout au long de la vie de l’appareil. ©️ GILE MICHEL/SIPA

Le but est évidemment d’inciter les consommateurs à ne pas se contenter du seul critère du prix d’achat mais d’intégrer aussi les coûts de fonctionnement tout au long de la vie de l’appareil. La démarche a débuté en 2010 avec l’adoption de la directive sur l’efficacité énergétique et se conclut donc cette année. Seules les machines à café font encore exception mais elles devront dès cette année respecter des normes européennes d’écoconception et surtout avoir un système automatique d’extinction.

En parallèle à l’extension de l’étiquette énergie, l’Union européenne a initié le projet Atlete ("Appliance testing for energy label and evaluation" en anglais donc) pour vérifier en fonctionnement réel sur les machines à laver que les fabricants atteignaient bien les objectifs d’efficacité promis par l’étiquette énergie. Cette étude a rendu des conclusions positives en juin dernier. L’information est donc exacte et les consommateurs peuvent s’y fier.

 Exemple d'étiquette énergie. ©️ Ademe

Ce 1er janvier, l’étiquette énergie apparaît également sur les sites de vente en ligne. La mesure est loin d’être anecdotique. Selon les enquêtes menées par la Commission européenne, au moins 70 % des achats effectués en magasin font d’abord l’objet d’une recherche en ligne et cette proportion monte jusqu’à 90 % pour les lave-linge, lave-vaisselle, réfrigérateurs. Mais 3 à 4 % seulement des ventes se font par internet. Imposer l’étiquette énergie sur les sites permet donc d’orienter fortement les achats vers les objets les plus économes au point que l’efficacité de l’étiquette devrait être améliorée de 50 %.

Enfin, les climatiseurs, les ventilateurs, et les pompes à eau vont devoir obéir à des règles d’efficacité énergétique plus draconiennes. Mises bout à bout, ces mesures devraient avoir un effet réel sur la consommation européenne d’énergie et contribueront donc à réduire la dépendance de l’Union vis-à-vis des pays producteurs de pétrole et de gaz. Selon le collectif d’ONG "Coolproducts", la quantité d’économie d’énergie générée par l’étiquette pourrait atteindre 244 milliards de kWh par an en Europe d’ici 2020, soit 9 % de la consommation actuelle d’électricité ou encore l’équivalent de la consommation de 49 millions de voitures. Les économies sont évaluées à 79 milliards d’euros par an d’ici 2020. Pour aider le consommateur à s’y retrouver, l’Ademe a publié un memorendum très complet et très simple à lire ici.

Sciences et avenir 31/12/2014

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Paris - Plus de la moitié (56%) des appareils électroménagers vendus en grandes surfaces, boutiques spécialisées ou sur internet en France se révèlent avoir un étiquetage absent ou illisible en matière de consommation énergétique, révèle mardi une enquête de l'UFC-Que Choisir.

Les magasins physiques apparaissent toutefois meilleurs élèves, avec un taux de conformité de 70%, que les vendeurs sur internet chez qui l'affichage apparait défaillant dans 90% des cas, note l'association de consommateurs.

L'étiquetage énergétique pour les biens d'équipement de la maison est apparu en 1994. Un affichage commun à tous les membres de l'Union européenne et obligatoire a été mis en place en 2010.

Il permet aux consommateurs de comparer les produits de différentes catégories en indiquant leur niveau d'impact en matière de consommation d'énergie ou encore d'eau, d'émissions polluantes, de gaz à effet de serre et de pollution sonore. La classification s'étale de A+++, pour les produits les plus sobres, à G, pour les plus énergivores.

Cet affichage est à la fois de la responsabilité des distributeurs, qui sont tenus de l'apposer de manière claire sur tous les produits qu'ils commercialisent, et des fabricants qui doivent fournir la fameuse étiquette contenant les informations énergétiques de chaque appareil.

Sur les 3.400 produits (réfrigérateurs, téléviseurs, machine à laver, fours, aspirateurs...) ayant fait l'objet de contrôles de la part des enquêteurs de l'UFC sur une période s'étalant de décembre 2013 à avril 2015, 56% d'entre eux présentaient un affichage non conforme.

La France se situe ainsi en-dessous de la moyenne européenne, qui totalise un taux d'étiquetage énergétique non-conforme de 48% sur 70.712 produits contrôlés, note l'UFC.

Concernant les magasins physiques (20 enseignes étudiées), 2.000 produits ont été étudiés. 20% d'entre eux n'affichaient aucune étiquetage. Si l'on ajoute les étiquettes placées dans des endroits invisibles pour le consommateur (à l'intérieur du four ou du lave-vaisselle) ou présentes dans des formats incorrects et donc illisibles (copie en noir et blanc, échelle sans présence de la classe énergétique...), le taux de non-conformité est supérieur à un quart, indique l'enquête.

Sur internet en revanche, les résultats des relevés en ligne sont effarants, avec un taux de non-conformité qui oscille autour des 90% sur les 12 sites étudiés, annonce l'UFC-Que Choisir.



----->Depuis fort longtemps, cet étiquetage énergétique guide mes choix lorsque je dois renouveler un appareil. C'est ensuite que je compare les diverses performances technologiques et/ou techniques des appareils ayant retenu mon attention ! Et le design vient en tout dernier lieu ! Un appareil avec la plus haute classe A+++ est souvent plus cher à l'achat, mais comme il consomme moins, on finit par s'y retrouver la plupart du temps. Dernière remarque, je ne change d'appareil que si celui-ci est réputé irréparable (idem pour les produits mobiles) et que le coût de la réparation n'est pas supérieur à celui de l'appareil en question ! Et pour obtenir le prix le plus juste, ne pas hésiter à faire des comparaisons. 



Romandie 15/9/2015

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Comme les appareils électroménagers, les chaudières et les chauffe-eau doivent désormais avoir une étiquette indiquant leur consommation, du moins par catégories, de A+++ (les moins gourmands) à G. But du jeu : éliminer progressivement du marché les appareils les moins efficaces.

 L'Europe veut réduire sa consommation d'énergie, ce qui passe par le chauffage et l'eau chaude des particuliers. ©️ beccarra, Shutterstock.com

De nouvelles règles s'appliquer depuis hier pour les chauffe-eau, pompes à eau et autres chaudières vendues dans l'Union européenne. Le dispositif doit permettre de réduire la facture énergétique européenne « de plus de 20 % ». « Les mesures vont aussi contribuer à réduire la consommation en énergie – l'équivalent de la consommation d'énergie primaire par an du Portugal et de l'Autriche –, et à réduire les émissions de CO2 – l'équivalent de celles de la Belgique », s'est félicitée la Commission européenne dans un communiqué diffusé vendredi.

La nouvelle réglementation européenne sur l'écoconception et l'étiquetage énergétique pourrait permettre jusqu'à « 275 euros d'économies par ménage par an », en remplaçant un ancien chauffage à gaz par un nouveau système à condensation, ajoute encore la Commission. Ces mesures s'inscrivent aussi dans le programme de l'Union européenne visant à lutter contre sa dépendance énergétique : de telles économies doivent permettre de réduire les importations, de l'équivalent de 418 millions de barils de combustible par an.

« L'impact de ces nouvelles normes va prendre un peu de temps, pendant le remplacement progressif des équipements, mais c'est un pas de géant vers une réduction des factures et pour s'écarter de fournisseurs d'énergie peu sûrs comme la Russie », a commenté de son côté Stéphane Arditi, de l'ONG environnementale Coolproducts.



Futura Sciences 27/9/2015

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