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les maladies contagieuses

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Toux de chenil

La trachéobronchite infectieuse, plus communément appelée toux de chenil, est une maladie extrêmement contagieuse qui atteint l’appareil respiratoire du chien. Elle se transmet par contact rapproché entre chiens. C’est pourquoi votre chien risque de l'attraper lors d’un séjour en chenil ou en exposition. La toux de chenil se transmet aussi lors de tout autre rassemblement de chiens (concours, agility, chasse…).

Quels sont les animaux exposés ?

Tous les chiens susceptibles d’entrer en contact avec d’autres chiens sont potentiellement exposés. Chez les chiots, les animaux affaiblis ou très vieux, la toux de chenil peut être plus grave que chez l’adulte, entraînant des signes cliniques marqués. Elle peut même se transformer en une bronchopneumonie potentiellement fatale. Certains agents de la toux de chenil du chien infectent aussi d’autres espèces.

Comment se transmet la toux de chenil ?

Cette maladie se transmet par les aérosols expulsés lors de toux, par l’écoulement nasal ou par le contact rapproché dit « nez-à-nez ». La maladie se développe rapidement et peut durer jusqu’à six semaines.

Les agents de la toux de chenil ?

De nombreux agents pathogènes sont à l’origine de la toux de chenil.
On isole principalement :

Bordetella bronchiseptica ( Bb )
Il s'agit d'une bactérie de la même famille que Bordetella pertussis, agent de la coqueluche chez l'Homme, elle a un rôle prépondérant dans la toux de chenil. Bb est à l'origine de diverses maladies chez de nombreuses espèces, y compris chez le chat, le lapin et le cheval. Elle peut donc infecter d'autres espèces en contact rapproché avec le chien, notamment entre le chat. Cette bactérie peut être excrétée par l'animal plusieurs mois après l'infection.


Virus parainfluenza canin (CPi)
Souvent associé à Bordetella bronchiseptica (Bb), ce virus peut être présent dans les secrétions nasales et buccales jusqu'à deux semaines après l'infection. Le CPi seul peut causer une toux discrète et un petit écoulement nasal. Cependant, la gravité et la durée des signes cliniques sont bien plus importantes quand le CPi est associé à Bb.

Adénovirus 1 et 2 (CAV-1 et CAV-2)
Ces deux virus sont très voisins, le CAV-1 est à l'origine de l'hépatite de Rubarth, et le CAV-2 provoque des affections respiratoires. Attention, d' autres virus et d'autres bactéries peuvent également être impliqués dans cette maladie.

Signes cliniques

Les signes cliniques les plus souvent observés sont :
une toux rauque et sèche, parfois accompagnée de régurgitation
des écoulements (nez, yeux)
des éternuements
une grande fatigabilité
une perte d’appétit
de la fièvre.
Plus rarement la maladie peut se compliquer par une pneumonie, atteinte profonde des poumons qui est beaucoup plus grave.

Diagnostic et traitement

Pour diagnostiquer précisément la toux de chenil, votre vétérinaire peut rechercher l'agent causal dans les secrétions nasales et trachéales. Des antitussifs peuvent aider à faire disparaitre les symptômes, et les antibiotiques à éliminer l'infection. Le traitement est souvent long et difficile.

Prévention et contrôle
La vaccination est la façon la plus facile et la plus efficace pour protéger votre chien contre la toux de chenil, en particulier pour les chiens entretenus avec des congénères ou en chenil, mais aussi pour les chiens amenés à rencontrer occasionnellement d’autres chiens.

Il existe actuellement des vaccins qui protègent contre les deux principaux agents de la toux de chenil, Bb et CPi, et sont administrés par voie intranasale (votre vétérinaire instille directement le produit dans la narine de votre chien)Ils peuvent être utilisés même chez les très jeunes chiots et les chiennes gestantes. Ces vaccins sont très efficaces car ils miment la voie naturelle de l’infection, bloquant directement les agents pathogènes à l’entrée des voies respiratoires. De plus l’immunité commence à s’installer en quelques jours.

Dans les collectivités, en plus de la vaccination, il est également essentiel d’assurer une hygiène adéquate et une bonne ventilation dans les chenils, de prévoir l’isolement des chiens atteints et d’éviter le contact avec les chats.

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La parvovirose canine

Cette maladie est provoquée par un virus de petite taille, le parvovirus canin. Ce virus est extrêmement résistant dans le milieu extérieur. Il peut persister dans l’environnement pendant de longues périodes : des mois voire des années.

La maladie a été observée pour la première fois lors de l’épidémie des années 1970. Des milliers de chiens en sont morts avant qu’un vaccin ne soit disponible. A l’heure actuelle, bien que l’on n'observe plus de telles épidémies, la parvovirose reste une maladie fréquente chez les chiens non vaccinés. Régulièrement, des cas sont rencontrés par les vétérinaires. Il est donc vital que votre chien soit protégé contre cette maladie.

Quels sont les animaux exposés ?

Tous les chiens non vaccinés, et surtout les jeunes chiots présentent un risque élevé de déclarer une parvovirose. Cette maladie peut provoquer une gastro-entérite très grave chez le chien de tout âge, mais elle est beaucoup plus fréquente chez le chien de moins d'un an. La parvovirose est un vice rédhibitoire (délai de suspicion de 6 jours, délai d'action en rédhibition de 30 jours).

Comment se transmet la parvovirose ?

Les principales sources d’infection sont les matières fécales des chiens infectés. Le parvovirus peut être transporté sur les vêtements, les semelles de chaussures ou le pelage des animaux avant d’être à l’origine de nouvelles contaminations.

Le parvovirus canin
Le parvovirus canin (ou CPV pour Canine Parvo Virus) est un virus très contagieux. A l’heure actuelle, en France, on rencontre deux types de parvovirus : CPV -2a et CPV -2b. Ce virus est transmis par contact nasal ou buccal avec des matières fécales infectées. En 3 ou 4 jours, même avant l’apparition de signes cliniques, le parvovirus peut passer dans les selles d’un chien infecté.

Le parvovirus canin affecte toutes les races canines domestiques, tout comme certains canidés sauvages. On trouve aussi des parvovirus chez le chat, le furet et la souris.

Signes cliniques

La période d’incubation de la parvovirose est généralement voisine de 4 à 7 jours. La forme classique est une gastro-entérite très grave. On peut toutefois rencontrer des formes suraigües ou bien encore des signes moins marqués. Les signes cliniques classiques sont l’abattement, le refus de boire et de s’alimenter, des vomissements ainsi qu’une diarrhée profuse, hémorragique et nauséabonde, associée à une douleur abdominale. Une déshydratation grave s’installe, conduisant rapidement à la mort.

Prévention

Il n'existe pas de traitement spécifique de la parvovirose canine. C'est pourquoi il est important de s'assurer que son chien est vacciné dès son plus jeune âge. Ensuite, il faudra veiller à maintenir sa protection vaccinale à l'âge adulte. Il est important d’utiliser des vaccins qui protègent contre les deux types de virus ( CPV -2a et CPV -2b) et qui préviennent l’excrétion virale après infection. Le parvovirus étant très stable dans le milieu extérieur, tout animal qui excrète le virus contamine non seulement l’environnement mais est aussi indirectement à l’origine de la contamination d’autres animaux.

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Leptospirose


La leptospirose est provoquée par une bactérie que l'on trouve dans les urines des animaux infectés. C'est une zoonose (maladie transmissible de l'animal à l'Homme) grave, l'Homme pouvant s'infecter par contact avec des urines contaminées.

ll existe deux formes classiques de leptospirose, en fonction de la bactérie qui en est à l’origine

Les bactéries à l'origine de la leptospirose
La leptospirose est une maladie due à une famille de bactéries dites spirochètes, Leptospira interrogans. On distingue plusieurs sérogroupes de leptospires pouvant infecter le chien, dont les principaux sont Leptospira interrogans Icterohaemorrhagiae et Leptospira interrogans Canicola. Les petits mammifères sauvages, notamment les rongeurs, sont les réservoirs principaux de la maladie. La transmission de la maladie au chien se fait soi directement par contact avec de l'urine infectée, soit indirectement par contact avec de l'eau contaminée (en buvant cette eau ou en nageant dans un plan d'eau fréquenté par des rats). Les symptômes peuvent aussi bien être discrets et non spécifiques (léthargie, abattement..) que sévères (douleur abdominale, jaunisse, atteinte du foie et même mort dans certains cas). Certaines formes sont plus atypiques, et conduisent à une atteinte chronique des reins ou du foie.

Quels sont les animaux exposés ?

Tous les chiens, mais aussi les humains peuvent s’infecter. Il est donc important de protéger les chiens de cette infection grâce à une vaccination annuelle.

Comment se transmet la leptospirose ?

Après ingestion, les leptospires entrent dans le sang puis se multiplient dans différents organes comme le rein, le foie, la rate. Ces bactéries sont ensuite excrétées dans l’environnement.

Comment votre vétérinaire peut-il diagnostiquer la leptospirose ?

Votre vétérinaire suspecte une leptospirose à partir des symptômes que vous décrivez, de l’historique vaccinal de votre chien, et des résultats de son examen clinique. Des prises de sang peuvent s’avérer nécessaires pour étayer puis confirmer le diagnostic.

Traitement de la leptospirose

La leptospirose peut facilement s’avérer mortelle chez le chien ; c’est cependant une maladie que l’on peut traiter au moyen d’un traitement antibiotique spécifique. Malgré tout le traitement ne garantit pas la guérison, et certains chiens nécessiteront par exemple une transfusion.


Vaccination contre la leptospirose

Là encore, la prévention est préférable au traitement. Votre chien doit être vacciné avec un vaccin qui le protège contre la maladie due à Leptosira interrogans Icterohaemorrhagiae et Leptospira interrogans Canicola. Certains vaccins préviennent aussi l'excrétion de ces bactéries dans les urines, donc les risques de contamination pour l'Homme ou pour d'autres animaux. Attention la durée de protection pour ce type de vaccin est d'un an : cela implique qu'il est nécessaire de faire vacciner chaque année votre animal contre cette maladie.

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Piroplasmose canine


La piroplasmose est une maladie parasitaire transmise par les tiques. Elle se caractérise par une anémie, une atteinte du système immunitaire, et une altération de la coagulation sanguine. C’est une maladie mortelle.

Répartition géographique et parasite en cause
Egalement appelée babésiose, cette maladie est particulièrement présente en France. La piroplasmose canine est une maladie parasitaire transmise par les tiques et causée par un protozoaire, Babesia spp ., qui détruit les globules rouges. En Europe, la piroplasmose canine est surtout due à Babesia canis canis.

Comment se transmet la piroplasmose canine ?

Le parasite est transmis au chien par la morsure de tiques. Chez le chien, le parasite infecte les globules rouges et s’y multiplie. Les tiques se nourrissent en général pendant trois jours avant de transmettre l’infection. Après l’apparition des signes cliniques, les chiens sensibles peuvent mourir en quelques jours.



Signes cliniques

Les signes cliniques les plus courants sont: une forte fièvre, avec fatigabilité, et perte d’appétit. Vous pourrez aussi observer des tiques sur votre chien, ainsi que des urines foncées et une modification de la couleur de ses muqueuses (gencives, conjonctives).

Traitement

La prise en charge par votre vétérinaire doit être la plus précoce possible. Le premier but du traitement de la piroplasmose est de stopper l'anémie et de supprimer le parasite. Dans les cas compliqués, des soins intensifs spécifiques doivent être prodigués. Chez les animaux les plus atteints, une transfusion sanguine peut même s'avérer nécessaire. Sachez que cette maladie peut également être à l’origine de séquelles (insuffisance rénale notamment), contre lesquelles il sera particulièrement difficile de lutter. La prévention est donc le meilleur moyen de protéger votre animal contre cette maladie.

Prévention

Il existe deux méthodes essentielles et complémentaires pour protéger votre chien contre les maladies transmises par les tiques.

Pour la piroplasmose, un vaccin existe: vous pouvez ainsi faire vacciner votre chien contre la piroplasmose dès l’âge de 6 mois. Votre vétérinaire pourra vous conseiller de faire vacciner votre chien au moyen d’un vaccin protégeant contre les souches présentes en France du parasite à l’origine de la maladie, Babesia canis.

Le vaccin contre la piroplasmose est un vaccin destiné à protéger contre la maladie, il ne protège pas contre les tiques. Or les tiques peuvent transmettre d’autres maladies que la piroplasmose. Lors des promenades ou des vacances, il est donc important de protéger votre chien contre les tiques et de vérifier son pelage après chaque sortie. Si vous pouvez retirer les tiques dans la journée de leur fixation, cela aide à prévenir la transmission de maladies. Vous pouvez utiliser des produits antiparasitaires externes: par exemple il existe un collier contenant de la deltaméthrine qui permet de prévenir l'infestation par les tiques pendant 6 mois.

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Maladie de Carré


La maladie de Carré est une maladie virale très contagieuse. Cette maladie peut provoquer des signes cliniques peu marqués chez certains chiens, mais être mortelle chez d’autres, en particulier chez les chiots. La vaccination a permis de réduire considérablement l’incidence de la maladie ces dernières années. Cependant, il existe toujours des zones ou l’infection persiste, en particulier dans les grandes villes où les chiens non vaccinés sont nombreux. Dans certains pays, comme en Finlande, la maladie tue encore de nombreux chiens.

Comment se transmet la maladie de Carré ?

L’infection se produit principalement par l’intermédiaire d’aérosols, au moment d’un contact rapproché dit nez-à-nez. La période d’incubation (durée qui précède l’apparition des signes cliniques) peut durer jusqu’à trois semaines. Le virus ne survit pas facilement dans l’environnement et est détruit par les désinfectants usuels.

Le virus de la maladie de Carré
Le virus de la maladie de Carré est un virus de grande taille de la famille du virus de la rougeole. Certaines souches du virus sont plus pathogènes que d’autres. Cependant la vaccination protège contre toutes les souches.

Les signes cliniques

Les premiers signes de la maladie sont respiratoires : écoulements oculaire et nasal, toux. Ensuite on observe un abattement, une perte d’appétit, des vomissements et des diarrhées. Dans les derniers stades de la maladie, les chiens peuvent présenter un épaississement cutané au niveau de la truffe et des coussinets (on parle d’hyperkératose). Les chiens qui survivent présentent parfois des complications neurologiques, par exemple des crises convulsives.

Comment le vétérinaire peut-il diagnostiquer la maladie ?

Votre vétérinaire peut suspecter la maladie de Carré en fonction de l’historique vaccinal, des symptômes et de l’examen clinique de votre chien. Une analyse de sang est souvent utile pour confirmer le diagnostic.

Prévention

Il est essential de vacciner votre chien contre la maladie de Carré, conformément aux recommandations de votre vétérinaire. Les chiots nés de mère vaccinée disposent d’anticorps d’origine maternelle qui les protègent de l’infection pendant les premières semaines de vie. Le danger survient lorsque le niveau d’anticorps maternels diminue. A ce moment-là le chiot doit être vacciné.

Même si des perfusions peuvent être utiles pour compenser les pertes dues aux vomissements et aux diarrhées, il n’existe pas de traitement spécifique pour la maladie de Carré. La meilleure protection contre ce virus reste donc la vaccination.

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Hépatite de Rubarth (ou hépatite contagieuse canine)


L’hépatite de Rubarth est une maladie qui affecte le foie, les reins, les yeux et les poumons du chien. Cette hépatite contagieuse d’origine virale peut se développer très rapidement, et dans certains cas conduire à la mort en quelques heures.


Quels sont les animaux exposés?

Les chiens sont le plus souvent affectés dans leur première année de vie, mais les chiens non vaccinés de tout âge sont sensibles à la maladie. La parvovirose est un vice rédhibitoire (délai de suspicion de 6 jours, délai d’action en rédhibition de 30 jours).



Comment se transmet l’hépatite de Rubarth ?

Cette maladie se transmet par contact direct avec de l’urine infectée, de la salive ou des matières fécales. De plus, les chiens qui ont guéri d’une telle affection peuvent contaminer d’autres chiens pendant plus de six mois. Les jeunes chiots y sont particulièrement sensibles. Le virus est relativement résistant et peut survivre plusieurs mois dans des conditions d’environnement idéales.

Le virus de l’hépatite de Rubarth
L’hépatite de Rubarth est provoquée par un adénovirus de type 1 (on parle du CAV -1), que l’on trouve partout dans le monde et qui infecte la plupart des canidés, bien que certaines espèces, comme le chien domestique, soit plus sensibles que d’autres




Signes cliniques

Les signes cliniques apparaissent après une période d’incubation de 4 à 7 jours. Ils comprennent la plupart du temps une diminution d’appétit, de la fièvre, des muqueuses pâles, une conjonctivite, de la toux, une douleur abdominale, des vomissements et de la diarrhée. Parfois le chien peut présenter une jaunisse. Chez certains chiens, après guérison, survient une opacité cornéenne, connue comme la « kératite bleue », qui se résout ensuite. De temps en temps la maladie est si grave qu’elle entraîne subitement la mort avant qu’aucun signe n’ait pu se développer.



Prévention et contrôle

Il n’existe pas de traitement médical spécifique. La meilleure protection contre le virus est donc la vaccination.

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Leishmaniose canine

Voyager sur le pourtour méditerranéen expose votre chien au risque de contracter une maladie grave transmise par la piqûre d’un moucheron appelé phlébotome. Cette maladie est la leishmaniose. C’est une maladie parasitaire qui touche également l’Homme, et qui est très répandue dans le monde.


Quels sont les animaux exposés ?

Tous les chiens qui voyagent ou habitent sur le pourtour méditerranéen peuvent attraper cette maladie.



Comment se transmet la leishmaniose ?

La maladie est due à un parasite microscopique appelé Leishmania infantum, transmis par la piqûre d’un moucheron, le phlébotome. Les chiens peuvent être piqués jusqu’à 100 fois par heure pendant la saison d'activité de ce moucheron, de mai à septembre.

Quand un moucheron infecté pique un chien, les parasites sont déposés à la surface de la peau. Une petite lésion appelée chancre apparaît, habituellement sur une oreille ou sur le museau. Le parasite envahit ensuite les cellules du chien, se dissémine dans les organes internes et commence à altérer le système immunitaire.



Signes cliniques

Les signes cliniques de la maladie sont très variables et dans certains cas ne se manifestent que plusieurs années plus tard. Les chiens atteints ont de la fièvre, perdent leur poils (en particulier autour des yeux), maigrissent et peuvent présenter des lésions de la peau et des griffes. Ensuite les organes internes sont atteints : on observe par exemple une anémie, une atteinte des articulations, des yeux et des reins.



Prévention et contrôle

Le traitement de la leishmaniose est compliqué et ne permet pas de se débarrasser totalement du parasite. C’est pourquoi la prévention est essentielle. Vous pouvez protéger votre chien des attaques de phlébotomes pendant leur saison d’activité, par exemple en utilisant des colliers à base de deltaméthrine, qui permettent aussi une protection contre les tiques. En savoir plus

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Rage



La France est un pays considéré comme indemne de rage depuis plusieurs années. Par contre la rage reste un problème grave dans d’autres pays, tels que les pays d’Asie et d’Afrique.



Quels sont les animaux exposés ?

La rage est une zoonose: cette maladie d’origine virale est transmissible de l’animal à l’Homme. Chez tous les mammifères qu’elle concerne, y compris chez l’Homme, cette maladie entraîne irrévocablement la mort une fois que ses symptômes sont déclarés. Les chiens sont à l’origine de la plupart des cas de contamination humaine.




Comment se transmet la rage ?

La rage est transmise la plupart du temps par la morsure d'un animal infecté contenant une grande quantité de virus dans sa salive. La contamination peut se faire également par griffure, ou léchage d'une peau altérée par un animal enragé.


Le virus de la rage
Le virus rabique est un Rhabdovirus (un virus à ARN). Les animaux domestiques, mais aussi sauvages, font office de réservoir pour la maladie. L'Homme est le plus souvent infecté par le chien et le chat, mais aussi par les rongeurs, les renards, les chauves-souris, les mouffettes...




Signes cliniques

La période d'incubation de la rage varie de 9 jours à plus d'un an. Dans certains cas ce délai est du à la migration du virus du site initial d'entrée dans l'organisme jusqu'à la moelle épinière ou le cerveau. La durée moyenne d'apparition des signes cliniques est de quatre semaines après l'infection. Trois phases peuvent être distinguées :

Première phase: inflammation locale au site d'entrée du virus, suivie de fièvre, puis changements discrets d'humeur et de comportement. Par la suite, les pupilles se dilatent et les réflexes oculaires ralentissent. La voix de l'animal se modifie.

Seconde phase: agressivité, problèmes de coordination, désorientation, crises convulsives, salivation augmentée et photophobie.

Troisième phase: paralysie, salivation excessive, insuffisance respiratoire, coma puis mort.



Prévention et contrôle

La vaccination contre la rage est très réglementée, du fait de la gravité de cette maladie pour l'Homme. La réglementation française et européenne est donc très stricte sur le sujet. Attention, certains pays comme la Grande Bretagne, l'Irlande ou la Suède imposent des mesures spécifiques si vous souhaiter voyager avec votre animal domestique.


Il est vital de continuer à maintenir une pression vaccinale importante, ainsi que de respecter les formalités de passage des frontières. En effet seule une telle vigilance permet à la France de conserver son statut de pays indemne de rage, les seuls cas récents observés sur notre territoire étant des cas importés

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l herpes virose canine

POUR CEUX QUI FONT DE LA REPRODUCTION


source de virus

les sécrétions génitales jusqu'à 20 jours après l'infection chez les mâles et 15 jours chez les femelles
les sécrétions nasales pendant les 15 jours qui suivent l'infection
le fœtus et les enveloppes fœtales lors d'avortements
la plupart des sécrétions des animaux malades (larmes, salives, urines, selles).



modes de transmission

par voie oro-nasale
par voie vénérienne
par voie transplacentaire, chez le chiot si l'infection a lieu pendant la phase de virémie
pendant le passage dans la filière pelvienne (chiot)



Symptômes

Chez les adultes

lices : lésions papulo-vésiculeuses de la muqueuse vaginale qui disparaissent en deux semaines, infections respiratoires

étalons : papules et nodules lymphoïdes sur la muqueuse préputiale, qui régressent en quelques jours, infections respiratoires.

Chez le chiots
âgé de moins de 3 semaines : mortalité néonatale, anorexie, dépression, bradycardie, selles molles gris-jaunâtre, vomissements, plaintes, douleurs abdominales et mort en 48 heurs, parfois mort sans signe clinique
âgé de plus de 15 jours : rhinite, pharyngite parfois accompagnées de problèmes oculaires.




Diagnostic


diagnostic clinique - possible à partir des commémoratifs recueillis en élevage

mortalité néonatale dans les 48 h après la naissance
atteinte de la majorité des chiots au sein d'une même portée
chez les adultes, apparition de lésions génitales au cours d'un épisode de toux de chenil.
diagnostic de certitude - recours au laboratoire indispensable

En période de réactivation virale (chez la femelle : proœstrus, dans les jours suivant l'avortement ou la mortalité), une sérologie doit être effectuée ; en effet, toute réactivation virale est suivie d'une séroconversion transitoire.

L'isolement viral des tissus infectés est la meilleure méthode diagnostique. La Polymerase Chain Reaction (PCR) est la technique la plus fiable. Les prélèvements de choix sont :

chez la femelle : un prélèvement vaginal et un prélèvement oro-pharyngé

chez le mâle : un prélèvement de sperme et un prélèvement oro-pharyngé

chez le chiot mort : une PCR sur poumon, reins, rate, ganglions, encéphale.


[u][u]A l'autopsie :[/u][/u]
foyers hémorragiques et de nécrose sur rein et poumon
splénomégalie marquée
aucune lésion macroscopique dans les formes foudroyantes (autopsie blanche).


Traitement

il n'existe pas de traitement efficace contre l'herpèsvirose néonatale (acyclovir ou interféron montrent peu d'intérêt). Lorsque la maladie apparaît il faut maintenir la température des chiots et de l'environnement au dessus de 37°C jusqu'à l'âge de 2-3 semaines car la sensibilité du chiot à l'herpesvirose est à relier à son incapacité à maintenir sa température corporelle au-dessus de la température maximale de réplication virale
dans la forme respiratoire et génitale, il faut prévenir les complications bactériennes par une antibiothérapie de couverture
sérothérapie : un sérum anti-CHV serait intéressant.


Prophylaxie


un vaccin contre l'herpesvirose canine - EURICAN®️ HERPES 205 - est depuis peu disponible sur le marché. Son objectif est de stimuler la production d'anticorps séroneutralisants chez la chienne gestante, afin d'induire une protection passive des chiots nouveau-nés par transmission colostrale.
Deux injections sont requises dont la deuxième, 10 jours avant la mise bas pour une transmission optimale.
injection aux chiots à risques de sérum homologue (prélevé sur une mère hyper immune)
antisepsie vaginale prépartum sur les chiennes avant la mise-bas pour diminuer le risque de contamination aux chiots pendant le passage dans la filière pelvienne peut être évoqué mais il ne faut pas perdre de vue la voie de transmission oronasale qui sera inévitable
utiliser la chaleur et les désinfectants (ammoniums quaternaires, dérivés formolés, phénols, eau de javel) pour diminuer la pression virale dans l'élevage.

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J'ai réuni toutes ces précieuses infos au sein d'un unique fichier PDF...

Merci encore pour tout...

Si quelqu'un le veux je peux l'expedier par mail (52ko) ...

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