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BelleMuezza

Au Royaume-Uni, les plantes à fleur témoignent du réchauffement

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Un nombre anormalement élevé de plantes à fleurs étaient encore en floraison le premier janvier. Les botanistes y voient une conséquence du record des records de chaleur enregistrés en 2014.

Arbousiers, genêts, marguerites, pissenlits… Ils étaient nombreux, ce premier janvier 2015, à être encore en fleurs dans certaines régions du Royaume-Uni. C’est que révèle une vaste enquête menée par la Société botanique de Grande-Bretagne et d’Irlande (BBSI). Un état de fait qui témoigne de l’hiver particulièrement doux au-dessus de la Manche qui conclut une année qui a battu tous les records de chaleur.

 Les marguerites comme 367 autres plantes étaient encore en fleurs le 1er janvier en Grande-Bretagne. Sojka Libor/AP/SIPA

Le BBSI organise depuis quatre ans maintenant une campagne de recensement des plantes à fleurs à travers toute la Grande-Bretagne et l’Irlande. Pour ce faire, des dizaines de volontaires sont mis à contribution pour crapahuter dans les campagnes et les villes entre le 1er et le 4 janvier. En tout, les botanistes amateurs ont identifié 2908 plantes à fleurs. Sur ce total, 368 étaient en floraison au moment de l’enquête. Soit environ 15% des espèces. Un chiffre très élevé et largement au-dessus des normes : "Les manuels nous apprennent qu’il devrait y avoir entre 20 et 30 espèces en floraison à cette époque" révèle Tim Rich du BBSI.

"C’est extraordinaire" renchérit le botaniste qui attribue en partie ce comptage exceptionnel au nombre croissant de volontaires. Mais il y voit principalement une des conséquences du réchauffement climatique et de l’hiver particulièrement doux que connaît la Grande-Bretagne.

Ce sont dans les zones urbaines que le plus grand nombre d’espèces en fleurs ont été découvertes. "C’était à prévoir, en ville il y a des coins plus abrités et des sols remaniés qui accueillent des espèces sauvages à croissance rapide" ajoute Tim Rich. Autre constat, environ 30% des plantes en fleurs ne sont pas des espèces indigènes mais de variétés importées et cultivées en jardin qui ont prospéré. "Elles peuvent profiter des automnes doux avant d’être frappées par l’arrivée du gel" conclut le botaniste.


Sciences et avenir 13/1/2015

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