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Admin-lane

Il faut sauver les chiens d'élevage

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Devant une demande en croissance constante, les éleveurs prennent quelques libertés éthiques. Une association tire le signal d'alarme.

La France compte 7,5 millions de chiens. Le plus fidèle ami de l'homme est le deuxième animal de compagnie du pays juste après le chat. Jusqu'à maintenant, peu de gens se souciaient de leurs conditions de naissance, de vie et de mort. Les campagnes de prévention et d'information régulièrement menées par la SPA contre la maltraitance et la tendance de certains à abandonner leurs animaux de compagnie au bord des routes avant les vacances suffisaient à rassurer les âmes sensibles.

 Le chien le meilleur ami de l'homme... Mais son élevage n'est pas toujours éthique. Photo d'un boxer de boxercab / Flickr / ccby-sa2.0

La Société centrale canine (SCC), fondée en 1881, organisme reconnu par le ministère de l'Agriculture pour gérer le livre généalogique canin, édicte des règles pour encadrer l'élevage. Mais près des trois quarts des éleveurs de chiens n'adhèrent pas aux Clubs de race, le bras séculier de la SCC. En conséquence, de nombreuses irrégularités ont été reconnues mais rarement sanctionnées

Canis Ethica, une association bretonne loi de 1901 ayant pour objectif l'avancée de pratiques éthiques dans l'élevage du chien, a décidé de prendre le problème à bras-le-corps. Déjà soutenue par des députés de tous les bords politiques, elle a interpellé Stéphane Le Foll, ministre de l'Agriculture, pour qu'il durcisse la réglementation.

 Photo d'un chiot Jack Russel Terrier. Cette race figure parmi les races les plus demandées. Mais il ne faut pas se laisser berner par sa petite taille, c'est un chien vif qui demande beaucoup d'exercices et qui a apprécie ne pas rester seul...  trop longtemps ! Steve-65 ccby-sa3.0

Certaines races remportent un tel succès qu'il faut hâter la reproduction de l'espèce. Dès lors, tout est bon : des chiennes qui n'ont pas fini leur croissance ont déjà mis bas quatre fois ; d'autres, à l'inverse, ont 8 ans au moment de l'accouplement ; tandis que l'on multiplie les césariennes au mépris des risques pour la mère. Plus terrible encore, il semble que les chiots issus d'accouplements consanguins étroits (mère/fils ; père/fille ou frère/sœur) se multiplient.

Parmi les traditions que Canis Ethica souhaite remettre en cause, il y a

- l'impression de pedigrees sur trois générations seulement, 
- l'absence d'une formation obligatoire en génétique canine pour tout éleveur
- ou celle d'un nombre maximal de saillies par étalon sur l'année... 

En plus des problèmes éthiques et moraux que posent ces conditions de naissance, de telles pratiques contribuent à affaiblir et à fragiliser les races et leur patrimoine génétique.

L'Association Canis Ethica propose une action. Pour plus d'informations, cliquez ICI.




Le Point 25/10/2015

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