Petit Matin 0 Posté(e) le 28 octobre 2012 ma petite gentille véto vient de me téléphoner ; elle a assisté à une réunion-conférence qui a apporté une énorme avancée concernant la myopathie atypique : on connaît l'origine du mal à 100% !L'an dernier et cette année les Etats-Unis ont été durement touchés pour la première fois; ils ont donc mis les gros moyens pour la recherche et réussi à isoler les sérum concernés .Le mal est répandu par le fruit de l'érable ( vous savez ce petit "hélicoptère" avec lequel les enfants aiment jouer) .Bien sûr plein de facteurs connexes doivent jouer ( dissémination, températures, nature du sol etc) dans le fait de répandre ou pas la toxine, mais les chercheurs sont formels , la toxine provient bien de ce fruit et ses effets collent absolument avec les symptômes de la myopathie atypique (et non les myopathies d'effort ou autres) .Remarquons que cette année il n'y a pas ou peu d'alertes , or c'est une années très mauvaise pour tous les fruits !Voilà , on peut espérer que les states vont mettre au point un vaccin , en attendant il y a les tronçonneuses !Sachant que le vent peu amener ces hélices très loin bien entendu, mais si vous avez un pré avec un érable , à surveiller de près .Vous pouvez faire passer , c'est de source scientifique et vétérinaire fiable . Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
carla79be 0 Posté(e) le 28 octobre 2012 Merci pour l'info.C'est plein d'érables chez moi Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Petit Matin 0 Posté(e) le 28 octobre 2012 ah ça c'est pas de chance .... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Ecume 0 Posté(e) le 28 octobre 2012 Un pas en avant! Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
AME11 0 Posté(e) le 28 octobre 2012 super pour l'info sauf que je suis full d'erable le long de ma prairie mais heu ça vient quand les samares d'erable??? car maintenant que j'y pense je n'en ai jamais vu chez moi et j'ai encore ratisser les feuilles de ma piste j'en aurais vu je pense.... peut etre des erables qui n'en font pas Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
valabi 0 Posté(e) le 30 octobre 2012 C'est vraiment super qu'ils aient trouvé. Depuis le temps qu'ils cherchaient à Liège. Ce qui est encore plus positif, c'est que pour une fois, les découvertes sont arrivées jusqu'à nous (probablement parce qu'ils cherchaient ici aussi). Les US (qu'on aime ou qu'on aime pas) ont le gros avantage d'avoir des budgets incomparables pour la recherche et ils ont des années d'avance sur nous mais peu de leurs recherches arrivent jusqu'à nos vétérinaires. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Tidam 0 Posté(e) le 1 novembre 2012 Voici le rapport envoyé par la faculté de Liège, bonne lecture Depuis l’apparition des premiers cas belges à l’automne 2000 [1], la Faculté de Médecine vétérinaire de Liège (FMV-ULg) travaille sur la problématique de la myopathie atypique. La caractérisation clinique, anatomopathologique et épidémiologique de la maladie a été les premiers axes de travail [1-3]. En 2004, la FMV-ULg a initié un réseau de surveillance de la myopathie atypique appelé AMAG (pour « Atypical Myopathy Alert Group », en anglais ; www.myopathieatypique.fr/en/) et géré par le Dr D. Votion. Ce réseau a pour objectif de mettre en relation les scientifiques travaillant sur cette maladie d’origine environnementale qui tue 75% des chevaux endéans les 72 heures ainsi que d’informer le secteur équin de l’émergence des cas afin que les propriétaires de chevaux prennent les mesures de prévention adaptées lors des séries cliniques qui se déclarent à l’automne et au printemps. Plus d’une quinzaine de pays européens collaborent aujourd’hui à ce réseau. Récemment, un groupe de recherche des Etats-Unis s’est associé au réseau et a bénéficié des sérums collectés sur les nombreux cas européens (plus de 1000 cas ont été recensés depuis l’automne 2006 par le réseau AMAG). En Belgique, les principaux partenaires sont la clinique équine de la Faculté de Médecine vétérinaire de Liège (FMV-ULg), le Centre de l’Oxygène, Recherche et Développement (ULg), le Centre Européen du Cheval de Mont-le-Soie (ULg), le Département de Morphologie et Pathologie (FMV-ULg), le laboratoire de biochimie génétique (ULg), le laboratoire de Chimie pharmaceutique (ULg) et la Faculté de Médecine vétérinaire de Gand. Sans nul doute, les praticiens vétérinaires sont la clé de voûte de ce réseau et c’est grâce à eux que de grandes avancées ont été possibles dans la prévention, la gestion et le traitement des cas [4-8].A partir des données épidémiologiques collectées en Europe [5-6] et grâce à l’élucidation du mécanisme physiopathologique [9], à partir notamment d’échantillons collectés grâce au réseau, l’hypothèse d’une toxine d’origine environnementale altérant le métabolisme énergétique a pu être émise. Récemment, des scientifiques américains [10] (voir: http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.2042-3306.2012.00684.x/pdf) ont montré que la myopathie saisonnière qui affecte les chevaux au pâturage aux États-Unis (et qui présente de nombreuses similitude avec la myopathie atypique du cheval au pré rencontrée en Europe) est causée par une toxine (l’hypoglycine A) présente dans les graines de l’érable négundo (Acer negundo). Une fois ingérée, l’hypoglycine A est métabolisée en un composé toxique (i.e., le MCPA) qui perturbe le métabolisme énergétique conduisant aux désordres biochimiques observés à la fois dans la myopathie saisonnière qui affecte les chevaux aux États-Unis et dans la myopathie atypique.L’hypoglycine A peut être contenue dans les graines de plusieurs arbres du genre Acer (i.e. « les érables ») et pourrait donc être aussi la cause de la myopathie atypique en Europe. Dans le passé, les recensements botaniques effectués sur les prairies des cas belges ont signalé systématiquement la présence d'Acer pseudoplatanus (Acer; Aceraceae) dans le voisinage des chevaux [11]. D’autre part, la contribution des arbres (en général) dans la pathogenèse de la maladie a été suggérée dans la dernière étude épidémiologique où ceux-ci étaient présents dans 98% des pâturages des 354 cas européens [5].Concernant la cause de la myopathie atypique en Europe, des sérums de cas européens sont actuellement analysés en collaboration avec l'Université du Minnesota afin de mettre en évidence le métabolite toxique. Nous devrions savoir rapidement si la myopathie atypique est induite par la même toxine que celle identifiée aux États-Unis. D’ici là, il est recommandé de se référer aux outils diagnostiques, pronostiques et aux mesures préventives décrites dans les récentes études de cas européens [5-6].Nous tenons à insister sur l'importance de continuer à recenser les cas de myopathie atypique via le réseau AMAG (www.myopathieatypique.fr/en/). Ce système de surveillance, à l’échelle européenne, permet aux équipes scientifiques qui travaillent ensemble sur cette maladie de savoir où et quand se produisent les cas de sorte que les données de ces cas et les échantillons nécessaires à la recherche peuvent être collectés.Jusqu'à présent (à la date du 25 Octobre), nous ne sommes pas face à une épidémie (quelques cas anecdotiques ont été rapportés), mais comme vous le savez cela peut changer dans les prochains jours ou semaines.La recherche se poursuit car de nombreuses questions restent posées :- Pourquoi la maladie est-elle émergente alors qu'elle serait due à une plante indigène?- Les érables seraient-ils les seuls arbres à causer la maladie?- Comment prévenir et traiter efficacement la maladie?- ... Et bien d'autres.Nous vous remercions d’avance pour votre aide dans les recherches en cours.References:1. Delguste et al., 2002. Myopathies atypiques chez les chevaux au pré: une série de cas en Belgique. Annales de Médecine Vétérinaire 2002; 146:231-243.2. Cassart et al., 2007. Morphological alterations in oxidative muscles and mitochondrial structure associated with Equine Atypical Myopathy. Equine Veterinary Journal; http://hdl.handle.net/2268/23773. Votion et al., 2003. Diagnostic différentiel en cas de présomption de myopathie atypique des équidés : illustration au travers de cas référés à la Faculté de Médecine Vétérinaire de l’Université de Liège au cours du printemps 2003. Annales de Médecine Vétérinaire. http://hdl.handle.net/2268/623184. Votion et al., 2009. Atypical myopathy in grazing horses: A first exploratory data analysis. The Veterinary Journal. http://hdl.handle.net/2268/100095. van Galen et al., 2012a. European outbreaks of atypical myopathy in grazing equids (2006-2009) Part I: Spatiotemporal distribution, history and clinical features. Equine Veterinary Journal; DOI: 10.1111/j.2042-3306.2012.00556.x. http://orbi.ulg.ac.be/handle/2268/1157486. van Galen et al., 2012b. European outbreaks of atypical myopathy in grazing equids (2006-2009) Part II: Determination of indicators for risk and prognostic factors. http://hdl.handle.net/2268/1144337. van Galen & Votion, 2012a. Management of cases suffering from atypical myopathy:Interpretations of descriptive, epidemiological and pathophysiological findings. Part 1: First aid, cardiovascular, nutritional and digestive care. http://hdl.handle.net/2268/1280668. Van Galen & Votion 2012b. Management of cases suffering from atypical myopathy:Interpretations of descriptive, epidemiological and pathophysiological findings. Part 2: Muscular, urinary, respiratory and hepatic care, and inflammatory/infectious status. http://hdl.handle.net/2268/1280679. Westermann et al., 2008. Acquired multiple Acyl-CoA dehydrogenase deficiency in 10 horses with atypical myopathy. Neuromuscular Disorders. http://hdl.handle.net/2268/444010. Valberg et al., 2012. Seasonal Pasture Myopathy/atypical myopathy in North America associated with ingestion of Hypoglycin A within seeds of the box elder tree. Equine Veterinary Journal;http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.2042-3306.2012.00684.x/pdf11. Votion et al., 2007. History and clinical features of atypical myopathy in horses in Belgium (2000-2005). Journal of veterinary internal Medicine. http://hdl.handle.net/2268/7594Toutes les publications scientifiques relatives à la myopathie atypique des chercheurs de l'Université de Liège sont disponibles en ligne via le site institutionnel (http://orbi.ulg.ac.be/) ou directement via le lien http://orbi.ulg.ac.be/simple-search?query=atypical+myopathy.Contact:Dominique Votion, PhD, DM"Groupe d'Alerte de la Myopathie Atypique; GAMA"NOUVEAU N° POUR LES URGENCES MYOPATHIES ATYPIQUES: 0497/ 707 887Enregistrez-vous pour recevoir les messages d’alerte sur : www.myopathieatypique.comAider la recherche: http://www.myopathieatypique.fr/dons/Clinique équine de la Faculté de Médecine vétérinaire, Université de LiègeBd de Colonster, 20 Bât B414000 Liège (Sart Tilman)Tél: 00 32(0)4/366.41.03 (Liège)Das für die saisonale Weidemyopathie verantwortliche Gift wurde in den USA identifiziertVon: Univ-Prof. Dr. René van den HovenLetzen Monat hat Prof. Stephanie Valberg und ihre Gruppe des College of Veterinary Medicine der University of Minnesota in St Paul, USA (http://www.cvm.umn.edu/umec/SPM/home.html), die Ursache der atypischen Myopathie (Syn: saisonale Weidemyopathie) für Amerika festgestellt (http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/j.2042-3306.2012.00684.x/abstract).Eine abnormale Aminosäure namens L-α-Amino-methylenecyclopropylpropionic acid (Hypoglycin A) zerstört den Abbau der Mittel- und Langkettenfettsäuren und führt somit zur Muskelschädigung der aeroben Muskelfasern. Das Hypoglycin A wurde in den Samen des Eschen-Ahorns (Acer negundo), einem Mitglied der Sapindaceae gefunden. Zu dieser Gattung gehört auch der Ackee-Fruchtbaum (Blighia sapida). Das Konsumieren seiner unreifen Früchte verursachte in Jamaica 2000-2001 eine Reihe von Todesfällen.Das toxische Prinzip des Hypoglycins A ist seine Metabolisierung in Methylene cyclopropyl acetic acid (MCPA). Dieses MCPA ist ein potenter Hemmer der multiplen Acyl-CoA dehydrogenasen und behindert damit die normale Energielieferung mittels oxidativen Fettsäure-Abbaus. Die tolerierbare Dosis für das Pferd wird auf minimal 26 und maximal 373 mg/kg/Tag geschätzt. Dafür reicht die Aufnahme von 165 bis zu 8000 Samen. Da ein Baum leicht 500.000 Samen trägt, ist es möglich, dass bei höherer Konzentration des Hypoglycins A die Pferde genügend Samen essen um eine Intoxikation zu bewirken.Hypoglycin A ist bis jetzt zwar nur in den Samen des Eschen-Ahorn (Acer negundo) auf nordamerikanische Betrieben mit atypischer Myopathie nachgewiesen worden, aber nach einer schnellen Literatursuche unserseits ist es nicht auszuschließen, dass diese Substanz auch im Samen anderer Ahornspezies vorkommen kann. Der Eschen-Ahorn ist eigentlich eine nordamerikanische Spezies, wurde aber bereits 1688 in Mitteleuropa eingeführt. Üblicher für Österreich sind der Feldahorn (Acer campestre) und die in Mitteleuropa häufigste Ahornart, der Bergahorn (Acer pseudoplatanus). Von dem Letzten liegen Daten vor dass in seinem Samen auch Hypoglycin A vorkommen kann. Bei Feldahorn und der Spitzahorn ( Acer platanoides) ist das unklar aber unwahrscheinlich. Eine hilfreiche Website für die Differenzierung von den Feld-,Spitz- und Bergahorn ist: http://www.amleto.de/pflanzen/acer_cam.htm.Links die Samen und Blättern des verdächtigen Bergahorn (A. pseudoplatanus ) und rechts jenen der unverdächtigen Feldahorns (A. campestre).Nach den heutigen Ergebnissen ist es also ratsam zu verhindern, dass extensiv gehalten Pferde Ahornsamen aufnehmen können. Der Bergahorn ist dabei potentiell gefährlich. Er kommt unter andern vor auf Almen aber auch im Flachland kommt er viel vor. Zu Vorbeugen von Aufnahme der Samen durch Pferde die extensiv gehalten werden reicht meistens das Füttern von (extra) Heu.Gerade in den kommenden Wochen droht die Gefahr der atypischen oder Weidemyopathie schon wieder. Vor allem ist bei der Bergahorn damit zu rechnen dass die Früchten in September und Oktober gereift sind und dass Freisetzung der giftige Samen schon in Oktober und eben bis November stattfindet. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
AME11 0 Posté(e) le 1 novembre 2012 merci pources infos a esperer qu'ils trouvent traitement et/ou vaccin Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Maalou 0 Posté(e) le 2 novembre 2012 Merci pour les infos.Mais c'est vrai que tout n'est pas élucidé. Des questions subsistent.Tidam: Pour l'ULg, comment ont-ils fait ce communiqué? aurais-tu un lien ?Je voudrais communiquer l'info à des personnes qui ne sont pas inscrites sur le forum... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Tidam 0 Posté(e) le 3 novembre 2012 C'est le communiquer tel- quel enfin presque, j'ai juste supprimé la partie en Néerlandais et en Allemand, tu peux faire un copier -coller. Nous on l'a eu directement du Dr Votion.Maintenant pour ceux qu'ils le souhaitent vous pouvez m'envoer votre adresse mail via Mp, je ferai un transfert de mail.Euh peut être pas avant lunid. Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Petit Matin 0 Posté(e) le 3 novembre 2012 c'est Dominique Vottion qui a envoyé le communiqué à toutes les personnes répertoriées sur son site d'alerte; à savoir celles qui ont participé à l'enquête de l'ULG ou ont marqué un intérêt pour le souci .Il faut savoir que cette personne a été le moteur initial de la recherche ( thèse) et du recensement des cas ; malheureusement L'ULG faute de subsides a mis fin au projet . Suite à cela D.Vottion a recréé une asso avec la France pour continuer la recherche .Ensuite l'ULG a communiqué aux chercheurs américains le recensement ce qui leur a permis de gagner pas mal de temps et d'aboutir .Rendons donc à César ce qui lui revient ... ce n'est pas toujours le petit chercheur de base qui récolte les lauriers . Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
whoopi 0 Posté(e) le 3 novembre 2012 Merci pour les infos, et merci pour cette importante précision Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites
Maalou 0 Posté(e) le 4 novembre 2012 OkMerci Tidam, je vais faire un copier-coller en précisant l'origine du texte.Petit Matin : merci pour les précisions... Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites