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Le chien a une mémoire de deux minutes, et encore, c'est plus que la plupart des animaux

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National Geographic relève qu'en moyenne, les animaux oublient un évènement 27 secondes après que celui-ci soit arrivé, reprenant les conclusions d'une étude publiée fin 2014 dans la revue Behavioural Processes.

L’étude, conduite par des chercheurs de l’Université de Stockholm, parmi lesquels l’éthologue Johan Lind, démontre aussi que le chien se situe au-dessus de cette moyenne. Votre chien a une mémoire de «deux minutes», relève National Geographic.


 Le chien a une mémoire de deux minutes... Ici un chien regardant son reflet dans une glace. Georgia Pinaud / domaine public


Les chercheurs de l'Université de Stockholm ont comparé les résultats aux tests de mémoire d’animaux en captivité, de 25 espèces différentes, du dauphin à l’abeille en passant par le pigeon.

Un test de mémoire se déroule comme suit: un symbole, tel qu’un cercle rouge, est montré à un animal. Après un moment un nouveau symbole est introduit, un triangle bleu par exemple. Enfin les deux symboles sont comparés et l’animal doit sélectionner le premier lui ayant été présenté pour obtenir une récompense, explique National Geographic.  

Bilan de ces comparaisons: selon les espèces, «la durée de rétention d’information des animaux varie de quelques secondes à quelques minutes», expliquent les chercheurs dans leur étude. Par exemple, «la capacité de mémoire des chimpazés, de 20 secondes, est moins bonne que celle de rats», rapporte National Geographic. En comparaison, les humains réussissent ce type de testjusqu'à 48 heures après.

«Les résultats donnent à penser que les animaux ne se souviennent pas sur le long terme d’évènements arbitraires», dit Johan Lind, cité par National Geographic. Par contre, ils ont une mémoire sélective et peuvent se souvenir de certaines informations pertinentes (comme où trouver de la nourriture, ou quel danger éviter), nuancent les auteurs dans leur étude.

«Nous pensons que la capacité des humains à se rappeler d’évènements arbitraires est unique», affirme Johan Lind qui a tout de même été surpris, note National Geographic, des faibles performances des chimpanzés, nos plus proches cousins. «Cette étude nous rappelle que l’évolution n’est pas une échelle unidirectionnelle de progrès, avec les humains à son sommet suivis de près par les singes», conclut Victoria Templer, psychologue et maître de conférences à l’Université de Providence, interrogée par National Geographic.


Slate 27/2/2015

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