Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
BelleMuezza

Le barrage de Rance, plus grande usine marée-motrice d'Europe

Messages recommandés

En France entre Saint-Malo et Dinard, un site unique en Europe produit des millions de kilowatts par an, c'est le barrage de la Rance. Isabelle Rettig, journaliste à France 3, nous fait découvrir ce site.


  francetv info 21/3/2015


Entre les villes de Saint Malo et Dinard, le site du Barrage de Rance fait figure d'exception. Cette usine unique en Europe est l'une des seules usines marée-motrice du monde et la seule d'Europe. "Long de 750 mètres, le barrage a été construit dans les années 1960 et abrite 24 turbines géantes qui peuvent produire 500 millions de kilowatts par an, soit la consommation d'une ville comme Rennes", commente la journaliste.

Ce samedi 21 mars, l'usine barrage tourne à plein régime, aidée par la grande marée et son coefficient de 119 sur 120. "Les gros coefficients permettent d'avoir une hauteur plus importante entre l'amont et l'aval du barrage et c'est ce qui favorise la production d'électricité", poursuit Isabelle Rettig. Pour les pêcheurs qui souhaitent profiter de la grande marée à proximité du site, il faudra être prudent, avertit la journaliste, "car si la mer se retire très bas, elle remonte aussi plus haut et parfois plus vite en raison de courants plus forts".


Francetv info 21/3/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

L'usine marémotrice de la Rance est une centrale électrique française tirant son énergie de la force de la marée. Elle se trouve à l’estuaire de la Rance, entre les communes de La Richardais et de Saint-Malo, en Ille-et-Vilaine, dans le nord-est de la Bretagne. Avec une capacité de 240 MW, elle est restée la plus grande usine marémotrice au monde pendant 45 ans, de sa mise en service en 1966 jusqu'au 4 août 2011, détrônée par la centrale de Sihwa Lake en Corée du Sud, légèrement plus puissante (254 MW)1.

Le barrage sert également de pont routier entre Saint-Malo et Dinard. L’idée de construire une usine marémotrice sur la Rance revient à Gérard Boisnoer, en 1921. L’utilisation de l’énergie des marées n’est cependant pas nouvelle, puisque de longue date des moulins à marée ont existé en des lieux touchés par la marée, et en particulier le long de la Rance.

 Vue aérienne du barrage et usine marémotrice de La Rance avec en arrière plan Saint-Malo à droite de l'estuaire et Dinard à gauche de l'estuaire. Tswgb  / domaine public


 Les premiers travaux commencent en 1961. Louis Arretche, architecte de la reconstruction de Saint-Malo, en est l’architecte-conseil. La construction de l’usine, proprement dite, débute le 20 juillet 1963, lorsque la Rance est entièrement coupée par des barrages formés de deux rangées de batardeaux. (Photo Un batardeau sur la rivière Ohio près d'Olmsted dans l'Illinois, pour la construction du barrage et écluses d'Olmsted. U.S. Army Corps of Engineers / domaine public)

Les travaux durent trois ans et s’achèvent en 1966. Charles de Gaulle, président de la république, inaugure l’usine le 26 novembre 19664. L’inauguration de la route franchissant l’usine a lieu le 1er juillet 1967 et le raccordement au réseau EDF, le 4 décembre 1967.

Le barrage s’étend sur 750 mètres, entre la pointe de la Brebis à l’ouest et la pointe de la Briantais à l’est. Il est situé au sud de Dinard et Saint-Malo, à l’embouchure du fleuve côtier de la Rance. Il crée un bassin de retenue d’une superficie de 22 km2.

Le barrage de l’usine mesure quant à lui 332,5 mètres et l'électricité est produite par 24 groupes bulbes (turbines) réversibles, permettant de produire de l'électricité par le mouvement des marées (dans les deux sens), ou de produire de l'énergie hydraulique en turbinant l’eau de la retenue.

Une écluse dans la partie ouest du barrage permet le passage de 18 000 bateaux par an entre la Manche et la Rance. Un pont routier levant au-dessus de l'écluse permet le franchissement des navires de plus de 4 mètres de tirant d'airLe barrage accueille aussi le musée Découverte de l'usine marémotrice de la Rance.

Impact écologique : Transformant l’écosystème de la Rance, le barrage est responsable de son envasement progressif. Le lançon et la plie ont disparu, mais le bar et la "morgate" ou "margate"(seiche) remontent de nouveau le fleuve. En fait la faune s’est totalement transformée puisque les espèces plus petites et plus rapides constituent la majeure partie de la faune, leur vivacité permet de passer à travers les hélices du barrage, chose impossible pour les espèces « nobles » plus lentes. On note également la présence d’espèces de poissons telles que dorades (grises et royales), mulets (lippus et dorés), raies (bouclées et fleuries), lieus jaunes, vieilles et même depuis quelques années de petits sars.

 Malgré cela, un veau marin a réussi à traverser le barrage, par l’écluse ou les groupes bulbes, et réside depuis 2001 dans le secteur de Mordreuc, malgré les multiples tentatives des vétérinaires d’Océanopolis de le réintroduire dans son environnement d’origine. Il a été rejoint en 2006 par un petit marsouin qui lui a élu domicile du côté de Jouvente. (Photo Porte de l’écluse vue à sec lors des réfections de 2009. Clipper CC BY-SA 3.0)

Les étales de pleine mer et de basse mer durent une heure environ. Cela a profondément modifié l’écosystème, les fonds marins, les marnages et les courants de l’estuaire de la Rance.

Le barrage de la Rance perd 1 % de sa capacité par an du fait de l’envasement qu’il provoque. L’envasement est si important qu’il menace la navigabilité de la Rance. Les accumulations de vase ont transformé les plages de sable blanc en vasières. Elles sont recouvertes d’une épaisse couche de vase pouvant atteindre 3 m. Cependant, le site de la Rance a été classé en zone Natura 2000. Wikipedia



Francetv info 21/3/2015

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...