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Russie: le lac Baïkal à un niveau critique

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Moscou (AFP) - Le niveau du lac Baïkal est tombé en dessous d'un seuil considéré comme critique, faisant craindre des pénuries pour la population mais aussi des conséquences néfastes pour l'écosystème unique de la plus grande réserve d'eau douce du monde, ont indiqué vendredi des experts.

"Son niveau a baissé et se situe deux centimètres en dessous de 456 mètres" au-dessus du niveau de la mer, son niveau minimum tolérable selon le gouvernement, a indiqué à l'AFP Arkadi Ivanov, directeur du programme de Greenpeace.


 Lac Baïkal, panorama sur le cap Bourkhan et la Petite Mer. Kirsten Buerger CC BY-SA 3.0

Les autorités de la république de Bouriatie, l'une des deux régions russes bordant le lac qui contient 20% des réserves d'eau douce de la planète, avaient déjà tiré la sonnette d'alarme fin janvier, s'inquiétant du niveau le plus bas des 60 dernières années.

Le département local du ministère russe des Situations d'urgence avait annoncé "se mettre en état d'alerte" pour surveiller notamment l'approvisionnement en eau des villages voisins qui risquent de subir des pénuries.

 L'île d'Olkhon du lac Baïkal. Cyril Romier CC BY-SA 2.0


"Les premiers touchés par cette nouvelle baisse du niveau sont les poissons, puis tout l'écosystème", a souligné M. Ivanov, estimant que la baisse du niveau de l'eau est notamment due à l'activité humaine et à une année particulièrement sèche. "Il n'y a rien à faire. Il faut espérer que l'année à venir soit suffisamment pluvieuse et allouer plus de moyens pour mener des expertises", a-t-il précisé.

Pour le scientifique Guennadi Tchegassov, spécialiste du lac Baïkal, l'une des difficultés majeures pour la préservation de ce site naturel inscrit au Patrimoine mondial par l'UNESCO, est d'obtenir des pronostics météorologiques fiables, afin de mieux règlementer l'utilisation de l'eau par les entreprises avoisinantes.

 Le lac Baïkal en hiver. Suicup CC BY-SA 3.0


"Cette année, les pronostics étaient bons, et du coup, elles ont pompé beaucoup plus d'eau qu'elles ne l'auraient fait si on avait su que l'année serait sèche", a-t-il déclaré à l'AFP.


Sciences et avenir 27/2/2015

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