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BelleMuezza

La biodiversité est en danger, et notre monde avec : A vos graines, citoyens !

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AGRICULTURE - La firme américaine a breveté un melon résistant à certains virus...




Le melon selon Monsanto: par simple sélection génétique, le semencier américain a réussi à développer un nouveau genre de melon résistant à certains virus qui touchent les cucurbitacées. L’Office européen des brevets (OEB) a accordé ce brevet en mai, soulevant la colère des associations militant contre la «bio-piraterie». «Ce brevet est un abus du droit des brevets parce qu’il ne repose pas sur une véritable invention», dénonce Christoph Then, porte-parole de l’association No patent on seeds (Pas de brevet sur les graines).

Il ne s’agit en effet pas d’une nouvelle espèce de melon mais simplement d’une sélection de variété de melons d’Inde, naturellement résistantes aux virus. Le droit européen interdit les brevets sur «les méthodes de sélection conventionnelles», rappellent les associations, mais cette fois l’OEB a accordé à Monsanto le droit de breveter sa découverte.

Le brevetage du vivant, et particulièrement des graines et semences, fait l’objet de vifs débats entre les industriels et les associations, qui dénoncent une marchandisation du vivant. Les agriculteurs qui souhaitent cultiver les plantes brevetées doivent rémunérer les entreprises qui détiennent le brevet, comme pour les plantes génétiquement modifiées.


Source : 20minutes.fr

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Vu la résistance aux OGM un peu partout dans le monde, Monsanto tente quand même de s'accaparer le fric des agriculteurs...

Etant donné que ce brevet n'aurait jamais dû être accordé, selon le droit européen... gageons que sous cet accord... il y a une question de gros sous !!!

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La biodiversité est en danger, et notre monde avec. Saviez-vous qu’en un siècle, 75% des espèces comestibles cultivées ont disparu (chiffres FAO) ? La société moderne a réussi à éradiquer des milliers de végétaux qui nous accompagnaient, et nous nourrissaient, depuis la nuit des temps.

Aujourd’hui, les multinationales semencières (Monsanto, Dupont, Syngenta, Limagrain, Bayer…) tentent de s’arroger le monopole des graines, pour privatiser le vivant et prendre le contrôle de ce que plantent agriculteurs et jardiniers, et, par ce biais, l’essence de ce qui nous fait vivre.

 Sikana Nature 13/10/2014


Pour plus d’informations, il suffit d’aller sur le site ici, où interviennent de passionnants défenseurs du sujet, comme Cyril Dion (Colibris), la réalisatrice Coline Serreau, le botaniste-écologue Jean-Marie Pelt et bien d’autres. Je vous invite vivement aussi à planter votre première graine en contribuant à leur campagne de financement participatif ICI (il ne reste que quelques jours (70 jours au 26 février) !).

« Comme l’eau ou l’air qu’on respire, les graines sont un bien commun de l’humanité, qui nous permet de vivre, dit Cyril Dion. Les privatiser, cela s’apparente à perdre une démocratie, car la démocratie, c’est avoir, collectivement, le contrôle de choses dont nous dépendons pour vivre. »

Alors, réveillons-nous, citoyens ! Et plantons, récoltons, partageons, disséminons furieusement, pour préserver la liberté et la diversité de notre planète, de nos assiettes et de nos vies.


Le Monde 29/1/2015

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Paris (AFP) - Une organisation représentant les horticulteurs et pépiniéristes français s'est alarmée mercredi d'une décision de l'Office européen des brevets (OEB), dans laquelle elle voit une "appropriation inacceptable" de la nature.

La Fédération nationale des producteurs de l'horticulture et des pépinières (FNPHP) a dans le viseur une décision de la Grande chambre des recours de l'OEB du 25 mars, affirmant qu'un "produit obtenu par un procédé essentiellement biologique est brevetable".

 Diverses variétés de tomates. Pour la Grande chambre des recours de l'Office européen des brevets, un "produit obtenu par un procédé essentiellement biologique est brevetable" (c) Afp (Photo Jmh2o CC BY-SA 3.0)

"Cette conclusion ne fait que renforcer la pratique actuelle en termes de brevets sur les plantes en Europe", écrit la Fédération dans un communiqué. "Des caractères naturels isolés et qui obtiendront une protection par brevets, obligeront toutes les entreprises produisant des variétés présentant ces mêmes caractéristiques (naturelles rappelons-le) à obtenir un droit à produire et devront acquitter une licence", s'insurgent-ils, s'alarmant d'un danger mortel pour toute la filière. 

"Seules les entreprises suffisamment armées financièrement pourront protéger +en masse+ bon nombre de caractères naturels et ainsi s’approprier des biens naturels, jusqu’alors propriété de tous, producteurs comme consommateurs", poursuivent-ils, jugeant qu'"une solution politique semble plus que jamais importante".

En décembre 2010, la plus haute juridiction de l'OEB avait jugé que les méthodes de culture "essentiellement biologiques", c'est-à-dire basées sur des méthodes comme la sélection et le croisement, n'étaient pas brevetables.

Dans deux dossiers de demande de brevets liées à la production de tomates et de brocolis, la Grande chambre de recours était cette fois appelée à déterminer si, selon la loi européenne, les produits de ces méthodes "essentiellement biologiques" étaient brevetables. En se basant sur la convention européenne des brevets et sur la directive sur les biotechnologies de 1998, ainsi que sur les contributions adressées par la société civile, la juridiction a estimé que ces produits n'étaient pas exclus du domaine de la brevetabilité, mais qu'ils restaient soumis aux critères habituels, notamment l'interdiction de breveter une variété.

 

Un plant de brocoli. Rasbak CC BY-SA 3.0


Interrogé par l'AFP, un porte-parole a affirmé que l'OEB ne s'était pas prononcé sur l'opportunité ou pas de breveter ces produits, tâche qui revient au législateur, mais sur "la façon dont la loi européenne fonctionne".

Le porte-parole a par ailleurs estimé que "la décision a souligné l'importance d'un examen approfondi" de toutes les demandes de brevets. "Chaque cas est examiné individuellement, le taux de délivrance pour les biotechnologies est de moins de 30%, alors qu'il est de 50% en général", a-t-il insisté.


 L'immense pied de tomate qui pousse dans les serres expérimentales du parc Disney d'Orlando en Floride est probablement le plus grand du monde. La plante a été reconnue par le Livre Guinness des records pour sa production de 32 000 tomates d'un poids total de 522 kg. Elle produit des milliers de tomates en même temps sur un seul pied. Yong Huang, directeur de science agricole à EPCOT, a découvert ce plant unique à Pékin (Chine). Huang en rapporta des graines à Epcot et fit construire une serre spécialisée. Les tomates, qui ont la taille d'une balle de golf, sont servies dans les restaurants du parc Disney. Les visiteurs peuvent voir ce pied de tomate record en empruntant le parcours en bateau Living with the Land du parc d'Epcot. (c) Deror avi


Sciences et avenir 8/4/2015

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75 % du marché mondial de semences est contrôlé par dix multinationales. Face à cette mainmise sur le premier maillon de la chaine alimentaire, des citoyens organisent des trocs de graines et de plants partout en France. 


Dans ces espaces autogérés, les jardiniers amateurs échangent semences et conseils afin de contribuer à préserver la biodiversité cultivée. Une biodiversité libre de tout droit de propriété intellectuelle.  Reportage sur un troc de graines, à Pélussin, dans la Loire.

 


« Il y a une fortune sur cette table ! », s’enthousiasme une jeune femme. Plants de persil géant d’Italie, origan, mélisse pour tisanes et sirops, consoude pour de futurs purins... A quelques pas de ces plantes aromatiques et médicinales, d’autres tables regorgent de semences de fleurs et de potagères (fruits et légumes). « Ici, c’est un lieu où l’on troque », explique Marie-Claude Courbon qui accueille cet échange dans la cour de sa maison, près de Pélussin (Loire). « Le principe : échanger des graines et des plants que l’on a en trop dans son jardin. Cela permet de découvrir gratuitement de nouvelles variétés, auxquelles on n’aurait jamais pensé ! »

Sur le modèle des « zones de gratuité », chacun amène ce qu’il veut et prend ce qu’il souhaite. « On a fait des petites graines, on les met où ? », interroge Christelle, accompagnée de ses deux petites filles. Dans son panier, des graines de courges, de lin et des œillets d’inde. Elle repartira un peu plus tard avec des plants de framboisiers. « Je suis content car j’ai donné quelque chose cette année », lâche un généreux donateur, qui participe pour la deuxième fois. « Le troc de graines, c’est un truc génial, j’adore ça !, renchérit Brigitte. L’échange est formidable. Ces semences et ces plants, ce sont des cadeaux de la nature. Nous sommes juste là pour en refaire cadeau à d’autres. »

Sur les tables, les graines sont stockées dans toutes sortes de récipients : boites de bonbons « Tic-tac » ou de pellicules photos, bocaux de confitures, enveloppes miniatures faites main... Ici, on recycle, et on échange conseils et idées de bouquins. Des discussions sur les dates de semis, sur la manière dont on peut multiplier ses graines, ou sur les petits soucis rencontrés avec les rongeurs. « Quelqu’un sait quelle plante peut repousser les rats taupiers ? », demande une voix. La réponse fuse à l’autre bout de la cour : « Oui, le tourteau de ricin ». « Attention, c’est toxique pour les chats et les chiens », prévient une dame. « C’est pour cela qu’il faut enterrer le tourteau », entonne un voisin.

« Les trocs de graines sont des moments précieux pour apprendre les savoirs et savoirs-faire des jardiniers et agriculteurs qui produisaient quasiment tous leurs semences », explique Marie-Claude. Un constat partagé par Raphaëlle, convertie au jardinage depuis peu de temps. « Il faut discuter avec les autres de ses expériences et de ses déconvenues, pour trouver comment l’on veut faire du jardin. Personnellement, je veux un jardin qui vit mais qui ne nécessite pas un entretien important. Alors j’apprends, d’une rencontre à l’autre. »

Adhérente de la maison des semences de la Loire, lancée en 2012, Marie-Claude veut contribuer à défendre la biodiversité en la cultivant et en l’échangeant. Elle dénonce un cadre législatif qui confisque les droits d’échanger ou de donner des graines et des plantes, pourtant conservées dans les champs et les jardins depuis des centaines d’années . « La biodiversité est en train de s’effondrer : les grands semenciers s’intéressent à des variétés issues d’une base génétique de plus en plus étroite. Or, les graines que nous échangeons et ressemons se modifient légèrement d’une année à l’autre, c’est très précieux. Et quelle joie de voir le résultat quand ça marche ! »

Grâce à ces échanges de graines, qui se multiplient partout dans l’Hexagone, les citoyens évitent d’acheter des semences hybrides non reproductibles vendues par l’agro-industrie. « Il faut se réapproprier la nourriture que l’on mange et le jardin floral pour éviter de se faire bouffer par les grands semenciers », appuie Bernard. Depuis deux ans, cet apiculteur à la retraite collectionne les sauges. « Il existe au moins 800 variétés de sauges et je n’en ai que 40 ! », explique ce passionné, prêt à en donner pour assurer leur reproduction dans de multiples lieux. 

Trois ans après sa création, la maison de la semence de la Loire a multiplié ses activités : dans les fermes, les jardins, les associations... Ce qui fait la richesse de cette « maison », c’est le réseau qui la fait vivre. « Ici, c’est un tout petit bout de la maison de la semence, se réjouit Marie-Claude, elle est un peu répartie partout ». Et elle ne demande qu’à essaimer.


Basta 21/4/2015 (texte et photo)

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