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BelleMuezza

Une association dénonce "l’océan de souffrance" derrière les murs de l’abattoir d’Alès

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Dans une vidéo, publiée par l'association L214, on découvre les terribles conditions dans lesquelles sont tués cochons, vaches, chevaux ou encore moutons. Attention, ces images peuvent choquer.

Les images sont difficilement soutenables. L'association de défense des animaux L214 publie, mercredi 14 octobre, une vidéo filmée dans l'abattoir d'Alès (Gard) qui dénonce "un carnage quotidien, d'une effroyable cruauté envers les animaux". -->Vidéo cachée pour préserver la sensibilité des lecteurs, en particulier des plus jeunes. Si vous pensez pouvoir regarder cette vidéo de l'horreur, cliquez sur "Spoiler" dans le bandeau vert. Pour les plus jeunes, Youtube demande de s'identifier pour vérifier l'âge....


Spoiler:
 



L'association indique que "les chevaux ont le crâne fracassé au pistolet. Certains sont encore conscients lorsqu'ils sont suspendus pour être saignés". Et "les moutons ont la gorge cisaillée en pleine conscience. Leurs congénères se font découper sous leurs yeux".

Les militants ont décidé de porter plainte pour cruauté envers les animaux.


Ces images ont été tournées clandestinement sur une dizaine de jours dans le courant 2015, rapporte Le Point. L'association dispose ainsi de plus de cinquante heures de prises de vue "nettes et précises sur ce qui se déroule entre les murs de ces ateliers".

Interrogé par l'hebdomadaire, le vétérinaire Gilbert Mouthon, un expert auprès des tribunaux, estime que ces images révèlent des "risques sanitaires considérables", avec des animaux "maculés de matière fécale". Il note également que les animaux ont encore le cœur qui bat lorsqu'ils sont saignés et que les germes peuvent alors passer par la plaie et contaminer la viande.



----->Je n'ai pas pu regarder la vidéo, ce sont des images vraiment insoutenables.  C'est une honte. C'est de la cruauté à l'état pur... Comment ces gens ont pu continuer à "travailler" dans ces conditions ? Sont-ils insensibles à ce point à la souffrance animale ?



Francetv info 14/10/2015

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Le maire d'Alès (Gard), Max Roustan (Les Républicains), a décidé, mercredi 14 octobre, de fermer "à titre conservatoire" l'abattoir municipal après la diffusion d'images chocs sur les conditions de mise à mort des animaux. Dans un communiqué, reçu par francetv info, l'édile se dit "très ému par ces images".

Sur la vidéo, publiée par l'association L214, on découvre les terribles conditions dans lesquelles sont tués cochons, vaches, chevaux ou encore moutons. Ces images révèlent des "risques sanitaires considérables", avec des animaux "maculés de matière fécale", selon le vétérinaire Gilbert Mouthon, un expert auprès des tribunaux contacté par le Point.

 Les abattoirs d'Alès (Gard), le 30 août 2013. (BORIS HORVAT / AFP)

"Une inspection des [services de l'Etat chargés des services vétérinaires] avait été effectuée le 4 septembre dans le cadre des visites annuelles programmées, a indiqué la préfecture du Gard, dans un communiqué envoyé mercredi à francetv info. Plusieurs des manquements repérés dans la vidéo avaient été constatés, bien que non comparables aux extraits diffusés".

Dans la foulée, Max Roustan a ordonné le lancement d'une enquête administrative interne "sur d'éventuels manquements aux normes d'abattage des animaux". "Si des fautes sont reconnues, des sanctions seront prises pouvant aller jusqu'à la fermeture définitive de l'abattoir d'Alès", indique le communiqué.

Cent vingt emplois sont liés directement ou indirectement à cet abattoir. L'établissement, qui était menacé de fermeture à la fin des années 2000 en raison de sa vétusté, avait été rénové en 2010 pour 2,5 millions d'euros (payés par la ville). Ces travaux étaient censés le remettre aux normes, avec notamment un "matériel d'abattage dernier cri", précisait à l'époque le site web de la ville d'Alès.


----->Je suis bien aise de ne pratiquement plus manger de viande...



Francetv info 14/10/2015

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Selon un ancien responsable qualité d'une société d'abattage et de découpe de viandes, le cas de cet abattoir du Gard, fermé provisoirement mercredi après la diffusion d'images choquantes, est loin d'être isolé.

Après la diffusion d'une vidéo sur les conditions d'abattage des animaux, l'abattoir d'Alès (Gard) a été fermé "à titre conservatoire", mercredi 14 octobre. Sur les images, publiées par l'association de défense des animaux L214, on découvre les terribles conditions dans lesquelles sont tués cochons, vaches, chevaux ou encore moutons : des chevaux encore conscients au moment de la saignée, des vaches accrochées la tête en bas en train de se débattre avant de se vider de leur sang, des bêtes "maculées de matière fécale"...

 L'abattoir d'Alès (Gard), le 14 octobre 2015. (MAXPPP)

Pour Pierre Hinard, responsable qualité d'une société d'abattage et de découpe de viandes, C....l Viandes, de 2006 à 2008, le cas d'Alès est "récurrent". Il est l'auteur d'Omerta sur la viande (Ed. Grasset, 2014).

Francetv info : Etes-vous surpris par la vidéo de l'abattoir d'Alès ?

Pierre Hinard : Absolument pas. Dans les abattoirs, la souffrance animale est un non-sujet. Quand j'étais directeur qualité, cela a été mon premier combat. Car j'avais passé ma vie à développer la qualité de filières biologiques et durables. Dans ces filières, on se soucie d'abord du bien-être animal. Cette notion n'est pas prise au sérieux dans les filières traditionnelles. Dès mes premières heures de travail chez Castel Viande, j'ai été choqué car les salariés s'étaient habitués à la maltraitance.

Le patron peut régler la vitesse de toute la chaîne d'abattage puisque c'est vraiment une chaîne qui avance où terminent les carcasses suspendues. On ne fait pas les mêmes gestes quand on traite 30 ou 40 bêtes par heure. Quand le patron tourne le curseur pour faire 40 bêtes, il faut tout faire beaucoup plus vite. Cette pression fait qu'on s'habitue à ce que les gestes soient mal faits, que l'animal ne soit pas étourdi avec efficacité, avant d'être saigné suspendu par la patte au rail. C'est comme ça que l'on peut voir, comme à Alès, des animaux encore sensibles qui se débattent, suspendus à la chaîne... Je l'ai vu.

Francetv info : Comment les salariés des abattoirs peuvent-ils accepter de telles pratiques ?

Pierre Hinard : Ce ne sont pas de mauvaises personnes. Ils étaient tout simplement assommés de boulot et n'avaient même plus conscience qu'ils avaient affaire à des êtres sensibles. Dans l'abattoir où je travaillais, les bêtes étaient assommées. Mais plus de 60% des animaux étaient encore conscients après cet étourdissement. Les salariés avaient pris l'habitude de vivre dans un univers violent. C'est le résultat de la pression de la rentabilité et de la cadence de la chaîne.

Francetv info : Selon vous, le cas d'Alès est-il rare ?

Pierre Hinard : Non seulement, ce n'est pas rare, mais cela se développe. Avec la progression de l'abattage rituel, halal ou casher, c'est quelque chose qui se généralise. Non pas parce qu'il y a une augmentation de consommation de ce type de viande, mais parce que les industriels ont compris que cela pouvait leur permettre de faire des économies d'échelle importantes.

Pour le halal et le casher, il faut se passer de l'étape de l'étourdissement puisqu'il faut sacrifier les bêtes, c'est-à-dire les égorger directement. Les industriels utilisent ensuite généralement des morceaux de l'avant de l'animal, des pièces qui ont moins de valeur marchande. Ils récupèrent donc, au passage, les arrières, des pièces nobles, en se passant de l'étape de "l'assommage", ce qui représente un gain de temps, et donc une économie.

Par ailleurs, normalement, lorsque l'on fait de l'abattage rituel puis de l'abattage conventionnel, il faut arrêter toute la chaîne et nettoyer car les consommateurs de halal et de casher ne souhaitent pas qu'il y ait de contacts avec de la viande abattue de façon conventionnelle. Ce qui n'est pas fait. On trompe les bouchers, les consommateurs et on revient au Moyen-Age.

Saigner et suspendre des animaux qui n'ont pas été assommés, c'est purement et simplement interdit. Il y a seulement une dérogation spécifique et exceptionnelle pour l'abattage rituel, mais elle est totalement détournée.

Plus rien n'arrête l'intérêt commercial. Pas même la souffrance animale ou la recherche du bien-être.



Francetv info 15/10/2015

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L'association de défense des animaux L214 accuse l'abattoir d'Alès de ne pas respecter la réglementation sur les abattoirs. Mais que prévoit la loi ? Francetv info fait le point.

L'abattoir communal d'Alès a été fermé à titre conservatoire, mercredi 14 octobre, après la publication d'une vidéo dénonçant "un carnage quotidien, d'une effroyable cruauté envers les animaux" au sein de l'établissement. Des images qui révèlent "de nombreuses infractions", selon Gilbert Mouthon, un expert auprès des tribunaux interrogé par Le Point.

Mais que prévoit la loi encadrant l'abattage des animaux ? Francetv info revient sur les éléments les plus importants de la réglementation.

- Les abattoirs doivent prendre en compte le bien-être animal : Les abattoirs sont tenus depuis 2013 de désigner "un responsable du bien-être des animaux, qui est garant de la bonne application des mesures relatives au bien-être des animaux", selon le ministère de l'Agriculture. Les réglementations française et européenne prévoient en effet que le personnel des abattoirs soit formé afin "de ne pas faire souffrir les animaux dans toutes les opérations [d'acheminement] et de mise à mort", rappelle l'association L214.

- L'étourdissement des animaux est obligatoire : "Le corps scientifique estime que les souffrances engendrées par l'abattage sans étourdissement sont supérieures à celles d'un abattage avec étourdissement préalable", affirme l'association L214.

La réglementation impose aux abattoirs de rendre les animaux inconscients avant leur mise à mort. Ils doivent être étourdis par une percussion, un pistolet à tige perforante, une électronarcose (une décharge électrique qui traverse le cerveau) ou une exposition au dioxyde de carbone. Quelle que soit la méthode utilisée, l'animal doit être "maintenu dans un état d'inconscience et d'insensibilité jusqu'à sa mort".

- Des règles spécifiques s'appliquent à l'abattage rituel : Dans le cas de l'abattage rituel, halal ou casher, l'étourdissement n'est pas obligatoire. Les animaux doivent toutefois être tués dans "des abattoirs agréés bénéficiant expressément d'une autorisation à déroger à l'obligation d'étourdissement", précise le ministère de l'Agriculture.

. "Les animaux doivent être immobilisés avant leur saignée par des matériels de contention conformes. Les bovins, les ovins et les caprins devant être immobilisés par un procédé mécanique", indique la réglementation.

. Les "sacrificateurs" (ceux qui égorgent l'animal) doivent en outre être formés à l'abattage rituel et habilités par des organismes religieux agréés par le ministère de l'Agriculture : les mosquées de Paris, Lyon ou Evry pour l'abattage halal, et le grand rabbinat de France pour l'abattage casher. Le personnel doit, en tout cas, respecter "l'ensemble des mesures en matière de bien-être animal".

- Des contrôles réguliers sont effectués par les services vétérinaires départementaux : Les Directions départementales chargées de la protection des populations effectuent des contrôles réguliers dans les abattoirs, pour vérifier le bon déroulement des "opérations d'immobilisation, d'étourdissement, d'abattage et de mise à mort". Ils sont en outre chargés de s'assurer que le matériel est utilisé "dans des conditions conformes à la réglementation", indique le ministère de l'Agriculture.

La préfecture du Gard avait effectué une inspection de l'abattoir d'Alès, le 4 septembre dernier. "Plusieurs des manquements repérés dans la vidéo avaient été constatés, bien que non comparables aux extraits diffusés", a indiqué la préfecture dans un communiqué, mercredi 14 octobre. Cette visite avait donné lieu à une mise en demeure administrative (...) ordonnant de mettre fin aux pratiques professionnelles non conformes à la réglementation".


Francetv info 15/10/2015

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L'abattoir communal d'Alès a été fermé mercredi 14 octobre à la suite d'images rendues publiques le même jour.

Afin de préserver le libre arbitre et la sensibilité de chacun(e), les vidéos illustrant ce sujet sont cachées sous "spoiler" en raison de la présence d'images pouvant heurter certaines personnes et en particulier nos jeunes lecteurs. Youtube et Daylimotion activent en général un filtre de protection (obligation de connexion pour vérifier l'âge de l'internaute ou désactivation du filtre parental...). Mais ce n'est pas toujours efficient... En conséquence, si vous pensez pouvoir supporter la vue d'anmaux mis à mort dans des conditions atroces, vous pouvez cliquer sur "Spoiler" ou dans le bandeau vert... Vous voilà prévenu(e)s : certaines images sont insoutenables.



Des images qui donnent du grain à moudre aux végétariens. L'association de défense des animaux L214 a rendu publique, mercredi 14 octobre, une vidéo filmée dans l'abattoir d'Alès (Gard) (voir premier message). L'organisation dénonce "un carnage quotidien, d'une effroyable cruauté envers les animaux". Elle indique que "les chevaux ont le crâne fracassé au pistolet. Certains sont encore conscients lorsqu'ils sont suspendus pour être saignés". Et "les moutons ont la gorge cisaillée en pleine conscience. Leurs congénères se font découper sous leurs yeux". Les militants ont décidé de porter plainte pour cruauté envers les animaux.

Après la diffusion de ces images insupportables, le maire d'Alès, Max Roustan (Les Républicains), a décidé, mercredi 14 octobre, de fermer "à titre conservatoire" l'abattoir municipal.

D'autres vidéos de L214 avaient déjà fait scandale, avec ou sans conséquences. Trois exemples :

- Les vaches égorgées conscientes de l'abattoir Charal : Muni d'une caméra, un des militants de L214 s'était introduit en 2008 dans un abattoir Charal. Ses images avaient montré, selon l'association L214, le non-respect de la réglementation en vigueur. Les bêtes n'étaient pas saignées immédiatement après étourdissement, et un certain nombre d'animaux semblaient encore conscients lorsqu'ils étaient égorgés. Ce reportage de France 3, tourné à l'époque, résume l'affaire.

Spoiler:
 


Ces images de 2007 avaient eu moins de retentissement que les plus récentes. Mais, selon Le Monde, les combats de L214 gagneraient en visibilité et sa page Facebook, en lecteurs.  


Francetv info 15/10/2015

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La décision est prise après la diffusion d'images chocs sur les conditions de mise à mort des animaux.

Le parquet d'Alès (Gard) ouvre une enquête préliminaire, jeudi 15 octobre, sur des "faits d'acte de cruauté, mauvais traitements sur animaux" à l'abattoir municipal, après la diffusion d'images chocs mercredi sur les conditions de mise à mort des animaux. Sur la vidéo, publiée par l'association L214, on découvre les terribles conditions dans lesquelles sont tués cochons, vaches, chevaux et moutons.

 L'entrée de l'abattoir d'Alès (Gard), le 15 octobre 2015. (PASCAL GUYOT / AFP)

Dans un communiqué, le parquet a précisé que cette enquête était ouverte après le dépôt d'une plainte par l'association qui a dénoncé les conditions d'abattage des animaux dans cet abattoir.

La diffusion de la vidéo montrant des mauvais traitements a d'ores et déjà entraîné, mercredi, la fermeture à titre conservatoire de l'abattoir. Cent vingt emplois sont liés directement ou indirectement à cet établissement.


Francetv info 15/10/2015

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Le ministre de l'Agriculture a réagi quelques jours après la diffusion d'une vidéo choc sur les mauvais traitement subis par les animaux dans cet abattoir du Gard.

Stéphane Le Foll prône la "fermeté totale" face aux éventuelles dérives dans les abattoirs, afin de "faire respecter le bien-être animal", explique-t-il au micro d'Europe 1, vendredi 16 octobre. Le ministre de l'Agriculture a réagi au surlendemain de la fermeture de l'abattoir d'Alès (Gard), après la diffusion de vidéos montrant des mauvais traitements dans l'établissement.



Selon Stéphane Le Foll, un contrôle avait été fait le 4 septembre dans cet abattoir, un autre ayant été prévu au mois de novembre de cette année. "Les enquêtes sont continues. Il y a des contrôles de manière régulière. Avec les services vétérinaires dont nous disposons, nous faisons en sorte de contrôler le maximum, et de la manière la plus régulière possible, les abattoirs", a affirmé le ministre.

L'association de défense des animaux L214, opposée à l'élevage, a diffusé mercredi des images filmées en caméra cachée à l'abattoir d'Alès. Les lieux ont été fermés à titre conservatoire et le parquet d'Alès a ouvert une enquête préliminaire sur des "faits d'acte de cruauté, mauvais traitements sur animaux".


Francetv info 16/10/2015

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Des sénateurs ont demandé mercredi la création d'une commission d'enquête sur les conditions de mise à mort des animaux dits de boucherie. Cette requête intervient après la diffusion d'une vidéo montrant des mauvais traitements dans l'abattoir d'Alès (Gard).

Ces sénateurs - UDI-UC, Les Républicains (LR), mais aussi RDSE (à majorité PRG) et écologistes - ont déposé une proposition de résolution en vue de la création de cette commission, qui devra être examinée en séance.

"Les vidéos tournées dans l'abattoir d'Alès, particulièrement insoutenables, mettent en lumière les pratiques de mise à mort ayant cours dans certains abattoirs", a déclaré Sylvie Goy-Chavant (UDI-UC), à l'origine de cette initiative. "J'ai des témoignages qui prouvent que ce n'est pas un cas isolé", a-t-elle ajouté.

"Outre les questions liées au respect du bien-être animal et celles qui concernent la sécurité alimentaire, ces pratiques risquent de porter un coup fatal à toute une filière déjà durement touchée par la concurrence internationale et les scandales à répétition", a poursuivi l'élue de l'Ain.

Selon elle, une commission d'enquête parlementaire qui "pourra aller voir ce qui se passe à l'intérieur des abattoirs" permettra "d'apporter éclaircissements et propositions pour garantir le respect des règles élémentaires en matière d'hygiène, de sécurité alimentaire et de bien-être animal".

Le parquet d'Alès a ouvert une enquête préliminaire sur des "faits d'acte de cruauté, mauvais traitements sur animaux" à l'abattoir de la ville.

De son côté, le responsable de l'abattoir a porté plainte pour "atteinte à la vie privée par fixation ou transmission de l'image des personnes". L'interprofession des viandes Interbev a de son côté condamné les "pratiques inacceptables" de l'abattoir et salué sa fermeture.



----->Que des élus se rendent dans les abattoirs pour voir comment les choses se passent réellement, c'est bien... Sous réserve que les visites ne soient pas programmées à l'avance et aient lieu de manière inopinée !

Romandie 28/10/2015

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Les images dénonçant les conditions d'abattage des animaux à l'abattoir d'Alès (Gard) avaient choqué les Français. Or, le principe d'une réouverture rapide de l'établissement a été acté par les principaux acteurs de ce dossier vendredi 13 novembre, soit un mois après sa fermeture provisoire, décidée le 14 octobre.

"Un consensus s'est dégagé entre les principaux acteurs de la filière, les élus et les représentants de l'État pour acter une réouverture rapide", dans quelques semaines ou un maximum de deux mois, a déclaré Max Roustan, le maire (LR) de la ville, à l'issue d'une table ronde réunie par Olivier Delcayrou, sous-préfet d'Alès. Selon l'édile, la fermeture a entraîné des "pertes colossales" pour cet établissement municipal.

 L'abattoir d'Alès (Gard), le 14 octobre 2015. (MAXPPP)

"L'abattoir est essentiel pour la survie de la filière dans cette région d'élevage", a-t-il rappelé. "Si demain l'abattoir ferme, tous les éleveurs locaux vont plonger", a renchéri Luc Hincelin, représentant des éleveurs. "Nous avons souhaité rouvrir mais pas à n'importe quel prix", a-t-il assuré, souhaitant "des contrôles, de la qualité et une structure durable".

Mais avant tout feu vert pour une ouverture, il sera nécessaire de réaliser des travaux, un audit pour améliorer la structure et de mener une réflexion, notamment sur la création d'un "comité d'éthique", a expliqué le maire d'Alès.

Mi-octobre, Max Roustan avait pris une mesure de fermeture à titre conservatoire après la diffusion par l'association de défense des animaux L214, d'images filmées en caméra cachée, pendant dix jours d'avril à mai 2015, à l'intérieur de l'abattoir.

Les images montraient notamment des bovins et des moutons en train d'être saignés alors qu'ils avaient repris connaissance après avoir été étourdis, des porcs entassés dans une cage qui descend dans une fosse où ils seront asphyxiés au CO2, un cheval apeuré frappé avec un aiguillon électrique ou un veau qui s'est échappé du tonneau de contention

Le parquet d'Alès a ouvert une enquête préliminaire sur des "faits d'acte de cruauté et mauvais traitements sur animaux".


Francetv info 13/11/2015

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