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Ces pays qui déclarent la guerre aux chats errants

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Trop encombrants, trop nombreux, trop destructeurs... Plusieurs pays ont décidé de diminuer la population de ces petits félins.

Star des réseaux sociaux, mignon et facétieux, le chat est pourtant un ennemi à combattre dans plusieurs pays. Souvent domestiqué, le félin peut représenter une véritable menace pour la biodiversité lorsqu'il retourne à l'état sauvage, explique Sciences et Avenir.


 Il y aurait plus de 100 000 chats errants à Toronto. Crédit photo : Radio-Canada


Castration, stérilisation, "transfert" vers l'étranger... et même extermination... Afin de diminuer la population de ces animaux encombrants, plusieurs pays ont opté pour différentes méthodes

. En Australie, un plan d'extermination : Felis catus, nom scientifique du chat, est un habitué des rues de Sidney et de Canberra, où il a été introduit au 19ème siècle par des colons britanniques. Sa présence devait aider à lutter contre la prolifération de lapins. Deux siècles plus tard, le gouvernement australien annonce en juillet qu'il compte éliminer deux millions de ces animaux d'ici 2020.

La raison ? Le pays est peuplé de 20 millions de chats errants qui tuent chaque jour 75 millions d'animaux sauvages. Face à cette menace, le gouvernement s'est lancé dans un vaste plan d'extermination, afin de protéger 20 espèces d'oiseaux ainsi que 20 espèces de mammifères menacées de disparition.

Interrogé en juillet par la radio nationale ABC (en anglais), Gregory Andrews, le commissaire aux espèces menacées, prévient : "Il est très important de souligner que nous ne détestons pas les chats, mais nous ne pouvons juste plus tolérer les dommages qu'ils causent à la faune".

. En Israël, un ministre propose le transfert vers l'étranger : Un transfert à l'étranger pour le bien-être animal. Lundi 2 novembre, le ministre de l'Agriculture israélien, Ouri Ariel, a proposé de transférer dans un pays étranger les chats errants, plutôt que de les castrer, afin de respecter les principes du judaïsme et la législation, rappelle Slate.

Le ministre estime qu'il existe un conflit entre la castration et la Bible, selon laquelle "les animaux doivent se multiplier sur la terre d'Israël", détaille i24news. De plus, une loi votée en 1994 interdit la torture, l'empoisonnement et l'abandon de bêtes en Israël.

Dans une lettre adressée au ministère de l'Environnement, Ouri Ariel, membre du parti conservateur religieux Foyer juif, propose donc que le budget ministériel prévu pour empêcher la reproduction des chats errants soit utilisé pour les "transférer vers un pays étranger".

Une proposition jugée "lamentable" par la Société de protection des animaux israélienne et par le député de l'opposition Yoel Hasson. "Cette proposition est immorale. Aujourd'hui les chats. Demain, le ministre trouvera une raison religieuse pour transférer des êtres humains", a-t-il déclaré, faisant allusion à son parti, dont certains membres prônent le transfert volontaire de Palestiniens.

. La ville de Québec souhaite leur stérilisation : Après la ville d'Huntingdon (située au sud de Montréal), la municipalité de Québec a envisagé en février d'instaurer une loi rendant obligatoire la stérilisation de tous les chats errants de sa ville. "C'est une option qui est sérieusement envisagée. Quand on parle de gestion animale éthique, on pense à la stérilisation obligatoire. C'est une idée qui fait assez consensus", a déclaré Patrick Voyer, le conseiller municipal responsable du dossier des animaux, cite La Presse.

Selon le journal canadien, 80 000 chats errent dans la ville de Québec. Face à cette surpopulation, les refuges animaliers affichent constamment "complet", alors que les mâles peuvent être agressifs et causer de sérieux dommages dans l'espace public, rappelle Radio Canada International.

Le Québec, contrairement à la France, autorise aussi le dégriffage de chats. Cet acte, qui consiste en l'ablation des dernières phalanges du félin, est remise en question depuis plusieurs années dans la province.


Un chat haret, ou chat errant, est un chat retourné à l'état sauvage, par le phénomène du marronnage. Il peut avoir connu la vie auprès des êtres humains ou bien être né dans la nature, il n'en reste pas moins un Chat domestique (Felis silvestris catus).

La différence entre le chat domestique proprement dit et le chat haret est donc uniquement éthologique. Le chat haret ne doit notamment pas être confondu avec les chats sauvages, qui forment plusieurs espèces différentes.
Wikipedia




Francetv info 3/11/2015

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