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http://www.20minutes.fr/sport/tennis/943759-roland-garros-djokovic-federer-ordinaire

PARIS - Novak Djokovic et Roger Federer ont vécu une journée ordinaire mercredi à Roland-Garros, où le Suisse a lâché un set au deuxième tour et battu un nouveau record, sans vraiment s'en émouvoir.

Hormis la famille Williams, où Venus a rejoint Serena au vestiaire des vaincus après une défaite, logique cette fois (6-2, 6-3) face à la N.3 mondiale Agnieszka Radwanska, les favoris avancent dans la discrétion.

Mercredi, Federer a beau avoir battu un énième record, celui du nombre de matches gagnés en Grand Chelem. Il a fallu attendre les questions en suisse allemand, suivant celles en anglais et en français, lors de son habituel show trilingue en conférence de presse, pour évoquer, brièvement, le sujet.

"Ca fait plaisir, forcément", a déclaré le Suisse après sa 234e victoire en Grand Chelem, une de plus que Jimmy Connors, qui l'avait félicité dès la veille via twitter, l'encourageant même à poursuivre sur son élan.

Pour le reste, on a parlé du tournoi olympique à venir, de ses vieux matches contre Pete Sampras et Andre Agassi ou de ses chaussures. Et, un peu, de sa victoire 6-3, 6-2, 6-7, 6-3 sur le modeste Roumain Adrian Ungur.

"Lorsqu'on est l'écrasant favori, a-t-il expliqué, le plus difficile est pratiquement la conférence de presse qui suit. Parce qu'on doit y commenter un match sur lequel il n'y a pas forcément grand-chose à dire."

"Et si jamais on a le malheur de perdre un set, comme moi aujourd'hui, on en fait toute une affaire". La résistance d'Ungur, 92e mondial quasiment inconnu, a effectivement fait lever quelques sourcils sur un Central assoupi.

Inoffensif au départ, le Croate, qui n'a joué que sur terre battue cette année, a peu à peu laissé de côté sa timidité pour poser des problèmes à Federer qui s'est sabordé tout seul dans le tie-break du troisième set.

Pas de quoi l'inquiéter pour autant. "J'ai pris quelques décisions qui n'étaient pas top. Mais j'avais de la marge et je n'ai pas perdu mon service, donc ça va", a-t-il dit avant son prochain tour face à Nicolas Mahut.

Novak Djokovic était lui aussi "globalement satisfait" après son succès (6-0, 6-4, 6-4) sur le Slovène Blaz Kavcic, 99e mondial, qui s'est dit "choqué par un niveau de jeu", auquel il n'est "pas habitué".

Pour le N.1 mondial, "un mur" selon Kavcic, cela fut toutefois plus compliqué que le score ne le laisse penser. Confronté à des balles de double break et encore mené 4-2, il a dû se faire violence dans le deuxième set face à un adversaire issu comme lui d'une famille de skieurs professionnels.

Il a ensuite slalomé entre les obstacles pour remporter son 23e match de suite en Grand Chelem et donner rendez-vous au Français Nicolas Devilder.

Son homologue chez les filles, la N.1 mondiale Victoria Azarenka n'a pas tremblé davantage (6-1, 6-1 la qualifiée allemande Dinah Pfizenmaier) pour atteindre le troisième tour et se rassurer, quarante-huit heures après son entrée en lice tire-bouchonnée face à l'Italienne Alberta Brianti.

Puisque Tomas Berdych a littéralement démoli Michaël Llodra (6-2, 6-3, 6-3), le seul qui faisait un peu la moue mercredi était Juan Martin Del Potro. L'Argentin a avoué que son genou gauche était "une constante préoccupation" sans que cela ne l'empêche de battre Edouard Roger-Vasselin 6-7, 7-6, 6-4, 6-4.

Quant à Venus Williams, qui tente un énième retour, sa défaite n'a rien d'une surprise, même si son adversaire reste relativement anonyme en dépit de son troisième rang mondial. Rien à voir en tous cas avec le tremblement de terre de la veille et l'élimination de sa soeur Serena par Virginie Razzano.

©️ 2012 AFP

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http://www.20minutes.fr/article/944061/8239une-performance-representera-sitot8239

Après avoir remporté la Coupe de France et la Ligue des champions, les féminines de l'OL affrontent Juvisy (2e), samedi, pour tenter de réaliser un triplé historique.

Comment abordez-vous la finale du championnat contre Juvisy sachant qu'un nul est suffisant pour conserver votre titre ?
Nous l'abordons avec un état d'esprit conquérant et avec la volonté de prendre le jeu à notre compte car nous ne savons pas évoluer de manière attentiste.

Juvisy vous avait donné du fil à retordre lors du match aller (1-1)...
C'est vrai puisque nous avions arraché le nul en fin de partie. Mais lors de la phase aller, nous ressentions encore la fatigue physique et mentale de la Coupe du monde. Beaucoup de choses ont changé depuis. Nous avons retrouvé de la fraîcheur et nous avons désormais à cœur de bien terminer la saison.
Une défaite entacherait-elle le bilan de votre saison ?
Oui, mais nous ne l'envisageons pas. En début de saison, nous nous sommes fixé l'objectif de réaliser le triplé, une performance qui ne se représentera peut-être pas de sitôt. Ce serait donc une mauvaise gestion de notre part que de terminer sur une défaite alors que nous sommes si près du but.

En cas de triplé, quelle sera votre motivation la saison prochaine ?
Il faudra essayer de faire aussi bien. Quand on est sur le toit de l'Europe, on n'a pas envie de régresser mais de rester le plus haut possible et de montrer qu'il n'y a pas d'équivalent à l'OL.

Cela veut donc dire que vous serez encore à l'OL la saison prochaine ?
Le souhait des deux parties est de prolonger d'un an mon contrat qui arrive à échéance même si je ne nie pas avoir été contacté par le PSG qui veut bâtir une grosse équipe mais qui ne disputera pas la Ligue des champions.

Propos recueillis par S. Marteau

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http://www.metrofrance.com/sport/bartoli-la-grande-desillusion/mleD!k5tPKdbgx0pY/

Je suis déçue, je suis frustrée. C'est un peu énervant de me dire que Roland-Garros est déjà fini pour moi car dans ce match j'ai mis beaucoup d'intensité." En une phrase, Marion Bartoli a tout dit. La Française a résumé toute la peine qui l'accable. Mercredi, elle, 8e joueuse du circuit WTA, s'est faite sortir du tournoi par la Croate Petra Martic (6-2, 3-6, 6-3), seulement classée au 50e rang de ce même circuit.

Une surprise ? Pas tant que ça finalement. Marion Bartoli, cette année, n'a pas abordé la compétition comme elle l'avait fait l'an dernier. La tricolore s'est présentée aux Internationaux de France avec un passif sur terre battue bien trop faible cette saison pour espérer réitérer sa performance d'il y a un an. Douze mois plus tard, il est loin le temps où elle quittait Roland par la grande porte des demi-finales. "Il m'a manqué un degré de confiance supplémentaire, analyse la joueuse. Mes prestations sur terre ont été bien trop insuffisantes cette saison."

Envahie par les doutes
En effet, sur l'ocre, la native du Puy-en-Velay, perturbée cette année par des ennuis de santé, ne s'est imposée qu'à deux petites reprises en amont du tournoi de la Porte d'Auteuil. Ainsi, contre Petra Martic alors qu'il ne s'agissait que d'un deuxième tour, la Française a comme été rattrapée par ses vieux démons. Au service, elle s'est vue prise de panique. Les 14 doubles fautes concédées gracieusement en témoignent. Malgré une volonté évidente, elle manquait de maitrise et de sérénité. "J'ai eu l'impression de subir ce que faisait Petra", confirme la joueuse tricolore.

A se demander si la prestation brouillonne de la n°8 mondiale, très attendue dans ce tournoi, n'est pas étroitement liée à une pression trop forte... "Je ne crois pas que ma demie de l'an dernier a pesé dans ma préparation, explique-t-elle. Je n'avais pas la sensation d'avoir à défendre quelque chose. Je me suis autant battue qu'en 2011." Mais quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. Alors autant passer à autre chose: "J'ai manqué ma saison sur terre. Il y a le gazon qui arrive et j'espère y faire de meilleurs matches."

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http://www.20minutes.fr/sport/tennis/roland-garros/943855-live-roland-garros-programme-jeudi-31-mai

Programme du 31 mai 2012 - Roland Garros

Les principaux résultats de la journée: à venir...

- Petra Kvitova bat Urszula Radwanska 6-1, 6-3


12h58: Ca passe tranquille pour Petra Kvitova, 6-1, 6-3 face à Urszula Radwanska. Le reste c'est du double. C'est pas qu'on s'en fiche, mais bon, on attendra les demies pour en parler. Vous nous comprendez.


12h56: Désolé pour cette absence, j'étais avec Vincent de Lozère, le supporter numéro 1 des Français à Roland. Il est magique. Sinon, les premiers résultats sont tombés.


11h33: Mais oui, vous l'avez reconnu, le supporter fou est sur le 1 pour le match de Benoît Paire. Il va nous donner du rêve pendant tout le match en hurlant comme un dératé. Si j'ai deux minutes, je vais l'attraper pour un portrait. Cet homme est génial.


11h25: Sinon, pas de panique çôté ciel. Pour l'instant, il y a des nuages du côté de la Porte d'Auteuil, mais il ne pleut pas encore. Par contre, on se gèle un peu les miches. J'ai dû sortir le pantalon pour la première fois depuis dimanche, c'est dire.


11h20: Bonjour à tous. C'est parti pour une nouvelle journée tennis à Roland. Les matchs ont démarré un peu partout. Murray est sur le Central, mais c'est surtout Benoît Paire qui nous intéresse sur le court 1. Un match à suivre en live par ici


Le programme complet des matchs est ici

La (très) grosse cote du jour

Sans une belle averse, Arnaud Clément aurait peut-être fait ses adieux au public de Roland-Garros, mercredi soir. Mené par le Belge Goffin 5-1, 30-0 sur son service, l’Aixois a bénéficié de ce petit coup de pouce du ciel pour rejoindre le vestiaire. En reprenant sous le soleil jeudi, il aura reposé ses jambes de 34 ans, pour lancer une opération commando dans ce cinquième set. Et finir en huitièmes sur le Central, dans quelques jours face à Federer.

Les Français à suivre

En plus de Tsonga et Clément qui ont un match à terminer, ils seront six sur les courts, jeudi pour rejoindre le contingent bleu déjà qualifié pour le troisième tour. Paul-Henri Mathieu face à John Isner, Stéphanie Foretz face à Li Na, Benoît Paire face à David Ferrer, Julien Benneteau face à Dimitry Tursunov, Virginie Razzano face à Arantxa Rus et Jérémy Chardy face à Janko Tipsarevic. S’il en reste la moitié au prochain tour, ce sera déjà une très belle perf.

Le match à ne pas manquer

Amis du beau geste et du talent pur, c’est sur le Lenglen qu’il faut être en début de soirée. Richard Gasquet, aka l’esthète de la raquette, défie Grigor Dimitrov, un jeune Bulgare comparé au Federer il y a dix ans, soit une sorte de génie caractériel. Un match entre un ex-grand espoir du tennis français face à l’un des plus grands espoirs du tennis mondial en quelques sorte. Avec du spectacle et a priori, une victoire française.

L’inconnu qui ne le restera pas longtemps

Un Tunisien dans le Top 100 à l’ATP, c’est assez rare pour être souligné. A 28 ans, Malek Jaziri, opposé à Marcel Granollers, disputera son premier deuxième tour en Grand Chelem. Vue l’ambiance mise par ses supporters sur un court annexe, lors de sa victoire face à Philipp Petzschner (6-3, 7-5, 7-6) au premier tour, le court 3 pourrait bien s’enflammer de nouveau en cas de victoire du 84e mondial.

La minute Evlyne Dheliat

Finies les cloques, et les tartines de crèmes solaires. Météo France nous annonce des nuages dès la matinée et même quelques averses. On ne dépassera pas les 16 degrés lors des premiers matchs. 20 au mieux dans la journée. L’après-midi, il ne devrait pas pleuvoir, mais les nuages ne bougeront pas. La bronzette, c’est bien fini.

R.S.

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http://www.midilibre.fr/2012/06/02/dma-le-biterrois-richard-gasquet-en-huitieme-de-finale-de-roland-garros,510650.php



Le Biterrois Richard Gasquet s’est imposé ce samedi au troisième tour de Roland-Garros face à l’Allemand Tommy Haas. Après
avoir perdu le premier set au tie-break, il a parfaitement relevé la
tête pour finalement l’emporté 6-7 (3), 6-3, 6-0, 6-0. Il affrontera
lundi le Britannique Andy Murray en huitième de finale.

Gasquet aura d'autant plus ses chances s'il continue sur la lancée de ses deux derniers sets contre Tommy Haas,
ancien N.2 mondial, qui tente un énième retour sur le circuit et était
sorti des qualifications. L'Allemand, poursuivi par les blessures
pendant sa carrière, a d'abord fait admirer son talent intact et son
beau jeu. Mais lorsqu'il a commencé à décliner physiquement, Gasquet s'est envolé en développant un tennis magique.




Complètement libéré après avoir fait le break au deuxième set, il a
lâché son bras pour enchaîner points gagnants et sucreries en tous
genres, et souffler Haas du court, en remportant les 14 derniers jeux du
match.

Face à Andy Murray lundi

Place maintenant à l'exploit face à Murray, N.4 mondial et demi-finaliste sortant. L'an dernier, Gasquet n'avait rien pu faire contre le N.1 mondial Novak Djokovic.

Cette fois, il aura un coup à jouer face à un joueur auquel il a déjà
proposé quelques batailles homériques en Grand Chelem. Il peut y croire
parce qu'il a battu Murray début mai sur la terre
battue de Rome. Et l'Ecossais, qui se plaint du dos, ne semble pas au
top en ce moment, même s'il s'est rassuré samedi face au Colombien
Santiago Giraldo au troisième tour.

Après la qualification de Jo-Wilfried Tsonga vendredi, il y a au moins deux Français en huitièmes.

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http://www.ledauphine.com/sport/2012/06/02/ronaldo-refuse

Selon le quotidien portugais Record, le joueur du Real Madrid
Cristiano Ronaldo, en stage avec la sélection portugaise, aurait refusé
de signer un autographe à une fillette de 10 ans, sous prétexte qu'elle
portait le maillot de l'éternel rival de son club: le FC Barcelone.
Le journal a d'ailleurs publié une lettre que lui a adressée le père de
la jeune fille. "Je voudrais voir Ronaldo dans les yeux et lui dire
qu’il a perdu une fan, même si cela sera insignifiant pour lui",
écrit-il. "Ma fille de 10 ans s’est entraînée dans les mêmes
installations que le Portugal. Elle a saisi l’occasion d’approcher ses
idoles. Quand je suis arrivé, je n’ai pas trouvé la jeune fille
heureuse à laquelle je m’attendais, mais elle était triste et abattue.
«Ronaldo n’a pas voulu me signer un autographe car je portais le
maillot de Barcelone», m’a-t-elle dit. Je ne savais pas quoi dire. Ce
maillot a été acheté à Barcelone en guise de souvenir. Si le voyage
s'était déroulé à Madrid, le maillot aurait été autre. Pouvez-vous
m’expliquer car je suis incapable de comprendre."

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http://www.ladepeche.fr/article/2012/06/03/1368572-le-stade-toulousain-refroidit-castres-et-jouera-la-finale.html

Le Stade Toulousain, tenant du titre, s'est qualifié pour l'édition
2012 de la finale du Top 14 de rugby au terme d'une demi-finale serrée
mais maîtrisée (24-15) face au Castres Olympique, grâce à la botte et à
la vista du Néo-Zélandais Luke McAlister, samedi au Stadium.

Tenant du titre, acteur d'une 19e demi-finale consécutive, le Stade
Toulousain disputera sa cinquième finale depuis 2002, avec deux titres
glanée au cours de la décennie (2008, 2011). Le club de la Ville Rose
affrontera le vainqueur de la deuxième demi-finale entre Clermont et
Toulon, dimanche à Toulouse.

Le Castres Olympique, qui avait échoué à deux reprises au stade des
barrages lors des deux dernières saisons, chute avec les honneurs aux
portes du Stade de France. Demi-finaliste, battu par le grand voisin
régional, le club tarnais réalise sa meilleure saison depuis onze ans.

Dans l'ambiance estivale du Stadium, copieusement garni en
supporteurs castrais, les Toulousains n'ont pas inscrit d'essai. Grand
bonhomme du match, McAlister, aligné au centre puis replacé à
l'ouverture, a inscrit 18 points, suffisants pour la victoire.

Malgré les exclusions temporaires de Florian Fritz --mauvais geste
sur Marc Andreu-- et de Timoci Matanavou --faute technique sous la
pression sur sa ligne d'essai--, le Stade Toulousain avait fait le plus
dur en menant 15 à 12 à la pause.

Animé mais sans essai, ce premier acte s'est résumé à un duel de
buteurs, Lionel Beauxis et McAlister côté toulousain, Pierre Bernard et
Romain Teulet côté castrais. La précision de McAlister, auteur d'un
sans-faute y compris sur longue distance, avait fait la différence.

Le rythme dicté par les Toulousains, avec un Jean-Marc Doussain
entreprenant derrière sa mêlée, leur permettait d'obtenir plusieurs
pénalités face à des Castrais qui étalaient avant tout leur puissance en
conquête directe (deux pénalités glanées en mêlée, deux touches volées)
sans jamais réussir à exploiter leur quelques occasions de marque.

L'infortune de Pierre Bernard face aux perches et l'essai refusé au
centre écossais Max Evans après un contre de 70 mètres, annihilé par un
retour spectaculaire de Vincent Clerc, empêchait les Tarnais de profiter
de leur supériorité numérique.

Après avoir réalisé la première partie du travail, le Stade
Toulousain devait faire le dos rond à la reprise en attendant les
retours sur le terrain de Fritz (43e) puis de Matanavou (47e). Mission
globalement accomplie avec une seule pénalité encaissée à 13 contre 15,
réussie par Bernard (15-15, 47). Les derniers points castrais de la
partie.

Le moment était venu d'accélérer. Le troisième ligne Jean Bouilhou
grattait un ballon au sol, les Toulousains investissaient les 22 mètres
castrais, y obtenaient une mêlée cette fois-ci victorieuse et McAlister
replaçait son équipe en tête (18-15, 52).

Sans prendre l'eau, Castres ne parvenait pas à trouver la solution
offensive, à l'image des quelques mauvais choix de Romain Teulet,
rapidement remplacé. Et l'ascendant en mêlée des Toulousains se
confirmait, pour une nouvelle pénalité de près de 50 mètres de
McAlister.

Le All Black, qui régalait le public avec quelques lumineuses et
salvatrices touches trouvées, parachevait son oeuvre avec un ultime
hors-jeu castrais (24-15, 71). William Servat pouvait quitter la pelouse
sous les ovations du public, pour sa dernière sortie à Toulouse. Le
Stade donne rendez-vous pour la finale.

Fiche Technique

A Toulouse (Stadium municipal), le Stade toulousain bat Castres 24 à 15 (mi-temps: 15-12)

Le Stade Toulousain qualifié pour la finale.

Temps: lourd

Terrain: excellent

Spectateurs: 36.121

Arbitre: Jérôme Garcès (Béarn)



Les points:

Toulouse: 7 penalités McAlister (7, 12, 29, 52, 62, 71), Beauxis (40), 1 drop Beauxis (21)

Castres: 4 pénalités Bernard (19, 26, 47) Teulet (38), 1 drop Bernard (23)



Exclusions temporaires:

Toulouse: Fritz (33, brutalité), Matanavou (37, faute technique)



Les équipes:

Toulouse: Poitrenaud (Jauzion 73) - Clerc, Fritz, McAlister (David
51), Matanavou - (o) Beauxis (McAlister 51), (m) Doussain (Burgess 52) -
Dusautoir (cap.), Picamoles, Bouilhou (Lamboley 72) - Albacete, Maestri
(Millo-Chluski 64) - Johnston (Montes 76), Servat (Tolofua 78), Poux
(Steenkamp 41)

Castres: Teulet (Baï 53) - Martial, M. Evans, Cabannes (Sanchou 69),
Andreu - (o) Bernard, (m) Lacrampe (Kockott 57) - Caballero, Masoe
(cap.), Diarra (Bornmann 72) - Tekori, Rolland (Capo Ortega 63) -
Ducalcon (Taupoepeau 55), Bonello (Rallier 55), Forestier (Wihongi 55)



Les points de la rencontre



7e: Ballon gardé au sol par Caballero. Pénalité de 64 mètres en face des poteaux et transformée par McAlister

TOULOUSE 3 - CASTRES 0



12e: Caballero sanctionné pour hors-jeu sur un regroupement à 42 mètres de la ligne. Pénalité de McAlister

TOULOUSE 6 - CASTRES 0



19e: Picamoles entre sur le côté d'un regroupement provoqué par Masoe. Bernard réussit la pénalité de 35 mètres à gauche.

TOULOUSE 6 - CASTRES 3



21e: après une incursion de Servat, Doussain sert Beauxis. L'ouvreur
toulousain échappe aux plaquage de Bernard et Caballero et marque un
drop.

TOULOUSE 9 - CASTRES 3



23e: Servi par Lacrampe, Bernard réussit un drop des 43 m.

TOULOUSE 9 - CASTRES 6



26e: Les Toulousains écroulent une mêlée sur la ligne des 40 mètres en face des poteaux. Bernard réussit la pénalité

TOULOUSE 9 - CASTRES 9



29e: Bonello est hors-jeu sur un regroupement. McAlister passe la pénalité des 39 mètres à droite

TOULOUSE 12 - CASTRES 9



38e: Après une chevauchée d'Evans, servi dans ses 30 mètres,
l'Ecossais échoue sur la ligne, plaqué par Clerc. Matanavou fait une
faute technique en se mettant en position de hors jeu sur le ruck ainsi
créé. Bernard passe la pénalité.

TOULOUSE 12 - CASTRES 12



40e: Les Castrais plongent et sont pénalisés lors d'un regroupement à 15 m. Pénalité réussie par Beauxis.

TOULOUSE 15 - CASTRES 12



SCORE A LA MI-TEMPS: TOULOUSE 15 - CASTRES 12



47e: Les Toulousains vont au sol et entrent sur le côté. La pénalité de Bernard de 47 m est réussie

TOULOUSE 15 - CASTRES 15



52e: La mêlée toulousaine bouscule son vis-à-vis dans les 22 m. De face, McAlister réussit la pénalité

TOULOUSE 18 - CASTRES 15



62e: Les Castrais écroulent une mêlée sur le côté droit. Le centre
McAlister, passé à l'ouverture en remplacement de Beauxis, réussit une
pénalité de 47 mètres

TOULOUSE 21 - CASTRES 15



71e: Hors-jeu de Sanchou sur un regroupement à 45 mètres. Pénalité réussie par McAlister.

TOULOUSE 24 - CASTRES 15

SCORE FINAL: TOULOUSE 24 - CASTRES 15





Un succès "mérité" pour Guy Novès

Q: Avez-vous poussé un "ouf" de soulagement après cette victoire difficile ?

R: "Non, pas un +ouf+. Je suis content pour le groupe. Content parce
que terminer premier de la saison régulière et passer à côté de la
finale, ça aurait vraiment été dommage au regard des efforts consentis
cette saison. Ca a été très dur, on le savait. La preuve, j'y ai laissé
ma voix ! Mais je pense que c'est mérité. Je suis très fier de tous:
très fier de mes joueurs, fier du staff, de tout le club pour cette 19e
(demi-finale consécutive, NDLR)."



Q: Est-ce le métier, l'expérience qui a permis à Toulouse de l'emporter ?

R: "Je ne pense pas que ce soit l'expérience mais l'investissement,
le travail des mecs. Leur capacité mentale à se serrer à 14, puis à 13
contre 15. Cette volonté permanente de toujours donner le meilleur
depuis pas mal d'années. Castres est une grande équipe, très dure à
jouer. Il y a eu beaucoup de combat. Ils ont été présents tout le temps.
Ca a été dur, le match ne s'est jamais libéré. Il faut les féliciter,
ils ont fait un parcours magnifique. Ils nous avaient piqué notre
vestiaire et malgré ce vestiaire visiteur, on a réussi à les battre. Je
suis content pour ça."

Q: Pour la finale, avez-vous une préférence entre Clermont et Toulon, qui s'affrontent dimanche ?

R: "Je m'en fous."





Ils ont dit :

Luke McAlister (centre puis demi d'ouverture du Stade toulousain):
"Je suis content, tout le monde l'était dans le vestiaire. Ce soir, j'ai
eu de la réussite aux coups de pied, les dernières fois je n'avais pas
eu autant de réussite. (à 13 en fin de première période) A ce moment-là,
nous nous sommes regroupés et n'avons pas subi. (Toulon ou Clermont en
finale?) Aucun pronostic ni aucune préférence, ce sont deux équipes les
plus fortes du Top 14".

Yann David (centre de Toulouse): "on savait très bien que Castres
allait tenter d'imposer sa force physique. On a répondu présent mais ils
ont tenu le match de bout en bout et on a dû serrer les dents. On est
content mais on sait qu'il nous reste du travail avant la finale."

Pierre Bernard (ouvreur de Castres): "Notre manque de concrétisation
a fait qu'on a pas réussi à prendre les devants dans cette demi-finale.
La semaine dernière, on a joué deux mi-temps avec le vent et
aujourd'hui, on a joué deux mi-temps contre le vent. Pour les tirs au
but, c'est ça qui a fait la différence. Mentalement, on se sentait bien
car on avait réussi à faire une bonn mi-temps contre le vent."

Romain Teulet (arrière de Castres): "On a au moins deux occasions
franches de prendre le score en première mi-temps mais on ne met pas
d'essai, on ne concrétise pas. On a été moins efficaces qu'eux et c'est
ce qui a fait la différence ce soir. Sans qu'ils (les Toulousain)
fassent un grand match, quand ils ont eu des occasions, ils ont su les
concrétiser. C'est frustrant car on se rend bien compte qu'il ne nous
manque pas grand-chose, mais qu'il nous manque l'essentiel."

Romain Cabannes (trois-quarts centre de Castres): "On a manqué de
réalisme en première mi-temps. On a deux essais tout faits, on ne les
mets pas. Contre Toulouse, rater ces occasions ne pardonne pas. On peut
être fier de nous, on a été à la hauteur de l'évènement. Contrairement
aux quarts de finale, on a manqué de réalisme au pied. Nos buteurs
avaient fait 100% au pied la semaine dernière. (la victoire) On l'a
touchée du doigt jusqu'à 20 minutes de la fin, mais on a fait des fautes
dont ont profité les Toulousains. A ce moment-là, on était vite à la
faute. Toulouse est une grande équipe, il faut savoir reconnaître la
défaite, le tableau d'affichage est là".



Les adieux de Servat au Stadium

William Servat, le talonneur international du Stade toulousain, a
fait samedi ses adieux en tant que joueur au public de Toulouse, à
l'issue de la demi-finale du Top 14 de rugby gagnée (24-15) face à
Castres. Servat, qui remplacera la saison prochaine Yannick Bru comme
entraîneur des avants toulousains, a joué la quasi-totalité de la
rencontre, uniquement remplacé à la 78e par le jeune Christopher
Tolofua, sous les "William, William" des supporteurs des Rouge et Noir.

A l'issue de la rencontre, "la Bûche", porté en triomphe par ses
équipiers, a salué la tribune où étaient regroupés les supporteurs
toulousains. "William c'est le coeur de notre groupe. Sa générosité est
exceptionnelle que ce soit à Toulouse ou en équipe de France, a commenté
le capitaine Thierry Dusautoir. Il est un moteur pour les joueurs par
son humanité et sa disponibilité. Au long de la préparation, il a encore
fait preuve de ses qualités". "Le groupe a envie de lui offrir plus que
cette demi-finale", a-t-il assuré.

Arrivé dans la Ville rose en 1994 dans les équipes de jeunes pour une
première titularisation cinq ans plus tard, William Servat a disputé 13
saisons avec les Rouge et Noir, remportant deux titres de champion de
France (2008, 2011) et trois Coupes d'Europe (2003, 2005, 2010). Son
parcours d'international est jalonné de 49 matches, de deux Grands
Chelems dans le Tournoi des six nations (2004, 2010) et d'une finale de
Coupe du monde (2011).



En attendant Clermont ou Toulon...

Le Stade Toulousain s'est qualifié pour la finale 2012 du Top 14 de
rugby en battant Castres 24 à 15 (mi-temps: 15-12) en demi-finale,
samedi au Stadium de Toulouse et affrontera le vainqueur de la deuxième
demi-finale entre Clermont et Toulon, dimanche.

Tenant du titre, acteur d'une 19e demi-finale consécutive, le Stade
Toulousain disputera sa cinquième finale depuis 2002, avec deux titres
dans l'intervalle (2008, 2011).

Le Castres Olympique, qui avait échoué à deux reprises au stade des
barrages lors des deux dernières saisons, échoue aux portes du Stade de
France. Demi-finaliste, le club tarnais réalise cependant sa meilleure
saison depuis onze ans.

Samedi, les Toulousains se sont imposé dans un match sans essai,
avec 24 points au pied de Luke McAlister (18 pts) et Lionel Beauxis (6
pts) contre 15 points au pied de Pierre Bernard (12 pts) et Romain
Teulet (3 pts).

Les Toulousains retrouveront donc Clermont ou Toulon, qui s'affrontent dimanche (16h30) au Stadium.

Sacré en 2010, deuxième de la phase régulière et qualifié pour une
sixième demi-finale consécutive cette saison, Clermont part favori face
aux Toulonnais dont le dernier titre remonte à 1992.

Les Varois n'avaient plus été admis dans le dernier carré depuis
leur défaite (35-29 a.p.) face à ces mêmes Clermontois en demi-finale en
2010.

Le rapport de forces est également favorable à Clermont au jeu des
confrontations directes cette saison, avec deux victoires (17-0 et
25-19). A l'issue du match retour, à Clermont-Ferrand, le président de
Toulon Mourad Boudjellal avait évoqué une "sodomie arbitrale" et avait
dans la foulée été suspendu de terrain et de vestiaires pour une durée
de 130 jours, jusqu'à dimanche soir.

Sur le terrain, l'entraîneur clermontois Vern Cotter a décidé de
titulariser le pilier Thomas Domingo, de retour après un an gâché par
deux blessures au genou. Julien Bonnaire effectue son retour dans le XV
de départ et Jean-Marcellin Buttin a été préféré au Gallois Lee Byrne à
l'arrière.



Côté toulonnais, l'ailier Alexis Palisson, remis de sa blessure aux
côtes, sera titulaire. Le talonneur Sébastien Bruno (mollet) a en
revanche du renoncer. Il est remplacé dans le XV de départ par
Jean-Charles Orioli.






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