pacemaker91 0 Posté(e) le 31 juillet 2012 http://www.lunion.presse.fr/article/a-la-une/une-region-et-des-animaux-au-hameau-des-chiens-loups?xtcr=1&xtmc=animauxD'un côté, elle accueille des chiens-loups en détresse. De l'autre, elle s'occupe des siens. Une passion, une vie en fait, consacrée à des canidés pas tout à fait comme les autres. Si à Vaux-lès-Rubigny, Cornélia ne murmure pas à leur oreille, elle passe tout son temps à les observer, les éduquer, et les comprendre.Surtout, ne pas commettre d'impair. Non, ces animaux ne sont pas des loups, même s'il leur arrive de hurler. Une fois le cadre posé, Cornélia Keiser accepte volontiers de plonger le visiteur dans son univers. A la sortie de Vaux-lès-Rubigny, un petit village des Ardennes, Ricci, un jeune chien-loup tchécoslovaque, annonce la couleur. Derrière la grille de la propriété, une cinquantaine de canidés, tchécoslovaques ou de Saarloos, ont pris possession des lieux. Même s'ils n'en sont pas les maîtres. Ici, seule Cornélia commande. « Je n'ai jamais été dépassée, assure cette passionnée. Pour le chien primitif (*), le respect du référent est quelque chose de sacré. »Aider les chiens primitifsEncore faut-il avoir les connaissances nécessaires. Car avec leurs yeux jaunes en amande, et un je-ne-sais-quoi de sauvage, les chiens-loups ont finalement peu en commun avec les races dites domestiquées. « En fait, il se passe avec eux ce qui est arrivé avec les chiens husky il y a une vingtaine d'années, dans une moindre mesure », déplore-t-elle. Charmés par cet aspect justement farouche, certains franchissent le pas et achètent un chien-loup, souvent pour s'en séparer quelques mois plus tard. Rongés par la peur. Ou lassés de ne rien maîtriser. Alors Cornélia fait le voyage, sur commande quasiment. Un aller simple pour le chien désormais à la recherche d'un nouveau foyer. « Voilà pourquoi j'ai créé l'association Lou Ravi, poursuit-elle. L'objectif est de venir en aide aux chiens primitifs en détresse. Nous les recueillons et leur cherchons une autre famille. » Comme ces chiens-loups qu'elle est allée chercher récemment dans un appartement parisien. Ou cet autre, il y a quelques jours, en Hollande, son pays d'origine. Une vraie gageure mais aussi un réel plaisir pour Cornélia, qui leur consacre tout son temps et une grosse partie de sa retraite.Faire avec la spécificité« J'ai eu mon premier chien-loup en 1973, mais je n'aurais jamais imaginé en avoir autant un jour ! » Sauf qu'environ la moitié des cinquante chiens-loups qu'elle abrite sous son toit ne lui appartiennent pas. Alors régulièrement, des comportementalistes et des éducateurs canins membres de l'association viennent pour socialiser ou simplement éduquer les chiens. Une expérience dont un propriétaire peut d'ailleurs bénéficier avec son animal, grâce à des « cours » spécifiques proposés par l'association. « C'est important car un caniche mal éduqué fera toujours moins de dégâts qu'un chien-loup mal éduqué. Mais pour nous, il faut surtout informer et aider les gens avant qu'ils ne se séparent de leur chien. » Évidemment, reproduire les gestes d'une mère louve lorsqu'elle éduque son petit ne s'improvise pas… Surtout, il faut apprendre et faire avec les spécificités de la race. Les chiens-loups tchécoslovaques comme ceux de Saarloos sont issus d'un croisement entre le berger allemand, et une louve des Carpates dans le premier cas et une louve de Sibérie dans l'autre. Un trait de caractère, physique comme comportemental, qui n'échappe à personne. « La relation maîtres et chiens est différente. D'ailleurs, on ne doit pas avoir un chien par besoin de pouvoir. Moi, c'est justement ce côté non domestiqué qui me plaît… »Julienne GUIHARD-AUGENDRE(*) Races canines dont les individus sont fortement structurés autour de la meute et son territoire. Association Lou Ravi : 03.24.72.38.31 ou par e-mail : contact@lou-ravi.com Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
pacemaker91 0 Posté(e) le 31 juillet 2012 http://lou-ravi.org/4.html Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites