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Terres australes et antarctiques françaises: un tiers des espèces en danger

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Paris (AFP) - Un tiers des espèces animales des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) sont menacées, selon une "liste rouge des oiseaux, des mammifères et des reptiles" de cette zone, la première du genre, publiée mardi.

"Sur 98 espèces évaluées, un tiers, soit 32, sont menacées" à des degrés divers, a indiqué Bernard Cressens, président du Comité français de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) au cours d'une conférence de presse. Certaines, comme l'albatros d'Amsterdam, la tortue imbriquée et le pétrel géant sont "en danger critique" selon cette liste, établie par le Muséum national d'Histoire naturelle et le Comité français de l'UICN, en partenariat avec la collectivité des TAAF.

 Photo d'un albatros d'Amsterdam, espèce menacée, prise le 25 août 2009 sur la petite île française d'Amsterdam, dans l'océan Indien (c) Afp

Cette évaluation (communiqué de presse Pdf) montre que de nombreuses espèces ne sont pas à l'abri de l'impact des activités humaines, bien qu'elles vivent dans des zones isolées.

Parmi les menaces, M. Cressens cite "les espèces introduites" par l'homme comme les rats, la pêche à la palangre qui "a ravagé certaines espèces", l'apparition de "nouvelles maladies" et "le changement climatique" qui a un impact notamment sur "les zones d'alimentation".

Selon la liste rouge :

10 espèces sur 27 sont menacées sur les îles Eparses, situées autour de Madagascar,
- 16 sur 58 sur les Terres australes (Crozet, Kerguelen),
- et 6 sur 13 en Terre Adélie.

Les oiseaux sont particulièrement en danger, notamment plusieurs espèces d'albatros, de puffins, de phaétons, de sternes et de pétrels.

L'orque et le dauphin de Commerson sont considérés comme "en danger" dans les Terres australes, de même que la tortue verte sur les îles Eparses.

Même le manchot empereur, le plus célèbre habitant de Terre Adélie, est désormais "vulnérable". Selon les auteurs de la Liste rouge, si rien n'est fait, "il devrait connaître un déclin atteignant plus de 80% à l'horizon 2100".

Ces territoires inhabités représentent des sites majeurs pour la reproduction des tortues marines, des oiseaux et des mammifères marins. Mais le bilan réalisé met en évidence les menaces multiples qui pèsent sur cette biodiversité.

Sciences et avenir 10/2/2015

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