pacemaker91 0 Posté(e) le 20 février 2013 http://www.one-voice.fr/loisirs-et-compagnie-sans-violence/boeufs-tirants-en-guadeloupe-ca-suffit/Bœufs tirants en Guadeloupe : ça suffit !Février 2013. Des concours de bœufs tirants se développent en Guadeloupe. Demandons aux autorités d’interdire cette pratique, présentée comme une attraction touristique, mais qui consiste à maltraiter des animaux.En Guadeloupe, les concours de bœufs tirants sont récents et malheureusement en plein essor. Présentés comme une attraction touristique, ils constituent une maltraitance réelle pour les animaux. Aujourd’hui, leurs adeptes en demandent l’officialisation, comme pour les combats de coqs et les corridas, ce qui leur permettra d’exercer leurs sévices en toute impunité… Ne laissons pas faire !Coups de fouet, dopage, naseaux arrachésDurant ces concours de labours et de traction, les « bœufs » (en réalitédes taureaux) sont attelés au joug et forcés à tirer une très lourde charrette. Au cours des épreuves, les coups de fouets pleuvent. Limités àdouze pendant le concours par le règlement, ils sont cependant innombrables durant les entraînements.Ces coups sont souvent donnés intentionnellement entre les cuisses ou sur les testicules. Faire souffrir davantage l’animal, rien de tel pour le forcer à obéir ! Les cordes auxquelles les bœufs sont attelés sont d’ailleurs reliées à des boucles en fil de fer placées dans leurs naseaux. Cela les blesse cruellement… En outre, comme certains chevaux de course, ils sont dopés aux médicaments bronchodilatateurs et aux stéroïdes pour augmenter leur force musculaire !La violence commence chez les adolescentsPour imiter les adultes, de jeunes adolescents habitués à la violence attellent des « cabrits » (boucs et chèvres dans l’orthographe locale) et organisent des concours similaires à ceux des bœufs tirants. Les coups de fouet sont alors limités à 6, mais les jeunes, qui ne ménagent pas leur force, frappent durement les animaux… Dans une version simpliste des attelages de bœufs, les cabrits ont un joug et une ficelleétrangleuse avec laquelle ils doivent tirer une charrette en haut d’unecôte abrupte.Des bovins qui meurent de soifLe sort de l’ensemble des bovins guadeloupéens préoccupe One Voice. Elevés pour leur viande, ils ne sont pas pour autant bien nourris, et encore moins abreuvés, afin qu’ils grossissent rapidement. Héritage de l’époque où les terres n’appartenaient pas aux habitants, ils sont continuellement attachés par une chaîne à un piquet, en principe déplacéchaque jour. Ils broutent alors ce qui est à leur portée, en plein soleil. Peu d’éleveurs de l’île ont adopté le système de clôture des pâtures.L’eau est distribuée au seau une fois par jour (en théorie…). Il n’est pas rare, en saison sèche, que des animaux meurent de soif au bout de leur chaîne, alors qu’il y a toujours de l’eau aux robinets des maisons.De plus, les éleveurs ne satisfont pas à toutes leurs obligations réglementaires, en particulier l’identification obligatoire de chaque animal par une boucle auriculaire.AgirMobilisons-nous pour faire cesser les concours de bœufs tirants ! Vous pouvez adresser un courrier poli montrant que ces pratiques d’un autre âge n’attirent pas les touristes et qu’elles doivent cesser :à Vincent Faucher, Direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêtJardin botanique97109 Basse-TerreFax : 05 90 99 09 10Courriel : daaf971@agriculture.gouv.fret au Comité du tourisme des Iles de Guadeloupe5, Square de la Banque97166 Pointe à Pitre CedexFax : 05 90 83 89 22Courriel : info@lesilesdeguadeloupe.com Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites