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Admin-lane

Cet iguane rose est menacé par le réveil du volcan Wolf aux Galápagos

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Cette population vit sur les pentes du volcan Wolf qui est entré en éruption lundi 25 mai 2015.

Cela faisait trente-trois ans que le volcan Wolf, situé sur l’île Isabela dans l’archipel des Galápagos, n’avait pas fait des siennes. Mais lundi 25 mai 2015 ce point haut de l’archipel culminant à 1710 mètres est entré en éruption. Avec intensité, puisque l’éruption s’est accompagnée d’une coulée de lave et d’une colonne de fumée s’élevant à 10 km d’altitude. 

 L'iguane rose menacé par le volcan Wolf. Biosphoto / Minden Pictures / Tui De Roy

Fort heureusement, les quelques 2200 habitants de l’île ne sont pas menacés mais ce n’est pas le cas des iguanes roses qui vivent justement sur les pentes du Wolf, comme s'en inquiète le Parc national des Galápagos. 

L’iguane rose (Conolophus marthae) appelé rosada en espagnol est un iguane terrestre qui vit exclusivement sur les pentes du volcan Wolf, au nord de l’île Isabela. Il se distingue des autres iguanes terrestres jaunes du genre Conolophus tant par ses gènes que par ses caractères apparents. Il n’a été découvert que tardivement, en 1986, par des gardes du Parc national. Signe de sa discrétion, Charles Darwin et les nombreux scientifiques qui ont refait par la suite son voyage historique de 1835 ne l’ont pas aperçu.

L'éruption du volcan Wolf, avec sa coulée de lave et ses retombées de cendres, peut perturber l’équilibre fragile de l’écosystème d’Isabela et menacer plusieurs espèces endémiques dont le rosada

Les Galápagos sont constitués d’une quarantaine d’îles volcaniques qui abritent encore de nombreux volcans en activité. Le plus virulent d’entre eux, le Sierra Negra est aussi situé sur l’île Isabela. Ils présentent des similitudes avec les volcans d’Hawaï à la différence que les cracheurs de lave des Galápagos sont toujours connectés à une source de magma et peuvent entrer en éruption à tout moment.



Sciences et avenir 27/5/2015

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L'iguane rose des Galápagos, ou iguane terrestre rose des Galápagos, ou encore rosada en espagnol (nom scientifique : Conolophus marthae), est une nouvelle espèce d'iguane terrestre de couleur... rose, et vivant, comme son nom l'indique, aux îles Galápagos, plus précisément sur une partie de l'île Isabella. Il n'a été découvert que très récemment : en 1986. Il a été aperçu pour la première fois sur les pentes du volcan Wolf, au Nord de l'île d'Isabella.

Il n'y a pas si longtemps, on ne connaissait que trois espèces d'iguanes aux Galápagos : l'iguane marin (Amblyrynchus cristatus), et les deux espèces d'iguanes terrestres « jaune » : l'iguane terrestre des Galápagos (Conolophus subcristatus) et l'iguane terrestre de Santa Fe (Conolophus pallidus).

Un iguane rose photographié par Rimini (cc-sa 3.0)

Lors de sa découverte, on ignorait s'il s'agissait d'une anomalie, ou bien d'un hybride entre plusieurs espèces d'iguanes déjà connues, et qui vivent au même endroit. Récemment, en 2009, des scientifiques ont démontré qu'il s'agissait en fait d'une troisième espèce d'iguane terrestre, à laquelle ils ont donné le nom scientifique de Conolophus marthae.

L'iguane rose ressemble beaucoup à ses cousins, mais il se reconnaît facilement par la couleur particulière de son corps, rose orné de bandes noires. La tête et les pattes avant sont entièrement roses, des rayures noires couvrent l'arrière de son corps, et se rejoignent pour former un motif. La queue est entièrement noire. On ne sait pas très bien à quoi est due la coloration rose, mais ce phénomène peut probablement s'expliquer au moins en partie par la circulation du sang dans la peau et les écailles.

Le dos de l'iguane rose, comme celui de ses cousins, est parcouru par une crête ornée de piquants. En revanche, sur la nuque, l'iguane rose n'a pas de piquants, juste une sorte de bosse arrondie.

Parmi les trois, l'iguane terrestre et l'iguane jaune sont plus proches entre eux que de l'iguane rose, qui est semble-t-il l'espèce qui pourrait être apparue en premier... Autrement dit, les premiers iguanes à avoir peuplé les Galápagos pourraient avoir été... roses, et non pas jaunes !

 En A et D, iguanes du genre Conolophus photographiés respectivement sur les flancs des volcans Sierra Nerga et Wolf. En B et C, deux spécimens de rosada du volcan Wolf. Crédit : Gabriele Gentile/PNAS

Les analyses génétiques révèlent que l'iguane rose est apparu sur les Galápagos il y a très longtemps, alors que la plupart des îles des Galápagos n'étaient même pas encore formées ! Plus étonnant encore, le volcan sur lequel il vit est, au contraire, l'un des plus jeunes de tout l'archipel ! Cela pourrait vouloir dire que, peut-être, l'iguane rose est apparu ailleurs dans l'archipel, et qu'il n'est venu sur ce volcan que plus tard. Il vivait peut-être par le passé ailleurs dans l'archipel, sur une zone plus étendue, d'où il semble avoir disparu... Ou peut-être pas, d'ailleurs, car le fait que l'on ait pas encore trouvé d'iguane rose ailleurs dans les Galápagos ne veut pas dire qu'il n'y en ait pas...


Wikidia

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L’activité du volcan Wolf, dans l’archipel équatorien des Galapagos, était en diminution mardi après son éruption de la veille, ne représentant plus une menace pour les iguanes roses, une espèce unique au monde, selon les autorités.

«Nous n’avons plus eu d’explosions comme celle d’hier, ce qui laisse supposer une diminution de l’activité», a expliqué à l’AFP Alexandra Alvarado, de l’Institut géophysique d’Equateur. «Mais les flux de lave continuent, ce qui est normal dans ce genre de cas», a-t-elle ajouté, précisant, tout comme le Parc national des Galapagos, que ces rejets de lave pourraient encore durer plusieurs jours voire semaines.

Perché à plus de 1 700 mètres d’altitude, le volcan était entré en éruption lundi pour la première fois en 33 ans, menaçant l’habitat des quelque 500 iguanes roses vivant aux abords, «une population unique dans le monde», selon le Parc national. 

L’alerte a été lancée par un bateau de tourisme qui a repéré l’explosion volcanique alors qu’il frayait au large de ces îles classées au Patrimoine naturel de l’humanité.

L’éruption a été marquée par une violente explosion qui a projeté une grande quantité de lave et une colonne de fumée s’élevant à 15 kilomètres au-dessus du cratère.

Les environs du volcan, situé sur l’île Isabela, la principale de l’archipel, ne sont pas habités par l’homme mais abritent, outre les iguanes roses, des tortues géantes de l’espèce Chelonoidis becky.

Après un premier survol de la zone lundi par les autorités, «de nouveaux survols seront certainement réalisés, mais nous pouvons indiquer que les iguanes roses et les tortues sont à l’abri car la lave descend par le flanc opposé à l’endroit où se trouvent ces espèces», a indiqué une source du Parc national sous couvert d’anonymat.


Le Journal de Montréal 26/5/2015

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