pacemaker91 0 Posté(e) le 7 novembre 2013 http://www.one-voice.fr/loisirs-et-compagnie-sans-violence/one-voice-en-action-en-russie/One Voice en action en RussieNovembre 2013. Suite à une enquête dans les centres d’entraînement des chiens de chasse en Russie, One Voice lance une nouvelle campagne internationale. Son objectif : révéler la souffrance des animaux sauvages qui y sont utilisés comme outils vivants d’évaluation des aptitudes des chiens.C’est Elena Bobrova, présidente de Baltic Animal Care, une petite association de Saint-Pétersbourg, qui a alerté One Voice à propos de la souffrance des animaux sauvages dans les centres d’entraînement de chiens pour la chasse en Russie. Muriel Arnal raconte : « Quand j’ai contacté Elena pour savoir ce que nous pourrions faire, elle m’a dit qu’elle avait écrit à un grand nombre d’associations et que nous étions la seule à lui avoir répondu. J’ai été consternée par les informations qu’Elena m’a données et j’ai décidé que One Voice devait agir. Nous avons décidé d’enquêter en priorité afin d’obtenir des preuves. Nous espérons que notre nouveau rapport et les vidéos que nous publions sur Internet joueront un rôle de catalyseur pour lancer une campagne internationale demandant à la Russie de cesser d’utiliser des animaux sauvages en captivité pour entraîner les chiens pour la chasse. » « Ce nouveau rapport, « Combats d’animaux sauvages et de chiens en Russie : One Voice dévoile les centres d’entraînement de chiens de chasse », est disponible en français et en anglais. Nous avons choisi de le publier le 7 novembre, à l’occasion du lancement dans l’espace de la flamme olympique. » Outre la présentation des observations faites en Russie, ce rapport étudie les notions de bien-être animal et comporte des informations sur l’historique des tests et sur leurs liens choquants avec l’obtention du pedigree pour les chiens de race laïka.La Russie est à la traîneUne législation de protection des animaux s’impose de façon urgente en Russie. Une étude globale de la législation sur la protection des animaux, réalisée par la World society for the protection of animals (WSPA), montre que la Russie est à la traîne par rapport à de nombreux pays et qu’elle n’a pas de législation dans quinze des seize domaines concernés. En Russie, la seule protection des animaux référencée dans cette étude est la protection limitée contre les souffrances physiques que leur accorde le Code pénal dans sa 2e partie, section IX, chapitre 25, article 245, qui stipule : « Tout acte de cruauté envers un animal ayant provoqué la mort ou une blessure, s’il a été perpétré par malveillance ou par intérêt, ou avec l’utilisation de méthodes sadiques, ou en présence de mineurs, sera puni (…) » À première vue, il semblerait que cette législation puisse être appliquée pour prévenir la souffrance des animaux sauvages dans les centres d’entraînement de chiens de chasse. Cependant, Elena Bobrova explique qu’une tentative des militants russes de la protection animale pour la faire appliquer a échoué il y a quelques années, les autorités locales ayant considéré que les centres d’entraînement de chiens pour la chasse étaient légaux. L’examen vétérinaire de l’ours faisant l’objet de l’affaire, qui montrait que l’animal était mal nourri, mal formé, de taille insuffisante, trop maigre, blessé et souffrant en raison de conditions de vie exiguës et de l’absence de soins adéquats n’a pas suffi.Un appel au président PoutineLe mépris total de la nature et des besoins des animaux sauvages que révèle notre investigation dans les centres d’entraînement pour chiens de chasse en Russie est en complet décalage par rapport à la connaissance, à l’échelle internationale, de l’importance de la protection de la faune sauvage et du bien-être animal. Un grand nombre de pays ont mis en place des mesures et une législation pour éviter la souffrance des animaux et promouvoir leur bien-être. Les combats de chiens contre un ours, un blaireau ou un autre animal, de même que les combats entre chiens ou entre coqs, sont autant d’exemples de maltraitances inacceptables que de nombreux pays ont déjà interdits. One Voice considère qu’il existe en Russie un grand nombre de gens qui aiment les animaux et qui seraient sans doute disposés à soutenir des campagnes de protection animale si seulement on pouvait leur faire prendre conscience des souffrances qui sont endurées près de chez eux. Ainsi, par exemple, plus de 18 % des ménages russes ont un chien. Il y aurait en Russie 17,8 millions de chats domestiques et 12,2 millions de chiens de compagnie. En nombre d’animaux de compagnie par habitant, la Russie se classe deuxième, précédée seulement par les États-Unis. Pour Muriel Arnal, « Cela signifie qu’il existe de très bonnes bases sur lesquelles on pourrait créer un mouvement de masse afin d’obtenir une meilleure protection des animaux en Russie. Avec le soutien de nos adhérents, One Voice fera tout ce qui sera en son pouvoir pour aider Baltic Animal Care et les autres militants de la protection animale en Russie. » À titre de première étape de cette nouvelle et importante mission, One Voice a organisé la publication d’une lettre ouverte au président Poutine. Cette lettre a reçu le soutien de militants de la protection animale, de célébrités et de spécialistes du monde entier. One Voice est également en train de diffuser les résultats de son investigation à l’échelle internationale, et demande à tous d’écrire au président Poutine et à l’ambassadeur de Russie dans leur pays pour réclamer davantage de mesures de protection des animaux. One Voice sollicite également des fonds pour faire progresser la protection des animaux en Russie. Voir la vidéo des tests sur les ours.Voir la vidéo des tests sur les blaireaux. Pour les aider, vous pouvez faire un don ou écrire à l’ambassade de Russie : M. Alexandre Orlov, ambassadeur de Russie en France 40-50 bd. Lannes, 75116 Paris e-mail: ambrusfrance@mid.ru Vous pouvez aussi diffuser le rapport autour de vous. Télécharger le rapport d’enquête Partager ce message Lien à poster Partager sur d’autres sites