pacemaker91 0 Posté(e) le 13 juin 2012 http://www.tele-animaux.com/actualite,info,-le-temps-des-atermoiements---:9898.htmlPARIS, 13 juin 2012 (AFP) - L'Alliance anticorrida, qui revendique 24.000 adhérents, a envoyé un questionnaire aux candidats aux élections législatives et décidé d'appeler à voter, au second tour, pour ceux qui se prononceront contre la corrida, quelle que soit leur appartenance politique, selon un communiqué de l'association.> L'association demande aux candidats de se prononcer sur deux points: s'ils sont prêts à soutenir une proposition de loi pour limiter l'accès des arènes aux spectateurs âgés de plus de 15 ans et à cosigner une autre proposition de loi pour "instaurer un véritable débat démocratique" sur le sujet de la corrida au sein des deux assemblées."Vous pouvez d'ores et déjà appeler à voter contre moi!", a répondu Yves d'Amécourt (UMP) arrivé avec 28,07% des suffrages en deuxième position dans la 12e circonscription de Gironde. "Je suis pour la corrida, pour la chasse, pour la pêche, pour le gavage des oies... Et je ne m'en cache pas!", a ajouté le candidat UMP qui a reçu le soutien de François Fillon pour l'aider à contrer la députée PS sortante, Martine Faure (43,73% des suffrages au premier tour).D'autres candidats apportent des réponses plus circonstanciées. Ainsi, Martine Lignières-Cassou, candidate PS dans la 1ère circonscription des Pyrénées-Atlantiques, à Pau: "J'ai beaucoup aimé les corridas, répond-elleAujourd'hui, je ne suis plus une +aficionada+. Pour autant, je n'ai pas envie d'en interdire la pratique". Mme Lignières-Cassou a obtenu au premier tour 37,61% des suffrages face à l'UMP Nicolas Patriarche (23,27%).Sa voisine, Colette Capdevielle, candidate PS qui a recueilli 37,70% des voix face à l'UMP Jean Grenet (30,36%) dans la 5e circonscription des Pyrénées-Atlantiques à Bayonne, "1ère ville taurine de France", se déclare favorable à un débat sur la présence des mineurs de moins de 15 ans comme sur la pratique de la corrida.Sur son site, l'Alliance anticorrida déplore l'entrée au gouvernement comme ministre des Relations avec le Parlement d'Alain Vidalies, député des Landes et vice-président du groupe d'études sur la tauromachie à l'Assemblée nationale. Une entrée qui "n'est pas de bon augure", écrit l'association. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites