BelleMuezza 0 Posté(e) le 14 janvier 2015 Le sixième sens des poissons a été découvert il y a plusieurs années. Récemment, des chercheurs ont avancé dans la compréhension de son fonctionnement. Le sixième sens du poisson lui permet de réagir aux changements de son environnement et de s'y adapter. MARCEL MOCHET/AFPGrâce à son sixième sens, le poisson est sensible aux changements de son environnement et peut s’y adapter. Des chercheurs de la New York University (NYU) ont découvert que le réseau de capteurs sensoriels à l’origine de ce sixième sens fonctionne comme une antenne de télévision. A une différence près. L’antenne hydrodynamique du poisson, comme la surnomme le groupe de scientifiques, ne capte pas les signaux électromagnétiques, mais plutôt les variations de pression d’eau. Elle permet ainsi au poisson de s'adapter à son environnement en adoptant certains comportements. Il est bien connu que les poissons s'adaptent aux changements dans leur environnement. Il s'git notamment d'éviter les obstacles, de réduire leur effort de nage en slalomant entre les tourbillons, ou bains à remous, et de suivre les changements dans le flux de l'eau laissé par proies - même sans l'aide de la vision. ead72 / vidéos"La rhéotaxie, c’est-à-dire l’alignement du poisson dans un courant pour suivre un mouvement migratoire, l’évitement d’obstacles et la localisation des proies font partie de ces comportements", énumèrent les chercheurs dans leur étude publiée dans American Physical Society.Des chercheurs avaient établi par le passé que la ligne latérale du poisson, un organe sensoriel formé de canaux munis de récepteurs, était à l’origine de ce sixième sens. L’équipe de la NYU explique pourquoi ces canaux sont concentrés dans certaines parties du corps, notamment près du nez. "Ils sont concentrés aux endroits où les variations de pression sont les plus importantes". De fait, le poisson peut mieux saisir les changements et s’adapter à son environnement. "Le système de canaux s’apparente à une antenne configurée pour détecter efficacement les variations de pression", expliquent les chercheurs.Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont fait appel à un taxidermiste afin de fabriquer une truite en plastique, réplique fidèle d’un modèle vivant. Ils ont par la suite placé l’animal dans un tunnel d’eau et simulé son environnement réel en produisant des courants pour évaluer les pressions ressenties par la truite. "Si nous avions installé des capteurs de pression sur un poisson vivant, il ne se serait pas comporté de manière naturelle. C’est pourquoi nous avons utilisé cette technique créative", a énoncé un des auteurs de l’étude à Science Daily.Sciences et avenir 14/1/2015 Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites