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andrea01

cheval émotif

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Bonsoir,

il faut que j'en parle, je ne sais plus trop quoi faire avec mon cheval. Je commence même à être dégoutée de monter.

En faite il y a des jours où je suis sur un petit nuage tellement la séance de travail a bien été et des jours où la moindre chose lui faire peur.
C'est un cheval vraiment génial qui aime apprendre de nouvelles choses mais qui est très émotif. Il y a des jours où il va avoir peur de la grande porte dans le manège, du ramasse crottins pas à sa place habituel, des barres contre le mur etc.. Au début je me fachais dessus car je me disais que c'était pas normal qu'un jour il regarde puis le lendemain plus rien mais je me suis rendue compte que c'était pas du cinéma il ronflait, avait des yeux exorbité et ça lui arrivait même de trembler si j'essayais d'aller trop près de ce qui lui faisait peur. J'ai tout essayé, descendre et marcher avec lui pour lui montrer, repasser au pas et le laisser sentir, le longer devant ce qui fait peur, le travailler plus loin et revenir quand il est plus concentré,.. rien n'y fait il marche en crabe, démarre à cet endroit ou il s'accule et fini par cabrer.
Pour le moment je ne monte plus et ne le travaille plus car même en longe, même en ballade ça lui arrive.
Certains ont-ils des expériences similaires? Comment faire redescendre en pression un cheval émotif dans le calme?
Merci de m'avoir lu.

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Pas facile et pour en avoir vu plusieurs dans le genre, certains chevaux s'améliorent mais d'autres ne semblent jamais changer...
Le plus dur est de savoir faire la distinction entre la vraie peur et le moment où le cheval joue avec tes pieds (car oui, ça arrive aussi). As-tu déjà essayé de faire comme si de rien n'était? De l'occuper au maximum quand tu passes où il a peur, histoire qu'il se concentre sur autre chose?

Sinon, ce serait peut-être judicieux de travailler avec lui en main pour améliorer sa confiance en toi (et en lui), et pour le désensibiliser à certaines choses. Tu peux par exemple t'inspirer des 7 jeux de Parelli ;-), ou encore lire Véronique de Saint-Vaulry, elle est d'excellent conseil (elle a fait un livre: "Quand le cheval a peur").

Enfin, je pense à une dernière chose: as-tu vérifié qu'il n'avait pas de problème de santé? De vue plus particulièrement? C'est un facteur qui pourrait jouer.

Courage en tout cas!

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Les 7 jeux parelli j'ai déjà fait aussi ainsi que tous les exercices type passage sur une bache etc.. et tout ça sans soucis. Je joue régulièrement en liberté avec lui aussi mais là aussi lorsqu'il a peur c'est un peu genre "ha au secour maman il y a le truc là qui fait peur" et il vient près de moi. A pied j'arrive encore à le gérer car justement il se calme plus vite avec moi à ses cotés.

Il n'a aucun problème de santé.

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-nourrir à basses protéines
-travailler la confiance en travail à pied , devenir réellement son leader pour qu'il se repose sur toi en cas de peur
-travailler sur toi-même : si ce comportement te stresse , si tu l'appréhendes , ce cheval hypersensible le sent et ça le met en insécurité ; tu te dois d'être zen et de lui faire confiance , ça marche dans les deux sens .
Tout le monde n'est pas fait pour ce type de cheval ; mais , le plus souvent, si tu gagnes sa confiance , tu en tires des merveilles...

observe bien si les jours négatifs ne collent pas avec des moments où toi tu es fatiguée, irritée , distraite par des soucis !

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J'ai un exemplaire similaire, qui panique au point que je sens son coeur tambouriner sous la selle et qu'il tremble de tout son corps.
La meilleure solution est de travailler ailleurs puis venir en épaule en dedans (le cul vers l'endroit qui fait peur) deux trois fois, puis le drame passe. Parfois ça ne passe pas, et souvent comme le dit Petit Matin, c'est quand je ne suis pas d'humeur car trop fatiguée. Maintenant que je le sais, je pars travailler dans un autre coin de la piste.
Les bonbons ont beaucoup aidé pour mettre le couvre-rein ou ma veste sur le pare-bottes et les reprendre (sinon c'était atroce une vraie peur).

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Je connais un cheval qui était comme ça. Sa propriétaire était sur le forum. Elle a fini par comprendre que ça ne servait à rien car aucun changement. Il était "rétif". Même le faire monter par des bonnes cavalières (et gratuitement !) les filles finissaient par abandonner pour une raison un peu absurde ou l'autre... Elle l'a finalement mis en pré-retraite à 15 ans car elle savait que cela ne servait à rien et qu'elle préférait le savoir heureux.

Maintenant, il est vrai qu'il faut savoir distinguer un cas d'un autre. Certains chevaux sont "récupérables" et peut-être que d'autres non... En fonction de l'âge et peut-être de ce qu'il a pu vivre...

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Merci beaucoup pour vos réponses.
Voilà maintenant 7ans qu'on avance ensemble avec mon loulou il y a des périodes où ça va moins bien que d'autres (je suppose comme le dit petit matin suivant si moi ça va ou pas généralement), on est pas pret de s'arrêter maintenant Very Happy .

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Petit Matin a écrit:
-nourrir à basses protéines
-travailler la confiance en travail à pied , devenir réellement son leader pour qu'il se repose sur toi en cas de peur
-travailler sur toi-même : si ce comportement te stresse , si tu l'appréhendes , ce cheval hypersensible le sent et ça le met en insécurité ; tu te dois d'être zen et de lui faire confiance , ça marche dans les deux sens .
Tout le monde n'est pas fait pour ce type de cheval ; mais , le plus souvent, si tu gagnes sa confiance , tu en tires des merveilles...

observe bien si les jours négatifs ne collent pas avec des moments où toi tu es fatiguée, irritée , distraite par des soucis !

Je ne dirais pas mieux pour avoir la même à la maison..
En effet, tout le monde n'est pas fait pour ce type de cheval, il faut s'accrocher et cela peut parfois être usant et démotivant mais également gratifiant car ta connaissance du cheval et de ses comportements se verra grandie, tu aggrandis aussi ta persévérence, ta faculté à te remettre en question, ton obligation d'être dans le moment présent et non dans l'appréhension, ça c'est une clef qui m'a beaucoup aidé à progresser et à faciliter le quotidien.

Voilà pour ma petite expérience Smile

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Balade, balade et encore balade avec un vieux routier pour rassurer!
Iro avait aussi peur de tout, même de moi sur son dos (aaargh, une main! affraid ) et après quelques années d'expériences en tous genres elle est nickel, passe partout.
Elle a toujours peur (ça se sent) mais elle a appris a canaliser son émotion - au pire elle sursaute, alors qu'au début elle détalait ventre à terre.

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eurydice a écrit:
(...) même de moi sur son dos (aaargh, une main! affraid ) (...)

hihi je connais :)il est comme ça dans ses mauvais jours, même un petit mouchoir blanc, c'est très dur...(enfin ça c'est au quotidien, surtout avec les rhumes)
Par contre, quand je le sens en confiance (dépend des jours), je peux même lui balancer son couvre rein dans tous les sens en mode drapeau, il ne bouge plus d'une oreille. (je parle du moment où je suis à cheval, pas à pied)

Pour un spectacle je voudrais bien le désensibiliser à la garrocha et au drapeau-étendard... un jour...

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J'ai eu le même pendant 8ans et je me disais que parfois il allait faire un infar tellement son coeur battait!
2 ans de galère à cause des vaches...vaches au loin an balade, passage-piaffer-gratter le sol en grosses défenses donc montait dans les tours sans rien pouvoir faire...
En piste, on lachait le taureau du voisin dans un "paddock" contigu, pourtant je restais à 50m et son coeur pulsait, il transpirait et le regardait sans cesse...un cauchemar!
Même chose avec les vans,...

J'ai souvent eu envie de l'envoyer bouler!

Ca m'a appris à rester extrêmement calme malgré toutes circonstances et à chercher toujours des alternatives...ma jument m'a énormément aidé, je la plaçais coté vache et il se planquait derrière...

Je rejoins l'avis de Petit Matin, devenir le leader, s'il se sent encadré et en sécurité il acceptera bien plus de situation...je n'ai pas dit que c'était simple, ça demande un travail sur soi et sa monture qui prend des mois voir des années.

Pour rejoindre le note de Whoopi, Avec ce genre de cheval, c'est comme les gens susceptibles, une mauvaise nuit, une nourriture moins bien assimilée au dernier repas ou une orientation du vent inconfortable et leur journée est foutue Rolling Eyes

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