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BelleMuezza

La #ville peut-elle être en #harmonie avec la #nature ? En première ligne l'#urbanisme

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À Lyon, une zone de 150 hectares a été réhabilitée. Cet éco-quartier fait figure de modèle. Une équipe de France 3 s'y est rendue.

La ville peut-elle être en harmonie avec la nature? À Lyon Confluence, une zone de 150 hectares a été réhabilitée. Les logements ont été totalement repensés pour que les habitants vivent mieux en ville. Ici, 32 espèces d'oiseaux sont revenus sur le territoire, c'est important pour le climat et en particulier pour rafraîchir la ville en cas de forte chaleur. "D'ici à 2050, les deux tiers de la population habiteront en ville. On aura besoin pour qu'elle s'y sente bien de créer des poumons verts et typiquement, la nature peut représenter ces espaces-là", explique Candice Magdelenat, chargée de l'habitat durable pour WWF.



Il y a encore 10 ans, Confluence n'était qu'une friche industrielle, il a fallu penser à mettre l'accent sur un nouvel urbanisme. Les logements ont été conçus pour être adaptés au changement climatique. Tous les bâtiments sont isolés par l'extérieur, ce qui les amène à consommer très peu d'énergie. Ici, tous les types de transports cohabitent y compris les navettes fluviales. Entre les bureaux et les logements, près de 30 000 personnes vivent dans cet éco-quartier près à affronter le réchauffement climatique.




Francetv info 8/11/2015

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Hédé-Bazouges (France) - Coiffées de panneaux solaires, construites en bois, en terre, en paille, les maisons bioclimatiques du lotissement écologique à Hédé-Bazouges (Ille-et-Vilaine), l'un des tout premiers en France, ont donné un coup de vieux aux quartiers énergivores construits au cours des dernières décennies.

 Vue de quelques maisons du lotissement. (c) Bruded.org

Lancé en 2001 par la municipalité et sorti de terre en 2005, [url=le lotissement des Courtils]le lotissement des Courtils[/url], qui compte une trentaine de maisons, a bousculé les codes en bannissant parpaings et PVC, et en imposant cuves de récupération d'eau de pluie et production d'eau chaude solaire.

Avec une bonne surprise à la clé: Les gens sont allés bien plus loin que ce cahier des charges, en utilisant massivement des matériaux de construction sains et peu gourmands en énergie, une démarche unique à cette échelle en milieu rural, souligne Julie Barbeillon, rédactrice en chef de la revue La maison écologique, à l'approche du sommet sur le climat à Paris (COP21).

Orientées plein sud, les maisons - à la liberté architecturale totale - sont bâties en bois, en briques, enduites de terre, isolées avec de la ouate de cellulose, du chanvre, de la paille, voire des plumes de canard. Et, bien plus souvent qu'ailleurs, équipées de toilettes sèches, selon Mikaël Tardif, un habitant du quartier où, dans les jardins, potagers et bacs à compost cohabitent avec les herbes folles.

 Même vue, un peu plus tard, la végétation a poussé. (c) écoquartiers.fr

Avec ses fossés drainant les eaux de pluie, ses haies bocagères, ses sentiers, le lotissement a également marqué une rupture en matière d'aménagement paysager, selon Julie Barbeillon. Et contrairement aux lotissements hérités des Trente Glorieuses, la place de la voiture y est restreinte: les garages sont regroupés par quatre sur des placettes et les visiteurs invités à se garer au Verger, un parking extérieur.

Labellisés Ecoquartier en 2013, les Courtils, proches d'un étang classé et d'un presbytère transformé en bar associatif, ont pendant des mois et des années attisé la curiosité de nombreux visiteurs de France et d'Europe, raconte Julie Barbeillon.

Parmi eux, bon nombre d'élus, confirme le maire Jean-Christophe Benis, mais aussi des curieux à l'esprit parfois un peu tordu, selon l'un des premiers habitants, Hubert Cherré.

En me voyant construire ma maison en paille et en terre, des gens n'hésitaient pas à me dire +Ca va pas tenir, ça va pourrir!+, se rappelle-t-il. Dix ans plus tard, elle est toujours debout, et lui n'a aucun regret: Il n'y a pas d'humidité car la terre régule l'hygrométrie, on n'a pas l'impression de parois froides, explique M. Cherré, assurant chauffer ses 160m2 pour 300 euros par an, avec un poêle à bois.

J'aime bien revenir chez moi parce que le confort est complètement différent de celui des maisons ordinaires, note Louis Leblay, qui a autoconstruit une maison passive (qui peut se passer de chauffage) aux murs enduits avec la terre du jardin. Il n'y a pas plus de deux à trois degrés de différence entre le soir et le matin, quelle que soit la température extérieure. C'est hyper-confortable, se félicite-t-il.

S'il a attiré un boulanger et un apiculteur bio, le quartier - où vivent des retraités, des familles de jeunes actifs, des professions intermédiaires et quelques cadres - n'est pas pour autant un repaire d'écolos, de bobos, ou de riches, assure le maire.

Reste que la plupart d'entre eux travaillent à Rennes, à 27 kilomètres, rendant la voiture indispensable et limitant la portée vertueuse du lotissement.

La dynamique de l'habitat écologique est maintenant davantage portée par des associations de gens qui habitent en ville et qui font de l'habitat groupé collectif, plus proche du lieu de travail et qui économise le foncier, explique Julie Barbeillon, en citant deux références: le Village Vertical, une coopérative d'habitants à Villeurbanne, tout près de Lyon, et l'écoquartier Danube à Strasbourg.






Romandie 27/11/2015

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Güssing (Autriche) - Jadis un bourg perdu coincé par le Rideau de fer, la petite ville de Güssing, en Autriche, est devenue un modèle mondial pour son bilan carbone, qui est le plus bas d'Europe grâce à une utilisation optimale de la seule ressource locale : le bois.

Un mignon village vert vivant au ralenti dans un environnement idyllique ? Tout le contraire: cette localité de 4.000 habitants, autrefois une simple cité-dortoir adossée à la frontière hongroise, aligne une cinquantaine d'usines et de PME employant plus d'un millier de personnes.

 Ruines de la forteresse de Güssing. Ulrich Prokop Herbst ccby-sa2.5

Avec un bilan environnemental qui fait l'admiration des développeurs du monde entier. Güssing est en effet devenue dès 2001 la première agglomération de l'Union européenne à produire 100% de son électricité et de son chauffage avec des sources renouvelables. Et son bilan énergétique s'est encore amélioré depuis : toutes consommations confondues, la ville affiche un bilan carbone neutre à 80%, quand l'objectif de l'UE est de parvenir à 50% d'ici à 2030.

Le monde entier devrait devenir Güssing ! avait jugé Arnold Schwarzenegger, l'ancien gouverneur de Californie d'origine autrichienne devenu un partisan des énergies renouvelables, lors d'une visite sur place il y a deux ans.

 Transition Times 17/12/2014


En effet, la commune peut dès lors attirer des sociétés en leur proposant des prix de l'énergie attractifs. Ma première question aux entrepreneurs était : combien d'emplois allez-vous créer ? rappelle-t-il.

La municipalité entreprend ensuite de développer rue par rue son réseau de chauffage urbain alimenté par la centrale. Dès que 50% des foyers d'une rue se disaient intéressés, on posait les tuyaux, y compris pour ceux qui n'avaient pas dit oui. Et finalement tout le monde a fini par se raccorder, se souvient M. Vadasz. L'énergie verte était bon marché: notre meilleure publicité était le bouche-à-oreille entre voisins.

Güssing franchit un pas supplémentaire avec l'inauguration en 2001 d'une centrale à biomasse ultra-moderne, élaborée par le scientifique viennois Hermann Hofbauer. Cette unité, qui transforme le bois en un gaz utilisé pour produire et de l'électricité et de la chaleur, réduit encore les émissions de CO2 de la commune et lui assure une renommée mondiale.

Corollaire à cette demande pour les débris de bois : les deux plus grands fabricants autrichiens de parquet en bois s'installent à Güssing, où ils peuvent revendre leurs déchets de coupe. Et une vingtaine d'autres unités de production électrique à base de bois ouvrent également, desservant tout le secteur.

Les experts considèrent Güssing comme la Mecque des énergies renouvelables, où il faut venir au moins une fois dans sa vie pour voir que c'est possible, se rengorge M. Koch.

Autre fruit du succès : financièrement dopée grâce à la nouvelle prospérité de la ville, l'équipe de basket locale a pu étoffer ses effectifs. Elle a remporté ces deux dernières années le championnat d'Autriche et dispute cet automne la coupe d'Europe FIBA.


Romandie 28/11/2015

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